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Critiques de Bruno Masure (7)
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La télé rend fou mais j'me soigne

Bruno masure journaliste et présentateur du jt de t f 1 dans les années 1970 ,

nous promène dans le monde de la télévision.

et il nous dit tout, comment se prépare un journal télévisé, comment il chasse l, ennui des dimanches de permanence à son bureau.

il nous emmène dans les coulisses des voyages présidentiels , a la table des petits déjeuners Élyséens , ou comment se faire prendre en stop par le président de la république.

avec une plume lucide vis-à-vis de lui même et des autres.

avec des histoires courtes,

des révélations, des confidences, et des éclats de rire 😆.

désopilant , 👍 j, aime
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La télé rend définitivement fou !

D'ordinaire, je suis relativement méfiant vis-à-vis des livres écrits par des animateurs de télévision ou des acteurs...mais ce livre fait partie de ceux qui font de cette méfiance un simple souvenir.



J'ai adoré l'écriture au vitriol de Bruno Masure, qui n'hésite pas à égratigner ses (anciens) collègues et patrons de la télévision, en faisant ressortir, de par sa prose, le miroir aux alouettes que constitue ce monde des médias, qu'il accuse notamment de privilégier l'info-spectacle à l'info-vérité ou encore (à juste titre) de privilégier les télé-réalités aux émissions culturelles. J'ai aussi beaucoup aimé le fait qu'il n'hésite pas à s'égratigner lui-même en se mettant en scène comme un homme aigri, au caractère de cochon.



Le roman fourmille de bonnes idées narratives, comme l'enlèvement par le groupe de profs et leurs revendications (un peu parodiques, il faut le reconnaître) et la torture par le visionnement d'émissions vides de sens ou encore les différents rappels biographiques des grands noms de la télévision aujourd'hui un peu oubliés par les jeunes générations tels Léon Zitrone, Guy Lux ou encore Pierre Sabbagh.



Néanmoins, j'ai trouvé le procédé des enterrements de personnalités un peu répétitif, notamment à cause de la répétition des mêmes mots et des mêmes mises en scène à chaque enterrement, qui rendent le procédé un peu lassant à la longue.



Néanmoins, cela reste un excellent roman, très drôle à lire, que je conseille à ceux qui aiment se moquer du monde des médias.
Lien : http://leslecturesduprofesse..
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La télé rend fou mais j'me soigne

Inepte. Absolument inepte.



Dommage car Masure, qui adore les chats - et ça, c'est une référence, non ? - semble d'habitude avoir beaucoup d'esprit.



Mais pas sur le papier.



A éviter, donc. ;o)
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Leurre de vérité

Un mystérieux virus s'abat sur la France. Comme le roman date de 1993, non il ne s'agit pas du Covid-19. Les malades ne peuvent s'empêcher de dire la vérité, toute la vérité. A travers ce journal intime du premier ministre de cette fin de siècle, nous suivons les ravages de l'épidémie. Moralité : un brin de mensonge et une dose d'hypocrisie sont le ciment de la société.
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Journalistes à la niche ?

Ayant commencé sa carrière en 1973 comme jeune stagiaire à RMC, Bruno Masure entre au service politique de TF1 deux ans plus tard. Etant de sensibilité socialiste, il se spécialisera dans la couverture des déplacements de François Mitterand, d'abord comme candidat, puis comme président, bénéficiera des facilités des avions du GLAM, des hôtels de luxe, châteaux et réceptions officielles et passera son temps à déjeuner ou dîner en compagnie du « Groupe de Latché » à l'Elysée, dans tous les ministères et autres lieux fréquentés par la fine fleur de la politique. Il assistera aux diverses purges et remaniements dans les équipes rédactionnelles à chaque changement de majorité. Il gagnera son bâton de maréchal, la présentation du Journal de Vingt heures sur la Deux jusqu'en 1997, ses calembours, pitreries et insolences diverses ayant fini par lasser. Mais dans ce milieu, il y a toujours moyen de rebondir, il participera à diverses émissions à titre de chroniqueur avant de retrouver un créneau de consolation sur la Chaîne Parlementaire.

