Bruno masure journaliste et présentateur du jt de t f 1 dans les années 1970 ,
nous promène dans le monde de la télévision.
et il nous dit tout, comment se prépare un journal télévisé, comment il chasse l, ennui des dimanches de permanence à son bureau.
il nous emmène dans les coulisses des voyages présidentiels , a la table des petits déjeuners Élyséens , ou comment se faire prendre en stop par le président de la république.
avec une plume lucide vis-à-vis de lui même et des autres.
avec des histoires courtes,
des révélations, des confidences, et des éclats de rire 😆.
désopilant , 👍 j, aime
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Inepte. Absolument inepte.
Dommage car Masure, qui adore les chats - et ça, c'est une référence, non ? - semble d'habitude avoir beaucoup d'esprit.
Mais pas sur le papier.
A éviter, donc. ;o)
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Un mystérieux virus s'abat sur la France. Comme le roman date de 1993, non il ne s'agit pas du Covid-19. Les malades ne peuvent s'empêcher de dire la vérité, toute la vérité. A travers ce journal intime du premier ministre de cette fin de siècle, nous suivons les ravages de l'épidémie. Moralité : un brin de mensonge et une dose d'hypocrisie sont le ciment de la société.
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Je ne connaissais pas Bruno Masure. Je ne regarde pas la télé. J’ai regardé sa carrière sur Wikipedia, ses derniers tweets puisqu’il est désormais assez accro à ce réseau (et qu’il n’est pas mort, malgré ce titre).
Ce polar narcissique de 233 pages est bien cela. Un polar, avec une enquête, des suspects, et finalement la découverte du coupable. Il fait partie du sous genre « procédurier », le déroulement de l’enquête, le rôle des policiers sont décrits. Beaucoup moins l’implication de la justice, mais c’est normal (et expliqué). Et très narcissique (j’y reviens plus loin).
Comme dans tout polar « moderne » (ainsi que dans les séries policières à la télé), on a droit également à une plongée dans la vie privée des policiers, mais très raisonnable.
En tant que polar, c’est une réussite. Mais bien sûr, ce n’est pas le sujet. Le seul vrai sujet, c’est Bruno Masure, et le microcosme du PAF (paysage audio-visuel Français), qui inclut comme son nom l’indique ceux qu’on voit à la télé (y compris ceux qu’on voit moins, les dirigeants de la télé, mais depuis longtemps, ils ont eux aussi pris leur part au narcissisme de ce microcosme).
Ces personnages sont soit directement nommés (par leur nom) quand ils ne font pas partie des suspects ou par leurs initiales et des détails transparents pour que nous ne nous trompions pas, et que nous comprenions que Bruno Masure est bien un membre de ce PAF, et d’après lui, un membre d’importance, si l’on mesure l’importance à la détestation qui est semble-t-il extrêmement partagée dans ce milieu.
Nous avons donc la litanie de la description humoristique de la cinquantaine de personnes (le PAF) que B. M. (Bruno Masure) a critiqués, ou qui ont critiqué B. M.
Sociologiquement (en particulier pour comprendre que l’égo de B. M. est aussi développé que celui de ses collègues) ce n’est pas inintéressant, et c’est raconté avec beaucoup d’humour, en particulier jeux de mots, saillies, poèmes rimés (B. M. y excelle).
Mais une fois qu’on a compris que B. M. est du bon côté (la gôche), qu’il a des principes, qu’il n’aime pas les riches (lui aussi), qu’il ne méprise pas le petit peuple des employés des chaînes et des intermittents du spectacle, et qu’il ne fait pas de « ménages » (ou ne s’en rend pas compte), et qu’il a la rancune de l’amour propre tenace*, cet intérêt psychosociologique se réduit.
Finalement, ce que j’aurai préféré, c’est l’aspect polar, et les personnages de ses flics, tenaces, doté d’élégance, et qui ne se laissent pas impressionner par leurs suspects. Et si B. M. avait enlevé le « naming » envahissant de ce livre, et créé à la place de la farandole du PAF quelques vilains bien complexes, il aurait pu concourir pour le prix du quai des orfèvres.
*Rancune tenace : Hier, B. M. a émis un « tweet » critiquant Lino Ventura, doté « du QI du catcheur qu’il avait d’abord été » parce que celui-ci avait eu le malheur de ne pas comprendre / remercier B. M. qui lui déclarait son admiration à l’issue d’une représentation théâtrale. Ça fait quand même plus de 34 ans qu’il était mort (Lino).
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j'ai trouvé ce livre très amusant, ça permet de se détendre après un polar un peu sombre...
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