Brenna Yovanoff

Je ne l'ai pas vraiment compris, un mystère planait tout au bout du roman. Mais la lecture est agréable.

L'auteur a une imagination débordante, j'ai aimé l'ambiance glauque du roman.

Mais elle aurait pu creuser un peu plus comme parler du passé des différents personnages, surtout celui de la Morrigane, de la Dame ou de la mère de Mackie... L'univers est original et un approfondissement de celui-ci était souhaitable.
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L’histoire est prenante, les personnage attachant et Mackie à osé faire ce que personne n'avait fait depuis des année, des amies qui ne l'ont pas laisser tomber et finalement une histoire qui finis bien, ce fut une belle découverte!

Tout d'abord, je dois dire que ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman YA fantastique. L'univers est tres bien décrit et petit à petit on en apprend plus sur cette ville étrange qu'est Gentry et sur ce qui s'y cache. C'est un univers avec lequel je suis familière, pour etre une fan de la série tv Supernatural, j'ai vite comprit de quoi il en retournait.

L'auteur pose son ambiance, ses personnages de façon très subtile et nous amène doucement mais surement là où elle veut.



Certains personnages, cependant, ne sont pas forcément utiles à l'histoire ou assez developpé à mon gout, je passerai donc rapidement sur eux (Tate, Alice, les jumeaux..)

Heureusement, il y a là trois personnages plus qu'important pour remonter le niveau.



Le premier, bien entendu est notre héros, Mackie. Ce dernier sait qu'il est différent, qu'il n'est pas celui que tout le monde pense qu'il est. Et la plupart des gens, dont sa propre famille, agit comme si tout était normal, comme s'il n'était pas différent. Toute sa vie, Mackie a apprit à faire profil bas, à se fondre dans la masse, mais les derniers évenements vont l'obliger à essayer de trouver sa place. Soit parmi les humains, soit parmi son peuple. Comme tout bon ado, Mackie traverse une sale période.



Heureusement, il peut compter sur deux personnes. Tout d'abord Roswell, qui est son meilleur ami.Celui ci est toujours là, toujours présent. Il ne pose pas de question est aide son pote dans toutes les situations. C'est lui qui va aider Mackie à s'accepter tel qu'il est, en lui démontrant que meme sans savoir son secret, il l'apprécie, pour lui et non pas parce qu'il est censé être Malcolm Doyle. Leur amitié, tout en finesse et en délicatesse est à l'origine de plusieurs bons moments dans ce livre.



Le troisieme personnage marquant de ce roman est Emma. Il s'agit de la soeur de Mackie. Depuis le début elle sait que Mackie n'est pas son frère, elle a assisté à l'échange. Et pourtant, elle l'accepte. Le protège et l'aime comme son frère.



Il est rare dans un roman YA d'avoir une relation frère sœur aussi développée et je dois avouer que c'est ce que j'ai préféré. L'histoire en elle même, le coté fantastique, quoi que bien écrit n'est pas franchement original, on reste dans des choses que l'on connait et ça marche très bien; Mais la relation Mackie-Emma, qui est au centre du bouquin, lui donne une dimension complètement nouvelle qui fait qu'on ne peut qu'adhérer au roman.





En résumé, un roman fantastique YA que je ne peux que vous conseiller!!



J'ai cependant deux petits regrets:

- c'est un one shot...(à priori)

- c'est le seul roman de Brenna Yovanoff traduit en français à ce jour... à quand les autres????
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Mackie Doyle n’est pas humain: voilà seize ans, il a été échangé contre un bébé humain. C’est le prix à payer pour la paix avec le monde d’où il vient: un univers terrifiant où d’obscurs tunnels suintent des eaux pestilentielles, peuplé de morts-vivants et dirigé par une étrange princesse.

Depuis, Mackie se bat pour survivre, malgré ses allergies mortelles au fer, au sang et aux lieux sacrés. Quand la plus jeune sœur de Tate, la fille qu’il aime, disparaît, il décide de tout faire pour la retrouver, même s’il doit affronter pour cela les plus sinistres créatures. Dans cette descente aux enfers, trouvera-t-il enfin sa véritable place ?



La première pensée qui me vient à propose de ce livre est WTF? Sérieusement. Je suis totalement passée à côté, je n'ai pas compris grand chose. Sans doute ai-je aussi été un peu influencée par les avis des autres.

Je n'aurais sans doute pas dû aller fureter pour savoir ce que les autres lecteurs en avaient pensé, mais ça a été plus fort que moi (shame on me!). Du coup, tous les avis en demi-teinte ont sans nul doute déteint sur ma lecture.



