C. Sizel

J'ai commencé la lecture de ce roman en me demandant quel public il pouvait cibler, parce que au vu du résumé je m'attendais a un roman pour adulte. Mais a la lecture je l'ai trouvé plutôt jeunesse. Effectivement, il est estampillé ado sur le site de la Fnac.



Une fois le public visé par le roman intégré dans mon esprit , la lecture a été plus aisée (on ne demande pas les mêmes choses à un roman fonction du public visé... Enfin ceci reste mon humble avis).



Les personnages sont très bien travaillés, assez attachants dans l'ensemble.

Le scénario tient relativement bien la route. Un univers précis et détaillé tient le roman.

L'écriture de l'auteur est simple et agréable



Je pense réellement que de jeunes ados peuvent être emportées par ce type de roman.

Dans l'ensemble j'ai passé un agréable moment de lecture .



En tant qu'adulte, avec des yeux vieillissants, j'ai été gênée a chaque début de chapitre par les motifs empiétant sur l'écriture... même si ils sont très beaux et harmonieux.



Un roman sympa, mais vraiment a vocation ados, voir young adult.



Merci a Babelio et aux éditions Plume Blanche pour cet envoi.

Dans la cité de Lyalès, la magie règne. Chaque habitant de la cité possède des compétences magiques et maîtrise les sorts de communication et de bien- être nécessaires à la bonne harmonie du peuple. Pourtant, quelques individus sont dépourvus de tout pouvoir. C’est le cas d’Elisa, notre personnage principal, née « Nihile ».



« Le diagnostic était tombé l'année de ses neuf ans: elle souffrait de nihilisme, une pathologie rare. » De ce fait, on ne sait pas vraiment quoi faire d’elle. Déscolarisée, la voilà rassurée d’être prise en apprentissage chez Nathanaël, un Maître décrypteur. Mais voilà qu’un soir, des individus s’introduisent dans la boutique de son formateur, et son monde s’écroule…



« A quelques pas d'elle, Elisa avisa le médaillon et elle tendit les doigts pour s'en saisir. La grille brisée lui écorcha un peu plus la main déjà blessée.

Une sensation de chaleur se répandit en elle, la brûlant de l'intérieur jusqu'à se nicher dans son ventre. » Suite à cette soirée dramatique, Elisa se voit devenir le réceptacle d’un démon millénaire, San, qui avait autrefois failli anéantir Lyalès. Qui pourra (et voudra) l’aider ?



Au final, un roman qui m’a semblé prometteur dans les premières pages, puis j’avoue que je m’y suis ennuyée. J’ai apprécié la complexité du personnage d’Elisa, le côté fantasque d’Adrian, mais j’ai regretté que le monde magique ne soit pas plus explicité, et les personnages secondaires plus consistants. Mais avant tout, je pensais lire un roman appartenant à un « mauvais genre » et j’ai lu un roman clairement pour ados. Il plaira probablement à des lecteurs plus jeunes que moi.



Merci à Babelio pour la Masse critique et aux éditions Plume blanche pour l'envoi de ce livre.

Une web-fiction de plus à être éditée, c’est plutôt une bonne nouvelle ! On se retrouve aujourd’hui avec Maudite, le second roman de C. Sizel à paraître chez Plume Blanche le 1er février prochain. Un très bel objet doté d’une splendide couverture, un roman court mais intense au cours duquel on ne s’ennuie pas une seconde. Vous voulez en savoir plus ? Alors c’est parti !



Comme le dit le quatrième de couverture, la cité de Lyalès vit au rythme de la magie. C’est bien simple, les Lyaléens s’en servent pour tout, y compris pour se nourrir, et ils seraient bien malheureux si on la leur retirait. Pourtant, il existe aussi des gens qui lui sont insensibles, on les appelle des nihiles, et Elisa est l’une d’entre eux. Elle a appris à vivre avec ce handicap et ne s’en sort pas si mal, jusqu’au jour où son maître est assassiné et qu’elle hérite de lui une chose dont elle se serait bien passée : un démon !



L’univers est l’un des points forts de ce récit. On le devine extrêmement riche et on est presque frustré de ne pas en apprendre davantage. L’imagination de l’autrice semble sans bornes. On découvre la cité, le mode de vie de ses habitants, les intrigues politiques, et la magie est présente dans chaque aspect : les déplacements, les communications, la nourriture et même les illusions dont se parent les nobles pour masquer leurs petits défauts physiques. C’est juste magique, c’est le cas de le dire, et on en redemande !



L’autre point fort de ce roman, c’est son personnage principal. Elisa n’a absolument rien des héroïnes de littérature YA qu’on voit habituellement. Le genre de filles qui se retrouvent propulsées sur le devant de la scène sans vraie raison mais prennent systématiquement le taureau par les cornes et s’en tirent avec brio jusqu’à finir leader de la rébellion ou de ce que vous voulez. Non, Elisa, c’est tout autre chose. Elle subit, clairement, mais elle ne subit pas en mode passif et c’est ce qui la rend attachante. Jusqu’à la fin, elle reste fidèle à elle-même, droite dans ses bottes.



J’ai aussi grandement apprécié le duo qui l’entoure, Adryan et Margaret, sa gouvernante. Ils sont drôles et attachants, chacun à leur manière, et apportent beaucoup de dynamisme à cette histoire où les jeux de pouvoir ont la part belle. Le style de C. Sizel est simple, mais pas simpliste, plaisant à lire et addictif. On a très envie de connaître le fin mot de cette histoire et on tourne les pages sans s’en apercevoir. Si je devais citer un petit bémol, ce serait sur un point de détail : il m’a manqué quelque chose, du liant, entre les deux derniers chapitres, mais c’est vraiment du chipotage !



