Carson Ellis

Je remercie les éditions Hélium et Babelio pour ce bel album reçu dans le cadre d'un Masse critique jeunesse. Carson Ellis est une jeune illustratrice qui nous propose ici de voyager d'habitation en habitation. Le thème de "Chez nous" est évidemment propice à notre contexte actuel, où l'éloge du chez soi devient incontournable ;) Dans cet album, le lecteur visite différentes maisons, des plus classiques (un appartement en plein cœur de ville) au plus exotiques (un wigwam chez les indiens), mais aussi aux plus imaginaires (l'eau chez les Atlantes, le palais d'un dieu nordique). Interpellant le lecteur ("Qui peut bien vivre ici ?"), le récit se fait alors ode à l'imaginaire. Un album très plaisant, aux illustrations poétiques dont la qualité est indéniable.

Les illustrations de Carson Ellis sont superbes !

Un livre très original, plein d'esprit et de poésie.

Un très bel album aux illustrations pleine de poésie. Chaque page est l'occasion de découvrir un type d'habitation, réel ou imaginaire, de nous interroger sur sa signification.

La notion de chez soi devient multiple et questionne son environnement.

Nous avons beaucoup apprécié les tons doux et les compositions des illustrations où les détails de rouge semblent se démarquer.

Une belle découverte.
Lien : http://boumabib.fr

Chez nous est un album jeunesse qui se propose de nous faire voyager de maison en maison à travers le monde. Des habitats et des environnements différents, de la maison occidentale en pleine campagne au château de Slovaquie, du navire de pirates à l'appartement ultra-moderne d'un homme d'affaires japonais, de la casbah d'une babouchka à la forge d'un kényan, d'une cité engloutie à la demeure d'un Sélénite. Et c'est bien évidemment un pigeon voyageur sorti de son nid qui fera la liaison de planche en planche jusqu'à se glisser et nous inviter dans l'atelier de l'illustratrice. Une pièce bien encombrée qui foisonne de mille petits détails qui l'ont inspirée pour créer ses décors précédents.



Au travers de ces illustrations aux teintes mélancoliques et poétiques, Carson Ellis crée une ode à la diversité et à l'imagination. On se plaît à imaginer les vies des habitants dans leur foyer, les lieux où ils vivent, sur quelle partie du globe ils se trouvent, et pourquoi pas leur personnalité, un foyer disant beaucoup de la personne qui l'occupe, d'ailleurs, ne remarque-t-on pas qu'il y a de grandes maisons ordonnées, des petites désordonnées, des intérieurs bien rangés et d'autres débordés d'objets ? C'est bien la richesse du monde qui est célébrée, que celui-ci soit réel ou imaginaire.



Chez nous est un bel album jeunesse, qui nous cueille et nous accueille facilement dans ce monde cocon que l'illustratrice crée. Quoi de plus doux qu'un foyer ? Quoi de plus réconfortant qu'être en son sein ? Il sera toutefois, je pense, à réserver aux plus jeunes, entre 3 et 6 ans.



Je remercie Babelio et les éditions Hélium pour l'envoi de cet album dans le cadre de l'opération masse critique jeunesse.

Un pigeon quitte son nid pour voler de maison en appartement, de wigwam en isba ... Nous nous faufilons avec lui dans ces logements réels ou imaginaires, en d'autres lieux, d'autres époques ou d'autres mondes. Les illustrations sont toutes douces et feutrées, en courbes et couleurs sourdes. Elles nous invitent à pénétrer dans l'intimité de tous ces "chez nous", offrent un instantané de la vie de leurs habitants, révèlent des similitudes - plantes, cheminées, animaux de compagnies plus ou moins "classiques" ... Et la boucle est bouclée lorsque le pigeon nous emmène chez une artiste qui affiche dans son atelier des détails issus des pages précédentes.

Bref, un très joli album qui emmènera les plus jeunes à la découverte d'autres arts de vivre. Merci donc à Masse critique et Babelio pour ce joli cadeau.



P.S. : suis-je la seule à trouver un peu étrange la double page présentant le navire et le wigwam, qui évoque inévitablement l'arrivée des conquérants européens ?

Une chose étrange émerge du sol et les insectes de cette histoire vont s'interroger.



" Koi ke bzzz?", s'exclame une bestiole, bigrement élégante en tenue de danseuse de charleston.



Chaque insecte de ce titre est aussi bien vêtu.



Notre tige hostile interrompait-elle une fête très Bzzz?







Du tout.



Les insectes minuscules sont naturellement soignées, nous le savons.



Repensez à la cape diaphane de la libellule, au froufrou duveteux en tour de cou de l'abeille, à la robe colorée des papillons...







Carson Ellis nous fera entrer dans une tranche de vie du petit peuple sans sous-titrage.



