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Critiques de Béatrice Taupeau (1201)
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Le secret du mari

On m'a prêté ce livre ; je l'ai donc lui rapidement, pour le rendre rapidement. C'était divertissant mais pas transcendant.



Au fil des pages, nous suivons la vie quotidienne de trois femmes australiennes qui arrivent à un moment clé de leur vie :

- Tess vient d'apprendre que son mari et sa cousine sont tombés amoureux,

- Cécilia découvre une vieille lettre que son mari a écrit il y a bien longtemps avec inscrit dessus "à n'ouvrir qu'après ma mort",

- Et le fils de Rachel lui annonce qu'il part vivre à New-York avec femme et enfant.



Nous comprenons au fur et à mesure que ces trois femmes sont reliées par une tragédie.

Je trouve que l'action arrive tardivement. J'ai réellement été curieuse à partir du moment où "le secret du mari" est révélé à la personne la plus concernée (comprendra qui pourra). C'est à dire à la fin du roman.
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Neuf parfaits étrangers

C'était le premier roman que je lisais de Liane Moriarty et de façon générale, je dirais que j'ai aimé. L'idée de la station thermale éloignée de tout, avec seulement quelques pensionnaires à la fois et ceux-ci confinés volontairement, l'idée de la thérapie et tout, c'est génial. Les personnages sont très bien campés dès le début et notre intérêt est stimulé également. Il y a beaucoup de positif et de mystère...



Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la première moitié du livre. Tout va comme sur des roulettes et c'est avec curiosité et hâte que je tourne les pages. C'est même drôle, parfois. Puis, à un certain moment, l'histoire prend un virage complètement inattendu - J'ADORE les virages inattendus - mais quand ceux-ci font sens. Pourtant, d'habitude, on sent quand ledit virage était intentionnel; c'est LÀ que l'auteur veut nous mener. On se fait mener en bateau. On se fait avoir et c'est parfait !



Ici, l'impression que j'ai eue, c'est comme si l'auteure elle-même avait pris cette décision - son virage inattendu - à la dernière minute, comme si elle-même n'avait pas trop su quoi faire avec l'histoire et puis, BOUM, voilà ! Il y a quelque chose qui ne colle pas avec la deuxième moitié du livre, un changement comportemental qui ne fait pas vraiment de sens et ça m'a fait décrocher. Je l'ai fini quand même mais ai été un peu déçue à cause de cela car je crois que le potentiel était bon et aurait pu être mieux tourné, fait autrement, je ne sais pas, pour ne pas créer une coupure qui ne fonctionne pas trop avec le début. C'est seulement mon impression...

Alors je dirais que "Neuf Parfaits Étrangers", je l'ai aimé à 50 %.



Tous les autres romans de Liane Moriarty sont dans ma PAL et bien hâte de les lire. Ce n'est pas parce qu'on a pas été enchantés par un que tous les autres seront pareils, haha ! Je recommanderais tout de même celui-ci par ce que le thème de base est excellent et l'interaction entre les personnages aussi.
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Le secret du mari

Je continue ma lecture de tous les romans écrits par Liane Moriarty et cette fois encore j'ai adoré...

Dans ce roman, on suit le parcours de trois femmes qui n'ont a priori rien en commun à part de vivre en Australie.

Cecilia Fitzpatrick, mariée trois filles, démonstratrice chez Tupperware . Sa vie semble idéale, entre un mari attentionné et plein d'amour pour ses filles, une magnifique maison à Sydney, une vie sociale riche et variée. Jusqu'au jour où elle découvre dans le grenier une enveloppe jaunie écrite de la main de son mari et sur laquelle elle lit "A n'ouvrir qu'après ma mort".

Tess, qui souffre de phobie sociale a réussi à surmonter ses difficultés et est la créatrice d'une start up à Melbourne. Elle voit son monde s'effondrer un jour par une révélation inattendue. Son mari et sa cousine Felicity, dont elle est très (trop?) proche, viennent de lui annoncer qu'ils s'aiment ! Sous le choc, elle part avec son fils chez sa mère à Sydney.

A Sydney là encore, Rachel mène une vie bien triste depuis que sa fille Janie est morte assassinée alors qu'elle n'avait que 17 ans. Les années n'ont effacé ni sa douleur ni sa haine à l'encontre du meurtrier qui n'a jamais été retrouvé. Sa seule joie est de s'occuper de son petit-fils, Jacob. Mais son fils et sa bru lui ont fait part de leur projet de s'installer à New York et Rachel se sentant totalement abandonnée, sombre dans une sorte de dépression.