Au final, une lecture agréable qui se dévore presque d’une seule traite, un petit souffle d’air frais entre deux pavés. N’hésitez pas à découvrir cette autrice et ses romans, plaisir garanti !
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Merci à babelio et les éditions plume blanche



Nous plongeons dans un univers de Fantasy Young Adult. Où L'héroïne Élisabeth doit faire face à une malédiction ancestrale, cette dernière est née nihile, elle ne peut pas pas utiliser la magie et cette dernière n'a aucun effet sur sa personne. Après des circonstances troublantes de complots et trahison, la jeune fille se retrouve possédée par un Démon. Comment va-t-elle pouvoir se battre contre une entité aussi puissante ?



Elle va alors s'allier avec le duc Adryan spécialiste en magie démoniaque. Un magicien surdoué, qui a tendance à être négligent sur sa propre sécurité 😅, c'est là qu'intervient Margaret, au service du duc, elle passe son temps à protéger ses arrières !



J'ai vraiment beaucoup apprecié les personnages. Ils sont très diversifiés. D'ailleurs pour une fois qu'une héroïne métissé se retrouve dans un roman de fantasy , j'apprécie beaucoup ! D'autant plus quand il s'agit du personnage principal.



L'autrice a une jolie plume. Son univers rempli de magie est expliqué au fur et à mesure, sans pour autant nous inonder d'informations. Nous vous attendez pas à une romance, car pour une fois il n'y en a pas et ce ne fut pas pour me déplaire. Elle apporte également une touche de modernité au genre, en mettant en avant des protagonistes féminines, dans des rôles de combattantes et de pouvoirs. Ce ne sont pas les hommes qui viennent sauver des femmes en détresse, comme nous avons l'habitude de lire en fantasy.



Le seul point négatif pour moi, c'est qu'il manquait parfois des éléments scénaristiques. Notamment dans la conclusion du changement sur la "malédiction " ancestrale . Certes je l'ai lu en étant malade, j'ai peut être pas tout compris, mais ça reste encore flou pour moi, le rôle de la Doyenne et des prêtres de Baane sont aussi peu évoqué finalement. J'aurai aimé plus de détails, car finalement cela joue un rôle dans le scénario et notamment la conclusion. Un roman agréable à lire.

Maudite est l'un des derniers livres du pack Plume Blanche 2022 à avoir été dévoilé, c'est également un livre que je suis ravie de voir au catalogue car j'en avais commencé la lecture sur WattPad sans jamais la terminer malgré l'attrait de l'univers de Sizel.



Cet univers est extrêmement riche et original, et c'est ce qui fait la force du roman ! On a d'ailleurs l'impression de n'en découvrir qu'une part infime dans Maudite.



Le roman est assez court mais, comme toujours chez Plume Blanche, extrêmement soigné. Il n'y a aucun temps mort et, le lecteur est autant captivé par la découverte de Lyalès et ses usages, que de la malédiction qui pèse sur les protagonistes.



J'ai énormément apprécié le personnage d'Élisa, qui se retrouve, malgré elle, plongée dans cette histoire qui la dépasse. Quand ce qu'elle pensait savoir s'avère être un mensonge, elle ne perd en rien sa combativité ni sa droiture et, même si elle n'en mène pas large, elle sait rester fidèle à ce qu'elle est. Différente du reste de la population, car ne maîtrisant pas la magie, son handicap est devenue une force qui l'a poussée à se débrouiller par elle même et à acquérir le plus de savoir possible. J'ai trouvé très intéressant de voir les personnages aux aptitudes magiques devoir remettre en question toutes leurs habitudes à son contact: notre façon de vivre étant archaïque dans ce monde où chacun régule sa température corporelle et où l'espérance de vie est bien plus importante.



Le contraste avec Adryan et sa gouvernante est saisissant. C'est un duo très intéressant, à la dynamique efficace; l'un comme l'autre aussi peu aptes aux relations sociales, ils voient leur quotidien chamboulé par l'arrivée d'Elisa.



Les intrigues politiques et les jeux de pouvoirs rajoutent du piquant à ce récit déjà très prenant. Tout n'est qu'apparence et à qui saura garder le contrôle. Manipulation, faux-semblants, chacun joue un rôle, qu'il en soit conscient ou non.



Un récit passionnant, dérangeant par moment car il y a un personnage en particulier qui suscite autant notre pitié que notre haine, et dont j'ai beaucoup aimé être dans la tête !
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Je vais vous avouer une chose: ce n’est pas du tout la couverture qui m’a attirée dans Identités. Pour tout vous dire, je ne la trouve pas très jolie, elle est même un peu effrayante ; pourtant, au fil de ma lecture, j’ai pu retrouver les éléments qu’elle fait apparaitre. Ce qui m’a attiré dans Identités, ce sont plutôt ceux qui en parlent, parce que vous le remarquerez, comme d’habitude, les résumés Plume Blanche sont plutôt succincts… J’ai lu beaucoup d’éloges à propos d’identité, cela a attisé ma curiosité et comme j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer Sizel à Livre Paris, j’ai sauté le pas.

Je suis tout de suite entrée dans le quotidien de Lia et, même si tout le fonctionnement du système en place n’est pas décrit très en détail, on trouve les informations suffisantes pour comprendre la situation. Par la suite, j’ai été un peu dérangée par la narration au présent, sans comprendre pourquoi car je n’ai eu cette gêne que par intermittence; le reste du temps, ce choix de narration m'a plutôt permis de vivre l’action plus intensément et de rendre le récit plus vivant.

Identités est divisé en 4 parties ; je ne vous en dirai pas plus à ce sujet pour ne pas spoiler, je vous confierai simplement qu’arrivée à la troisième partie le titre a pris tout son sens, mais peut-être suis-je longue à la détente ^^. C’est également durant cette partie que j’ai le plus apprécié ma lecture. En effet, si l’intrigue est intéressante dès le départ, je restais dans une sorte d’expectative au niveau de ma lecture ; attendant quelque chose qui ne venait pas (ne me demandez pas quoi je ne saurai le dire).

