Critiques de Bernard Coat L. (18)
Le meilleur rapport qualité prix en e-book = 4 Euros à la FNAC par exemple. La version papier existe. Pour une dédicace s'adresser à l'éditeur.
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It was a real pleasure to read this book without condescension. Well written, poetic, surprising.
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Excellente lecture qui soulève de nombreux sujets d'actualités souvent adoucis par l'humour de l'auteur. Bonne maîtrise du scénario (mise en scène de cette BD) de 74 pages lues dans la nuit. L'atmosphère rendue : on s'y croirait dans le port de l'ouest avec les décors surtout nocturnes. Le côté polar tient très bien la route. C'est une belle BD.
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Beaucoup plus intéressant que "Tropiques de la violence". Ici, le trait est vif, l'écriture métaphorique excellente. Les faits relatés nous font rire et pleurer, c'est selon votre humeur. Cet auteur nous offre le meilleur des bouquins pour nous mahorais et affiliés.
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Cette histoire est tirée d’un fait réel. Amy, jeune adolescente noire de Montgomery, ville de l’état d’Alabama, est kidnappée par un gang de criminels alors qu’elle rentre du collège. Elle sera séquestrée avec d’autres filles ramassées comme elle et entassées dans un chalet minable à l’écart de la ville, dans des conditions d’horreur absolue. Il est prévu qu’elles soient vendues en Asie pour alimenter des réseaux de prostitution, ou d’esclavage sexuel. L’oncle d’Amy, aidé de son associé blanc, va, en marge de l’enquête policière, tout tenter pour retrouver la jeune fille. Mais le temps est compté… Dans cet état sans foi ni loi, englué de racisme et de corruption, s’agitent des personnages dénués de scrupules, de véritables fous furieux, comme « le rat », le tortionnaire des jeunes captives. D’autres s’accrochent à des bribes d’humanité. Quoi qu’il en soit, ce roman très noir où la violence le dispute à l’action, est une peinture sociale de l’odieux et de la bêtise humaine.
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Quel joli bouquin qui mérite cent fois d'être lu. C'est d'une fluidité totale. Je ne peux que recommander ce livre car l'auteur est inventif, aime les bon mots et tout devient musique, presque enchanteur même un avec des sujets graves qui méritent réflexion. On adore parce que les mots sonnet toujours juste. Douce mélodie violente. Bizarrerie géniale.
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Femmes battues et pervers.
C'est avec un grand plaisir que j'ai pu retrouver la plume de cet auteur, que j'avais déjà lue dans " Les docks de sang". Je peux vous dire que c'est avec brio que ce livre inaugure cette nouvelle collection de thrillers et polars. L'intrigue, liée à des faits d'actualité, les femmes battues, la perversion humaine, est rudement bien menée et nous permet d'apprendre en plus énormément sur le sujet. Mia avocate, arrive grâce à cette histoire de fiction à nous pousser dans nos retranchements, à nous faire réfléchir, et parvient sans aucune difficulté à mêler faits réels d'histoire immédiate à son histoire à elle montée de toutes pièces mais combien réaliste ! On y retrouve donc Mia, son personnage principal, une avocate névrosée, meurtrie par la vie, posée en tant que victime d'une terrible machination, ainsi que des personnages tout plein de de blessures psychiques et morales. L'histoire débute par un procès choc, c'est une scène criante de vérité qui se déroule sous nos yeux, décrite dans les moindres détails pour nous happer dans ce roman impossible à lâcher avant la dernière page ! Mia est un personnage vraiment singulier que j'ai aimé suivre et découvrir, tout au long de l'intrigue : on se surprend à hésiter, tergiverser, ne sachant sur quel pied danser, mais qui croire ? Est-elle vraiment cette femme meurtrie victime de fous furieux prêts à tout car elle sauve des femmes battues ? Les personnages secondaires sont vraiment intéressants également. Ils ont tous une personnalité totalement posée, maîtrisée et respectée tout au long de l'histoire malgré les retournements de situation. Le plume de Bernard COAT est belle, juste, détonante et incisive, j'ai vraiment adoré, j'ai rarement lu un thriller si bien mené, avec un sujet si délicat. Il sait poser les mots sur chaque description, chaque situation, sans en fait trop ni trop peu. Et que de rebondissements !!! Et cette fin... juste sublime, du grand art ! Je ne peux que vous conseiller cette lecture bouleversante.