Avant tout, je n'aime pas particulièrement être transportée dans un univers dont on ne me donne pas les clefs. J'aime savoir un minimum dans quoi je m'embarque, même quand il s'agit de fantastique ou de fantasy.

J'aime que l'auteur me donne quelques indices, quelques détails pour asseoir son univers sur des bases un minimum solides, et là rien. Nada. Parfois, le mystère est révélé dans les dernières pages, mais là encore, rien.



Si vous ajoutez à cela que je ne me suis attachée à quasiment aucun des personnages, vous comprendrez que cela m'a encore compliqué la tâche.

Mackie est sympathique, la relation qu'il a nouée avec sa sœur Emma est l'une des seules choses intéressantes. Les autres personnages sont creux, sans relief, sans caractère.

Il est dommage que l'auteur accorde autant d'importance à la pseudo-romance entre Mackie et Tate (deux-trois bisous volés à la va-vite, pas de quoi fouetter un chat non plus) quand elle avait sous la main un univers et une mythologie à développer et à faire vivre.



Le point fort de ce livre? Son ambiance et sa mythologie. En échange de prospérité, la ville de Gentry "accepte" qu'une fois tous les 7 ans un enfant humain soit enlevé et remplacé par un monstre (ce qui a été le cas de Mackie), un enfant venu du monde d'en bas. Ces enfants sont fragiles, allergiques au fer et malades à la vue du sang. Mackie est le seul à avoir vécu aussi longtemps, car ils meurent généralement en bas âge.

Et là, la question se pose de savoir pourquoi Mackie a survécu. Est-ce parce que, contrairement à beaucoup d'autres, il a été plutôt bien accueilli dans sa famille? Bah ça non plus, on ne le sait pas!



Et qu'en est-il du monde d'en bas? Quelle est son utilité? J'avoue qu'en ce qui concerne cet univers et ses créatures, je suis larguée. Lorsque l'auteur nous donne des explications, c'est brouillon, confus, et ça n'avançait en rien le schmilblick. On a deux espèces de souveraines, la Morrigane et la Dame, deux sœurs qui ne s'aiment pas, et dont la seconde aime punir la première à renfort d'inondations. Okay, mais ensuite? Bah pas grand-chose. On a droit à une sorte de musée des horreurs, mais c'est à peu près tout.

J'aurais aimé connaître l'origine de la discorde entre la Morrigane et la Dame, savoir pourquoi Mackie et les autres monstres sont allergiques au fer, l'origine de l'horrible pacte entre leur monde et la ville... Malheureusement, toutes ces questions restent sans réponse.



Ajoutez à cela qu'il n'y a quasiment pas d'action, et que quand celle-ci arrive enfin, c'est dans les dernières pages, quand Mackie décide d'agir à propos de Natalie, la petite sœur de Tate. Forcément, on arrive en bout de livre, et tout va vite, beaucoup trop vite, et du coup la fin m'a parue franchement bâclée.



Reste une très bonne ambiance glauque et sombre, de ce côté-là rien à redire. La ville et le crassier foutent les jetons (pour rien au monde je n'irais vivre dans un endroit pareil ^^), en plus on tombe en plein Halloween, donc là j'étais plutôt satisfaite du résultat.



J'avais acheté ce livre à cause de sa couverture, qui est juste magnifique, et de son résumé, qui laissait penser à un roman à la Tim Burton. Malheureusement, il n'y a rien de tout ça ici, et c'est avec un gros sentiment de frustration et de déception que je referme ce livre.
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Les mots pour : Idée



Les mots contre : Style, manque de profondeur



Notation : 10/20









Une écriture « parlée » qui rend l'appropriation difficile, d'autant que le personnage est un jeune homme mal dans sa peau. Manque de profondeur, liés à ce point, il ne raconte qu'une partie de sa vie, ses émois... et cela tourne, à 15 ans, autour des filles. Bref, pas si mal, mais un peu plat.
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Je sors de cette lecture :Déçue….



Pourtant, il y avait du potentiel, c’est ce qui a fait que je suis allée au bout de ce livre, mais finalement ce que j’ai cru y voir n’est jamais venu.L’auteure semble avoir une sacrée imagination…L’ambiance est super, un peu glauque, un brin horrifique: de quoi vraiment m’apatter !!!Mais ca s’arrête là malheureusement…Coté écriture, ça mouline un peu, j’étais perdue dans les dialogues, il m’a manqué de véritables explications, dès fois ca saute du coq à l’âne ….Au fur et à mesure, on perd de l’intérêt, et finalement, on se dépêche de le finir pour enfin passer à autre chose….



