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Citations de Catherine Gaillard-Sarron (24)


Certes, sa copine avait un joli filet de voix, mais de là à se prendre pour une chanteuse d’opéra, il ne fallait pas rêver. Sauf que Tina, elle, y croyait dur comme fer. Depuis que son amie Victoire lui avait dit qu’elle avait une belle voix et que c’était un crime de ne pas exploiter un tel don, elle la travaillait tous les soirs en rentrant du boulot. Tobias pensait qu’à force de travailler comme vendeuse dans un magasin de musique et d’écouter des CD toute la journée, cela lui était monté à la tête et l’avait finalement poussée à chanter aussi : sorte de mimétisme dont elle n’avait peut-être même pas conscience. Ou alors elle en était consciente et cela confirmait son ego surdimensionné. Ou il s’agissait d’un complexe d’infériorité qu’elle tentait de compenser via sa voix, unique instrument dont elle disposait. Tobias, lui, jouait du bandonéon, mais cela ne lui serait jamais venu à l’idée de le faire au milieu du salon.
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Une fois de plus, elle s’arma de courage, enfila ses gants, son tablier et ressortit son attirail de guerre pour assainir sa cuisine infestée. Gantée, masquée, moulée de caoutchouc, Lisbeth, telle une valeureuse guerrière domestique, reprit bravement son combat contre ses « ennemites » !
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Pour une fois, elle faisait un rêve agréable et un homme, sexy en diable, lui effleurait délicatement le ventre à l’aide d’une plume légère. Elle adorait cette sensation. Il promenait lentement cette plume sur son corps nu et sa peau frissonnait de plaisir sous ces caresses délicieusement sensuelles. Elle sentait le frôlement de la plume ériger les pointes de ses seins, longer son cou, remonter vers son visage pour s’attarder sur ses joues, intensifiant la volupté qui lui tirait des soupirs de contentement.
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Elle ne comprenait pas pourquoi ces saletés de parasites revenaient sans cesse. Elle avait pourtant suivi à la lettre toutes les recommandations des spécialistes. La première fois, complétement abattue par sa découverte, elle s’était armée de courage et avait nettoyé de fond en comble sa cuisine. Elle avait tout jeté ! TOUT ! même les paquets de farine, de sucre, de pâtes et de riz qu’elle venait d’acheter. Cela lui avait crevé le cœur de jeter toute cette marchandise à la poubelle. Mais telles étaient les consignes et elle n’avait pas lésiné, ces bestioles pouvant avoir déjà colonisé les paquets neufs.
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Atrocités, abominations, attentats, perversions en tout genre ! Tout est bon pour vendre l’info et appâter le lecteur. Dans ce domaine macabre, on ne lui épargne rien, les journaux rivalisant dans l’abjection pour faire la une et attirer son attention. Un carrousel journalier de l’horreur où tourne toute une galerie de monstres plus fascinants les uns que les autres. Et ça paie ! Les gens se pressant au portillon pour voir défiler sur leurs journaux, smartphones, tablettes, ordinateurs, télés, cette effroyable parade qui les excite comme des animaux. Une machine infernale et parfaitement huilée qui relativise tout et met sur le même plan le juge, l’assassin et sa victime, tout ce petit monde soutenu par le filet des médias qui veillent à la programmation, à la diffusion et à la vente de toute cette « littérapâture » qui envahit le monde.
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Oui, révéler la vérité ne servait à rien. Ce n’était ni courageux ni noble, mais lâche et odieux. Il le savait et pourtant il se consumait de ne pas oser l’avouer. L’imminence de la mort modifiait la donne, sa raison et ses croyances. Jean avait peur de partir avec ce poids sur la conscience. Peur de ce qui l’attendait de l’autre côté.
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Si, pendant des mois, il s’était battu avec acharnement pour survivre, la lutte ne l’intéressait plus à présent. Trop de souffrance, trop de fatigue. Tous ces efforts inutiles contre la maladie avaient eu raison de sa résistance physique et psychique. Il renonçait au combat par trop inégal. Face au monstre qui le dévorait vivant, il capitulait et appelait de ses vœux la mort tout en la redoutant.
