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Critiques de C.J. Malarsky (10)
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Ashwood

Ashwood, un asile abandonné, de l’urbex que je pratique à mes heures perdues, des fantômes et une critique élogieuse de la part de Pippin. Il ne m’en fallait pas plus pour être tenté par ce roman et pour craqué à mon tour. Malheureusement et même si j’ai apprécié ma découverte, celle-ci m’a semblé à la fois souffrir d’un manque et d’un surplus de je ne sais trop quoi pour me correspondre totalement.



Pourtant, l’idée de départ est plutôt bonne et bien amenée. C. J. Malarsky parvient à apporter, à l’aide de la pratique de l’urbex au sein d’un asile abandonné et au détour d’une mauvaise blague au sein d’une morgue, un récit à l’ambiance sombre et glauque mais qui, finalement, se dessine trop peu effrayante et encore bien moins cauchemardesque. La faute à une plume excessivement visuelle et assez directe. Par conséquent, ce style laisse bien trop peu de place à l’imagination et trop de détails sont offerts au lecteur et je trouve cela regrettable tant je me suis démontré seulement passif au cours de cette lecture. J’aurais apprécié que l’auteure esquisse bien davantage son univers plutôt que nous dépeindre dans les les moindres détails celui-ci. Ainsi et au contraire d’autres lecteurs, j’ai trouvé la limite entre réalité et fiction plus que grossière, ce qui a fortement fortement freiné et pénalisé mon intérêt. D’autant plus que ce dernier s’amoindrissent au fil des chapitres tant ma progression s’est vue assez creuse malgré l’apparition de la mythologie et du folklore slave. Sous couverture de guerre et d’expériences scientifiques fortement réalistes, C. J. Malarsky emmène son lectorat dans un monde onirique dans lequel règnent quelques fantômes et autres créatures démoniaques mais reste bien trop en surface pour rendre son sujet totalement passionnant ou bien captivant. D’autant plus que cette dernière comptait apporter une suite à son œuvre fantastique mais n’a pas trouvé d’éditeur. Ainsi et avec une telle finalité des plus ouverte, beaucoup de questions restent en suspend même si le manque de réponse est loin d’être insupportable, cela reste regrettable car Ashwood reste quand même assez divertissant et la plume de l’auteure des plus facile d’accès.



Néanmoins, cette extrême fluidité se ressent dans l’élaboration – quasi inexistante – de ses personnages qui se sont dévoilés à leur tour, aussi creux que le reste de ce roman. Je n’ai nullement réussit à m’attacher à l’héroïne qui malgré son âge, m’a plus souvent horripilé par ses réactions qu’autre chose. Cette jeune adulte se démontre bien trop immature et enfantine pour se dévoiler crédible dans le rôle de possédée et clée qu’elle détient. Finalement, cette dernière subit plus qu’elle n’agit et sa passivité m’a vite et fort agacé. Ne parlons pas des autres personnages de ce conte onirique qui se dessinent juste utiles à l’avancée de l’intrigue qui, d’ailleurs, est plus que cousue de fil blanc et prévisible. C’est pourquoi et étonnement, j’ai bien plus apprécié découvrir l’histoire derrière les fantômes d’Ashwood que le devenir de Willow et sa bande d’amis aventuriers.



Enfin et quand bien même Ashwood est parvenu à me divertir, cette œuvre m’a paru bien trop faible malgré toutes ses promesses. L’univers se veut intéressant mais loin d’être frissonnant et se dévoile assez plat tant l’auteure se contente de rester en surface. Ce choix reste déplorable car la mythologie slave aurait pu apporter une toute autre dimension à ce roman bien trop visuel et manquant cruellement de chimère.
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Ashwood

Un roman adolescent intéressant et un peu effrayant mais qui ne m'a pas totalement convaincu.

La structure du roman oscillant entre rêve et réalité m'a par moments complètement perdu.

Pourtant les histoires mettant en scènes les lieux abandonnés et notamment les hôpitaux psychiatrique, donnent toujours une ambiance particulière qui instille des frissons durant la lecture. Mais là j'ai trouvé que les côtés rêve, mythe slave et recherche scientifique donnés plus de confusions qu'autre chose. Une impression que l'histoire partait dans tous les sens sans jamais vraiment trouver de ligne directive.

