Benjamin Carteret

Une grande connaissance de la mythologie grecque mais une description qui n’en finit plus !



Alors que Déméter est une déesse accomplit, sa fille, Koré, qui est aussi celle de Zeus, tarde à faire jaillir ses pouvoirs. C’est auprès des mortels et de sa mère qui enseigne l’agriculture, qu’ils vont enfin se révéler après de très nombreuses années.

Mais forte de ce nouveau pouvoir, elle décide de déclarer la guerre à Ciel. Zeus ne l’entend pas de cette oreille et veut que sa fille lui obéisse. Avant qu’elle n’ait pu mettre son plan à exécution, elle se fait enlever par son oncle, Hadès et devient sa captive dans l’autre monde, celui d’où personne n’en revient. Déméter ne se remet pas de la disparition de sa fille et va tout mettre en œuvre pour que Zeus lui rende. Mais pendant ce temps-là, un amour naissant voit le jour dans les Ténèbres. Et Perséphone voit le jour…



Tout d’abord on peut reconnaître que l’auteur a respecté le mythe de Perséphone et nous a fait part de sa grande connaissance sur le sujet ce qui est très appréciable.

Il prend le temps de mettre en avant ses protagonistes, autant la mère que la fille, en leur attribuant des chapitres par alternance et nous donnant leur point de vue. On assiste à l’évolution de Koré auprès des mortels ainsi que sa détermination à s’opposer à Zeus et à créer un nouvel ordre.

Benjamin Carteret prend le temps de tisser un lien fort entre Déméter et Koré afin de mieux comprendre la douleur que ressentira la mère quand sa fille se fera enlever.

Alors que la mère est inconsolable suite à la perte de sa fille, et qu’elle est prête à tout pour la retrouver, on découvre le lien qui se tisse entre Koré et Hadès dans l’autre monde.

Nous avons une Koré qui commence à s’affirmer sans être constamment sous le couvert de sa mère et qui commence à prendre sa place en tant que Perséphone.

On découvre un Hadès qui est loin d’être le monstre que l’on peut décrire dans certaines autres histoires.



Si le mythe est très bien respecté, les descriptions étaient à mon goût beaucoup trop longues et on a du mal à s’attacher aux personnages. Il me manquait ce lien qui se construit entre l’histoire et le lecteur afin de se sentir ancré dans l’univers mythologique grec.

Cependant pour ceux qui ne connaissent pas mythe de Perséphone, ce roman est très bien détaillé et permet de bien connaître les Dieux grecs et leur façon de vivre, de s’imposer et de se faire adorer par les mortels.



Je remercie les éditions Charleston et Babelio pour la découverte en avant-première de ce beau roman.

Une histoire captivante !



Les mythes ont une réelle nécessité : ils doivent continuer d'être racontés mais d'une manière intelligente qui permet de s'interroger et de mieux appréhender la société actuelle ainsi que nos rapports sociaux contemporains.



Benjamin Carteret y est arrivé avec brio. Il a évité les écueils de la réécriture mythologique actuelle (trop romancée, trop Disneylandisée, ou se revendiquant seulement de nom d'être féministe mais n'y mettant aucun fond...).



Perséphone : l'enlèvement d'une jeune fille, un prélude au mariage.



L'auteur décrit ce rapt et ses conséquences avec détails.

La construction de son récit est intelligente car les événements sont relatés de manière chorale, par la mère (Déméter) et par la fille (Koré/Perséphone).

On perçoit tout au long du roman les évolutions du rapport mère/fille. (L'interdépendance mais aussi le besoin d'émancipation de Koré vis-à-vis de sa mère)



On y comprend la soudaineté de l'acte (la fin d'un monde maternel sécurisant, cette rupture mère/fille), le peu de solidarité entre femmes dans cette société patriarcale sous sa forme absolue.



Grâce à une écriture poétique, l'auteur montre la détresse d'une mère prête à tout pour retrouver sa fille, mais aussi sa détermination et sa résistance à l'ordre patriarcal.