Dans Indentités, nous assistons au quotidien de Lia, à son combat pour survivre et croisons, au gré de son avancée des personnages très intéressants. Mais Sizel ne construit pas son récit comme on l’attendrait, rompant brusquement le fil pour nous projeter dans une toute autre direction ; sur le coup on la maudit, ça semble un peu brutal mais finalement on en vient à apprécier encore plus le roman. Roman que je pense pouvoir qualifier d’addictif étant donné que j’ai enchainé presque toute la dernière partie d’une traite (oui, je me suis couchée tard/tôt). Par moment, j’ai eu des petits flashs d’Hunger Games, mais probablement parce que c’est la seule référence que j’ai en matière d’entretuage.

Le personnage de Lia fait toute la force de l’histoire, son mental d’acier, sa capacité d’adaptation et sa volonté de se prendre en charge elle-même en font quelqu’un admirable à qui l’on s’attache forcément. Elle évolue énormément au cours du récit, se révélant à mesure qu'elle est confrontée au pire et prenant confiance en elle. Qu’importe la situation dans laquelle elle se trouve, elle arrive à rebondir car l’espoir est toujours là. Malgré son parcours plutôt solitaire, j’ai eu l’impression que Lia attirait les gens ; en effet la jeune-femme saura s’entourer d’hommes (principalement) tout à fait différents, de tout âge mais toujours bienveillants. Ce qui ne l'empêchera pas, d'être également confrontée à de mauvaises personnes.

J’ai particulièrement apprécié les personnages du Vieux Loup de Mer et de Sol. De même que Luc par lequel l’idée de faire table rase du passé est amenée : peu importe ce que l'on a fait, l’essentiel est ce que l’on est à l'instant présent et ce que l’on fait pour se racheter. Sizel ne ménage pas son héroïne qui passe par les pires galères même si elle a toujours un certain avantage sur les autres (que ce soit par ses relations, ou par sa constitution). Par la même occasion, elle bouscule pas mal le lecteur. Elle traite également, à travers Lia, de la perception de la différence par le plus grand nombre ; la peur de ce que l’on ne connait pas et le rejet voire le mépris qui en découle. Certaines situations étaient criantes d’injustice mais sonnaient tellement justes malheureusement.

A travers Ludwig, Sizel esquisse les difficultés à privilégier les obligations aux sentiments, faire passer l’intérêt général avant le personnel et l’épilogue de l’auteure est particulièrement juste. J’ai apprécié le fait que Lia reste forte et indépendante, ne comptant que sur elle-même pour construire son futur, ne souhaitant pas être privilégiée par les liens qu’elle pourrait avoir ; même si pour cela elle a pris des décisions qui ne lui revenait pas (comme par exemple couper les liens dans l’intérêt d’une tierce personne en supposant que c’était le mieux pour cette personne).

Plus le nombre de pages diminuait et plus j’étais prise par l’histoire, me disant que cela ne pouvait pas déjà finir. Finalement, l’épilogue que nous offre Sizel est parfait, à la fois beau et cruel, tout à fait dans l’esprit de ce que l’on a vécu au fil des pages. Je garderai un très bon souvenir de Lia (et surtout de Sol ^^).


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La petite histoire

L'on se trouve dans la cité de Lyalės, sorte de Londres du 19e où la magie est omniprésente... ou presque. Certains habitants sont nihiles, ils n'ont aucune énergie magique, c'est la cas d'Elisabeth, décrypteuse de sorts. Son destin va basculer le jour où son patron lui-même nihile libère un démon qui cherche un nouveau réceptacle humain pour dévorer le monde.

Mon avis

J'ai pris plaisir à suivre Elisabeth dans sa quête de liberté courageuse et déterminée, elle n'est pas moins sensible et effrayée par la situation. J'ai adoré le duo du manoir, à savoir le comte Adryan et Margaret qui se complètent quand l'un contourne les règles et l'autre les durcit. J'ai passé un bon moment en compagnie des personnages, l'écriture est fluide et agréable. La magie est une énergie qui régit le quotidien des Lyaléens, si elle est positive la plus part du temps, son utilisation peut servir les ambitions de certains assoiffés de pouvoir. J'ai apprécié les aspects de cette magie et aussi la magie démoniaque très puissante. Une lecture que je conseille à un large public car elle est très accessible.

Un one-shot intrigant que j'ai aimé découvrir par sa couverture et son résumé 😊

Dans ce roman assez court, on découvre que la magie a une place importante pour la ville et ses habitants qui font tout avec, au grand dam des nihiles dont Elisa, notre héroïne, qui ne peut utiliser la magie. L'intrigue est prenante et passionnante. En effet, on entre directement dans le sujet sans temps mort et sans longueur. L'univers est le gros plus de l'histoire. À la fois riche, développé et original, cet univers est rempli de secrets, de complots et de démons. La lecture est extrêmement fluide et addictive, on ne peut s'arrêter sans avoir lu le dénouement. Malédiction, ésotérisme, politique sont au cœur du récit. Le seul point négatif, c'est que j'aurai aimé plus de pages, plus de détails... 🙂

Les personnages sont plutôt intrigants et uniques. Adryan est un jeune homme imprévisible, curieux et intelligent. Elisa, elle, possède un grand courage par tout ce qu'elle traverse. Elle est déterminée, sensible et vit en marge de la société à cause de son nihilisme. Le duo Adryan et Margaret possède leur propre dynamisme. Je les ai trouvé très drôle ensemble. Des personnages intéressants à suivre et à découvrir 😊

On se retrouve aujourd’hui avec un livre qui me tient particulièrement à cœur : Identités, de C. Sizel. Dans ce roman de près de quatre cents pages, l’auteur nous entraîne sur les traces de Lia, une jeune femme durement propulsée en pleine guerre des gangs, dans un futur suffisamment proche du nôtre pour être effrayant. Et comme le roseau qui plie mais ne rompt pas, dans la fable de Jean de La Fontaine, Lia va se découvrir des ressources insoupçonnées en mode survie.



