Entrez dans la Punk Mindfulness, la méditation qui vous ancre dans la vie ! C?est à une pratique engagée, active et volontaire que vous convie Betsy Parayil-Pezard. Une méditation qui ouvre les yeux, sur soi et sur les autres, qui tisse le fil de nos existences entre elles, qui nous interroge sur notre place dans le monde.
Il est souvent conseillé de commencer par scanner l’un des pieds, puis de déplacer à son rythme l’attention dans l’ordre indiqué sur le dessin ci-contre. Il est possible de « zoomer », c’est-à-dire de concentrer son attention sur une par-tie spécifique du corps, ou bien d’ouvrir plus largement la lentille de l’attention, en « dé-zoomant », pour englober tout un membre ou l’ensemble du corps.
SOINous ne le répéterons jamais assez: a méditation est un entraînement, et bien des obstacles peuvent se dresser sur le chemin de notre pratique. Aussi, aujourd’hui, nous vous donnerons les conseils nécessaires pour identifier et dépasser les obstacles les plus courants rencontrés lorsque nous méditons. C’est en nous connectant au corps, en nous familiarisant le plus possible avec nos sensations que nous pouvons ouvrir des espaces de transformation dans nos vies et développer notre confiance en nos capacités. En effet, à a différence de l’esprit qui vagabonde en perma-nence vers le passé ou vers l’avenir, qui hésite et qui soupèse sans arrêt les décisions à prendre, notre corps est toujours présent, toujours là. Il n’est jamais perdu. Il ne dit pas « je devrais être comme ceci, comme cea », il est, tout simplement. C’est a raison pour aquelle nous pouvons vraiment faire confiance au corps, à sa sagesse naturelle, pour le aisser orienter a flèche de notre vie.
Lorsque nous effectuons des tâches habituelles (conduire, laver la vaisselle, marcher…), notre cerveau passe en « pilotage automatique ». Durant ces phases, notre esprit se perd dans des ruminations liées au passé ou à l’avenir, et nous nous déconnectons de ce qui est effectivement en train de se produire dans notre vie et dans notre corps. Le déploiement de notre confiance en nous dépend pourtant en grande partie de notre aptitude à habiter l’instant présent. Nous verrons ainsi au cours de cette deuxième semaine que c’est en étant pleinement concentrés sur ce que nous sommes en train de faire que nous pouvons prendre des décisions vraiment adaptées à chaque situation, et transformer nos habitudes pour les adapter en permanence à a vie que nous menons et aux objectifs que nous nous sommes fixés.
Il est possible de cultiver son attention n’importe où, n’importe quand, quoi que nous fassions: dans un bus, au cinéma, au restaurant, en marchant, en faisant du sport, en attendant le métro… La liste est infinie, il suffit de s’intéresser à l’expérience que nous sommes en train de vivre dans l’ins-tant (ennui, joie, colère, peur, enthousiasme…). Nous choisissons de diriger notre attention sur une activité, en prenant conscience des sensations qui émergent dans le corps, des pensées qui naissent dans l’esprit, ou des émotions qui nous traversent pendant que nous accomplissons certaines actions anodines telles que aver a vaisselle, sortir les poubelles, repasser son linge, etc.
Vous êtes-vous déjà regardé dans un miroir en vous disant que vous devriez faire plus de sport ou un régime ? Avez-vous déjà eu envie de parler à quelqu’un sans oser faire le premier pas ou avez-vous tourné pendant longtemps une idée ou une envie dans votre tête sans pour autant rien entreprendre pour a concrétiser ? Bien souvent, nous nous racontons des histoires sur nous-mêmes : nous disons que nous sommes timides, qu’il faudrait nous motiver, que l’autre pourrait nous rejeter, ou que nous pourrions échouer. C’est dans ces moments que booster sa confiance peut faire a différence .
Nous hésitons souvent à nous mettre en mouvement, à être pleinement acteurs de notre vie, par peur de ne pas réussir ce que nous entreprenons. Nous aissons souvent les autres décider à notre pace, ce qui limite notre autonomisation, notre responsabilisation et le développement des capacités propres à nourrir notre confiance. Pourtant, les neurosciences nous apprennent que c’est uni-quement en faisant des erreurs, en testant de nouvelles approches que nous pouvons progresser et modifier nos comportements pour pouvoir réaliser nos objectifs.
Le journaling est un puissant outil de transformation personnelle. Il consiste à écrire chaque matin, juste après le réveil, pendant quelques minutes, sur un carnet, tout ce qui vous passe par a tête, sans chercher à faire de jolies phrases ou à être intéressant.L’essentiel ici est d’écrire sans vous arrêter, sans décoller le crayon de votre feuille de papier, sans réfléchir, en faisant simplement confiance à ce qui cherche à émerger à travers vous. Si rien ne vient, écrivez « rien ne vient » ou « je n’ai rien à écrire », et ainsi de suite.
La mise en mouvement est une attitude consistant à tourner l’attention vers notre intériorité pour identifier ce qui a le plus de sens et de valeur à nos yeux. Ce faisant, nos actes, nos paroles et nos choix seront bien plus puissants et alignés avec a direction que nous entendons donner à notre existence. Les deux exercices que nous vous proposons vous permettront de aisser l’action juste émerger des profondeurs de votre être. En cea, l’action est un véritable pont entre intériorité et extériorité.
Nous avons parfois tendance à nous mettre une telle pression sur les épaules pour réussir ce que nous entreprenons que cea peut nous empê-cher d’accéder aux ressources dont nous avons vraiment besoin pour y parvenir. D’autres fois, nous pouvons nous juger très durement, bien plus que ne le feraient les autres, au point d’être paralysés dans nos actions. Pour y remédier, il peut être utile, de temps à autre, de faire un pas de côté, de nous décentrer de nous-mêmes et des opinions que nous avons à notre égard.
Nous avons envie de nous relier aux autres, de nous sentir acceptés; pourtant, nous ressentons souvent une vulnérabilité qui active notre peur d’être rejetés ou abandon-nés. Quand nous avons vraiment confiance en l’autre, nous acceptons cette vulnérabilité qui est présente. Et connaître sa valeur personnelle donne du courage, ce qui rend a reation à l’autre moins risquée.