En bref, de bonnes idées qu’il aurait fallu exploitées autrement à mon sens, et peut etre aussi donné plus de profondeur aux personnages , car finalement on a une impression de rester complètement en « dehors » de l’histoire!


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La couverture de ce livre est ce qui m'a toujours attiré vers lui. Elle est mystérieuse, sombre, énigmatique. Juste à la voir on se pose de nombreuses questions, qui est ce bébé ? Pourquoi tant de choses pendent au dessus de lui ? Pourquoi ce paysage ? Bref, dès le début on se retrouve face à une envie de savoir. Le résumé renforce ce sentiment. L'échange a été écrit par Brenna Yovanoff et c'est son seul livre publié en France, alors que les autres semblent tout autant intéressants ! On va suivre la vie de Markie, un adolescent très différent de ses camarades et qui va avoir la grande responsabilité d'affronter ses origines pour sauver sa famille et sa ville.



L'échange est un livre que je souhaitais lire depuis sa sortie, j'étais totalement fan de la couverture qui reste une des plus belles que j'ai pu voir. Par contre, je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire. Je pensais lire une histoire basé totalement sur de l'horreur et au final, elle n'est que très peu présente. On retrouve pourtant un univers assez sombre et l'atmosphère qui va avec. La météo est également au rendez-vous avec un temps pluvieux toujours présent. Le roman met un peu de temps à se mettre en route, histoire de mettre l'action en place et on se retrouve face à une première partie assez longue, mais qui se lit rapidement quand même. Mais le gros point fort de cette histoire est vraiment l'originalité. C'est quelque chose de différent et non une copie de mondes imaginaires peuplés de vampires, loup-garou etc. Le mélange de légendes, de mythologie est assez bien pensé et apporte le plus gros de l'originalité. Ce livre m'a donc fait prendre connaissance d'un mythe celtique. Celui d'un royaume de fées qui élèvent, directement au berceau, des bébés humains et va par la suite les remplacer par des nourrissons de leur peuple. Ici c'est tout les sept ans qu'un bébé va être échangé. Cette référence et ces actions vont faire entièrement partit de la vie de Markie, on va alors comprendre énormément de choses sur ce personnage.

Au fil de la lecture, on découvre deux mondes. Celui connu de tous, celui dans lequel on vit chaque jour. Et celui appartenant à Markie, un univers sombre et souterrains. On connait peu de choses sur eux, ni d'où ils viennent réellement. C'est totalement une société à part et pratiquement indépendante. C'est donc une espèce de grosse opposition entre les deux et seul Markie est le lien entre eux. C'est sur cela que le livre tourne. J'ai aimé découvrir ces deux univers et également la façon dont l'auteure alterne les actions qui s'y passent.

Mais l'histoire comporte pas mal de longueurs et également de répétitions, je pense surtout aux réflexions de Markie, qui tourne un peu en rond. Des longueurs dont le fait que le personnage principal ne supporte pas le fer et certaines scènes vont vraiment à l'extrême de cela et j'ai trouvé cela beaucoup trop poussé. Une histoire d'amour facilement prévisible et des actions qui s'enchaînent sans grande surprise. Ce que j'ai également peu aimé dans cette histoire, est la façon dont les révélations arrivent. Je pense surtout à ce que sa mère raconte à Markie, ça dure quelques lignes, on a peu d'informations et c'est finit. Bref, ça laisse énormément sur sa faim ! On trouve également un côté qui reste très enfantin, dans les noms donnés à certains personnages, La Dame, Le Coupeur ou simplement La maison du chaos, je m'attendais à des noms plus recherché pour un livre de ce genre, à savoir il fait partit de la catégorie des young adult.

Ce livre avait tout pour devenir un coup de cœur. Des personnages basiques pour la plupart, mais le héro avait l'avantage d'apporter la différence et l'originalité. L'idée est très bonne, mais mal exploité. J'avais plus le sentiment de lire un livre pour enfant que pour des personnes plus vieilles.



Markie est vu comme un personnage froid et peu de lecteurs se sont attachés à lui. Je suis tout le contraire. J'ai adoré ce personnage dès le début et j'ai apprécié le voir évoluer durant toute l'histoire, mais également de comprendre ses origines. Emma est un personnage vraiment touchant quand on apprend à la connaître mais surtout comment elle a réagit vis-à-vis de son frère. Les parents de Markie et d'Emma restent au second plan et je trouve cela assez dommage car ils peuvent facilement apporter de nombreuses choses aux récits. En dernier personnage, je vais parler de Tate, elle est un peu l'élément déclencheur de cette aventure, mais elle est sans surprise et est facilement agaçante.