Mais sur des adolescents cette histoire peut fonctionner et donner quelques sueurs froides.
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Ashwood

Quand on me dit vieil asile abandonné, allez savoir pourquoi, ça me fait directement rêver : cette aura de mystère et d’horreur qui plane, cette folie passée qui ne demande qu’à refaire surface, ces mal-être qu’on a tenté de soigner par des méthodes archaïques qui hantent encore les lieux… Bref, j’avais très envie de pénétrer les murs d’Ashwood et de percer ses sombres secrets. Et puis, faut-il mentionner la magnifique couverture de Marcela Bolivar, qui colle parfaitement au récit ? Oui, parce qu’elle est sublime !



Willow est une jeune fille atypique : look décalé, cheveux colorés et yeux plus grands que la moyenne, son style attire le regard. Son cousin lui propose une séance photo un peu particulière : prendre la pose dans différentes pièces d’un asile abandonné habillée en poupée. Tout se passe bien jusqu’à ce que l’équipe de shooting l’enferme pour rigoler dans un des compartiments de la morgue. Elle se retrouve alors dans l’asile, mais dans une version différente, malsaine de celui-ci.



À partir de là, à chaque fois qu’elle s’endort, Willow revient à Ashwood. Elle commence à osciller entre la réalité et le rêve, il arrive de plus en plus souvent qu’elle ne contrôle plus son corps (évanouissement, paralysie du sommeil,…) et qu’elle soit forcée de rester dans ce monde de cauchemars. Elle finira par se perdre totalement, ne sachant plus dans quel univers elle se trouve. Même le lecteur finit par douter : est-ce la réalité ou un piège du cauchemar ?



Gros gros coup de cœur pour l’ambiance et les décors de ce roman. J’ai vraiment eu l’impression de me retrouver dans Silent Hill, avec la journée le monde un peu brumeux mais ordinaire et dans lequel il n’y a pas de danger (mais tout de même des rappels subtils du monde de l’ombre), et la nuit, de rentrer dans un monde de créatures horribles et de scènes effrayantes du passé. Tout y est sombre, glauque, rempli des cendres de l’incendie qui a ravagé Ashwood des années auparavant. D’étranges papillons blancs envahissent l’endroit.



Willow se retrouve dans ce monde d’horreur, peuplé d’obscurité, de monstres, d’étranges personnages, de portes fermées et d’infirmières un peu trop attentionnées. J’ai aimé le fait que Willow n’arrive pas à leur échapper (oui, c’est bizarre dit comme ça xD). Dans tous les récits, le personnage arrive au dernier moment à sortir des griffes de ses tortionnaires. Ici, Willow va subir de nombreux maux : électrocutions, coupures, administrations de substances inconnues de force dans son organisme, violences physiques… Et quand elle croise ses « amis », ils ne sont pas là pour l’aider, leurs yeux sont complètement noirs et ils se mettent tôt ou tard à avoir des comportements violents envers elle.



Un seul être semble immunisé (ou résigné?) aux maléfices de ce lieu : Ilya, un autre patient de l’asile. Leur relation évolue un peu trop rapidement à mon goût. Willow peut-elle vraiment se fier au garçon? Avec lui, elle va essayer de percer les secrets d’Ashwood afin de s’enfuir pour de bon… mais peut-on réellement échapper à cet endroit?



Un récit glaçant avec une ambiance sombre et étrange que j’ai adorée. Une auteure qui n’est pas tendre avec sa protagoniste. Le doute s’insinue dans notre esprit comme dans le sien : sommes-nous dans la réalité ou le cauchemar ? Une chose est sûre, vous ne verrez plus les papillons de la même façon et vous n’aurez peut-être plus envie de dormir avec votre doudou après cette lecture !
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Ashwood

Ce livre je l'ai d'abord repéré pour sa couverture, elle est sublime. Je la trouve très mystérieuse et en même temps douce, on se demande vraiment ce qui se passe sous elle.



Ce roman je l'ai vu catalogué dans le fantastique hors ce serait du fantasy (selon l'explication de Marie que je trouve très facile à comprendre) mais aussi de l'horreur. Tout est relatif à chacun forcément en fonction de la sensibilité du lecteur mais je trouve important de signer ce côté très sombre et légèrement film d'horreur...



