AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Bruno Roy (30)


Pour Ti-Loup, André est un bonheur d’été; pour André, l’été s’appelle Ti-Loup. Chacun pourra se dire qu’il y a eu, dans la même saison, un revirement à partir duquel tout a basculé.
Commenter  J’apprécie          10
Je dois au langage (la lecture et l’écriture) de m’en être sorti […]. Apprendre à lire a été l’acte le plus important de ma vie. Il m’a permis de me rattraper, non seulement sur le plan de la formation, mais aussi et surtout sur le plan personnel. Lire m’aidait à comprendre la vie, à comprendre le mensonge des autres, à ne pas y croire surtout.
Commenter  J’apprécie          10
Les enfants de Duplessis ont une version condensée de la Grande Noirceur. (p. 199)
Commenter  J’apprécie          00
Et nous croyons raisonnable de conclure que la plupart des retardés, qui forment la majorité de nos illégitimes non adoptés, ne le sont pas de naissance mais le deviennent à cause du système. En d'autres mots (...) nos crèches fabriquent des retardés mentaux que nous ne parvenons pas ensuite à rééduquer.
Gérard Pelletier. (p. 77)
Commenter  J’apprécie          00
Bruno Roy



Bibliothèque : une muraille contre l'ennui.
Commenter  J’apprécie          80
Bruno Roy







Contestation : débourrage de crâne.






Commenter  J’apprécie          20
je me coule
dans la source même du mouvement
vers l'aurore où je monte

je répartis mes forces
dans la juste part du bonheur

je sais
le seul fait que le soleil existe
ne suffit pas
Commenter  J’apprécie          00
j'ai pataugé au soleil dur
des boulevards d'été

tourner mon corps à l'ombre
comme dans un accident

d'espace et d'espoir
au matin des routes roses
pour filer tout fin seul
pour rayer le brouillon du ciel

se débrouiller à vie
ailleurs
Commenter  J’apprécie          00
léchant mon corps
de sa vague d'oubli
j'entends ma lenteur de vivre
comme un bruit d'océan

marcher sur le sable de l'orage
un jour que la mer se plisse
de beaucoup de regrets

entre la faim et l'origine
des tumultes font des rides
à la plage du recours

asséché à jamais
un espoir salé m'érafle les lèvres
Commenter  J’apprécie          00
je sais le corps que je suis
mais sur quel coeur
Commenter  J’apprécie          00
nous montions vers les dissonances
de notre insomnie aliénante

nos obsessions tournaient
dans un impossible attachement
ils prenaient tout
ce que nos mains avaient de vide

et nos combats têtus
parcouraient des fleuves de tumultes
assaillis de glaciers pleureurs

nous déchirions nos draps
avec notre peur obscène de la lumière
Commenter  J’apprécie          00
comme un volcan
l'heure est nue

je cherche un verbe
pour me nommer

fleuve rouge
dans l'infini du ventre
Commenter  J’apprécie          10
venir au monde
s'est joué dans une noyade

je n'eus d'autre plage
où échouer

je suis plus nu
que le bois mort

je gis
dévasté par la douleur d'une inconnue
Commenter  J’apprécie          10
grésillement d’accents
sur le disque de l’île
Montréal est un phonographe métissé
qui chante l’invariant de l’oreille

elle trouve sa parole
là où descendent ses rythmes
au fond initial de l’humain
Commenter  J’apprécie          10
je parle pour garder
ouverte la parole

j’écris pour garder
ouvert le livre

je saigne pour garder
ouvert mon cœur

je pleure pour garder
ouverts mes yeux

je donne pour garder
ouvertes mes mains

je te regarde
pour me garder ouvert
Commenter  J’apprécie          50
Au milieu de tes lèvres
où je frémis de toi
je t’entends m’aimer

ton cœur
couleur par couleur
ton corps
odeur par odeur
tes pieds
vague par vague
ton âme
élan par élan

j’aime l’offrande de ta bouche
à la hauteur de es falaises
d’où je monte et descends

depuis ton corps de pureté
je goûte au festin d’aimer
Commenter  J’apprécie          00
tu étais là
au début du monde
le réinventant
pour moi

et le pollen caché de mes doutes
sur un poème fruitier
féconde les baisers de notre avenir
Commenter  J’apprécie          20
dans ce monde sans certitude
je vous veux pour l’éternité

je veux quitter ce rond-point du cœur
au carrefour improvisé

je ne sais plus si la vie existe
bien avant que ne commence l’ivresse

mais alors le monde
débute-t-il avec mes sens?
Commenter  J’apprécie          00
de l’herbe où me coucher
de l’horizon ou m’étendre

ce matin-là pour m’approcher
ce soir-là pour m’apaiser

ce vent-là
comme on souffle

me perdre en toi
à chaque fois
Commenter  J’apprécie          20
le bonheur serait de mourir
en m’élançant vers vous
ma biche ardente

au fond il n’y a pas eu d’attente
seulement un léger bercement du cœur
sur la chaude étendue de nos mains imaginées
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Bruno Roy (14)Voir plus

Quiz Voir plus

Philip Roth ou Paul Auster

La tache ?

Philip Roth
Paul Auster

10 questions
4 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}