Ça va bzzz et Krrrr tout du long mais nous n'aurons étrangement aucune difficulté pour les comprendre.



Une pousse s'extirpant du sol n'a rien comme cela de très insolite et pourtant l'auteur va épicer l'affaire en imaginant une plante qui va plus que pousser de travers.



Des plantes comme cela, personne, même vous, chers jeunes lecteurs, n'en a jamais vu.



L'auteur va créer la surprise.







Alors que nous aurions pu miser sur un album pour un jeune public qui lit enfin, l'album presque sans textes ( dialogues insectoïdes mis à part),très tendre, le prédestinera en définitive pour des petits.



Toutes ses pleines pages rien que pour eux, quelle chance!







Les personnages offriront progressivement une fantaisie insoupçonnée avec cette plante qui pousse.



L'aventure va prendre de l'ampleur et les tout-jeunes vont en rire de ces insectes volubiles, le temps d'une saison.

Un album grand format que mon fils adore et qui est particulièrement original. En effet, rares sont les albums qui osent l'invention d'une langue ! Mais rassurez-vous, on comprend parfaitement le sens des dialogues, et puis les enfants sont beaucoup moins coincés que nous avec les langues étrangères, et ça ne les dérange pas du tout :) Au contraire, mon fils s'est très vite approprié certaines expressions qu'il aime répéter.

C'est donc l'arrivée du printemps dans un petit coin de nature, et avec lui le renouveau de la végétation. Dans ce petit microcosme, un petit groupe de copains insectes s'amusent follement : ils construisent une cabane, font un tas de pitreries, mais attention à la grosse araignée qui pourrait bien venir contrarier leurs plans.

On suit avec curiosité la vie de ces petit personnages sur une année, on voit les effets des saisons, c'est tendre et plein d'humour, avec de jolis dessins, un album vraiment sympa dès 3 ans.

Effectivement, il est nécessaire de lire cet album plusieurs fois pour bien s'approprier le "dialecte" et finir par comprendre ce que tous ces insectes veulent dire. En tous cas, il est agréable à feuilleter.

Superbe ouvrage ! Vraiment incroyable, Sublime, recommandé par l'une de nos librairie partenaire nous sommes très loin d'être déçu de cette oeuvre. Moi même et l'équipe de Lire et et faire Lire dans le nord recommandons vivement cet ouvrage à tou.te.s nos bénévoles lisant en structures scolaires et périscolaire.

Un album spécial, très spécial, vraiment spécial! Non, les insectes ne parlent pas belge, même si ça en a l'air. Ce livre aux paroles incompréhensibles des insectes "koi ke bzzz? Poot unk plonk? Za zu pat." est malgré tout très ingénieux car on comprend aux images ce que les insectes se racontent à propos de la découverte d'une plante qui pousse et deviendra leur maison avant de faner. Toute la vie des insectes savamment illustrée. Ma fille a adoré répéter "Koi ke bzzz?" Comment maman pouvait raconter une histoire avec des mots pareils? Nous avons bien ri...tous les soirs!

A partir de 5 ans



Mais… « Koi ke bzzz ? » Si à la première lecture, on se demande quelle est cette apparition livresque, on est assez vite happé par cette histoire poétique et fourmillante. Il n’est pas inutile de lire plusieurs fois l’album pour s’imprégner de l’insectik – langage utilisé par les personnages – et de réserver cet album à une lecture individuelle. L’univers graphique – qui n’est pas sans rappeler un style années 1950 avec les insectes à têtes humaines – est riche, dense. L’utilisation de l’espace page après page est très intéressante et nous fait vivre l’histoire au rythme des saisons et de la pousse de la plante. Une fois que l’on s’est approprié cet album, on pourra prendre plaisir à le lire à voix haute, en le bruitant. Certains enfants à qui l’histoire a été lue ont même repris des éléments du langage quelques jours après !


Lien : http://bibliotheque.brest-me..

Koi ke bzzz ? C'est mon gros coup de coup du dernier salon jeunesse de Montreuil. ? Koi ke blabla ? De façon très simple, drôle et poétique, Carson Ellis nous propose un jeu sur les sons et le rapport texte-image (très belles illustrations). Nous sommes invités dans un décor de théâtre, que vient rythmer un cycle saisonnier. Ces insectes vont vivre la naissance et la mort d'une fleur. La grande trouvaille de l'ouvrage réside dans le langage employé par ces petites bêtes. Plus que des onomatopées, c'est une langue :

unk voobeck ! (Une araignée)

voobeck va tonk ! (va t'en araignée)... Une langue qui va beaucoup amuser les petits comme les grands. Carson Ellis est une auteure très prometteuse.

Koi ke bzzz pourrait se poursuivre mais elle a certainement d'autres univers à explorer.

