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Critiques de Buffalo Bill (15)
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Buffalo Bill, tome 3 : A la rescousse

William Cody dit Buffalo Bill est un personnage réel bien que son statut de légende du Far-West fasse penser à un héros fictif. De héros, il le fut surtout entre les pages des feuilletons d'aventures publiés dans le périodique "Buffalo Bill, le héros du Far-West", destiné à la jeunesse et publié à Paris et Bruxelles à partir de 1907.



Si les auteurs de ces récits épiques sont restés inconnus - sort des scribouillards de l'époque - il n'en demeure pas moins vrai qu'ils ont fait rêver un grand nombre de jeunes lecteurs (et pour beaucoup des garçons, on peut le supposer sans s'exposer aux foudres des anti-genrismes). S'inspirant du célèbre show américain qui fit la renommée de Buffalo Bill, les récits en question popularisèrent l'épopée de l'Ouest américain et de la Ruée vers l'or, et véhiculèrent les stéréotypes des cow-boys et des Indiens (c'est notamment Buffalo Bill qui a doté le cow-boy de ses attributs les plus connus comme le bandana et le Stetson, et l'Indien d'une grande coiffe en plumes).



Pour revenir à "A la rescousse", nous sommes en plein dans un récit d'action mené tambours battants, manichéen à souhait, riche en descriptions et en faits d'armes ou traits de caractères typés. Un récit que ne renierait pas un bon scénariste de blockbuster. L'écriture est efficace et la lecture fort divertissante, à remettre dans son contexte toutefois.





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Challenge XXème siècle 2021
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Buffalo Bill, tome 4 : Sur la piste de la t..

Merci à Leahb80 de m’avoir rappelé que nous avions accès aux mini-romans Buffalo Bill parus au début des années 1900.



J’en avais déjà lu, j’avais un oncle antiquaire qui en avait dégotté quelques numéros et j’avais eu l’autorisation de les lire mais sur place et sans trop manipuler !



J’ai été contente de m’y replonger ; même dans le désordre ça n’a pas grande importance chaque numéro étant une histoire.



Buffalo Bill est bien évidemment du côté des gentils, il épaule la veuve et l’orphelin, répare les injustes et pourfend les méchants sans répit.



Chose qui peut paraître étrange maintenant mais qui correspond très bien à l’époque c’est que malgré le lieu et le milieu dans lesquels se déroulent les événements, les personnages parlent comme s’ils étaient à un thé chez le Gouverneur !



Un petit moment souvenir agréable !



Challenge RIQUIQUI 2021

Challenge XIXè SIECLE 2021
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Buffalo Bill, tome 7 : Les gardiens du trésor

J'ai déniché ce roman sous la forme numérique dans les oeuvres du domaine public. La version française a été publiée en 1908, les noms d'auteur, de traducteur ne sont pas mentionnés, sinon celui de Buffalo Bill lui-même qui n'a évidemment pas écrit ce livre. Ned Buntline a écrit les premières aventures de Buffalo Bill, et Prentiss Ingraham prit la suite. L'auteur de cette aventure est sans doute ce second, mais rien ne permet de l'affirmer. C'est cette série qui posa les bases du western du cinéma hollywoodien, la réalité est sans doute assez éloignée, et les clichés font déjà leur apparition, les indiens sont justes des sauvages sanguinaires qui n'ont pas peur de mourir au combat, le héros tire bien, est magnanime et généreux, les méchants sont sans foi ni loi… Et surtout, il y a un aspect très kitsch, c'est une dime novels, c'est à dire du roman populaire de l'époque, sans autre prétention que de distraire et de faire rêver, d'aventure, de grands espaces et d'actes héroïques. Tous les personnages ont des noms qui claquent, de bons gros noms de western, qui sentent bon les grands espaces, la poussière, les cavalcades, les bastons, les fusillades et la virilité macho : “Les autres scouts qui composaient la bande hardie étaient : Texas Jack, un ancien éclaireur des Confédérés, Pony Bob, un petit homme plein d'énergie, qui, avec Buffalo Bill, avait fait partie plusieurs années auparavant, des courriers à cheval ou Poney Riders, ce qui lui avait valu son surnom, puis Nebraska Ned, Hank Hutchins, Kansas Kit et Buck Nelson.” Peut-être que Serpent Sam dénote un peu, le traducteur aurait dû laisser le nom anglais, Snake Sam ça en jette une peu plus quand même. Le style est assez lapidaire, beaucoup de dialogues ou d'expositions des faits, avec de temps en temps quelques petit moments de lyrisme poétique, avec une écriture plus travaillée, un vocabulaire plus riche, mais qui tombent souvent dans le ridicule virilisant et théâtral.