Ce livre-témoignage, sous-titré « Chronique des liaisons dangereuses entre médias et politiques » est intéressant non par le rappel d'évènements passés de 35 années de vie politique calamiteuse, mais surtout par cette démonstration par l'absurde de la connivence malsaine instaurée entre journalistes et hommes politiques poussée jusqu'à l'outrance sous l'ère Sarkozy. « Les journalistes sont fait pour aboyer ! » (Dan Rather)

« Le journalisme ? Porter la plume dans la plaie » affirmait Albert Londres. Disons que beaucoup de journalistes s'en servent davantage pour caresser les puissants ! » Pas étonnant de voir leur crédibilité baisser dans l'opinion d'année en année. Si vous voulez jeter un oeil dans les coulisses, flairer les odeurs nauséabondes des arrière-cuisines de la médiacrature, il faut lire le journal de bord de cette grande gueule intègre, cabotine et peu diplomate, mais toujours lucide et ne s'exemptant jamais elle-même de tout reproche (car elle en a croqué et elle en croque encore...) Nausée garantie !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Enquête sur mon assassinat : Polar narcissique

Je ne connaissais pas Bruno Masure. Je ne regarde pas la télé. J’ai regardé sa carrière sur Wikipedia, ses derniers tweets puisqu’il est désormais assez accro à ce réseau (et qu’il n’est pas mort, malgré ce titre).

Ce polar narcissique de 233 pages est bien cela. Un polar, avec une enquête, des suspects, et finalement la découverte du coupable. Il fait partie du sous genre « procédurier », le déroulement de l’enquête, le rôle des policiers sont décrits. Beaucoup moins l’implication de la justice, mais c’est normal (et expliqué). Et très narcissique (j’y reviens plus loin).

Comme dans tout polar « moderne » (ainsi que dans les séries policières à la télé), on a droit également à une plongée dans la vie privée des policiers, mais très raisonnable.

En tant que polar, c’est une réussite. Mais bien sûr, ce n’est pas le sujet. Le seul vrai sujet, c’est Bruno Masure, et le microcosme du PAF (paysage audio-visuel Français), qui inclut comme son nom l’indique ceux qu’on voit à la télé (y compris ceux qu’on voit moins, les dirigeants de la télé, mais depuis longtemps, ils ont eux aussi pris leur part au narcissisme de ce microcosme).

Ces personnages sont soit directement nommés (par leur nom) quand ils ne font pas partie des suspects ou par leurs initiales et des détails transparents pour que nous ne nous trompions pas, et que nous comprenions que Bruno Masure est bien un membre de ce PAF, et d’après lui, un membre d’importance, si l’on mesure l’importance à la détestation qui est semble-t-il extrêmement partagée dans ce milieu.

Nous avons donc la litanie de la description humoristique de la cinquantaine de personnes (le PAF) que B. M. (Bruno Masure) a critiqués, ou qui ont critiqué B. M.

Sociologiquement (en particulier pour comprendre que l’égo de B. M. est aussi développé que celui de ses collègues) ce n’est pas inintéressant, et c’est raconté avec beaucoup d’humour, en particulier jeux de mots, saillies, poèmes rimés (B. M. y excelle).

Mais une fois qu’on a compris que B. M. est du bon côté (la gôche), qu’il a des principes, qu’il n’aime pas les riches (lui aussi), qu’il ne méprise pas le petit peuple des employés des chaînes et des intermittents du spectacle, et qu’il ne fait pas de « ménages » (ou ne s’en rend pas compte), et qu’il a la rancune de l’amour propre tenace*, cet intérêt psychosociologique se réduit.

Finalement, ce que j’aurai préféré, c’est l’aspect polar, et les personnages de ses flics, tenaces, doté d’élégance, et qui ne se laissent pas impressionner par leurs suspects. Et si B. M. avait enlevé le « naming » envahissant de ce livre, et créé à la place de la farandole du PAF quelques vilains bien complexes, il aurait pu concourir pour le prix du quai des orfèvres.



*Rancune tenace : Hier, B. M. a émis un « tweet » critiquant Lino Ventura, doté « du QI du catcheur qu’il avait d’abord été » parce que celui-ci avait eu le malheur de ne pas comprendre / remercier B. M. qui lui déclarait son admiration à l’issue d’une représentation théâtrale. Ça fait quand même plus de 34 ans qu’il était mort (Lino).

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Le dictionnaire analphabétique

j'ai trouvé ce livre très amusant, ça permet de se détendre après un polar un peu sombre...
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