Pour conclure, ce livre n'est pas un coup de cœur, mais il possède une très bonne idée de départ. Le fait que des choses restent floues nous permet de nous imaginer l'histoire de façon propre et j'ai beaucoup apprécié ce point. Et je trouve la couverture tout à fait adapté à l'histoire et elle est un véritable et magnifique coup de cœur.
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Mackie Doyle a 16 ans, il a des amis, une sœur qu'il aime plus que tout et pourtant Mackie est mal dans sa peau, il est différent !

Il fait des malaises à cause de l'odeur et la vue du sang, il ne supporte pas le contact avec le métal, il est d'une pâleur cadavérique avec des puits noirs sans fond en guise d'yeux ...

Mackie, en fait, n'est pas de notre monde, il est un "remplaçant" ... Il a pris la place du vrai Mackie, bébé rose et joufflu, enlevé par La Dame pour être .... dévoré !

La ville de Gentry subit ces remplacements depuis des centaines d'années, mais ferme les yeux, pourtant Mackie veut les ouvrir, il veut trouver sa place, dans notre monde ou dans le leur ...



Pourquoi ne pas zieuter ce qui se passe dans la litté' "Young adult" pour changer ?

Tout d'abord, la couverture est sublime, j'en suis tombée amoureuse.

Alors, que dire du contenu ? C'est sympa, l'histoire de cette petite ville, qui tout les 7 ans "accepte" qu'un de ses enfants disparaisse, de toute façon, les remplacements meurent assez rapidement, sauf Mackie, qui a survécu grâce à l'amour de sa sœur Emma !

Mais, ben oui, il y a un "mais", j'ai eu du mal à rentrer dedans, l'écriture est brouillon, on se perd dans les plaintes multiples de Mackie, en même temps, c'est un ado J'ai eu l'impression, par moment, à me retrouver dans certains "Harry Potter" quand ce dernier fait ses crises d'adolescence ...

On met un temps incroyablement long pour savoir le pourquoi du comment, en fait ça s'éclaire et s'accélère dès la deuxième partie et enfin, ouffff, ça devient (presque) limpide !

ça reste quand même un livre sympa, et surtout, enfin un livre que je vais pouvoir prêter sous peu à mon fils, il en est ravi, lui qui bave devant ma bibli

J’ai terminé ce roman hier soir et je suis partagée sur son contenu. Je crois comprendre ce qui a modéré les avis des autres lectrices. Je vais commencer par expliquer ce qui m’a le moins plus puis développer l’intérêt de ce livre car il y a du très bon comme du moins bon.



Malcom DOYLE, dit Mackie, est un jeune homme de 16 ans à l’attitude bizarre, il ne supporte pas la vue du sang, se sent mal au contact du fer et de l’inox, et au physique étrange avec des yeux très noirs et son teint très pâle. Il tente de passer pour un adolescent normal en sortant avec ses amis et en profiter les joies. Mais Mackie ne fait pas parti des "vivants", il y a 16 ans, il a pris la place du véritable Malcolm Doyle et a grandi en tant que tel. Il s’agit de la malédiction de Gentry que les hommes semblent accepter. Lorsque Mackie comprend que le dernier enfant enlevé est peut-être encore vivant, il n’a pas d’autres choix que de plonger dans le monde souterrain, humide, froid et repoussant qui est le sien…



Que penser de ce livre ? La couverture est splendide, simple et efficace et évoque relativement bien le contenu du livre. Elle est plus que tentante et augure un roman excellent et pourtant ce n’est pas vraiment le cas.

L’intrigue est longue à se mettre en place, une centaine de pages environ sont nécessaires pour présenter le contexte, l’environnement et les personnages, ce n’est pas désagréable à lire mais finalement c’est relativement long au vu du nombre de pages de ce roman (331 pages !).

Ensuite les actions se suivent sans de véritables explications, les personnages secondaires suivent le protagoniste principal, Mackie, sans se poser de questions sur le monde étrange qui cohabite avec le leur, ce qui nous laisse dubitatif, pourquoi accepter de déterrer un corps ? de planter son ami mal en point au milieu de nulle part ? Un minimum de questionnement est attendu face à ce genre d’actions et ce n’est pas le cas.

Enfin, les personnages "sombres" sont présentés comme si c’était normal qu’il soit là, même si on a bien compris que la population de Gentry était consciente que certaines choses dont on ne parle pas existaient, une explication, une origine, un nom pour qualifier les choses, m’ont finalement énormément manquée et c’est dommage parce que l’auteure tenait là une histoire de fond très intéressante ! Cela a rendu le texte pas assez abouti et un peu décousu.