Si le début de l'histoire m'a laissée un peu perplexe car il y avait beaucoup de noms et de prénoms et, je le reconnais, quelques longueurs, j'ai ensuite été totalement happée par cette histoire abandonnant tout autre occupation jusqu'à la dernière page, qui m'a laissée abasourdie. J'aime décidément beaucoup les écrits de cette autrice!
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Le secret du mari

J'ai passé un bon moment de lecture j'adore ce genre de livre qui m'est impossible de lâcher tant j'ai hâte de connaitre la suite. Au départ, c'est assez compliqué mais une fois les personnages mis en place on est vite pris par l'intrigue et les secrets. J'avais déjà beaucoup aimé "Petits secrets, grands mensonges du même auteure et je n'ai pas été déçu de ce second livre.
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Petits secrets, grands mensonges

2 ème livre de cette auteure australienne.

Une histoire qui commence un peu comme le précédent, un Desperate housewife australien : 3 mères de familles dont le point commun est d'avoir un enfant de 5 ans qui fait sa première rentrée à la maternelle.

Chacune à une histoire personnelle plus ou moins lourde, quelques casseroles et bien sûr des secrets plus ou moins grands.

Nous découvrons les histoires de Céleste, mère de jumeaux de 5 ans dont le mari est perpétuellement en voyage, Madeline dont l'ex mari habite aussi dans la même ville et a aussi une fille de 5 ans et Jane, une mère célibataire, qui vient d'emmenager à Pirriwee. Ces trois femmes vont se lier d'amitié.

J'ai bien aimé la construction du roman qui dès le départ nous informe du décès d'un des protagonistes lors d'une soirée mais sans le mentionner, par le biais des interrogatoires des personnes présentes lors de cet événement tragique.

La première partie du roman nous fait part des tracasseries quotidiennes de ces femmes, des "clans" de mères, des rumeurs plus ou moins fondées. Des situations et des dialogues sympas, on ne peut pas s'empêcher de compatir à leurs soucis d'enfants qui nous rappellent un peu les nôtres.

Puis la deuxième partie du roman devient plus profonde, plus intéressante sur la vie, pas si rose en apparence, de ces femmes, leurs fêlures, leurs douleurs, leurs sentiments. Comment faire au mieux avec les moyens dont on dispose tout en préservant les apparences. Arrivée à la deuxième partie du roman, je ne l'ai plus lâché jusqu'à la fin.

L'histoire est très bien construite et pimenté, les personnages secondaires sont bien travaillés et apporte du peps à l'histoire.

Un livre que j'ai apprécié, vivement le troisième roman.

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Le secret du mari

Une agréable surprise! Tout commence avec en parallèle l'histoire de trois femmes. Cécilia, organisée, femme d'intérieur et femme entreprenante, épouse comblée , un mari beau, séduisant, amoureux, un père de famille hors-norme et trois filles plus attachantes les unes que les autres . Tess, qui se dépatouille dans sa vie avec l'annonce d' une romance entre son époux et sa cousine, sa jumelle, mais une romance non consommée, alors la fracture de cheville de sa mère sera le prétexte tout trouvé pour fuir Sydney direction Melbourne et la troisième Rachel, plus âgée qui ne se remet pas du décès de sa fille Janie retrouvée morte dans un parc de la ville . Les chemins de ces femmes vont se croiser , se télescoper même , Melbourne, un même quartier, une même école .... Un début un peu sirupeux , un peu style romance de gare et puis le secret éclate et là tout bascule, tout s'accélère. Liane Moriarty réussit à accrocher le lecteur le plus blasé et à l'amener à tourner les pages fébrilement. Je vous laisse découvrir le secret du mari et les répercussions de sa révélation dans ce microcosme australien, cossu , huppé où la vie ne semblait s'infiltrer que vêtue de paillettes dorées . Au final un succès international bien mérité et l'envie d'aller découvrir prochainement ses autres romans .
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Le secret du mari

Cécilia trouve une lettre écrite par son mari qu'elle doit lire qu'à la mort de celui-ci. Après tergiversation, elle la lit et son quotidien va en être boulverser.