Confiscation des domaines des déesses au profit des époux lors des mariages, mais surtout les viols et incestes banalisés, ce Zeul cruel, tyrannique, incapable de contrôler ses pulsions, en toute impunité, ce violeur en série.



Déméter et Perséphone s'éloignent des stéréotypes de la femme dans la mythologie (soit elles sont jalouses et irascibles comme Héra, soit elles sont naïves, passives et interchangeables).



Déméter résistera farouchement et se rendra coupable de tous les maux car cette déesse de la fertilité (passage de la nature à la culture) détruira tout ce qu'elle avait construit, semant mort et désolation.



Perséphone ne se laissera pas domestiquer, dompter, assujettir par Hadès. On verra éclore une femme déterminée.



L'auteur m'a montré sous un jour nouveau le monde de l'Olympe, la construction des mythes, l'émancipation des déesses, en y intégrant une dimension écologique.

ÉBLOUISSANT

Installées sur le Mont Olympe, Koré, fille de Zeus, et sa mère Déméter Mère sont condamnées à l'exil. Et parce que les déesses n'ont pas les mêmes droits, Koré crie son injustice et sa colère à l'égard de la domination patriarcale et oppressante de l'Ordre des Dieux.

Koré tarde à choisir son domaine et se sent mal aimée des siens. Parce qu'il n'y a pas plus terrible qu'un dieu qui ne considère plus un autre dieu. Koré se doit d'annoncer au plus vite son pouvoir pour rester au monde, sinon elle disparaîtra...

Subitement, tel un éclair dans la nuit, Koré devient Feu de Terre et Déesse du printemps.

Koré, devenue incontournable et courtisée, Déméter la met en garde sur les dangers des dieux et l'asservissement. Elle n'a que trop vu toute sa vie des déesses sublimes, fortes et indépendantes, détruites et réduites au silence par une union écrasante.



Face à Zeus, en quête perpétuelle de pouvoir et de domination, Koré, éclatante de son pouvoir et plus déterminée que jamais, déclare la guerre à Ciel.

Brutalement Koré disparaît, capturée par son oncle Hadès, terrible seigneur du monde souterrain. Déméter est désemparée car le seigneur des morts ne plie jamais, ne rend jamais...

Une période sombre traverse Déméter alors endeuillée. Partout, elle cherche désespérément sa fille disparue... Et elle est prête à tout pour la retrouver...

Pendant que l'amour éclos dans le royaume des ombres, dans le cœur de Terre nait Perséphone...



A travers une plume riche en références mythologiques, Benjamin Carteret nous livre une interprétation captivante du mythe de Perséphone.



Un roman de mythologie grecque éblouissant, profondément féministe, et faisant écho aux transformations écologiques actuelles.



J'ai aimé le personnage de Perséphone, héroïne forte et engagée. J'ai aimé son désir d'émancipation et de liberté, sa volonté de s'affranchir du patriarcat.

La bonne et douce Déméter peut aussi être la plus féroce des déesses lorsque l'on s'en prend à sa fille.



Un roman qui allie amour envoûtant et interdit, indépendance de la femme et mythologie grecque.🤍

Un véritable coup de cœur.



Moi qui adire les réécritures de mythes antique, c'est avec beaucoup d'attentes que j'ai commencé ce roman, et toute ont été dépassées.



Une écriture extrêmement poétique, avec une justesse dans les textes et dans l'écriture des personnages qui m'a donné de lire sans jamais poser le livre.



Je n'ai pas ressentis de longueurs, ni d'ennui, seulement une narration fluide et des personnages construits, fidèles aux mythes tout en leur donnant une personnalité et une histoire qui leur est propre.



Un vraie plaisir de redécouvrir cette histoire tellement connue et pourtant si nouvelle.

Ce roman, mythologique, qui raconte l’histoire de Demeter et de Perséphone, n’est pas qu’un roman mythologique.

