Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 25/11/1955
Né(e) à : Montréal , le 25/11/1955
Biographie :
Benoit Gignac a publié entre 2007 et aujourd’hui Fernand Gignac, mon père et Le destin Johnson aux Éditions Stanké ainsi que Lucien Rivard, le caïd au cœur du scandale, Québec 68, l’année révolution, Jean Drapeau, le maire qui rêvait sa ville, Dressée pour être star, Michèle Richard aux Éditions La Presse. Il a aussi écrit les mémoires de Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil, au compte personnel de ce dernier. Toujours à titre de biographe, il a publié aux Éditions Caractère ; Michel Louvain, sans âge et l’autobiographie de Monique Leroux, présidente du Mouvement Desjardins, Les mouvements de ma vie.
M. Gignac est aussi auteur de fiction et a publié en mode numérique et papier les six premiers titres d’une série policière mettant en situation le sergent-détective Leblanc.
+ Voir plusBenoit Gignac a publié entre 2007 et aujourd’hui Fernand Gignac, mon père et Le destin Johnson aux Éditions Stanké ainsi que Lucien Rivard, le caïd au cœur du scandale, Québec 68, l’année révolution, Jean Drapeau, le maire qui rêvait sa ville, Dressée pour être star, Michèle Richard aux Éditions La Presse. Il a aussi écrit les mémoires de Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil, au compte personnel de ce dernier. Toujours à titre de biographe, il a publié aux Éditions Caractère ; Michel Louvain, sans âge et l’autobiographie de Monique Leroux, présidente du Mouvement Desjardins, Les mouvements de ma vie.
M. Gignac est aussi auteur de fiction et a publié en mode numérique et papier les six premiers titres d’une série policière mettant en situation le sergent-détective Leblanc.
Source : www.editions-stanke.com
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On entendait couler un ruisseau sur le vaste terrain qui entourait la demeure. C’est fou ce que l’eau peut faire du bruit lorsqu’il n’y a que son débit pour briser le silence.
Ouvrir les yeux dans un lieu étranger le matin est toujours particulier. Particulièrement lorsqu’on se rend compte qu’on est attaché comme un chien à un poteau. Et plus encore lorsqu’on est enquêteur, habitué de prêter attention au moindre détail.
Les apparences forgent nos vies autant que la réalité, songea-t-il. On doit apprendre à les déchiffrer autant qu'à s'en méfier.
Sa nuit s'était bien déroulée, sauf lorsqu'il avait dû se lever vers quatre heures pour passer aux toilettes. (...) Au moment où il revint à son lit, une infirmière qu'il ne connaissait pas se tenait là, debout dans la chambre noire.
-- Ça va, monsieur Leblanc?
-- Oui, oui. Ne me parlez pas, vous allez me réveiller.
-- Ça va, monsieur Leblanc?
-- Oui, oui. Ne me parlez pas, vous allez me réveiller.
Le quartier général du Service de police de Montréal grouillait de milliers d'échanges bureaucratiques et de discussions. Comme tous les jours, le SPVM parait au plus urgent, car, c'est bien connu, il n'y aura jamais assez de policiers pour attraper tous les hors-la-loi en liberté.
Il aurait bien aimé régler l’affaire et conclure ses vacances sur une note plus légère. Mais comme on ne tire pas sur les fleurs pour les faire pousser, on ne peut pas faire avancer une enquête plus vite qu’au rythme des erreurs que commettent toujours les coupables.
Pour une bonne chasse, fallait pas avoir rencontré une rousse, un prêtre ou un cochon avant d’partir. Ça pis jouer aux cartes pas d’chapeau. Par respect pour l’as de pique qu’est comme le diable. Fallait pas siffler non plus, des fois qui nous entendrait.
Au final, les médecins étaient probablement en grande partie responsables de son choix de ne pas embrasser de profession libérale, avec laquelle seraient venus, de facto, un sentiment de supériorité sociale et une forte propension à la condescendance.
La discrétion et le conservatisme féminin sont de mise dans l’univers des banques.
Le ciel s'était couvert en moins de deux, puis étaient apparus de magnifiques pieds de vent, surgissant soudainement à la verticale à travers les nuages, donnant l'impression de douches de lumière arrosant la mer.
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QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?
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