On suit également d'autres personnages qui gravitent autour de Cécilia de près ou de loin. Un couple en pleine crise après le nouvel amour du mari, une femme âgée qui n'arrive pas à faire le deuil de sa fille, disparu depuis plusieurs années...

Un livre prenant, pas vraiment bien écrit (ou traduit ?) mais l'histoire est tellement bien menée qu'on prend plaisir à tourner les pages et découvrir le destin des personnages.
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Le secret du mari

Lors d'un rangement de son grenier, Cécilia découvre une enveloppe avec quelques mots de son mari: "A n'ouvrir qu'après ma mort". Son mari étant encore en vie, la tentation est grande pour Cécilia de découvrir ce que John-Paul peut bien lui cacher. Alors ouvrira ou n'ouvrira pas? Car le secret de son mari pourrait bien bouleverser plus d'une vie.



Une quatrième de couverture un peu trompeuse car il n'est pas question de la vie d'une femme, mais de trois. Trois existences qui se croisent et que j'ai mis un peu de temps à bien intégrer, à savoir qui était qui et quels personnages gravitaient autour. Le récit alterne leurs trois points de vie et les 150 premières pages sont très longues car l'auteure prend son temps pour nous montrer ce qui les lie. J'ai du dépasser cette longue introduction avant de vraiment me laisser prendre par l'intrigue. J'ai soupçonné le secret du mari assez rapidement dans le récit, mais les conséquences et les actes de chacun m'ont surprise. Les 100 dernières pages sont les plus addictives, difficile de lâcher le roman. La fin est une totale réussite que je n'ai pas vu arriver. J'ai beaucoup aimé la conclusion. Surprenant mais agréable.

Un roman qui se lit comme un bon polar.
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Petits secrets, grands mensonges

J'ai beaucoup aimé cette lecture fort divertissante qui m' a fait beaucoup pensé à Desperate Housewives "délocalisé" en Australie.

Trois personnages principaux féminins attachants avec chacune leurs secrets, leurs rancoeurs.

Une fin jubilatoire et surprenante qui tourne au tragique.

( Méfiez-vous des soirées quizz arrosées aux cocktails roses pétillants ! ! ! ! )
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Le secret du mari

Voici je pense un livre qui parlera surtout aux femmes. Ecrit par une femme et pour les femmes, « le secret du mari », c'est une histoire tout simplement intrigante, touchante, amusante et bouleversante. Car n'en déplaise aux amateurs de « Desperate Housewives », nos héroïnes sont en proie a beaucoup plus de drames qu'à des moments de joie.



Sidney, Australie. Cécilia Fitzpatrick est une super maman, super épouse, super copine, super maîtresse de maison, super organisatrice, super vendeuse de Tupperware... Elle est de ces mamans qui, à la sortie de l'école, vous file des complexes car vous n'avez pas préparé le gâteau réclamé par la maîtresse. Bref, elle est sensas Cécilia et elle le sait. Tout comme sa vie : ses trois filles sont charmantes et son mari ressemble à l'époux parfait. A Melbourne, celui de Tess l'est un peu moins. Il vient de lui annoncer qu'il est tombé amoureux de Félicity, la cousine et meilleure amie de Tess, sa confidente depuis l'enfance. Tess, sous le choc de cette double trahison, décide de rejoindre sa mère à Sidney avec son fils Liam. C'est en inscrivant ce dernier à son ancienne école qu'elle retrouve Rachel Crowley, une femme qui ne s'est jamais remise de l'assassinat non résolu de sa fille Janie il y a de cela 28 ans.

Cécilia, Tess, Rachel. L'intrigue tourne donc autour de ces femmes qui vivent toutes dans le même quartier, près de l'école privée Ste Angela qui cristallise leur passé et leur présent. Des femmes surbookées, trompées, endeuillées. Des femmes qui n'auraient jamais cru que leur vie si parfaite, si bien rodée, puisse voler en éclat en quelques jours.



D'une plume légère et fine, Liane Moriarty sait maintenir une bonne intrigue avec des héroïnes très attachantes. Le mystère autour de la fameuse lettre du mari nous titille autant que le personnage de Cécilia. Pourtant, une fois découvert le fameux secret (très vite deviné pour ma part), c'est bien plutôt la suite des événements qui révèle toute l'intensité dramatique de ce roman où les hommes n'ont pas vraiment le beau rôle. L'heure des choix a sonné...