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Ce livre est original (et très court) car, pour un polar, l'intrigue passe au 2nd plan. Le livre est surtout tourné autour de la personnalité du héros, entre désillusion, (fausse) nonchalance et humour noir. Ecriture intelligente et cultivée. Dommage que l'intrigue présente peu d'intérêt et soit traitée beaucoup trop rapidement. Elle méritait beaucoup plus de profondeur, car originale.
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Le roman s'appuie sur du concret: l'auteur explique dans une note introductive, reproduite deux fois partiellement sur ce site, dans le synopsis, et dans une "critique", qu'il a été frappé en Alabama par l'aspect "attardé" de récit, la cet état, ainsi que d'autres états du sud, des points de vue culturel et social, où l'homme noir, même instruit, bien habillé, n'a pas sa place, son rang.
C'est la toile de fond de ce roman, un sujet grave donc...
Le récit est bien construit, et le suspense entretenu, grâce à une alternance entre les chapitres qui se déroulent dans la cabane sordide où sont retenues les filles, et ceux qui mettent en scène "l'équipe" qui essaient de les récupérer: la mère et l'oncle d'Amy, des noirs, et Norman, un blanc, puis, enfin,la police...
Le seul problème, à mon sens, est que la fin est bâclées; après nous avoir tenus en haleine durant tout le récit, la résolution du problème est d'une rapidité foudroyante: en deux coups de cuillère à pot, c'est terminé !
J'en suis resté un peu surpris, et avec un goût d'inachevé.
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Lorsque, des camps de la mort nazis, les quelques rescapés purent regarder le soleil en face, le monde entier cria : « plus jamais ça ! »
Pourtant, la folie meurtrière qui anime le cœur des hommes reprit le dessus sur la civilisation et l’horreur s’exprima avec tout ce qu’elle a d’indicible dans le continent sud-américain.
Une fois encore la mécanique implacable de déshumanisation des intellectuels fut érigée en mode de pensée politique et la mort se devait d’être au rendez-vous de ceux qui pensaient différemment.
Pas une mort rapide, expéditive ; non, un raffinement de cruauté où la torture mentale et physique venait à bout de toutes les convictions.
C’est cette lente descente aux enfers de la pensée unique que Bernard Coat nous conte avec ce talent de scénariste qui est le sien : des petites phrases courtes, incisives, sèches comme des coups de fouet ; des verbes qui jonglent entre le présent et le passé comme si le temps n’était plus une variable à prendre en compte ; des dialogues diaboliques entre la logique irrationnelle du bourreau et la foi en l’humanité de la victime.
On ne sort pas indemne d’un texte tel que celui-là. Du reste, on a du mal à se mettre dans la peau du personnage avec lequel pourtant on partage les mêmes valeurs. Mais face à l’écrasante destinée qu’édicte un pouvoir omnipotent, on se pose immanquablement cette question : « et moi, qu’aurais-je fait ? »
Il y a du Robert Merle et du Costa Gavras dans cette histoire. Et il y a surtout du Bernard Coat du meilleur cru.
Et vous, qu’auriez-vous fait ?
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Découverte convenable même si le suspense est très vite tombé. Disons que les ingrédients sont là mais que je m'attendais à bien pire dans la perversion. J'avoue que le coup du chat lu, relu, resservi à l'envi m'a passablement agacée. Je mets tout de même la moyenne, malgré les erreurs grossières sur les procédures policières et juridiques.
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