Il explique aussi les conflits de famille, le patriarche, enfin celui qui a pris la tête d’une révolte des enfants contre un père abusif, qui les mangeait, et son rôle dans la famille. C'est très très chouette de voir ces dieux et déesses incarnés de cette manière, avec la politique, la lutte de pouvoir et d'influence sur les hommes. J’ai plongé en Grèce Antique où j’ai retrouvé les dieux que j’apprécie, ceux que je connais moins bien parce qu’ils sont considérés comme mineurs.

J'ai aimé encore plus de retrouver Ganymède, Narcisse, Artémis et ce terrible Zeus (que je détestais déjà) que j'abhorre encore plus maintenant que j’ai lu l’histoire.



Demeter, la sœur de Zeus, a eu une fille avec lui, comme le raconte la mythologie. Ici, on comprend les raisons de cette décision et ses conséquences.

J’ai plains Koré et sa maman, moi ! J'ai souffert comme elles, d'ailleurs. Nous assistons à des scènes terribles, la violence, des scènes et des sentiments.

N’oublions pas que l’ensemble se déroule dans la Grèce Antique et qu’à cette époque-là, les gens ne connaissaient pas la bienveillance.



Tout se passe bien, Koré trouve un domaine où exercer ses talents, en compagnie de sa mère et où elles se complètent, jusqu’au jour où… Tonton Hadès arrive.

Je riais en parlant de Tonton Hadès, parce que je connais le mythe et que je l’ai lu à plusieurs reprises dans divers ouvrages.

Ici, il est bien plus détaillé, avec des évolutions parrallèles. Celle de Déméter, mère éplorée de perdre sa fille brutalement sans explications, et celle de Koré, fille qui cherche son indépendance.



Cette histoire est aussi celle de la maternité. D’une mère qui doit laisser son enfant partir loin d’elle et devenir adulte à son tour.



Je ne suis pas une experte en mythologie, mais j'en connais quand même un bon rayon et là, j'ai appris pas mal de choses. Je vois ton travail de recherche et ta grande connaissance du domaine et personnellement, j'adore ! J'ai lu un roman et appris plein de termes et concepts que je connaissais mal jusqu'à maintenant. Et vu que c'est romancé, c'est moins lourd que des livres encyclopédiques.



A recommander aux amateurs de mythologie, à ceux qui aiment les histoires de famille assez compliquées et ceux qui veulent lire un roman dans le style Grec d’Homère, qui donne moulte détails sur la scène, le quotidien et les sentiments des protagonistes.

En fin d'ouvrage, dans ses remerciements, Benjamin Carteret évoque Henri Bauchau qui lui a permis de "réaliser que les mythes sont profondément actuels et nécessaires". Je crois que c'est ce qu'il est parvenu à faire également avec son Perséphone : un mythe actuel et nécessaire, celui d'un renversement de l'ordre établi, d'un retour à la Terre primordiale, et d'une rage féminine ardente et légitime.



Koré, fille de la déesse de Terre, Déméter la Nourrice, et de Zeus l'Ordonnateur, dieu du Ciel, grandit dans l'ombre, sans pouvoirs et parmi les mortels alors que sa mère enseigne patiemment à ces derniers l'agriculture. Au fil des siècles, sous la tutelle de Déméter, elle s'ouvre au pouvoir du Grand Tout et de Gaïa, déesse primordiale de la Terre. Elle apprend à se connecter à sa nature profonde et se révèle aux yeux des dieux et des hommes comme l'incarnation de Feu de Printemps, le pouvoir de Terre jaillissant. Sa flamboyance et sa vitalité primordiales ne peuvent être contenues par l'Ordre écrasant que Zeus impose violemment. Koré est sûre de sa puissance et pleine de révolte mais elle est brutalement enlevée par Hadès. Alors que Déméter, ravagée par le désespoir, prive la surface de la Terre de sa fertilité; c'est en son cœur, aux Enfers, que la Jeune Fille comprend sa destinée et opère sa mue. Elle devient Perséphone.