Entre intrigue policière et psychologique, « le secret du mari » nous offre un très beau portrait de femmes, fragilisées dans leurs certitudes, découvrant qu'à mi-chemin de leur vie de couple, rien n'est acquis. C'est également une histoire de deuil, celui d'une mère qui s'est enfermée dans son propre chagrin en oubliant ceux qui le partage.



En sept jours, alors que les fêtes de Pâques se préparent, une réflexion sur le bien et le mal s'amorce dans cette communauté catholique, où sans être strictement religieux, on respecte la morale bien pensante. Entre le rôle de mère et d'épouse, lequel doit l'emporter ? Doit-on tout sacrifier au nom de sa famille, quitte à sacrifier son amour propre et ses convictions ? Adultère et crime, chagrin et aveuglement du deuil, remords et absolution, Liane Moriarty nous fait naviguer entre les notions de péché et de pardon, à des degrés divers.



Un agréable moment de lecture,un bon roman bien plus profond qu'il n'y paraît et une auteure que je lirai à nouveau.

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Le secret du mari

Cela fait un moment que je voulais lire ce livre et je n'ai pas été déçu, un petit peu décontenancé au début car il s'agit plus d'un roman que d'un polar et donc le rythme est plus lent.



On suit plusieurs famille au début qui n'ont pas de liens entre elles et puis au fur et à mesure on se rend compte des connexions entre celles-ci. L'auteur tisse comme une toile d'araignée que l'on découvre fil après fil.



Tout débute vraiment lorsque Cécilia découvre une lettre de son mari John-David ou il est indiqué qu'elle ne doit l'ouvrir qu'après sa mort. Celle-ci pose des questions à ce sujet à son mari se trouvant en déplacement et celui-ci avance son retour afin que sa femme ne la lise pas.



Cécilia a pourtant tout pour être heureuse un mari , des enfants des ventes de Tupperware qui marchent très bien mais sa curiosité est plus forte que tout elle va ouvrir cette lettre.



Les autres personnages du récit son également très bien campé John-David le mari de Cécilia, leur fille Polly, Tess, Connor etc...



Tout s'accélère jusqu'à la fin et on trouve enfin le lien entre tous ses personnages, je suivrai à nouveau l'auteur avec son dernier bouquin.
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Le secret du mari

Un livre à prendre pour un long trajet en train ou en avion...Il y a des personnages de femmes fortes mais avec des faiblesses, un secret, une intrigue bien menée, bref tout pour se laisser embarquer quelques heures. Après, je crois qu'il n'en restera pas grand chose dans vos esprits après quelques jours...
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Le secret du mari

Après avoir lu mon premier Liane Moriarty il y a quelques semaines, c'est avec joie que j'ai repéré deux de ses livres dans une étagère du bouquiniste chez qui je revends mes bouquins.



Chère Regine H (à moins que ce soit Perrine ?) (c'est mal écrit on ne vous déchiffre pas bien) qui avez laissé ce roman avec votre nom écrit just'apres la couverture. D'abord je ne vous remercie pas. J'ai continué jusqu'à la dernière page, jusqu'à bien trop tard moi qui me lève bien trop tôt tout à l'heure.

Chère Pegine (un bon compromis, non ? ). Grâce à vous je retrouve cette autrice et c'est toujours aussi bon. Peut être un peu moins que Set et Match qui avait une super construction. Mais quelles belles peintures des personnages et de leurs affects. Et ce, même si on devine bien vite quel est ce fameux secret, ce n'est pas très important car il n'est pas tout. Tout c'est l'histoire autour et ceux qui m'ont accompagné ces derniers jours et qui vont me manquer. Et les récits qui vous lient et vous attachent à leurs protagonistes, c'est un des bonheurs de la lecture, n'est ce pas ?



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Le secret du mari

Je ne dis pas que ma décision est irrévocable mais j'abandonne à ce jour la lecture au bout de 200 pages. Au bout de ces pénibles 200 pages, l'héroïne a enfin ouvert la lettre secrète qu'elle avait découverte vers la page 15. C'est insupportable comme attente. Encore, si pendant ces 185 pages, on avait eu quelque chose à se mettre sous la dent. Je ne sais pas : un style, des trouvailles. Mais non, que des banalités du style parfum des thés bus, mention de cup-cakes (je ne suis plus sûr), emploi du temps sans intérêt de la mère de famille, etc... Donc je vais peut-être passer à côté d'un incroyable rebondissement, d'un enchevêtrement insoupçonné, d'une révélation diabolique, mais tant pis. Je sors de la lecture de "les visages", et juste avant de "Cannibales", c'était quand même d'un autre niveau.
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Le secret du mari

C'est marrant comme parfois on sait dès la 1ère page si l'on va accrocher ou pas. Pour moi, cela a tout de suite été : "ahh je vais bien me poser, caler mon plaid bien doux car punaise je le sens bien ce bouquin !" et bien bingo, j'ai eu du nez !