L’intrigue prend pied dans un monde qui a changé. On ne sait pas précisément ce qui s’est passé, mais une guerre civile a éclaté et les gangs se partagent désormais la ville. Oh, elle pourrait sans doute rejoindre ses parents à la campagne et y couler une vie paisible mais malgré les difficultés, notre héroïne tient à son indépendance. Alors elle a appris à se montrer prudente et ne s’en sort tout compte fait pas si mal. Jusqu’au jour où une rencontre va mettre à mal son fragile équilibre… Lia va devoir renoncer à cette indépendance qui lui est si chère et apprendre à courber l’échine.



A mon sens, le gros point fort de ce roman, c’est clairement son héroïne. Lia n’a rien d’une dure à cuir. Au contraire, elle aurait même plutôt tendance à se cacher comme une petite souris. Sous des vêtements amples et une bonne couche de maquillage, dans son petit appartement, et même à la bibliothèque où elle travaille... Pourtant, lorsque la nécessité s’en fait sentir, elle fait preuve d’une capacité d’adaptation incroyable. Nulle provocation dans son attitude, mais une détermination sans faille, quitte à devenir quelqu’un d’autre. C’est une jeune femme attachante, entourée d’une galerie de personnages secondaires tout aussi intéressants, même si j’avoue avoir eu petit problème de crédibilité avec Ludwig, mais c'est une broutille.



L’intrigue démarre certes lentement mais j’ai aimé ça. J’ai apprécié qu’on prenne le temps de me parler un peu de cet univers, des gangs et des conditions de vie dans ce nouveau monde. J’ai aimé découvrir Lia, son caractère, ses aspirations et tout ça ne se fait pas en quelques pages. C’est cette proximité qui fait qu’on se sent tellement concerné par ce qui lui arrive ensuite. C’est vrai du début à la fin du récit d’ailleurs, l’auteur prend son temps et pourtant on ne s’ennuie pas une seconde. Les rebondissements sont nombreux et comme le sort de Lia nous importe, on se surprend à tourner les pages à toute allure. Jusqu'à l'épilogue, un peu trop abrupt à mon goût cependant. J’aurais bien passé encore quelques chapitres en compagnie de Lia, Morphée, Ôme et Black !



Finalement, le seul bémol de ce roman est indépendant de l’auteur. Trop de fautes d’orthographe ou de phrases à la structure incorrecte. J’en veux un peu à la maison d’édition car cette histoire aurait vraiment mérité plus d’attention à la relecture. Ne vous y trompez pas, j’ai malgré tout passé un très chouette moment, et je vous recommande chaudement à la fois ce roman et cet auteur. Si vous aimez les histoires originales et les personnages attachants, n'hésitez pas, vous ne serez pas déçu.
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Première lecture de l'année 2023, même si je l'avais commencé fin novembre. J'ai passé dans l'ensemble un bon moment de lecture, j'ai apprécié la qualité de la plume et du monde créé autour d'Elisa.



J'ai néanmoins eu du mal à m'attacher à elle malgré tous les évènements qu'elle vit, j'ai par exemple préfère les personnages de Margareth et Adryan. Pour le reste, j'ai aimé la richesse de l'univers ainsi que sa complexité. J'aurais même voulu en savoir plus, notamment sur le démon, j'ai eu comme un goût de trop peu.



Il m'a manqué quelque chose, l'étincelle pour être plongée à fond dans l'histoire, plus par mes goûts en matière de lecture que par un souci dans le récit.

Imaginez un monde dans lequel la magie est omniprésente : pour manger, se vêtir, se protéger du froid sans manteau, effacer les marques de l'âge, faire le ménage et j'en passe. Maintenant, imaginez que vous vivez dans ce monde, mais que vous ne possédez pas la moindre parcelle de magie en vous. Un monde qui est fait pour les utilisateurs de magie vous paraîtra alors hostile, compliqué, trouver sa place ne sera pas facile.

C'est ce qui arrive à Elisa, le personnage principal de cette histoire. Elle est ce qu'on appelle une personne nihile, c'est-à-dire qu'elle ne peut pas faire de magie. Dans la cité de Lyalès, c'est alors compliqué pour elle de trouver quoi faire de son avenir. Mais elle va rencontrer Nathanël, un décrypteur qui la prendra à son service, faisant d'elle son apprentie et son amie. Sauf qu'un jour, le petit quotidien relativement tranquille d'Elisa va être chamboulé par un évènement inattendu, un démon va s'emparer d'elle et fera de sa vie un enfer.



Voilà l'histoire dans laquelle nous embarque C. Sizel avec beaucoup de talent. J'ai tout de suite été touchée par la protagoniste et ce qui lui arrive. Dans son aventure, elle va faire la rencontre pas vraiment hasardeuse du comte Adryan, le fils de la régente à Lyalès. Un personnage que j'ai aussi beaucoup aimé, il est drôle, hors des convenances que son rang exige et très sensible. Il a à son service Margaret, une domestique pas comme les autres avec plus d'un tour dans son sac. Si au début elle m'a paru froide et antipathique, on finit par comprendre ses motivations.

Ces trois personnages forment un trio sympathique, attachant.



Quant à l'histoire, l'univers, je les ai trouvés originaux. On a pas seulement un cas typique de possession, il y a toute une histoire de malédiction derrière cela et l'univers créé par l'auteur a l'air véritablement étendu, complexe. C'est dommage de n'en apercevoir qu'une petite partie à travers ce roman. Sa plume est agréable, fluide et le rythme soutenu de l'histoire ne nous laisse pas respirer sans pour autant nous étouffer.

Un roman court, intense, et une couverture qui, je ne cesserai de le répéter, est tout simplement magnifique. Je suis heureuse d'avoir lu cette histoire et je retrouverai l'auteur avec plaisir !