La première partie du roman, centrée sur l'enfance et l'apprentissage de Koré auprès de Déméter, est une ode à la puissance et la complexité du lien mère fille. A leur féminité également. Benjamin Carteret tisse patiemment, prudemment, leur relation aussi belle que houleuse. En parallèle, le lecteur découvre et apprend, au rythme de la Jeune Fille, les pouvoirs de la Terre, la philosophie et les mystères qui l'entourent, mais aussi sa place tronquée injustement au sein du panthéon créé par Zeus. L'auteur parvient à faire nôtre le sentiment d'injustice et de révolte, la rage flamboyante, qui embrasent Koré.

La seconde partie est celle de l'Hiver de Déméter et de la naissance de Perséphone reine des Enfers. Encore une fois, l'auteur construit avec soin la relation a priori contre nature entre le dieu des Enfers et la déesse du Printemps.



J'ai aimé l'écriture ample, le rythme parfois lent et presque méditatif imposé par le mouvement de la nature créatrice et fertile des pouvoirs inhérents aux deux narratrices. Cette amplitude se retrouve aussi dans le style, qui, tout en restant simple, possède un relief et un souffle propre à la narration des épopées fondatrices.



A travers les voix en échos de Déméter et Koré, la mère et la fille, Benjamin Carteret ne déroule pas seulement devant nos yeux l'histoire millénaire de Perséphone. Tel un aède, il rend le mythe vivant, vibrant et intemporel.



J'ai absolument adoré Circé de Madeline Miller, que je place parmi mes livres doudous. Le silence des vaincues de Pat Barker était aussi une très bonne mise en lumière des femmes des mythes antiques. A mes yeux, Benjamin Carteret a produit un travail de réécriture de qualité similaire, très érudit et parfaitement moderne. Très féministe, aussi.

Aujourd'hui, je vous plonge dans une chronique où je vous raconte cette rencontre presque mystique avec Perséphone, premier roman de Benjamin Carteret, historien d'art et passionné d'Antiquité et de Mythologie. Ce roman est une mine d'or pour ceux et celles qui aiment comme moi la mythologie grecque. Alors que Zeus impose à Olympe un ordre patriarcal et la langue unique du Ciel, il envoie Déméter et sa fille Koré sur terre face aux hommes pour leur enseigner l'agriculture et le respect de la terre. Rejetée par sa famille, Koré se révèle et soulève une guerre quant à son pouvoir. Naît alors Perséphone. Sans trop vous en dire, j'ai vraiment accroché à cette lecture. Bien que les descriptions sont parfois longues, elles permettent de s'imprégner dans ce récit particulièrement bien construit. Les chapitres ne sont pas longs, ce qui permet avec facilité de pouvoir se mettre dans le contexte. La force et l'amour qui lient les personnages les rendent attachantes. On avance avec eux lentement et finalement, on referme le livre avec un côté magique. 

Le roman "Perséphone" de Benjamin Carteret m'a plongé dans les mystères de la mythologie grecque d'une manière captivante, bien que la longueur du roman soit un défi notable. Avec ses 608 pages, il offre une exploration approfondie du mythe de Perséphone, mais la densité descriptive peut parfois être étouffante.



Le récit débute en présentant Koré, la fille de Déméter, déesse de l'agriculture, et leur quête d'instruire le monde sur l'agriculture, sur le lien à la terre. Puis, Koré va peu à peu devenir femme, va s'imposer, Perséphone va naitre réellement et son enlèvement par Hadès, le dieu des Enfers, va entrainer une multitude de faits qui vont changer ce monde paisible que les dieux ont bâtit. Carteret tisse habilement les éléments de ce mythe complexe, révélant les nuances de la relation entre les personnages divins et soulignant le rôle de Perséphone.