On va suivre durant une semaine, la semaine de Pâques, la vie de trois femmes, trois familles différentes mais aux destins croisés. Alors cela aurait pu être une petite semaine toute tranquille mais c'était sans compter sur la découverte d'une lettre, une lettre bien cachée. Et dans cette lettre ....LE fameux secret du mari, ouiiii !



Alors il faut que je vous dise déjà, incroyable tous les  parallèles trouvés entre Cécilia et moi.



- tout d'abord 1ère page, cash, on boit le même thé : earl grey

- mère au foyer toute les deux

- un mari anxieux en commun alors qu'elle et moi pas du tout

- un mari qui évite de prendre l'ascenseur quite à monter beaucoup d'étages à pieds (dans le livre 6 étages régulièrement, le mien monte les neuf étages de chez sa soeur)

- un morceau de mur chez soi. Oui vous lisez bien ! Pour Cécilia le mur de Berlin quand à nous un morceau d'une murette sur laquelle mon mari a passé toute son adolescence avec ses copains (moins classe mais nostalgie quant tu nous tiens) !

- et le prénom du mari....on en parle ? John-paul c'est pas commun et bien moi pareil ! Mon ptit mari a le doux prénom de Jean-Didier ! JD  presque JP !

Je m'arrêterai ici pour les parallèles car après ça se complique et on prend des chemins differents ok ? Le fameux john-Paul a un énorme, que dis-je, un gigantesque, impensable secret. Mon JD non....enfin j'espère pas ! Pourvu que je ne trouve jamais de lettre !!

Bon, vous allez connaître toute ma vie, pas très intéressante, alors revenons au livre.



Le secret du mari nous porte doucement mais sûrement vers une quête de la vérité ;  mais nous fait aussi un peu réfléchir sur les secrets en général (oui on en a tous, plus ou moins importants, allezzzz, avouez !). Ils ont forcément une incidence sur notre vie et celle des autres. Il n'y a qu'à voir l'épilogue.

Et s'il n'y avait pas eu de secret, la trajectoire de nos vies aurait-elle été différente ? Tant de questions qui font qu'on ne le saura jamais car avec des "si"....vous connaissez la suite !



J'ai vraiment passé du bon temps avec ce roman, ces histoires si réalistes qui peuvent être proches des notres. Cécilia, Tess ou Rachel pourraient être des amies ou voisines en effet.

Je ne connaissais pas Liane Moriarty, mais pour le coup, je pense bien me pencher un peu plus sur ses autres livres.



NB : Bug de l'auteure qui s'est mélangée les pinceaux quant à la fille qui a vu son père pleurer sous la douche. C'est Esther (p120) et non polly (p199)... ben alors Liane !

 
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Le secret du mari

L'histoire de trois femmes et de leurs familles.

Il y a d'abord Cecilia, mère de famille irréprochable, engagée dans de nombreuses causes, la femme moderne américaine (quoi que australienne) telle qu'on se l'imagine qui découvre un jour au grenier une lettre fermée sur laquelle son mari a écrit "A n'ouvrir qu'après ma mort" et qui, intriguée (on la comprend) se demande si elle va l'ouvrir alors que son mari est encore bien vivant ...

Ensuite, Tess dont le mari s'éprend de sa cousine (et vice versa) alors que les deux femmes vivent proches comme des soeurs depuis leur plus tendre enfance ...

Enfin, Rachel, une dame âgée dont la fille chérie a été assassinée adolescente il y a bien des années ...

Ces trois femmes se connaissent et habitent la même ville.

On ne comprend pas d'emblée ce qui les relie mais on le découvrira au fur et à mesure de la lecture . Les chapîtres enchaînent sur l'histoire de l'une puis de l'autre et ainsi de suite ...