Malgré tout, j’ai vraiment bien aimé cette histoire. La présence des êtres "non vivants", glauques, aux physiques atypiques voire morbides et à tendance gothiques à la Tim BURTON m’a complément séduite. C’est un roman où règne une atmosphère diluvienne et une ambiance ténébreuse et brumeuse en adéquation avec les croyances obscures des habitants. La rencontre de Mackie avec des les "autres" qui vivent sous terre lui fera prendre conscience de sa nature car il se sent mieux parmi eux. Il y a La Morrigane, petite fille aux dents trop nombreuses, qui gère ses êtres étranges et recherche l’amour des habitants "vivants" pour survivre. Elle est maudite pas sa soeur, La Dame, personnage en apparence plus attirante et pourtant machiavélique et sans scrupules, qui enlève et tue les bébés, sacrifice soit-disant nécessaire à la prospérité de la ville de Gentry.

L’histoire de fond d’un être qui n’aurait pas du survivre, puisque les remplaçants sont des "malades" et ne survivent jamais, et finalement devient un jeune homme de 16 ans, élevé par l’amour fraternel de sa sœur. Le personnage de Mackie est très profond, conscient de sa différence, de ne pas être un "humain" comme les autres, d’être une chose qui doit se faire discrète et ne pas attirer l’attention pour protéger sa famille mais surtout se protéger lui – mêmes des autres qui ne tolèrent pas la différence. La relation qu’il entretient avec Emma sa sœur est une vraie relation d’amour profond, l’un et l’autre se protégeront quoi qu’il arrive. Il ne supporte pas le contact et l’odeur des métaux tel que le fer et l’inox qui le rendent malades, ce qui est difficile à vivre dans une société où ces métaux font parti intégrante de la société. Ses amis semblent se satisfaire de sa bizarrerie et ne lui en tiennent pas rigueur; Roswell est le garçon parfait, toujours là pour Mackie, posant de rares questions qui restent souvent sans réponse, c’est un personnage qui malgré sa perfection ne manque pas d’épaisseur. Les jumeaux Drew et Stan, semblent indifférents, toujours pris dans leur délire technologique et conçoivent une amitié sincère avec Mackie.

Enfin, il y a Tate, la jeune fille, recluse depuis la mort de sa soeur, a vite compris que le corps que sa famille a enterré n’est pas celui de sa soeur et se pose énormément de questions sur ce qui c’est vraiment passé. Elle comprend vite que Mackie a probablement des réponses et le harcèle afin qu’il les lui donne. Elle est tenace, intelligente et très forte et semble n’avoir peur de rien. Il s’instaure entre eux une attirance mutuelle pas toujours acceptée ni par la jeune fille, ni par Mackie même si celui – ci fera les premiers pas.



Les thèmes abordés sont donc nombreux : la fraternité, l’amitié, l’amour sous ses différentes formes, la tolérance à la différence, l’acceptation de soi, le bien et le mal. Ces considérations actuelles nous parleront à tous forcément, chacun y trouvera son compte. Même si le roman manque d’épaisseur et n’est pas assez étoffé et exhaustif et ponctué d’invraisemblances, la rencontre des personnages et l’atmosphère unique qui s’en dégage en valent le détour. Le roman est court et se lit très vite car l’auteure a recours à un style épuré, à des chapitres concis et à une clarté incroyable dans son écriture. Je le conseille donc vivement pour que chacun se fasse sa propre opinion.
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J’ai reçu ce livre dans le cadre d’un partenariat avec le site Livraddict et les éditions Michel Lafon. J’avais complètement craqué sur la couverture, que je trouve tout à fait superbe autant dans le graphisme que dans les couleurs. J’avais aussi été intriguée par la quatrième de couverture et l’histoire qui semblait un peu changer.

Pourtant, je n’ai pas eu de coup de cœur pour cette histoire. Ma lecture a été très laborieuse, dans le sens où je n’avais pas vraiment envie de lire, je n’attendais pas avec impatience le moment où j’allais pouvoir replonger dans cet univers.



Pour lire la suite, rendez-vous sur mon blog !
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Ce livre est clairement une déception. Je suis sortie de ma lecture des questions plein la tête, sans aucunes réponses aux alentours. J’avais presque envie de rajouter des pages et des pages de détails et d’explications pour combler le vide que contient l’histoire. Perdue à certain moment, je n’ai pas pu profiter de ce livre comme je l’aurais voulu. Dommage, car l’idée me plaisait vraiment.
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Un mois et trois jours pour lire un livre de 330 pages, cela ne m’étais jamais arrivé. Pourtant le début donne envie mais alors le milieu, je me suis ennuyée. L'histoire n'avance pas à mon goût alors que les deux derniers chapitres m'ont donné envie de ne pas finir le livre et de continuer l'histoire mais non c’était la fin.