L'auteur dépeint avec maîtrise l'univers mythique, offrant une riche description qui enrichit mes connaissances sur la mythologie grecque. Cependant, la longueur du roman est à double tranchant. Bien que chaque détail contribue à créer un monde immersif, cela peut devenir un obstacle, entravant par moments le rythme narratif. L'équilibre entre la profondeur des descriptions et la fluidité de l'histoire n'est pas toujours atteint, créant une distance entre le lecteur et le récit.



Le point culminant de ce livre réside dans la révélation du lien de Perséphone avec la création des saisons, une perspective fascinante de la perception grecque. Cela a élargi mes horizons, transformant ma compréhension superficielle de Perséphone en une appréciation plus profonde de son rôle mythologique.



Cependant, il est essentiel de souligner un aspect délicat du livre : les scènes de viol, décrites de manière crue. Bien que ce soit conforme au mythe, la brutalité de ces passages peut être difficile à supporter, en particulier pour ceux qui ne sont pas avertis. Une mise en garde avant la lecture serait bénéfique pour préserver la sensibilité du lecteur.



L'aspect féministe du roman, en lien avec la maison d'édition Charleston, se manifeste à travers les personnages de Déméter et Perséphone, j'avoue avoir été interpellé de voir un homme auteur chez eux et après lecture de ce roman je comprends car il offre un témoignage puissant de la vie des femmes dans la mythologie grecque. Cette perspective unique enrichit le récit, mais l'impact est parfois atténué par la lourdeur des descriptions malheureusement.



En conclusion, Benjamin Carteret a réussi à narrer brillamment le mythe de Perséphone tout en offrant un témoignage significatif sur la vie des femmes divines. Cependant, la longueur descriptive excessive a pris le pas sur le romanesque, créant une distance entre le lecteur et l'histoire. Les scènes de viol, bien que fidèles au mythe, nécessitent une mise en garde préalable pour préserver le bien-être émotionnel des lecteurs. Malgré ces défis, "Perséphone" demeure une exploration immersive et enrichissante de la mythologie grecque.
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Perséphone est la fille de Zeus, Ciel et de Déméter,Terre. Elle est également connue sous le nom de Koré, qui signifie "jeune-fille", soulignant son statut de déesse de la jeunesse et de la floraison des plantes.



Le mythe de Perséphone est intimement lié à son enlèvement par Hadès, Dieu des Enfers.



Enlèvement qui provoque la tristesse et la colère de Déméter. Cela se traduira par un hiver sans fin et par une famine qui menace les hommes tout comme les Dieux.



Déméter ne cesse de chercher sa fille mais au Royaume des morts, l'amour éclot.



Ce roman a des qualités indéniables et l'auteur a su parfaitement retranscrire le mythe. Toutefois, j'y ai trouvé quelques longueurs qui, par moment, m'ont quelques peu agacé mais la plume se veut poétique et le récit reste captivant.



Les relations entre les Dieux du Mont Olympe ont toujours été très complexes et pour un néophyte de mythologie grecque, ce roman est parfait.



Et comment ne pas être touché par le rapport mère/fille ? D'ailleurs, l'auteur propose une relecture féministe de ce mythe où les femmes prennent le pouvoir.



Une histoire envoûtante et féministe écrit par un homme. Que demander de plus ? Lisez-le !

Une lecture vraiment enrichissante d'un point de vue culturelle, mais peut-être pas adaptée à tous les profils de lecteurs.



Au départ, j'étais un peu "anxieuse" à l'idée de commencer ce livre, car je le trouvais vraiment épais. Avec 600 pages pour un format broché, je savais que je partais pour une longue lecture. Cependant, j'avais aussi vraiment hâte de découvrir cette réécriture du mythe de Perséphone, qui actuellement est plutôt utilisée comme figure glamour dans les romances contemporaines (donc forcément avec une image un peu biaisée).



Dès le début de ma lecture, j'ai trouvé le style d'écriture fluide et accessible, ce qui n'est pas toujours le cas avec la réécriture de mythe. Heureusement, car je pense que sinon cela aurait pu être difficile pour moi d'aller jusqu'au bout de cette lecture.