Personnellement j'ai adoré me faire mener en bateau par l'auteur. Tout le long du roman, on ne sait pas où on est, qui est qui, qui est quoi et où on va. Toutes ces interrogation font qu'on veut à tout prix tourner les pages pour essayer de comprendre.



J'ai trouvé cette lecture hyper intéressante, j'ai appris pas mal de chose et elle m'a fait passer un moment fou. J'ai été sous tension assez souvent. Ce roman m'a vraiment tenu en haleine.



Je ne peux pas le recommander à tout le monde car il faut aimer me genre mais si c'est le cas alors foncez.
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Ashwood

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne perd pas de temps ! Ce roman est immersif et addictif, et sa superbe couverture ne gâche rien ! On alterne entre rêve et réalité, et on se retrouve perdu, comme l’héroïne, à ne plus savoir ce qui est vrai ou non. C’est bien mené, sombre, glauque, et j’ai même eu quelques frissons !



L’auteure a intégré des éléments mythologiques très intéressants à son récit et j’ai ainsi découvert avec plaisir un pan du folklore slave. Sans oublier les nombreuses références à la philosophie jungienne.



Même si il y a plusieurs personnages, le scénario est vraiment centré sur Willow, qui se retrouve projetée dans des décors effrayants et très visuels, au sein d’un asile abandonné. J’ai aimé cette héroïne au style lolita, courageuse et déterminée, mais effrayée par ce qui lui arrive et le doute quant à ce qui l’attend.



Je suis vraiment heureuse d’avoir découvert ce roman et triste de l’avoir terminé. La fin ne m’a pas déçue non plus, même si, comme souvent avec ce genre de récit, elle n’est pas totalement inattendue.



Je me dois toutefois malheureusement de souligner l’absence de correction sur le texte. Il y a énormément d’erreurs, et ce dès la première page. Je me souviens m’être dit, après avoir terminé les cinquante premières pages, que c’était vraiment incroyable de publier un texte avec autant de fautes typographiques et de français. Dommage donc, d’autant plus quand l’histoire en elle-même et sa magnifique couverture ont réussi à m’emporter !
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Ashwood



Willow a accepté d'accompagner son cousin Devin pour une séance photo dans un ancien asile psychiatrique. Amateurs d'urbex, Ashwood est le lieu rêvé pour les 3 jeunes gens friands de sensations fortes qui l'accompagnent. Cependant, tout ne va pas se passer comme prévu, et suite à une farce, Willow va se retrouver dans une situation étrange et paranormale.



Pas très fan de la plume au langage “parlé” , je me suis tout de même très vite immergée dans l'histoire, curieuse de voir où allait nous mener l'autrice. C'est un écrit très visuel, que j'ai vécu comme si je visionnais un film, avec son lot de jumpscare.



Willow oscille donc entre deux réalités : l'une où elle est restée coincée dans l'asile et ses amis ont disparu, laissant leur matériel photo sur place, et l'autre où elle est rentrée à la maison, bien qu'elle soit étrangère fatiguée et s'endorme sans que personne puisse la réveiller. C'est une héroïne qui cherche à comprendre la logique de ce qui lui arrive pour ne pas paniquer, faisant tout pour rester aveugle aux coïncidences et croyant encore à un canular de la part de ses amis.



Le climat mystérieux est bien entretenu, nous laissant imaginer des tas d'hypothèses différentes quant à ce qu'il se passe. Que lui arrive-t-il? Rêve-t-elle? Est-elle déjà morte? Ses pires cauchemars sont-ils devenus réalité, nourris par les films et jeux vidéos ? Que sont devenus ses amis? Qui sont ces étranges infirmières ? Qu'est réellement Ashwood?



J'ai donc apprécié cette lecture rapide et fluide :)
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Ashwood

amais plus vous ne verrez les 🦋 de la même manière !



🦦🦦🦦



Une partie d'urbex, un vieil hôpital psy et des sourires sourires démoniaques 😈😁



🦦🦦🦦



Frissonné, j'ai

Dévoré, j'ai

Apprécié, j'ai



🦦🦦🦦



Bien que la couverture soit magnifique,

L'histoire est horrifique.