Buffalo Bill enquête sur des resquilleurs et chercheurs d'or qui s'aventurent dans les territoires indiens, interdits à cause du risque de provoquer une guerre, il va donc partir dans cette zone à la recherche de ces quelques resquilleurs plus ou moins dangereux. Et tout ça va se conclure par un happy end, forcément.

Psychologie des personnages, ficelles de l'intrigue, c'est du basique, sans la moindre subtilité, par contre pour ce qui est du mythe du western, on nage en plein dedans, l'histoire n'est pas du tout crédible, mais quelle aventure !

À noter que ce court roman a été écrit du vivant de Buffalo Bill, c'était écrit conjointement à la diffusion de son spectacle, sur la couverture figure la mention “Seule édition originale autorisée par le Col. W. F. Cody dit Buffalo Bill”. C'était un moyen de se faire mousser et d'apporter une dimension mythique au personnage, En fait, c'est conçu comme de la publicité pour son spectacle, et ça va servir plus tard le cinéma hollywoodien.

J'avoue, je l'ai lu avec une certaine condescendance, j'ai parfois ri, par moquerie surtout, mais c'est aussi ce qui fait le charme et l'intérêt de cette littérature désuète mais chargée de nostalgie, j'ai revu passer dans ma tête les images en noir et blanc de John Wayne, Henry Fonda, Gary Cooper, Randolph Scott, Alan Ladd... Au final, j'ai passé un bon moment.
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Buffalo Bill, tome 1 : La course à la mort à tr..

William Cody, alias Buffalo Bill, fait partie de ces figures d'un Ouest américain mythique, aux côtés de Geronimo, de Billy the Kid, de Calamity Jane ou encore de Jesse James. Si l'homme a réellement existé, ayant notamment créé le plus grand show itinérant dédié au Far West, sa légende a été montée de toute pièce par Ned Buntline.



Mais ici, avec les "aventures de Buffalo Bill" publiées en fascicules en Europe à partir de 1906, il n'est fait mention d'aucun auteur et c'est donc sous le libellé "Anonyme" que se classent lesdites aventures. "La course à la mort dans les campements ennemis" est le premier de ces feuilletons et pose la genèse des récits d'aventures du Yankee intrépide qui se joue du danger et ne recule devant aucun ennemi : brigands ou Indiens, Bill Cody ne montre jamais de peur. Honneur et courage forment sa devise.



Destiné à asseoir un mythe et à faire rêver les jeunes lecteurs, le récit ne fait l'impasse sur aucun superlatif pour louer les vertus de son héros ; de même, aucun terme n'est trop fort pour peindre la bassesse des ennemis. Très stéréotypés, les personnages appellent l'indulgence du lecteur actuel sur leurs prouesses et leurs actes. C'est donc avec un esprit bon enfant et une dose de recul qu'il faut aborder ce récit d'aventures trépidant qui promet un voyage en enfance très efficace et une immersion totale dans le genre du western.





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Challenge XIXème siècle 2019

Challenge MULTI-DÉFIS 2019

Challenge ABC 2018 - 2019
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Buffalo Bill, tome 13 : La diligence perdue

Une diligence n’est pas arrivée au fort, la fille du sergent Farrar était à son bord. Tout le monde pense qu’elle est tombée dans le cañon avec le pont mais Buffalo Bill est certain que ce n’est pas le cas et que les passagers ont été enlevés et l’argent volé !



La troupe va donc combattre les indiens et délivrer les prisonniers. Buffalo Bill va partir seul pour retrouver le chef Visage de Fer et surtout Main Rouge, un blanc meurtrier qui s’est joint aux indiens. Les militaires vont rester en embuscade près des gués pour l’aider à revenir alors que les indiens vont tenter de le capturer et le tuer.



