L'amour me manque.
Parce qu'il est irrationnel.
Que cette irrationnalité est la seule chose que j'ai trouvée jusqu'à présent pour supporter l'absurdité du monde dans lequel il faut vivre une vie dont on ne sait rien sinon qu'elle s'arrête un jour.
Le syndrome de la nuit blanche est une page de ciel sur laquelle on n'écrit aucun rêve.
Au milieu des rayons de pluie, parfois, une averse de soleil.
Chercher le bonheur, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin : tu soulèves, tu remues, tu retournes, jusqu'à ce que tu piques le doigt.
Sur un pont, dans le flux d'humains, perpendiculaire aux flots terreux des eaux, un homme chantait en marchant, caisse à outil dans une main, cigarette dans l'autre, il chantonnait les paroles d'une chanson empreinte de mélancolie, minute langoureuse, voyelles dans le ciel.
L'amour ne cessera donc jamais de nourrir le coin de mon œil.
du soleil dans les doigts, du café sur la langue, de la mer dans les oreilles, une houle dans le cœur.
Qui sait ce qu'il adviendra des pas des amants qui n'ont pas eu le temps de marcher sur le sable.
Demain la mer et les mouettes.
Je les aime beaucoup.
Parce qu'elles n'ont pas peur de pleurer.
Je ne me sens pas de passer 2 cols de plus comme je ne me sens pas de les passer demain sous la pluie.
ça va vite dans la tête.
Il pleuvine.
Quelque chose dont je ne sais rien, fait que je décide.
Je me remets en selle et laisse le coin d'herbe attrayant.
Désormais, quand on me demandera ce qu'il y a après la mort, je répondrai une virgule.