Les personnages sont attachants mais quand l'histoire bouge pas c'est chiant. J'ai beaucoup hésité pour l'abandonner et au final non, je me suis dit qu'il fallait que je me force pour le continuer.

Et j'ai réussi a le finir!! Enfin!! Cela aura été dur. Mais je vais pouvoir le ranger dans ma bibliothèque de livres lus!!

La couverture du livre a tout de suite été un coup de cœur. Les éditions Michel Lafon ont assuré. En effet, un berceau avec des instruments étranges suspendus au-dessus… Cela donne d’emblée le ton : une ambiance digne d’un film d’horreur ? En effet, c’est un livre morne et glauque, ce qui en fait un « young adult » très original. Il ne m’a pas rappelé d’autres livres dans l’immédiat, c’est donc une histoire inédite, avec la cerise sur le gâteau : enfin un personnage principal masculin !



Dans le premier tiers du livre, le lecteur reste dans l’incompréhension de certains éléments : le suspense est donc à son comble ! L’histoire est un peu longue à démarrer mais le rythme est très prenant car j’ai lu ce roman en deux soirées (oui, avant de dormir, je n’ai pas peur !).



Cependant, je reproche un manque d’explications et de détails. Un approfondissement de l’histoire aurait lui été le bienvenue car les idées sont originales, mais le tout me laisse un peu sur ma faim. De plus, les personnages sont dépeints en surface : le lecteur n’a pas vraiment accès à leurs pensées et encore moins à leur passé… Mais cela peut être compréhensible car Mackie, le personnage principal de l’histoire, se cherche. En effet, il y a une dualité car il n’est pas totalement humain, mais peut-être pas totalement mort-vivant non plus. Sa voix à la fois détachée et complexe est donc philosophique par moment lorsqu’il pose des questions existentielles.



C’est donc un avis plutôt positif, malgré une impression de roman inachevé : une intrigue qui mérite d’être creusée et une fin peut-être un peu trop facile. Mais un bon moment de lecture qui mène à la découverte d’un univers original. C’est plutôt rare de juger un roman bon lorsqu’il présente des défauts comme ceux que je viens de citer, mais cela montre bien qu’il y a quelque chose à tirer de cette lecture. Même si je regrette que ce ne soit pas un coup de cœur.
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J’aime beaucoup la couverture même si elle me met mal à l’aise. Elle est très originale par rapport aux autres couvertures que l’on peut trouver pour les livres destinés à ce type de lecteurs (adolescents, jeunes adultes). Elle décrit parfaitement l’ambiance sombre et l’atmosphère pesante du roman.

Le roman a pour narrateur Mackie, un jeune adolescent ce qui est assez peu répandu chez les romans destinés à ce public. Il est décomposé en 3 parties et je trouve que celles-ci sont assez inégales: autant j’ai apprécié la première, autant j’ai trouvé la seconde très répétitive et la dernière trop rapide.



La première partie nous décrit la ville où se déroule l’histoire à travers le regard de Mackie. Mackie est un lycéen un peu à part, enfin c’est plutôt lui qui se sent à part et s’exclut malgré le fait qu’il est quand même entourés d’amis. On comprend tout de suite qu’il est différent et qu’il se passe des choses étranges dans cette petite bourgade à l’apparence tranquille, mais cette partie va nous laisser une part de mystère concernant Mackie et sa ville.



Dans la seconde, on commence à nous dévoiler certaines choses mais toujours sans nous donner d’explications. De plus j’ai du mal avec certains passages, notamment sur l’aveuglement de la population. Je ne peux pas en dire plus sous peine de dévoiler des choses, mais j’ai vraiment trouvé cela incohérent. Enfin, là c’est vraiment subjectif, mais je n’ai vraiment pas compris le rôle de la musique dans le livre et notamment du groupe de rock. Je n’ai pas compris la relation avec la musique.



Dans la dernière partie, tout va trop vite et finalement, on ne nous fourni pas les réponses à nos questions.



J’ai cependant aimé que le thème aborde un thème récurrent de l’adolescence à travers du fantastique, à savoir la recherche de sa place dans la société.
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L'histoire se passe à Gentry, petite ville perdue. On y suit Mackie, un ado de 16 ans assez étrange. En effet, Mackie n'est pas ce qu'on pourrait appeler un ado comme les autres. Physiquement déjà, avec son teint pâle et ses yeux sombres, il est plutôt hors-norme. Mais en plus, il a des allergies plutôt peu banales : il ne supporte pas le contact des métaux en général et de l'inox en particulier, ni l'odeur du sang. Il est également souvent très fatigué et déprimé (enfin, c'est pas normal ça pour un ado ? lol!). En fait, c'est un remplaçant.