J'ai appris énormément de choses au fil de ces pages, notamment sur la figure de Déméter. Je me suis rendu compte que j'avais une impression totalement biaisée sur cette figure de la mythologie grecque et ce livre m'a apporté réellement un plus à ce sujet.



Par contre, comme je l'évoquais, le format du livre ne le rend pas adapté à tous. Dans les faits, j'adore les récits contemplatifs et les longues descriptions, je me suis donc retrouvée dans ce livre. Toutefois, je pense que les lecteurs qui préfèrent un peu plus d'action pourront vite se retrouver submergés, car, oui, les descriptions sont longues et nombreuses.



Si vous aimez les récits contemplatifs et que vous voulez en apprendre plus sur Perséphone et Déméter, je pense que vous trouverez ce que vous cherchez dans ce livre. Si vous avez du mal avec les longues descriptions, ce livre n'est peut-être pas le plus adapté pour vous.

Il n’est pas toujours facile de parler d’un roman qui bouleverse et choque. Perséphone traite de sujets durs comme le viol, la consanguinité. Je tiens à vous le dire directement puisque ce roman peut heurter la sensibilité.



En ouvrant Perséphone, vous plongerez dans l’univers de la mythologie grecque. J’avoue que je ne m’y connais pas du tout. Pour moi, le mont Olympe est couleurs. Zeus est souriant et joyeux. Merci Disney ! Mais il est tout autre ici.



Je n’ai pas accroché. Je pense qu’il faut aimer la mythologie pour rentrer dans ce roman. Je pense qu’il faut déjà s’y connaître. J’aurai aimé avoir des notes de bas de pages pour mieux comprendre.



Ce roman saura trouver son public entre Ciel et Terre !

Une lecture passionnante, nous explorons les profondeurs du mythe de Perséphone dans une écriture magnifique. Le livre est entraînant et permet d'en apprendre plus sur la mythologie. Et l'histoire ne se concentre pas uniquement sur la relation entre Hadès et Perséphone. J'ai énormément apprécié ma lecture !

Grande fan du mythe de Persephone et de sa romance avec Hades, j’ai évidemment sauté sur ce livre ! 🫶



Je n’avais pas entendu parler de ce livre, il était posé sur l’étagère de la librairie. La couverture irisée est clairement réfléchie et magnifique.



Ce roman est purement actuel. Entre message caché (pas tellement, en réalité) sur la question environnementale et la prise de confiance de l’héroïne, ce mythe n’a jamais été aussi actuel.



Le féminisme est au cœur de cet ouvrage, merci Benjamin Carteret.



Chaque femme, jeune ou plus vielle, doit lire cette ouvrage, chacune ne reconnaîtra dans Koré. J’espère surtout que, tôt ou tard, toutes se retrouveront dans Persephone.



Incarnons notre féminité, notre importance. Crions-là.





PS : ce n’est pas inscrit au début de l’ouvrage, donc je le précise ici au cas où mon commentaire servirai à quelqu’un. Ce livre aborde des thématiques traumatisante tel que les violences sexuelles. Pour un public averti donc.

Une lecture atypique que Perséphone de Benjamin Carteret, et un roman avec lequel j'ai eu du mal à accrocher. Néanmoins, je salue l'auteur pour sa façon de traiter le mythe d'Hadès et de Perséphone, bien loin des romances érotiques qui pullulent sur ce couple.



Perséphone donc, de son nom de naissance Koré, est une déesse en devenir. Néanmoins, son talent tarde à venir et l'Olympe s'impatiente. De son côté, Déméter, sa mère, tente de développer le culte de Terre, interdit depuis l'avènement de Ciel lors de la Titanomachie. Tout bascule lorsqu'Hadès enlève Koré.