Belle balade dans les montagnes, leçons de pistage, nous en profitons pour admirer son magnifique cheval si bien dressé et sommes ébahis par la prestation du sergent Farrar, dont je ne dirais rien sinon l’intrigue n’aurait plus de sens !



Challenge RIQUIQUI 2021
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Buffalo Bill, tome 1 : La course à la mort à tr..

Initialement lu pour remplir un item du Challenge Multi-Défis et au final j’avais mal compté les lettres et... ça ne pouvait pas aller !



Le fascicule où nous faisons connaissance avec le jeune Bill Cody, au début de la Guerre de Sécession dans un fort assailli par des bandits sudistes et des sioux sanguinaires, au cœur du Kansas ! Le Général Custer demande un volontaire pour traverser les territoires hostiles et dangereux pour demander des renforts au Fort Leavenworth. Cody ne serait jamais devenu le renommé Buffalo Bill s’il n’avait été brave et chanceux !



Il se propose d’autant plus que sa mère est mourante et qu’il voudrait la voir avant son décès. Il ne met pas longtemps à être repéré par les sioux et la bande Jesse James, sudiste et hors-la-loi ! Homme d’honneur, Bill Cody va aider une jeune fille prisonnière et se retrouver dans des “embarras” dantesques.



J’adore les tournures des phrases qui décrivent des horreurs tout en donnant l’impression de prendre le thé dans un salon bourgeois ! Mais ça n’enlève rien au côté historique des exactions perpétrées à cette époque par les Indiens, les hors-la-loi puis par les soldats, même si l’on ressent bien que ce sont les soldats du bon côté de la loi, ces fascicules visant plutôt un public jeune.



Challenge RIQUIQUI 2021

Lecture THEMATIQUE novembre 2021 : Faites de la place pour Noël
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Buffalo Bill, tome 2 : L'allié inconnu

Ce tome 2 des aventures de Buffalo Bill tient toutes les promesses du tome 1. Même rythme, même ton, même intrépidité qui caractérise les "gentils" personnages et même fourberie qui désignent les "méchants".



La guerre de Sécession, comme tous les conflits armés, est un contexte qui se prête très bien au manichéisme d'une narration qui ne fait pas dans la dentelle. Toutefois, comme pour le premier volet, le récit se découvre et se suit avec plaisir, le style suranné ne manque pas d'apporter un brin de nostalgie au coeur du lecteur, les rebondissements, bien que d'issue prévisible, sont attendus avec impatience. Bien avant l'apparition de la télévision, la série était née !





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Buffalo Bill, tome 1 : La course à la mort à tr..

Pour remplir le challenge ABC je me suis tournée vers les livres publiés anonymement.  J'ai donc découvert cette série d'ebooks mise en ligne gracieusement.

Les aventures de Buffalo Bill ont fait l'objet de feuilletons publiés en Europe au début de XXème siècle pour le plus grand plaisir des lecteurs de tout âge.

Tous les clichés du western sont réunis autour de notre jeune héros, William Cody, figure mythique du Far-West et de la ruée verts l'ouest.

Bill devra affronter les vauriens à la solde du bandit Jesse James, les Indiens cruels et avides de sang, sauver une jeune fille de bonne famille en détresse et enfin porter des documents de la plus haute importance pour l'issue de la guerre civile.

Lecture très agréable et assez attendrissante.  J'ai aimé imaginer les jeunes lecteurs de l'époque,  impatients découvrir la suite de l'épisode pour savoir comment Bill se sortira du guêpier dans lequel il s'était retrouvé.
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Buffalo Bill, tome 11 : Les Eclaireurs noirs

Je reconnais que les fascicules de Buffalo Bill sont très utiles pour valider des niveaux du Challenge Riquiqui !



Il est bien évident que toutes ces nouvelles sont un panégyrique à Buffalo Bill et j’ai bien envie de dire que celui-ci l’est plus que ceux lus jusqu’à présent parce qu’en plus il y a la présence de militaires noirs.



Les noirs sont braves, souriants, héroïques, etc... et Cody a décidé de créer une escouade d’Eclaireurs noirs bien qu’ils soient trop souvent à mon goût des nègres ! Bien évidemment le ton est très condescendant, Buffalo est un père pour eux et les noirs sont à l’image de l’opinion des américains de cette époque !