L’histoire se concentre sur la cité de Lyalès, où la magie tient une place prépondérante. La plupart des habitants y sont sensibles mais quelques individus, les nihiles, y sont hermétiques, et cela comprend Elisa, la protagoniste principale. Ainsi, elle ne peut l’utiliser et aucun sort n’a d’effet sur elle. Son quotidien se retrouve bouleversé suite à la mort de son mentor et à un enchainement d’événements qui la conduisent à abriter en elle un démon séculaire, qui avait attaqué la cité 300 ans plus tôt mais n’avait pas été complètement anéanti.

Le roman est court et nous immerge directement dans le vif du sujet. Il s’agit d’un récit de fantasy ésotérique donc j’étais déjà bien emballée en soi, et sa lecture n’a pas démenti cette impression, loin de là. J'ai adoré en particulier l'univers dépeint, très riche, et tout ce qui a trait à la magie / l'ésotérisme et à ce que cela implique dans le quotidien des personnages, pour ceux qui la manipulent et pour les nihiles. On s’en rend notamment compte pendant le séjour d’Elisa chez Adryan, qui a dû adapter son habitat pour l’accueillir, le contraste entre les deux types de population est vraiment saisissant.

J’ai bien aimé les personnages de manière générale, chacun est intéressant à sa façon et leurs motivations sont bien retranscrites. En particulier Elisa, ballottée dans une situation qui la dépasse, tout en découvrant qu’une partie de sa vie repose sur un mensonge et qui, malgré cela, s’efforce de s’en tirer.

En résumé, ce roman a été un coup de cœur pour moi.

Après avoir découvert une première version de cette histoire en ligne, j'ai été ravie de la redécouvrir dans un si bel objet-livre, avec une si belle couverture, un travail typographique qui s'accorde avec l'ambiance du roman, et de si beaux dessins au début de chaque chapitre !



Lyalès est une cité où la magie a le même rôle que la technologie actuelle, c'est à dire de faire absolument tout ! le quotidien de ses habitants fait donc partie des curiosités de cet univers, ce qui le rend plus concret. Contrairement aux habitudes de la Fantasy de nous décrire avec minutie les grands mouvements politiques, les croyances générales... qui, bien qu'intéressants et ayant un impact sur l'intrigue, rendent parfois l'immersion difficile par trop d'abstraction, nous plongeons directement dans cette histoire et dans les habitudes des personnages. Nous voyons directement les conséquences de l'organisation de la ville et non ses grands principes : un atout qui permettra à ce roman de toucher un grand public, et pas seulement les amateurices de Fantasy.



Dans cette ville, nous suivons Elisa, une nihile : elle est insensible à la magie. C'est un statut compliqué, qui a ses avantages et ses inconvénients. Ses possibilités de carrière sont limitées et son quotidien en est rendu plus complexe car elle est entourée de gens qui ne savent plus rien faire de leurs propres mains, mais elle est également insensible à tout sort que l'on pourrait lui jeter. Cet état nous la rend immédiatement sympathique, sentiment renforcé par la suite avec le courage et l'intelligence dont elle fait preuve. Il nous permet également de découvrir l'univers via des situations cocasses, qui saupoudrent l'histoire d'une pointe d'humour.

Les autres personnages ont chacun leur façon de nous accrocher. Margaret, la domestique-garde du corps, par son attitude excessivement militaire et protectrice, est une merveille de personnage attachant, que l'on aime pourtant voir malmené par le comte. le comte Adryan est touchant par sa vivacité, sa curiosité et son imprévisibilité (lui, je l'adore ^^), et puis des tas d'autres personnages nous accrochent par leurs motivations pas toujours très bonnes mais toujours compréhensibles.



Bref, un petit roman prenant et agréable à lire et un voyage incroyable au sein de la cité de Lyalès, qui plaira, je le pense, à un large public !

--- La loi du plus fort ---



Identités étant un roman d’anticipation, C. Sizel nous emmène dans le futur, et celui-ci n’est pas très attrayant. En effet, le pays est désormais sous la coupe de gangs qui n’hésitent pas à se faire la guerre pour étendre leur influence.



Mais comment survivre dans ce monde hostile ? Les dangers sont partout, à plus forte raison pour les femmes seules. Certaines d’entre elles tombent rapidement dans la prostitution, et pas forcément de leur plein gré !



Voici le cadre dans lequel évolue Lia, notre héroïne. C’est donc en se rongeant les sangs que l’on suit son parcours, inquiet à l’idée qu’elle puisse tomber entre de mauvaises mains…



--- Une héroïne aux multiples visages ---



Comme le nom du livre le laisse présager, Lia endossera plusieurs identités au cours de son existence, afin de se protéger. Parce qu’elle est contrainte de s’adapter en situation de crise, elle se glissera chaque fois dans une nouvelle version d’elle-même, et j’ai trouvé cet aspect du récit véritablement passionnant. L’auteure a donc creusé son héroïne, explorant chaque recoin de son âme, lui imprimant une réelle évolution au fil des chapitres.



D’autres personnages gravitent bien entendu autour de Lia, mais en nombre restreint. En effet, C. Sizel reste essentiellement centrée sur cette dernière. Néanmoins, pour certains, elle a pris le temps de les approfondir, de nous dévoiler leur passé et même d’explorer leurs failles. Tous ont enduré des épreuves, parfois ignobles, ce qui explique ce curieux mélange de force et de fragilité qui les caractérise. Force, parce qu’ils ont survécu. Fragilité, parce qu’ils sont désormais traumatisés !



Bref, pas de stéréotype du côté des personnages.