Attention, trigger warning, Le roman parle de sujets sensibles comme le viol, le cannibalisme ou l'inceste, à ne pas mettre dans toutes les mains



Bon, j'avoue que j'ai eu du mal avec ma lecture. Une première partie qui n'en finit pas, avec des descriptions à rallonge et des répétitions récurrentes, un schéma narratif qui se répète : Déméter et Koré vont et viennent, apprennent, réussissent, s'en vont, recommencent. Voilà, vous avez la quasi totalité de la première partie.



La suite heureusement s'enchaîne bien mieux, surtout du côté de Koré. C'est franchement ses chapitres qui m'ont tenue captivée. On la voit se révéler, évoluer, voir plus grand, aimer... Bref, on constate sa transformation de jeune fille à reine des enfers. Sa relation avec Hadès, qui repose davantage sur le respect mutuel que sur une luxure dépravée ou une relation soumise/dominant, est très très bien menée et, je dois l'avouer, je les ai trouvés touchants (même si bon, ça reste son oncle hein... )



Par contre, les chapitres sur Démeter... Quel ennui. Je n'ai pas accrochée avec elle. Même sa révolte contre Zeus suite au rapt de sa fille... Est bien ennuyeuse. Je me suis parfois retrouvée à sauter quelques paragraphes de temps à autres, tant Démeter se répète en boucle. Quel dommage !



Que retenir résultat de Perséphone ? Qu'il faut déjà être bien accroché, car entre les 600 page du roman et la plume très verbeuse et descriptive de Carteret, on a vite l'impression de lire au ralenti. Qu'il faut vraiment aimé le mythe de Perséphone, et avoir une petite connaissance préalable des personnages ( et retirez vous de la tête le gentil Zeus et l'aimante Héra du Disney, rien à voir !) histoire de ne pas être complètement perdu dans la généalogie. Mais est-ce que, au sortir de ma lecture, je retiens un quelconque lien affectif pour les personnages ou l'histoire ? Hélas non.

Perséphone de Benjamin Carteret 🔥

🌸 L'auteur nous propose de découvrir les origines de Perséphone de son prénom de naissance, Koré. Fille de Zeus et de Déméter, elle se retrouve dès sa naissance entre le ciel et la terre. Elle accompagne sa mère dans sa mission auprès des mortels tout en se cherchant durant un temps considérable : quelle déesse est-elle ? La révélation se produit : elle sera une Gardienne de Terre, la Déesse du Printemps. A ce titre, elle va poursuivre l'instruction des humains aux côtés de sa mère jusqu'au jour où elle sera enlevée par Hadès, Dieu des morts. Naitra alors Perséphone.

🌹 J'ai trouvé très instructif d'en apprendre davantage sur ce mythe. Perséphone est une femme déterminée et puissante à l'image de la femme moderne. J'ai aimé suivre son évolution marquée par sa relation avec sa mère qui laissera tout dépérir après son enlèvement ainsi que par son combat vis-à-vis de Ciel. Il y a beaucoup de noirceur mais aussi de la lumière avec une envie d'accompagner les humains dans leur évolution et même au-delà de la vie.

✍ Si la plume est poétique et descriptive, j'ai trouvé que ça manquait de dynamisme. Selon moi, il y a des répétitions et des situations qui s'enlisent sans faire avancer l'histoire. Je reste plutôt dérangée par les relations entre les uns et les autres, oncle, nièce etc. mais il s'agit de mythologie donc je prends un peu de recul.

&#xNaN En somme, je dirai qu'il faut être intéressé par la mythologie tout en aimant les plumes poétiques et descriptives pour réellement apprécier ce roman à sa juste valeur.

Une lecture pour le moins atypique ! C’est une lecture puissante et très complexe. Le côté mythologie grecque m’a énormément plu, ça m’a sorti de ma zone de confort. C’était très intéressant d’en apprendre plus sur tous ces dieux. On sent que l’auteur a fait énormément de recherches, tout est bien détaillé, les explications données sont très bien développées. J’ai admiré le parcours de ces personnages puissants, leurs quêtes. Surtout Koré, cette déesse, m’a passionné par sa traversée.