Ces histoires sont malgré tout le reflet du peu de cas qu’il était fait des non blancs, les indiens étant les pires bien évidemment, impossible de les dresser. Tout ceci était une réalité et je n’ai pas l’impression que les choses aient beaucoup changé !



Challenge RIQUIQUI 2021
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Buffalo Bill, tome 2 : L'allié inconnu



Bill Cody se voit confier la délicate mission d'infiltrer le camp adverse, mais tombé aux mains ennemies, sa dernière heure semble avoir sonnée...

Ce deuxième tome est toujours autant rythmé, de cavalcades en fusillades, le lecteur suit Bill dans ses aventures et surtout mésaventures !

Court roman très agréable à lire, divertissant. Il est assez attendrissant de se plonger dans ce fascicule du début du XXème siècle même si vous y retrouvez forcément les méchants caricaturaux et les sauvages indiens contre les gentils fédérés.
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Buffalo Bill, tome 1 : La course à la mort à tr..

Publié aux éditions Eichler vers 1880, cette première histoire était destinée au jeune public. D'autres compléteront la série.

Il est a noter que l'histoire et toutes celles qui suivront étaient publiées avec l'autorisation du colonel W.F Cody dit Buffalo Bill.

Nous sommes dans les jeunes années de Buffalo Bill. Il obtient l'autorisation de son colonel de quitter le fort, où il est affecté, pour retrouver sa mère malade.

Il doit alors traverser des contrées hostiles, ou il devra faire face à des indiens et à la bande de Jesse James. Au passage, il sauve une jeune fille otage des hors la loi.

Le style est assez désuet, souffre d'une traduction un peu bâclée. Les indiens et hors la loi sont systématiquement traités de coquins, de drôles ou de mauvais drôles. Bref ce texte se révèle être l'ancêtre des futurs romans de gare. Une intrigue simple racontée avec des mots simples dans un style vif et mordant, pas de temps morts.

La fin de l'histoire se termine quand même, à mon goût, un peu en queue de poisson.
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Buffalo Bill, tome 3 : A la rescousse

Un cow-boy parfois se repose, même lorsque l’on s’appelle William Cody, alias Bill Cody, alias Buffalo Bill. Mais il est toujours sur ses gardes et ne dort que d’un œil.



Allongé dans l’immense plaine de l’Arkansas près d’un massif de cotonniers, il entend une galopade dans le lointain. Son fidèle cheval, Bucksin, lui aussi a perçu le bruit émanant de sabots. Un cri de femme résonne ainsi que des coups de feu.



Bientôt une jeune fille juchée sur un petit cheval bai est poursuivie par une bande de brigands. Mais l’animal butte et Alice, c’est ainsi que la nomme le chef de ses poursuivants, se trouve en fort mauvaise posture. Heureusement Buffalo Bill est là, chevalier sauvant la veuve et l’orphelin, et les jeunes filles en péril.



Sans viser, Buffalo Bill tire trois balles avec sa carabine. Bilan, deux hommes à terre, ainsi que le cheval du chef, Jack Corters, qui se prétend colonel et est surnommé le Loup de la prairie. Bravache, il préfère toutefois déguerpir ainsi que ses hommes.



Buffalo reconnait en la jeune fille Alice Enfield, dont le père tient l’Agence indienne, un grand magasin fournissant tout ce dont ont besoin Blancs et Rouges. Alice s’est enfuie, ayant eu des différents avec son père qui l’a élevée. Mais Enfield veut récupérer sa fille, et Buffalo Bill ne peut s’élever contre l’autorité paternelle. Alice dit à Buffalo, avant de le quitter, de se méfier d’un certain Hankins, un sang-mêlé, un fourbe qui fricote avec les Cheyennes mais également avec son père.



Seulement les Cheyennes patrouillent dans la région. Heureusement, quatre hommes, des employés de Buffalo Bill arrivent à la rescousse, mettant en fuite les indiens. Puis Buffalo et ses hommes se rendent chez sa mère où vivent ses deux sœurs et leurs maris, leurs enfants, ainsi que les employés, souvent des amis.