Une plume d'une toute beauté,

Qui vous donnera envie de dégobiller. 🤢



Les papillons illustrés,

Vous rendrons horrifiés.😱



La temporalité,

M'a quand à elle perturbée.

Trop court,

Et pourtant j'ai été prise de court.



Je vous le conseille,

Pour dire au revoir à votre sommeil. 🥱



Ayez peur d'yeux tout noir,

Car cela va devenir votre pire cauchemar.😰



Des blessures,

Vous en aurez pour sûr. ☠



Mais la réalité

N'est-elle pas déformée ?



Ce roman dévoré, défoncé,

Fait partie de mes préférés 🖤



Vous laisseriez-vous tenter

Par ce beau bébé ?🤌



N'ayez crainte



🦦🦦🦦
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Ashwood

En bref, Ashwood est un page-turner d’épouvante classique mais bien mené avec quelques touches d’originalité qui font toute la différence. Ce premier tome présente une héroïne qui sonne juste et à laquelle on s’attache rapidement. Quant à la fin, elle est magistrale et comme il s’agit finalement d’un tome unique en ce qui concerne Willow du moins, je peux sans hésiter la qualifier d’osée, d’assumée et même de culottée. Je le recommande.
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Ashwood

Des idées prometteuses…



Dans ce roman, nous suivons Willow alors qu’elle fait de l’urbex dans un asile abandonné. Depuis les troublants événements survenus lors de cette journée, elle se retrouve coincée dans un univers des plus angoissants, entre rêve et réalité…



J’ai vraiment adoré le début de ce roman. Ça démarre sur les chapeaux de roues et j’ai clairement frissonné durant les premiers chapitres. J’étais totalement happée par l’histoire et je n’avais qu’une hâte : découvrir le fin mot de cette situation des plus inquiétantes !



En effet, les premiers chapitres sont saisissants et effrayants à souhait et ils m’ont vraiment bien immergée dans l’histoire. Cependant, j’ai trouvé que par la suite le dénouement s’essouffle et s’enfonce dans quelque chose de très peu crédible. J’aurais vraiment préféré que le roman prenne une toute autre direction. J’ai appréciée être un peu perdue entre les rêves et la réalité. Willow ne sait pas à quoi s’en tenir, et nous non plus ! C’est plutôt bien fait. Sauf que je n’ai pas vraiment aimé la fin.



D’un point de vue purement psychiatrique, j’ai clairement vu une jeune femme décompenser sur une visite des plus traumatisantes et nous faire une belle bouffée délirante aiguë… c’est dommage que l’auteure n’ait pas davantage joué sur ça. J’ai trouvé que ses proches n’étaient pas assez sceptiques… Elle raconte des événements des plus étranges et tout le monde acquiesce sans trop discuter… On croirait assister à un délire partagé !



Enfin, je n’ai pas vraiment aimé la plume de l’auteure, cependant je ne sais pas si c’est vraiment du à la plume en elle-même ou à la traduction, l’auteure n’étant pas française. C’est à la fois trop simple et trop compliqué. En effet, on utilise des tournures de phrases et des mots très simples tout en gardant des conjugaisons qui alourdissent chaque phrase…



Ashwood a été pour moi une lecture des plus addictives au départ, mais c’est un peu retombé comme un soufflet à cause d’un dénouement assez peu crédible. J’ai cependant adoré me balader entre rêve et réalité et je pense que ces très bonnes idées auraient pu être un peu plus poussées… J’ai globalement passé un bon moment, même si j’ai été un peu déçue par les réactions des autres personnages et par la fin.
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Ashwood

Une goth lolita qui part faire de l'urbex dans un asile abandonné... voilà de quoi me plaire ! L'histoire oscille entre rêves et réalité,de sorte que le lecteur à l'instar de Willow se trouve dans une confusion bien menée, qui rappelle un peu les films Freddy. D'ailleurs le roman est bourré de référence à la culture des années 80 et aux films d'horreur. Certaines scènes sont délicieusement creepy et j'ai trouvé très original tout le côté mythologie slave et psychologie jungienne. C'est vraiment la lecture idéale en cette période d'Halloween... Si vous aimez les YA horrifiques, foncez !
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