J'ai trouvé l'idée de base bonne et très originale. Régulièrement, des bébés sont enlevés à leur famille et échangés contre un autre. Malheureusement, si l'idée était intéressante et extrêmement alléchante, je l'ai trouvée au finale assez mal traitée et trop peu exploitée. Trop de questions restent en suspend, les raisons et les conséquences de ces enlèvements sont un peu - beaucoup - floues. Tout est beaucoup trop superficiel.



En fait, l'histoire se déroule principalement autour de Mackie. Alors bon ok, c'est le personnage principal, mais je pense que dans un livre de ce genre, ce n'est pas ce qui intéresse le plus le lecteur. Et le problème, c'est que les quelques explications qu'on a nous sont distribuées au compte-gouttes, et le récit est de ce fait assez difficile à suivre et à comprendre. Du flou, encore et toujours.



L'ambiance, que l'on suppose glauque et sombre à souhait grâce à la magnifique couverture, est encore un peu trop gentillette à mon goût. Certes ce n'est pas aussi coloré qu'au pays des bisounours, mais une fois de plus pas assez travaillé pour moi. C'est vraiment dommage, parce qu'au risque de me répéter, l'idée est vraiment très originale, et l'ambiance joue énormément dans un livre comme celui-ci.



Les personnages manquent également de profondeur. On suit principalement Mackie, mais beaucoup d'autres personnages secondaires auraient mérité d'être plus présents et mieux traités. Je pense notamment à sa soeur Emma et son meilleur ami Roswell, personnage que j'ai sans doute le plus apprécié bien qu'assez peu présent. Tate, une amie de Mackie, m'a semblé assez peu réaliste. Si quelques côté de sa personnalité m'ont plu (son franc parler et son indifférence par rapport à ce que pensent les gens) elle m'a dans l'ensemble paru peu crédible, surtout au sujet de ses réactions parfois disproportionnées.



Du côté des méchants, la Morrigane est un personnage qui m'a vraiment mise mal à l'aise ! Son apparence, son caractère, ses réactions, brrrr elle m'a faite frissonner ! J'ai eu beaucoup de mal à la cerner.



La Dame, soeur de la Morrigane, et le Coupeur sont assez peu présents en y réfléchissant, et pas assez approfondis. Ils déboulent un peu comme un cheveu sur la soupe. J'ai pas très bien saisi leur réelle utilité.



La fin m'a quelque peu surprise, mais pas vraiment dans le bon sens. Elle arrive vite, trop vite, et trop facilement.



Le style d'écriture et simple, agréable et fluide. Cependant, j'ai trouvé les descriptions assez inégales. Concernant l'ambiance surtout. Certains passages sont très bien décrits et font donc bien ressortir l'ambiance sombre et brumeuse du livre, mais à d'autres moments j'ai trouvé ça trop léger.







En résumé, une idée extrêmement originale et intéressante, mais traitée de manière trop superficielle, tant au niveau de l'intrigue, que des personnages ou des explications, c'est dommage. Cependant, je n'ai pas non plus détesté cette lecture, j'ai apprécié découvrir cet univers, mais regrette simplement son man,que de consistance et de profondeur.
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J'ai eu beaucoup de mal a entrer dans l'histoire, mais après les 150 premières, l'histoire est devenue bien plus intéressante. Au début tout est flou, on ne sait pas ou on va, qui il est, qui sont ses gens avec lui, puis tout d'un coup la lumière s'allume et tout devient génial. J'ai beaucoup aimé le personnage de Tate, car elle était réaliste. Ce n'est pas comme dans certains livre ou les filles sont parfaites, coincées, gentilles, avec leurs langues dans leurs poches. Tate elle a une vraie personnalité qui m'a vraiment plus. Bien sur il y a Mackie. Au début il m'avait l'air très bizarre et différent, mais plus on s'avance dans le livre, plus in se rend compte qu'il essaye d'être normal.

J'ai bien aimé ce livre malgré un début assez long.

Pas moyen de cesser de m'interroger à propos de la volonté de l'auteur ou du public visé au cours de ma lecture : trop sinistre pour un enfant, trop superficiel pour un adulte, L'Échange aura sans doute bien du mal à trouver sa place. C'est bien dommage quand on s'aperçoit à quel point l'imaginaire de Brenna Yovanoff semble purulent et intéressant, mais pourtant effroyablement sous développé, que ce soit point de vue aventures lycéennes ou souterraines.