Bientôt un orage suivi d’une tempête éclate et Hankins se présente à la ferme de Ruby Creek, le domaine de la famille Cody. La loi de l’hospitalité prévaut, et il est invité à se restaurer. Blessé, Enfield se réfugie dans la ferme, accusant Jack Corters d’avoir enlevé Alice. Jack Corters revanchard passe à l’attaque avec sa bande. Une des gamines est grièvement blessée. Fourbe, Hankins l’est réellement puisqu’il déclare sa flamme à Lotty, l’une des femmes de la maison. Mais les malheurs de Lotty ne sont pas terminés, car Hankins profite d’un moment où ils sont seuls pour hypnotiser la jeune femme et l’enlever.



Buffalo et ses compagnons se lancent à la poursuite de la bande de Jack Corters qui est allié avec les Cheyennes. Mais Buffalo trouve de l’aide avec une autre ethnie indienne, les Ogallallas, grâce à l’entremise de la reine Allanah qui règne sur la tribu depuis quelques décennies.



Les deux camps s’affrontent dans l’île aux Ours mais leurs déboires ne sont pas terminés. De nombreux combats ponctuent cette intrigue dont le dénouement réserve quelques surprises familiales.







L’on retrouve dans cette histoire un Buffalo Bill différent de ses précédentes aventures. Il n’est pas soldat et son combat est axé contre des bandits et des indiens. Plus particulièrement les Cheyennes, considérés comme les mauvais garçons. Mais en contrepoint, les Ogallallas sont eux des bons sujets, de bons indiens, et donc il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. D’ailleurs, la plupart du temps, les indiens incriminés sont mené par des blancs, des hors-la-loi, plus virulents que les autochtones.
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Buffalo Bill, tome 1 : La course à la mort à tr..

S’il est un héros américain dont la légende est encore vivace, c’est bien William Cody dit Buffalo Bill. Plus que Davy Crockett, personnage réel mort le 6 mars 1836 lors du siège de Fort Alamo, Daniel Boone ou Kit Carson.



Des exploits qui furent consignés par son ami et compatriote le colonel Prentiss Ingraham (1843 – 1904) qui fut son agent dans le cadre du cirque créé par le chasseur de bisons, le Wild West Show. Il fut l’auteur de plus de 400 romans ou nouvelles créant de nombreux personnages mais qui n’atteindront pas la renommée de Buffalo Bill.



Né le 26 février 1846 à North Plate dans l’Iowa, Cody perd son père à l’âge de 11 ans, sa mère déménage dans le Kansas où il devient convoyeur de bestiaux pour une compagnie de chariot, participe à la ruée vers l’or à 14 ans et travaille pour le Pony Express l’année suivante. Il fait partie des messagers, franchissant les Rocheuses, transportant le courrier entre le Missouri et la Californie. Puis durant la guerre civile il sert comme éclaireur de l’armée fédérale contre les Kiowas et les Comanches et entre en 1863 au 7e de cavalerie dans le Missouri et le Tennessee. Puis il deviendra homme de théâtre et de spectacles.



Lorsque nous faisons sa connaissance, il a seize ou dix-sept ans environ, au commencement de la guerre civile (ou guerre de Sécession) selon le fascicule, et appartient au 7e régiment du Kansas, basé à Fort Hayes.



Le général Custer attend des dépêches importantes du général Smith qui lui se tient à Fort Leavenworth. Cent-vint milles environ séparent les deux garnisons. Ses exigences, connaître le pays et être familier des indiens, opèrent une sélection rigoureuse, et seul Bill Cody se propose d’effectuer cette mission périlleuse. Custer ne peut s’y opposer malgré le jeune âge de Cody. Mais celui-ci a en tête l’idée de voir sa mère mourante et peut-être de s’affronter à Charles Dunn et son capitaine, le trop célèbre Jesse James. Une rancune tenace lui commande de vouloir affronter ces hommes, Charles Dunn étant à l’origine de la mort de son père.