J'ai trouvé que ce livre avait des longueurs injustifiées avec la désagréable impression que l'auteure meublait pour parvenir aux 500 pages du roman. Selon moi, la moitié aurait suffi. La révélation tant attendue est convenue et sans surprise. Ceci dit, ce livre se laisse agréablement lire ( bon pour un livre de vacances sans se creuser la cervelle) mais il ne m'a rien apporté. Un moment de farniente sans plus.
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Le secret du mari

Tout est rangé au carré dans la vie trépidante de Cécilia, meilleure démonstratrice Tupperware du pays et mère de famille accomplie. Tout ? Enfin presque... c'était sans compter les cadavres de jeunesse qui ont la fâcheuses tendance, c'est bien connu, de sortir du placard au moment où on s'y attend le moins.

Nous voici donc plongés dans l'univers très "catho-comme-il-faut" de Cécilia et ses voisines d'un quartier résidentiel de Melbourne (mais ça aurait pu être Wisteria Lane aux USA, on aurait pas vu la différence tant Cécilia rappelle la charmante Bree Van de Kamp de "Desperate Housewives").

Pour le reste c'est un bon cocktail à base de commérages agrémentés d'un meutre, de quelques coucheries et secrets de polichinelles.

Celles qui n'ont rien contre les ragots de sortie d'école vont adorer; Pour les autres (dont je fais partie) le temps paraîtra peut-être un poil long. Mais je reconnaît volontiers que le second degré et l'humour de l'auteur apporte un charme certain à l'ensemble, et j'ai au final passé un bon moment.
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Le secret du mari

En Australie, la famille Fitzpatrick semble l'archétype du foyer idéal ; et Cecilia, la mère, celui de l'épouse parfaite capable de concilier un rôle de bonne épouse, de maman attentive, et de professionnelle efficace de la vente à domicile. Mais Cecilia éprouve un mauvais pressentiment lorsqu'elle découvre par hasard une lettre cachetée de son mari sur laquelle il a inscrit « à n'ouvrir qu'après mon décès ». Elle n'ose pas décacheter le pli, mais la réaction de son époux lorsqu'elle l'évoque renforce sa curiosité. Va-t-elle résister longtemps à la tentation ?

Tess et Will, eux, semblaient vivre le parfait amour, avec leur fils Liam et au côté de Felicity, cousine et amie d'enfance de Tess. Mais l'amitié et les sacrifices qu'elle implique ont leurs limites. Les sentiments de Felicity pour Will risquent de bouleverser l'équilibre de cette petite famille…

Rachel, elle, ne s'est pas remise du décès prématuré de sa fille Janie, et son petit-fils va bientôt partir avec ses parents pour les USA, la laissant seule avec ses souvenirs et son chagrin.



Ces histoires de familles pourraient paraître banales mais le talent de l'auteure pour décrire les pensées et les tourments de ses personnages donne un récit réaliste, intéressant, émouvant, et parfois drôle. Le contraste entre les pensées de chacun (couchées sur le papier) et leurs discours et manières de se comporter est à la fois amusant et révélateur de l'hypocrisie que toute vie en société exige souvent, y compris entre des personnes qui s'aiment.



A lire ! Des histoires de femmes qui intéressent aussi les hommes, parce qu'il est question d'eux, pas toujours en bien, mais un peu quand même...
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Petits secrets, grands mensonges

J'ai failli le lâcher plusieurs fois, mais comme une collègue, qui l'a adoré, me l'a conseillé… Agacée par ces personnages féminins bavards, préoccupés que par leur aspect physique. Le décor principal est une école maternelle en Australie. Des enfants de 5 ans, dont l'un s'intéresse déjà au dioxyde de carbone. Et en plus ils savent lire, écrire, s'expriment comme des adultes. Le sujet ? Harcèlement d'un enfant de 5 ans sur un autre ? Le positif ? Une histoire bien ficelée, un sac de noeuds au bon dénouement. En conclusion, il fait parti du genre de style que je n'aime pas, et que par ses incohérences, j'arrive difficilement à ‘entrer' dedans. Je m'aperçois que je vais être la seule à en faire une critique négative, mais bon j'assume… Quand ça ne passe pas…



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Le secret du mari

Tres bonne lecture.

la premiere page m'a vraiment accrochée : j'ai trouvé le ton de l'auteure vraiment différent. et cette histoire de boite de Pandore m'a intriguée.

un ton simple, claire, une écriture limpide. une histoire qui tient la route,terriblement humaine, et me voila comblée 😊

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