--- À fleur de peau ---



Avec Identités, C. Sizel nous transmet une myriade d’émotions, pas toujours très plaisantes. En premier lieu, vient la méfiance puisqu’il est difficile pour Lia de s’attacher à d’autres personnes – et si elles étaient mal intentionnées ? Alors, elle s’approche prudemment des étrangers, n’accorde sa confiance qu’en dernier recours, lorsqu’elle sait que c’est sa seule chance de s’en sortir.



J’ai ainsi ressenti sa frustration de ne posséder aucune certitude. Moi aussi, je me suis sentie seule, désarmée, impuissante… et parfois pleine d’espoir ! On peut donc dire que l’immersion est une réussite.



Le seul bémol, selon moi, c’est la pointe de romance qui survient trop rapidement pour être totalement crédible. Cela reste cependant très anecdotique, heureusement.



--- Une intrigue linéaire, et pourtant… ---



La manière dont l’auteure a pensé son histoire n’est pas commune. Jamais elle ne mélange les fils du scénario, jamais elle ne croise les événements. Lia le sait mieux que personne : seul le présent importe, car l’on ne revient pas en arrière !



Dès lors, chaque instant est crucial. C. Sizel s’intéresse donc à des détails, comme par exemple la nécessité de se laver ou de se loger, mais tous ont leur utilité. En vérité, ils participent au bon déroulé de l’intrigue, à la compréhension de ce monde futuriste et à la construction des identités de Lia.



Bien entendu, le rythme ne peut être haletant dans ces conditions. Pour autant, le récit n’est pas exempt d’action ou de rebondissements, bien au contraire.



--- L’épilogue n’est pas celui que j’attendais ! ---



Malgré tout, il m’a surprise et c’est devenu rare, ces temps-ci. De plus, avec le recul, je m’aperçois que ce dénouement m’a permis de refermer ce one-shot avec sérénité, sans mille et une questions pour me traverser l’esprit. Et ça aussi, c’est plutôt rare !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..

Identités était dans ma PAL depuis le salon du livre de Paris, oui, presque un an, et si j’ai eu mille fois envie de l’en sortir, cela ne s’était pas fait… jusqu’à maintenant. Alors, je ne sais pas si je dois le regretter ou m’en réjouir, toujours est-il que cela sera mon premier coup de cœur de l’année 2019, et je le savoure comme il se doit.



Pour vous parler du contenu, sans spoiler, je resterai vague, à dessein : la société telle que nous la connaissons s’est effondrée. Les gangs se disputent le pouvoir et pour la plupart des gens, la vie n’est plus qu’une survie. Ne pas se faire remarquer, être invisible ou bien payer le prix et s’adapter, voilà ce que Lia va apprendre…



Tout d’abord, j’ai été conquise dès les premières lignes : en peu de mots, l’autrice parvient à faire cristalliser ce monde en ruine, sauvage, brutal et à faire exister l’urgence, la survie, le combat de chaque jour. Lia nous apparaît très vite comme LA figure clef de l’oeuvre, et je m’y suis attachée en un temps record! Cette jeune femme essaie de garder son indépendance dans un monde où les droits n’existent plus et où être une femme équivaut à un handicap supplémentaire. La peur à ses trousses en permanence, elle affronte avec un courage rare les coups du destin, apprenant à s’adapter, à faire avec, à rebondir pour avancer au lieu de se lamenter. Nous avons ici une héroïne d’une rare profondeur : elle est forte sans être monolithique, elle est courageuse sans être inconsciente, elle souffre mais apprend à vivre avec sa souffrance, à la dépasser pour en faire un moteur et non un frein. Comme le roseau, elle plie pour ne pas casser, elle encaisse les coups, les injustices, garde son franc parler, mais rejette tout misérabilisme. En cela nous avons ici un personnage précieux, doté d’une force de vie rare et qui attire à elle, bien sûr, beaucoup d’autres personnages, mais surtout qui force l’admiration du lecteur. De page en page, je me suis sentie plus proche d’elle, étrangement, je ne l’ai pas plainte, pas vraiment, parce que le personnage n’attire pas ce genre de réflexion, je me suis mise eu diapason avec elle et j’ai espéré de manière diffuse, avec elle, des jours meilleurs.



Alors, il est vrai que Sizel ne gâte pas son héroïne, mais finalement, la vie ne nous gâte pas non plus. L’autrice a par ailleurs compensé – pour ainsi dire- en plaçant sur le chemin de Lia des personnes tout aussi précieuses qu’elle : Vieux Loup de Mer ne manque pas de m’arracher un sourire à chacune de ses apparitions, Ludwig et Léo sont tous deux attendrissants et chaleureux (quand on les connaît!), Doc et Light sont eux aussi des aides précieuses… et d’autres que je ne citerai pas pour que vous gardiez le sel de la première rencontre et des renversements de situation. Ce qu’il faut retenir dans ce roman, c’est que les personnages clefs sont fouillés, facettés et qu’ils évoluent au gré des événements et des contraintes, déployant alors une vie véritable sous nos yeux. Rien de caricatural donc.



Je l’ai effleuré plus haut, mais je le redis, l’univers créé est particulièrement intéressant et sous-tend l’histoire de Lia avec une rare cohérence. Récit d’un monde en ruine, d’un monde déchiré par les combats où chaque innovation technologique a pour but de l’emporter sur le voisin… Tout cela amène logiquement la part de science fiction qui innerve le roman : les manipulations génétiques, les transformations du corps humain. Et, une fois encore, rien n’est écrit pour faire sensationnel, tout a un sens et contribue à l’économie d’ensemble du roman. C’est ainsi que le récit se déploie sous nos yeux avec une fluidité étonnante, alternant des moments d’actions intenses et des temps plus calmes, préparant la suite.