Et c’est ainsi que le jeune Cody part pour Fort Leavenworth connaissant au cours de son périple de nombreuses mésaventures. D’abord il est poursuivi par des Sioux et il ne leur échappe qu’en se réfugiant dans une grotte en traversant le Missouri. Seulement cette grotte, qu’il pensait être seul à en connaître l’existence est déjà occupée par Charles Dunn et ses complices. Il est fait prisonnier et sauve la vie à une jeune fille, Louisa, qui a été enlevée le jour de son mariage. Son père, riche entrepreneur dans des mines a été tué sous ses yeux de même que son fiancé Charles. Selon ses souvenirs qui ne sont peut-être pas précis.



Cody parvient à s’enfuir avec Louisa qui lui narre les événements auxquels elle a participé malgré elle, mais ils sont bientôt rattrapés par d’autres indiens qui obéissent à un bandit ayant pignon sur rue, Don Ramiro qui a passé alliance avec Jesse James. Cody connaîtra le plaisir mitigé d’être attaché au poteau des supplices, les Indiens lançant dans le tronc des lances dont la pointe a été rougie, et autres joyeusetés. Mais ce n’est pas tout et l’équipée aura bien du mal à parvenir à Fort Leavenworth, but de sa mission. Là, je ne dévoile rien, car le lecteur sachant que d’autres aventures l’attendent, sinon à quoi serviraient les fascicules suivants, sait très bien qu’il ne faillira pas à sa mission, même s’il est sérieusement blessé.







Ce court roman, véritable hommage appuyé au courage de Bill Cody, pas encore surnommé Buffalo Bill, reprend certains épisodes réels de la vie du chasseur de bisons, y incorporant des scènes fictives, toutes plus grandiloquentes les unes que les autres, l’action prévalant.



On découvre un Bill Cody jeune, mais déjà imposant physiquement, courageux, tenace, revanchard, flegmatique devant le danger, n’ayant pas encore bu une goutte d’alcool, tireur émérite et cavalier non moins émérite et infatigable. Et n’ayant connu des bras féminins que ceux de sa mère. Comme le qualifieraient les magazines féminins, le gendre idéal.



Toutefois, certains passages sont un peu mièvres tandis que d’autres se révèlent pompeux et ampoulés. Certes, il parait que le style narratif d’Ingraham laissait à désirer, mais le traducteur, inconnu, n’y est peut-être pas pour rien non plus. Par exemple, lorsque les bandits ou les Indiens sont évoqués, un seul mot prédomine : coquins. Un mot un peu faible pour les qualifier, et d’autres termes plus forts auraient pu être employés. Mais après tout, il s’agit de raconter des histoires destinées principalement à des enfants plus ou moins grands, et le vocabulaire s’efface devant la rapidité d’action des mésaventures qui s’enchainent pratiquement sans relâche.



Mais ce pourrait être également une histoire écrite par Ned Buntline, cet écrivain ayant été le premier à narrer les exploits de Buffalo Bill, Ingraham prenant la suite. Seulement à qui attribuer réellement ce texte, sachant que la chronologie française n’est pas forcément celle d’origine ?



Une lecture amusante et le mieux est d’en découvrir la suite afin de se replonger dans une époque qui a fait et continue de faire rêver, celle des Westerns, avec ses bons et ses mauvais côtés. Par exemple la façon dont sont décrits les Indiens, Sioux et Kiowas par exemple. C’était la façon de présenter alors ces autochtones, les Américains blancs étant fiers de leur prépondérance fallacieuse. Il fallait conquérir des terres pour les colons et donc montrer les natifs comme des ennemis sanguinaires.



La guerre de Sécession qui voulait abolir l’esclavage, côté Nordiste évidement, n’empêchait pas ceux qui se prévalaient d’agir comme des défenseurs de la cause des Noirs de se montrer racistes envers d’autres peuplades, et principalement celles qui occupaient à l’origine les terres convoitées. Il suffit de se remémorer les grandes batailles, dont celle dite de Little Big Horn qui se soldat par la victoire des Amérindiens, une coalition entre Sioux et Cheyennes. Mais ceci est une autre histoire.




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Buffalo Bill, tome 2 : L'allié inconnu

Chargé de la défense de fort Leawenworth, le général en chef Smith convoque Bill Cody afin de lui confier une mission : il faut que le trappeur, qui est blessé au bras gauche, s’infiltre au quartier général des Confédérés afin de subtiliser des documents importants, notamment des plans de bataille, car une attaque imminente est prévue.