Koi ke bzzz ? n’est pas plus un traité d’entomologie qu’une méthode de langue, pas plus une planche botanique qu’un cours de violon, c’est un peu tout ça à la fois, l’humour en plus.
Lien : https://www.actualitte.com/a..

Koi ke bzzz ? est un album très amusant qui, en terme de texte, se compose uniquement des différents dialogues entre les insectes qui communiquent, donc, en langage insecte. Il n'est alors pas nécessaire de savoir lire pour l'apprécier et surtout, les enfants aiment particulièrement qu'on leur lise en imitant les insectes.



C'est l'histoire d'un petit drame chez nos amis minuscules : une pousse verte apparaît et grandit de plus en plus. Les insectes, d'abord surpris, finissent par profiter de cette nouvelle plante qui doit affronter un escargot qui en fait son repas, une araignée qui en fait sa maison puis finalement, l'arrivée de l'hiver.



Les personnages y sont vraiment drôles, tant par leur vocabulaire que par leur bouille ou leur comportement. Les pages sont minimalistes au départ mais les détails se multiplient progressivement, ce qui permet aussi de découvrir de nouvelles choses à chaque lecture.
Lien : https://sapristea.blogspot.c..

Ce très bel album nous plonge dans le monde merveilleux des insectes ! Qu'ont-elles en commun toutes les petites bestioles de ce livre ? Eh bien, un langage assez exotique !



C'est assez marrant de lire leurs dialogues au sujet de cette plante qui pousse. Les illustrations sont fraîches et soignées, l'image est encore plus importante que le texte dans cet album. Il y a pas mal de petits détails à observer (comme l'araignée qui s'invite page après page).



C'est un super album pour comprendre le cycle de la vie ou s'initier aux langues étrangères... Attention quand même si vous êtes phobique, il y a unk voobeck, mais c'est compensé par unk mazet turlitiboot !

Un livre plein de poésie, et si Quoicoubeh était aussi poétique ? J'ai adoré cette tragicomédie du petit peuple insecte. Pas besoin de plus, finalement la magie s'envole quand on lit le résumé ou la quatrième de couverture ! À partir de 4 ans, sans doute moins et sans problème 10 fois plus. Laissez porter par l'histoire, par la vie...

On peut être, au choix, attiré par cette figuration poétique et fantasque ou indifférent à cette histoire entre réalité et fiction.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Koi ke bzzz? Carson Ellis, Hélium

Za zu pat si vous avez remarqué, mais les enfants adorent les sons bizarres et les onomatopées. Dans cet album ils s'en régalent, ainsi que des illustrations, délicates et poétiques.
Lien : https://www.litterature-enfa..

Le livre est par ailleurs magnifiquement illustré par Carson Ellis. Cette artiste américaine à la carrière également déjà bien installée sait créer des atmosphères irréelles. Ici, ses paysages dépouillés, généreusement peints à la gouache, et ses personnages hors du temps inspirent comme une joie douce, très apaisante.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Un album qui fera son petit tour du monde philosophique pour trouver la définition de ce qu'est l'amour.

C'est un petit garçon qui un jour posera la question à sa grand-mère qui était en train de jardiner : l'Amour, c'est quoi ?

C'est elle qui lui conseillera alors avec sagesse ou peut-être comme une phrase lancée en l'air "Si tu fais le tour du monde, tu le sauras peut-être" ( comme s'il risquait de s'embarquer dans une vaste question compliquée et l'invitant ainsi à partir à la recherche lui-même d'une vérité mystérieuse dont elle n'avait réussi à obtenir la réponse).

L'amour ne s'expliquera donc par encore ici et maintenant.

Et donc, le voici parti, le petit et pour longtemps.

C'est presque un conte initiatique.



Le garçon fera donc le tour du monde et croisera plusieurs autres personnages à qui il posera la question. 

Et chacun aura une réponse qui lui est propre, qui lui correspondra, mais dont le jeune garçon ne comprendra pas forcément le sens ou ne le réalisera qu'en rentrant chez lui au bout de plusieurs années.



La quête de l'album est assez poétique, l'Amour c'est un poisson pour le pêcheur, la nuit pour le chat, une maison pour la charpentière, qui le bâtira petit à petit et dont elle éprouvera les fondations, où on consolidera les murs...

Les réponses seront des métaphores, drôles, évocatrices, pouvant correspondre à la compréhension de chacun des jeunes lecteurs.

L'Amour, c'est quelque chose ou quelqu'un que l'on aime mais c'est aussi... quelque chose que l'on éprouve.



Nous profiterons donc de ces exemples qui nous parlerons ou pas pour tenter de ressentir au travers du personnage.Il y aura des nuances et finalement, on se fera plaisir avec un catalogue de ce qui fait plaisir aux autres et/ou nous fera plaisir.

On aime...



Mais l'Amour, n'est-ce pas aussi quelqu'un qui vous attend quelque part?