Comme vous vous en doutez, arrivé à ce stade de la chronique, je suis conquise par le plume de Sizel. Si elle est épique par moments, fluide, le plus souvent, elle sait surtout se faire pudique dans les moments clefs, décuplant ainsi les émotions, à l’instar de la chute du roman que j’ai relue deux fois tant elle m’avait émue! D’ailleurs, je ne peux que savourer le dernier clin d’œil de l’autrice à ses lecteurs : si le sens profond du titre nous apparaît assez vite, nous ne comprenons vraiment le prologue qu’à la lumière de l’épilogue et cette boucle constitue le point d’orgue de la lecture, à mon sens, nous approchant encore un peu plus de Lia alors même que nous la quittons.



Je ne ferai pas durer le suspense plus longtemps, ce roman est une merveilleuse pépite! Il a tout pour lui : l’univers, les personnages, les rebondissements avec toujours ce sens de la mesure et de l’équilibre qui lui permet de nous toucher en plein cœur par sa justesse. J’en sors époustouflée !
Lien : https://lesreveriesdisis.com..

J'ai rencontré l'autrice lors de l'édition 2022 du salon de Pusignan. Il n'a pas fallu longtemps pour que le pitch de son roman me convainct, en plus de la couverture magnifique. Avec une PAL immense, je ne pensais pas m'attaquer à "Maudite" avant un moment, je me traînais des lectures fort ennuyantes jusqu'à présent. Finalement, je me suis laissée tenter à commencer par le sien et je ne regrette rien.

Le début m'a happé. On suit Elisa, décrypteuse nihiliste, qui travaille et survit dans un monde où tout est magique mais où elle-même ne possède aucun atome de magie. Le Maître de la boutique où elle travaille décède devant ses yeux dans de brutales circonstances et elle n'a pas d'autre choix que de demander l'aide du Comte Adryan pour la protéger d'un démon qui pourrait avoir pris possession d'elle. Rien que ça.

J'ai tout aimé, à commencer par l'histoire. En effet, l'autrice nous offre un univers extrêmement riche. J'ai eu peur au début, car après les premiers chapitres bourrés d'actions, on passe à des moments plus tranquilles. Une avalanche de détails et de lore auraient pu alourdir la lecture. C'est au final par petites touches que l'autrice nous amène des informations sur l'histoire de la ville, sur la famille du Comte, celle d'Elisa, celle des autres personnages secondaires, et surtout du fonctionnement de la magie. J'avoue avoir été perdu par moment au tout début de ma lecture, avant d'accepter et de faire confiance à l'autrice pour que tout me soit expliqué. J'ai bien fait, et assez vite, je suis entrée dans son récit. Je n'irai pas jusqu'à réclamer un tome 2 car l'histoire se conclut très bien, mais je suis très curieuse de l'univers que l'autrice a créé. Si C.Sizel décide un jour d'écrire un nouveau one-shot dans la cité de Lyalès, je suis partant !

Au niveau des personnages, ils sont au coeur du récit. Aucun n'est inutile ou délaissé, tous ont leur importance et leur personnalité très bien défini. J'applaudis notamment les persos secondaires comme Margaret en garde du corps nerveuse et intransigeante, le doux Ambroise, sa tempétueuse soeur Ada, Camé'lyalès... bref, une belle galerie de personnages. Je m'attarderai maintenant sur Adryan, le Comte chez qui Elisa se réfugie, et leur amitié vraiment agréable à suivre. Ma favorite reste quand même Elisa elle-même, que j'ai beaucoup aimé en héroïne au destin complètement chamboulée et qui fait absolument de son mieux pour tenir le coup. Des choses pas chouettes lui arrivent et elle est entourée de gens parfois affreux avec elle, mais elle se bat, elle expérimente, elle étudie. Elle m'a beaucoup plu, je pense qu'il n'est pas facile d'écrire ce genre de personnages sans qu'ils soient balottés par le récit ou au contraire, que tout devienne trop facile pour eux. Elle n'est pas une de ces héroïnes badass sans saveur, elle est Elisa.

En bref, Maudite était une excellente lecture que je conseille pour tous les âges. J'ajouterai qu'après un enchaînement de livres de SFFF français bourrés d'éléments de scénarios horribles ou de fins tragiques, ça faisait du bien de lire de la fantasy... je dirai pas légère, mais qui m'a fait rêver.

Ma 2ème lecture de C. Sizel.

Encore une fois, ce que j'ai préféré dans ma lecture, ce sont les personnages que Sizel a créé. Elisabeth, Adryan, Margaret, Cameliana, ils m'ont tous attrapée dans leurs filets et je me suis très vite attachée à eux.

L'univers ésotérique dans lequel ils évoluent est très riche, avec un historique et des ramifications politiques très développés, on sent d'ailleurs que Sizel s'est très investie - et amusée - à créer tout ça.

Malgré tout, il y a eu des passages que j'ai trouvé un peu longs, cela ne m'a pas empêchée de terminer ma lecture, mais par moments, j'aurais souhaité moins de descriptions et plus d'action.

En tout cas, c'est une œuvre que je recommande fortement!

J'ai eu la chance de découvrir ce roman dans le pack Mystery des Edition Plume Blanche. La couverture est tout simplement sublime et le résumé m'a donneé envie de le lire tout de suite. J'ai également eu la chance de rencontrer l'auteur aux Imaginales et avoir une jolie dédicace.



"Elisa est une nihile. C'est-à-dire qu'elle est insensible à la magie. Dans ce monde où la magie est présente de partout, elle va trouver sa place auprès de Nathanaël, un maître décrypteur. Cependant, sa mort va faire d'Elisa le réceptacle d'un démon millénaire puissant."



Maudite est un roman que j'avais hâte de découvrir. L'histoire nous plonge directement dans le vif du sujet. J'ai été très étonné, j'attendais avec impatience l'action et les rebondissements mais celle-ci ne venait pas. Au contraire, on voit Elisa et Adryan évoluer. L'un changeant l'autre en lui montrant une vie sans la magie. Cela ne m'a pas déplu bien au contraire. J'ai été happé par chacun des mots, vivant chaque moment passé avec Elisa. Cela m'a même fait penser à notre monde et aux personnes accros à la technologie.