Tout d’abord Bill Cody rechigne à servir d’espion, ce qui est fort louable de sa part, mais le général Smith est convaincant et Cody accepte toutefois à une condition. Avant de partir, il veut assister à l’inhumation de sa mère qui vient de décéder. Une demande légitime et permission lui est accordée pour quelques heures.



Bill Cody est enfin sur le départ après avoir rassuré ses sœurs et surtout Louisa, dont il a fait la connaissance dans des conditions périlleuses, lors du précédent épisode de ses aventures (voir ci-dessous).



Il part donc vers le campement du général Forrest, à quelques heures de cheval, le général Smith lui ayant donné ses dernières instructions devant son secrétaire Guy Fawkes. Cody est confiant en lui, en son cheval et en ses armes, et il chemine tranquillement quand soudain il entend du bruit. Un inconnu tente de le tuer mais Cody parvient à la maîtriser. Stupéfait il reconnait en son agresseur Nad Golden, avec lequel il jouait dans la maison paternelle et à qui il avait sauvé la vie dans des circonstances périlleuses. Nad Golden est du côté des Confédérés, et il porte sur lui des documents secrets unionistes qu’il doit remettre au général Forrest.



Bon prince (façon de parler) Cody promet de relâcher son ancien ami si celui-ci lui fourni le nom de son correspondant, et de ne pas s’interposer dans sa mission avant huit jours. Nad Golden lui déclare que celui qui lui a remis les documents n’est autre que Guy Fawkes, le secrétaire du général Smith.



Cody est démasqué dès son arrivée par le général Forrest, mais ceci n’est pas le plus surprenant. En effet il retrouve un individu avec lequel il a eu maille à partir dans l’épisode précédent, Don Ramiro, le bandit bien en cour avec les Confédérés.



Cody est promis à la pendaison, mais, heureusement, son ami Bob le Sauvage, est sur ses traces. Il est bien connu dans le camp de Forrest, sous le nom de Fritz le Bègue. Il fait rire les soldats qui ne se méfient pas de lui.







Dans ce deuxième épisode qui prolonge le premier tout en permettant une lecture indépendante, nous faisons la connaissance de nouvelles têtes mais retrouvons aussi des personnages sulfureux. Sans oublier ceux qui, comme Guy Fawkes, possèdent une analogie patronymique et historique synonyme de comploteur, puisque le vrai Guy Fawkes, qui a vécu en Angleterre de 1570 à 1606, était l’un des inspirateur et membre de la Conspiration dite des Poudres.



Cet épisode est enlevé avec de nombreuses péripéties qui surviennent surtout à Bill Cody. Mais ce qui est surtout remarquable, ce sont les prises de position de l’auteur, probablement Prentiss Ingraham, dénonçant le racisme et l’esclavagisme, mais surtout cette guerre fratricide qui opposa les Américains, pour des divergences de point de vue. Un peu une guerre des religions, comme la France l’a connu, alors que tout le monde aurait pu vivre en bonne intelligence, même si les prétentions des Sudistes étaient infondées. A mon avis.



Et lorsque l’on lit aujourd’hui les lignes qui suivent, on ne peut que se dire que l’auteur avait une vision utopique des relations entre Le Nord et Le Sud, et surtout du racisme ambiant qui prévaut toujours.




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Ma vie : Le Far West et sa légende

Autobiographie romancée et pas qu'un peu. Dès les premières lignes on devine que la vérité ne sera pas facile à discerner au milieu de ces fanfaronnades d'un personnage certes unique mais trop fier de sa personne et trop loufoque pour ne pouvoir raconter que la vérité.

Ainsi, au début il décrit une scène où une jeune fille assise sur les marches d'un ranch jour avec un objet rouge qu'elle agite. Un taureau fonce alors sur elle; les coups de feu des cowboys n'y pourront rien et il faudra son intervention pour qu'une balle entre les yeux fasse s'écrouler l'animal juste devant la fillette avant que le drame ne se produise. Bref, la suite regorge de détails intéressant mais où les premiers repères ayant été faussés on ne sait plus ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas.

A feuilleter une fois à la rigueur.
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