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Son émotion était telle à ce moment qu’aucun mot n’aurait pu franchir le seuil de sa gorge nouée. Une fois encore, c’était pour elle le seul moyen de communiquer, de communier avec lui.
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Elle devait être forte. Pourtant, les forces lui manquaient de plus en plus. Pour la deuxième fois de son existence, elle allait se retrouver veuve. C’était trop. Deux fois trop. Et cette fois, Jean ne serait pas là pour l’aider à surmonter cette épreuve. Il n’y aurait pas d’ami providentiel pour l’entourer de sa sympathie et de sa touchante sollicitude.
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L’espoir renaît, allume des étoiles dans ses yeux larmoyants. Elle serre Grégory contre sa poitrine, couvre ses joues livides de baisers. Mais brusquement, la tête de l’enfant roule sur le côté. Son sourire s’efface. Ses yeux s’emplissent de néant.
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Ce papa a eu tort de ne pas dire à sa femme ce qui s’était passé : la confiance et la vérité valent mieux que tous les mensonges. Et il l’a payé très cher. Il peut donc vite remettre son cœur en marche car ses remords sont vains et inutiles. Et la maman et le fils le plus merveilleux du monde ont besoin de ce papa, car ils comptent vivre encore longtemps et heureux tous les trois ensemble.
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Il ne veut pas voir l’horreur dans les yeux de sa femme. Pas voir son regard. La honte et la culpabilité le submergent. Il ne peut réprimer les sanglots qui montent dans sa gorge. Jonathan pleure avec lui et sa chemise est bientôt toute mouillée de larmes.
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Même si les mots lui manquent, il sait que son fils comprend plus de choses qu’il ne peut en dire, que sa grande sensibilité lui permet de percevoir les états d’âme de ceux qui l’entourent, en particulier les siens.
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Tuer quelqu’un au hasard ? Il y a songé mais ne peut se résoudre à cette façon de faire, qu’il trouve lâche, si tant est que l’on ose parler de lâcheté dans la préparation d’un meurtre avec préméditation. De plus, cela n’aurait aucun sens. Il doit frapper les esprits. Provoquer l’indignation, la consternation !
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Pour que demain triomphent les valeurs qu’il doit renier aujourd’hui et qu’il devienne enfin l’écrivain dont il a toujours rêvé, il doit immoler un innocent et sacrifier quelques années de sa vie. C’est à ce prix qu’il s’imposera et imposera la vérité. Mais il le sait aussi, dès cet instant, il ne sera plus jamais Germain Ducommun, mais l’écrivain aux mains rouges…
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On ne peut pas être responsable d’une chose et pas d’une autre ? Et on ne devient pas fou en un jour ! Que faut-il comprendre ? Que l’assassinat et le meurtre ne sont pas le fait d’individus normaux mais des pathologies psychiatriques qu’il faut soigner ?
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Cette société n’a jamais existé et n’existera jamais. L’âge venant, la vie se charge de vous initier en fauchant vos illusions, vos rêves et vos espérances les plus secrètes. Une fois encore, devant l’injustice et l’inanité des choses, Germain enrage.
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Facile ! Et en plus tu écris un bouquin pour raconter tout ça. Et ça marche, parce que de trop nombreux journalistes et avocats sont des requins et des vampires en quête de scoops, de sensationnalisme ou de notoriété et flairent le sang et les bonnes affaires à cent lieues à la ronde.
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Quelle ironie ! C’est un peu comme remettre le loup dans la bergerie ou considérer que les victimes sont les dégâts collatéraux de la criminalité et donc de la justice.
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Toujours la même médiocrité, songe-t-il en survolant les gros titres. Que dire de cette bimbo qui a poignardé son amant et plastronne sur une place lausannoise dans l’attente de son procès ? Et que penser de tous ces gens qui l’entourent ? Ces fans décérébrés qui se bousculent pour obtenir un autographe ou un selfie de leur idole ; cette foule hypocrite et conformiste qui l’applaudit à tout-va !
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