L'action arrive enfin et même si on devine ce qui va arriver, je l'ai beaucoup apprécié. Le seul point négatif qui m'a fait frôler le coup de coeur c'est la fin. Je l'ai malheureusement trouvé trop rapide et "facile".



J'ai adoré Elisa. Elle reste une personne simple mais avec une grande volonté. C'est ce qui fait d'elle un personnage intéressant et presque réel.



Adryan a été un personnage assez mystérieux que j'ai également apprécié. A la fois un peu enfantin mais aussi très sérieux, ces expressions m'ont fait rire.



Enfin Margaret est un personnage aussi que j'ai beaucoup adoré. A la fois guerrière mais aussi gouvernante, elle reste une personne attachante.



Jai connut l'auteur grâce à son roman "Identité" qui a été un gros coup de coeur pour moi. J'ai adoré le nouvel univers qu'elle a créé. Sa plume est magique et passionnée. Encore une très belle histoire dans un univers différent



Pour résumé, ce roman frôle le coup de coeur. J'ai vraiment été époustouflé par l'histoire et la simplicité de ses personnages. Encore un livre que je vous recommande.


Lien : http://lamagiedeslivres.weeb..

La petite histoire

Nous suivons Lia dans un monde chaotique en guerre permanente de clans et où les femmes seules sont menacées. Lia aime son indépendance mais elle va être mise à mal par l'arrivée dans sa vie solitaire par Ludwig et Leo. Elle va alors vivre plusieurs vies sans répit ou presque. Les épreuves vont l'obliger à constamment s'adapter.

Mon avis

On se retrouve dans un futur dystopique fait d'insécurité de couvre-feu et de disparitions, de meurtres. Le décor est planté dans une ville bombardée, délabrée où les gens doivent s'enfermer à double-tour la nuit venue laissant la ville aux gangs et autres clans.

C'est dans ce monde instable que l'on fait la rencontre de Lia, jeune femme discrète qui se grime pour passer incognito et continuer à vivre un semblant de vie normale.

C'est un personnage fort qui va de l'avant évitant de trop s'appesantir sur le passé et affrontant les dangers avec son instinct et une bonne dose de courage.

Elle va successivement rencontrer Ludwig, Leo, Vieux Loup, Ino, Luc, Sol leur inspirant respect et estime (voire plus pour certains). L'autrice met Lia dans des situations douloureuses et on la voit à chaque fois se relever sans plaintes et jérémiades.

J'ai apprécié les relations qu'elle tisse dans des endroits improbables avec des personnes très différentes.

C'est un roman bien rythmé et addictif, sans temps mort. On est pleinement dans le présent au plus près des sensations et des émotions de l'héroïne.

Un bon moment de lecture, intense et plein de revirements de situation.

Aaaah Identités de C. Sizel ! Un terrible coup de coeur. Je ne te dis pas plus pour le moment. Je te laisse découvrir.



Mon avis :

Comme je le disais en intro, c’est un véritable coup de cœur. Revenons quelques mois en arrière. Ce livre faisait parti des pré-sélectionnés du PLIB2019. L’ebook avait été gracieusement offert par la maison d’éditions à l’attention des jurés. Je regrette vraiment de ne pas avoir eu le temps de le lire avant de choisir les sélectionnés, encore plus qu’il n’en fasse pas parti.



Je voudrai commencer par la première de couverture. Ouaip, je suis bien conscient que je ne l’ai jamais fait mais là… C’est nécessaire. J’ai pu voir ici et là des avis plus ou (souvent) moins bon. Pour ma part, certes elle est sombre, mais reflète très bien le livre et Lia.



Parlons du livre lui même. Je suppose que tu ne vas pas me lire pour des aspects esthétiques. Aussi ? Ok. Tout de même… Comme c’est un livre édité par la maison Plume Blanche éditions, j’y suis allé les yeux fermés. Même si je n’accroche pas à tout, je savais pertinemment que ce livre serait de la balle. Et… Ouchhhh ! Vlà quoi !



Bon toute l’histoire tourne autour de Lia, il n’y a pas à tortillé. Si tu veux connaître plus intimement les personnages secondaire, je t’invite à contacter l’auteure. Mais Lia est ÉNORME. Comme le nom du livre et la quatrième de couverture l’indique, Lia devra pour survivre prendre plusieurs identités. Désolé je viens de faire une erreur. Elle ne va pas prendre plusieurs identités, on va les lui imposer.

Tu connais déjà Lia, la nana qui se fait toute petite mais qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment.

Puis viendra Morphée qui ouvrira sa porte et accueillera pour une nuit les membres d’un gang, les bichonnera.

Après tu découvrira Ôme à cause de sa nouvelle apparence après heuuuuu… Où elle devra tuer ou être tuer.

Pour finir par Black, elle réintégrera en parti son ancien clan où elle permettra au non-humain de se mêler aux humains. Tu le sais, je ne donnerai pas de détail.

Elle arrivera toujours à s’adapter à cette nouvelle identité, se l’appropriant. Pas seulement comme patronyme, mais créera une psychologie qui va avec ce nouveau nom.

Ce qui est amusant, c’est qu’à chaque fois elle va influencer ses compagnons et toujours en bien.



C’est bien beau tout ça. Je te parle de Lia mais bon, si je te parlais de l’histoire, du moins de l’univers de dame C., c’est juste ÉNORME (oui encore !). Monde post-apocalyptique : j’adore. Monde où la loi du plus fort sévit : j’adore. Une (presque) dystopie : j’adore. Un brin de cyberpunk : j’adore. Et cette fin : j’adore.



Voilà tu as tout ça dans ce livre. Tu as compris que j’ai un tout petit peu aimé ce livre, il est juste ÉNORME. Je ne peux que te conseiller de le lire.



Je te souhaite une très bonne lecture !!!