Toutefois, j’ai trouvé ce roman très long et beaucoup trop descriptif. Même si le fond de l’histoire est très intéressant, la forme m’a paru vraiment complexe. Le récit est si développé qu’il faut bien tenir la cadence. C’est assez dense et profond.



Je suis persuadé que ce roman plaira aux amoureux de fantasy et à ceux qui s’intéressent de près à la mythologie.

Un premier roman poétique, ardent, impossible à lâcher.



"Perséphone" revisite la trajectoire de son héroïne éponyme et nous propose une nouvelle lecture féministe du mythe originel. Sous la plume de Benjamin Carteret, Koré – elle ne se nomme alors pas encore Perséphone – est une jeune déesse sensible, courageuse et généreuse, qui porte en elle l’énergie de ses ancêtres, les Gardiennes de Terre. Aux côtés de sa mère, Déméter, elle initie les humains à l’agriculture. Un jour, son pouvoir qui tardait à se montrer se révèle enfin : Koré devient le Printemps. Tout autour d’elle, la nature se couvre de fleurs dans une explosion de fragrances et de couleurs.

En même temps qu’elle prend conscience de sa force, Koré rejette de plus en plus l’autorité de Zeus. Mais le roi de l’Olympe ne tolère aucune contestation de sa toute-puissance, et les représailles vont être terribles… La suite pourrait coller au mythe tel qu’on le connaît, mais Benjamin Carteret ne cesse de nous surprendre. Koré est bien enlevée par Hadès et prisonnière dans le royaume des morts. Pourtant, loin de s’abandonner à son triste sort, elle renaît de ses cendres : Koré laisse place à Perséphone, reine guerrière, plus que jamais déterminée à renverser l’ordre établi.



"Perséphone" nous subjugue par sa maîtrise et sa puissance romanesque. Benjamin Carteret, passionné d’Antiquité et de mythologie grecque, offre un premier roman audacieux, plein de fureur et d’éclats, un chant d’amour aux déesses, qui restera dans votre tête longtemps après l’avoir refermé...

Un livre d'une grande poésie et totalement passionnant. Ce sont les dieux et surtout les déesses, si humaines, touchantes et proches de nous qui rendent ce livre merveilleux et actuel, un vrai plaisir à lire ! J'ai beaucoup apprécié l'équilibre de l'auteur entre le réel, très rechercher de la vie à cette époque antique et le fantastique d'une déesse du printemps qui prend conscience de ses pouvoirs..

Un de mes livres préféré en égalité avec le Chant d'Achille

Le mythe de Perséphone ou devrais-je dire de Koré, fille de Zeus et de Démeter est au cœur de ce roman. La mythologie grecque n’est pas un sujet que je maîtrise alors j’ai apprécié la pédagogie et le détail que Benjamin Carteret a apporté à son récit.



En alternant le point de vue de Démeter et celui de Koré/Perséphone, l’auteur choisit de mettre à l’honneur les grandes Déesses de la mythologie, trop souvent éclipsées par les Dieux de l’Olympe. « Perséphone » est un roman féministe et passionnant qui offre au lecteur tout un panel parfois méconnu de la mythologie. C’est également une ode à la maternité ainsi qu’à l’amour qui lie Démeter à sa fille.



Nombreux étaient les détails dans ce roman et si j’ai trouvé ces derniers intéressants, le rythme de lecture en était néanmoins fortement ralenti. On sent que l’auteur détient une grande connaissance sur ces sujets et qu’il souhaitait être le plus exhaustif possible. Malheureusement cela donnait parfois l’impression de lire un livre d’Histoire plutôt qu’un roman. Et c’est ce point qui fait que je me suis moyennement attachée aux personnages.



En bref, un roman qui plaira aux fans de mythologie grecque bien qu’il ait été un chouïa trop développé pour réellement m’embarquer.