Alors que L'Échange aurait pu être un tas de choses, entre roman sur la recherche de soi, fantastique univers mêlant superstitions et vaudou ou encore romance lycéenne, finalement ces thèmes sont si survolés qu'il n'est rien de tout ça et chaque aspect retombe comme un soufflé à la fin, me laissant extrêmement dubitative.





(voir chronique complète sur le blog)
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J'ai trouvé ce bouquin dans le rayon science-fiction et fantastique adulte. Mais il aurait plutôt sa place dans le rayon jeunesse car son histoire est digne d'un volume de Chair de Poule que les 25/30 ans ont lu étant gosses : survolée, simple et rapide, bref, écrite pour des enfants.



J'ai été déçue par ma lecture. La photo était tellement prometteuse et la quatrième de couverture m'avait promis elle aussi de passer un bon moment en compagnie de ces ados… dont il est impossible de définir l'âge exacte tellement ils sont différents les uns des autres. On sait qu'ils vont à l'école, au lycée sans aucun doute. Mais entre Emma, l'ado adulte dans sa tête bien avant l'heure et qui ressemble plus à une mère pour le héros, Alice, la coqueluche extravagante et agaçante comme n'importe quelle fille populaire d'un lycée et avec qui tous les mecs rêvent de sortie, les jumeaux que l'on a tendance à oublier un peu vite et qui ont un humour un peu lourd... Et le héros, haaa, ce héros vide à souhait. Il est passif la plupart du temps, jusqu'aux dernières pages presque, et lever le petit doigt lui paraît extrêmement difficile. Pendant la quasi-totalité du roman, les évènements passent sur lui comme un chauffard passerait sur un pauvre petit hérisson qui se laisserait mourir sur le bord de la route sans dire un mot. Son mutisme, sa lenteur et sa passivité m'ont agacée durant les trois cents et quelques pages...



L'histoire de L'échange est bourré de clichés et se veut trop politiquement correcte, à l'image de ces séries très américaines et moralistes qui passent l'après-midi sur TF1 où tout baigne pour une famille modèle dans le meilleur des mondes. Dans L'échange, la mère de (mince, j'en ai oublié son prénom tellement il est insignifiant pour moi)... du héros est infirmière et mariée à un pasteur qui a fait construire dans son domaine une petite église à son fils pour qu'il puisse étudier le catéchisme loin de toute matière ferreuse qui provoque en lui un malaise toujours un peu plus exagéré. Quant à la soeur de (ha, ça y est !) Mackie, le héros donc, elle est belle, intelligente, douée à l'école et super sympa. J'ai compté dans le roman, je crois, DEUX gros mots ; enfin, un seul, le même a été répété deux fois... Et lorsque toute la clique d'ados de on ne sait pas trop quel âge (trop mûrs parfois pour avoir quatorze ans, trop dispersés parfois pour en avoir dix-sept) se réunissent pour faire une petite fête, ils boivent du Coca et de la bière sans alcool... Wouh !



Bref, L'échange, c'est un livre sans prise de tête et trop facile que les jeunes (très jeunes) ados pourront peut être prendre plaisir à lire. L'histoire en elle-même n'est pas si mal et étant fan de Silent Hill, j'ai aimé cette idée de la ville contrôlée par une vilaine démoniaque prénommée La Dame, d'une population qui subit ses sautes d'humeur et des sacrifices à faire pour préserver un tant soit peu l'équilibre dans la ville. Mais ho mon dieu ce que les personnages sont inégaux et vides (dommage, un héros se doit d'être attachant) et ce que l'écriture est mauvaise (ou est-ce un problème de traduction ?). L'échange, c'est une déception pour moi malgré un décor et un contexte riches qui auraient pu permettre à l'auteur d'aller peut être encore plus loin pour y placer son héros qui aurait pu alors se montrer un peu plus loquace, intéressant et attachant.

c'est la couverture qui m a interpellée et c'est pourquoi je me suis lancée, on avance dans l'histoire de cet ado qui n'est pas à sa place et nous on se demande en même temps si on est à notre place dans cette lecture!

Il y avait matière à faire un bon roman frissonnant, on a le droit un roman dédié plus aux ados qu'aux adultes, mais ça l’éditeur ne le signale pas.

On avance finalement en se demandant quand cela va démarré, je me suis même posé la question vers les 3/4 si ce n’était pas le début d'une série, et bien non! la réponse à l’énigme se fait sur 3 chapitres, c'est très court, il n'y pas de suspens, et surtout une impression d'un texte bâclé par manque d'inspiration

Adultes ne vous aventurez pas dans ce roman, il vous ennuiera à mourir, ado foncez!