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2.25/5 (sur 18 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Catherine Lanigan est auteur de romances et des novélisations des films A la poursuite du diamant vert (Romancing the Stone, 1984) et Le Diamant du Nil (The Jewel of the Nile, 1985).

site:
http://www.catherinelanigan.com/

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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Que tu le veuilles ou non, tu appartiens à ce milieu, celui des gens fortunés. Nous ne sommes pas contraints de souffrir pour gagner notre pain, et nous pouvons par conséquent accomplir de grandes choses. Un médecin de ma connaissance travaille sur une thérapeutique du cancer à Northwestern ; un autre ami, un des meilleurs avocats d’Amérique, se lance dans la course au Sénat. Les gens aiment qu’on leur fabrique un monde meilleur, tu comprends ? Nous sommes des privilégiés. Nous avons la responsabilité de nous marier dans notre milieu et de continuer à donner au monde des chefs et des pionniers. Ce qui est impossible quand on doit consacrer toute son énergie à se nourrir.Se penchant, James posa une main sur celle de sa fille.— Il n’est pas des nôtres, dit-il sur un ton confidentiel.Mary Grace s’attendait presque qu’il évoque le statut de droit divin de la grande bourgeoisie. Jamais elle ne l’avait trouvé si imbu de lui-même.
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Ce n’est pas parce qu’on se trouve à Rome qu’on doit se la jouer catho. Franchement, je préfère visiter les ruines antiques. Le Forum, le Colisée, le Sénat, théâtre de l’assassinat de César, le temple de Jupiter, celui d’Aphrodite. Plaisirs de la chair, décadence, érotisme… paganisme… C’est tout cela qui a rendu Rome célèbre !
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Elle comprenait soudain pourquoi les religieuses leur recommandaient de ne jamais se laisser embrasser plus de deux secondes par un garçon.De la lave courait dans ses veines ; une vague de frissons la souleva, lui durcissant la pointe des seins. Pour la première fois de sa vie, elle éprouva le désir de sentir des mains sur elle. Le contact de la langue de Richard contre la sienne la troublait au plus profond d'elle-même,et elle mourait d’envie qu’il la touche. Dans un sursaut de passion, elle enfonça les ongles dans sa nuque, forçant sa bouche à s’incliner sur la sienne, encore et encore.Sans qu’il l’y incite, elle se pressa contre lui. Elle voulait qu’il sente leurs corps se mêler, elle voulait sentir son torse lui écraser les seins. Elle attendait avec impatience ce qu’il avait à lui révéler.Richard glissa une main au creux de ses reins et l’attira contre son sexe en érection.
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D’abord, tu sélectionnes l’heureux élu, tu te renseignes sur ses origines, son milieu. Tu épluches journaux et magazines pour découvrir ce qu’on raconte à son sujet. Plus grand est le personnage, plus dure est la chute. J’ai pour moi la jeunesse, l’élégance, un visage pas trop déplaisant. Sans être aussi belle que Kathryn, je peux plaire. Une fois ma victime repérée, je me jette à son cou. Ensuite, je m’éloigne ; je peux même disparaître pour cultiver le mystère. Quand il est sur le point de renoncer, je réapparais. Normalement, il est appâté. Alors, de nouveau, je me volatilise. Il me cherche en vain ; ça le rend fou. Finalement, je réapparais et lui demande de m’épouser. Il est trop heureux d’accepter et le tour est joué ! Nous vivons heureux et avons beaucoup d’enfants.
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A l’école, il travaillait juste assez pour passer dans les classes supérieures et avoir la paix. Son univers se limitait à sa chambre, où il louvoyait entre piles de linge sale, assiettes souillées et emballages odorants de Big Mac dont il faisait une grosse consommation après la classe et le samedi. Il regardait des dessins animés, jouait à des jeux vidéo, se tenant prudemment à l’écart de sa famille et de l’existence en général. Et jamais, au grand jamais, il ne raconta à sa trop protectrice maman qu’il utilisait l’argent de la cantine pour se procurer de l’herbe et de l’extasy auprès de Matt Ressing, leur si irréprochable voisin, alors en dernière année de lycée.
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A vingt-deux ans, Alice en paraissait quarante. Des fils d’argent étaient venus se glisser prématurément dans ses cheveux d’un brun terne, et l’exposition continuelle au soleil avait ridé les coins de ses yeux couleur de bleuet. Cependant, c’étaient essentiellement la misère, l’absence de joie et d’espoir qui avaient creusé des rides autour de sa bouche, affaissé ses épaules et rendu sa démarche traînante. Elle se sentait aussi âgée que le sol qu’elle grattait pour en arracher des légumes, ces légumes qui constitueraient l’essentiel de leur nourriture durant le prochain et rigoureux hiver d’Illinois.
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Il avait beau soigner sa tenue et ses manières et cultiver l’art de la conversation, il échouait à séduire les jeunes filles de bonne famille.Ces jolies créatures aux attaches fines, qui tapotaient de leurs mains délicates leur coiffure entretenue à grand renfort de dollars, et qui portaient pulls de cachemire et corsages de soie, savaient par instinct que Richard n’était pas des leurs.Ces femmes bien nées, qui ne seraient jamais obligées de travailler de leur vie à moins de le vouloir pour stimuler leur intellect, étaient différentes de toutes celles qu’il avait côtoyées jusque-là
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Sa peau était sans défaut ; elle résidait en Arizona, et on aurait dit qu’elle n’avait jamais connu le soleil. Elle possédait des lèvres charnues, ni trop pleines ni trop minces, de hautes pommettes bien dessinées et un front lisse et bombé.Cependant, c’étaient surtout ses yeux qui fascinaient. Bleu cristal, l’iris souligné d’indigo accentuant le blanc de l’œil, ils s’agrémentaient de longs cils sombres merveilleusement longs et de sourcils bruns à l’arc parfait. Quand son regard croisa celui de Barry, ce dernier eut la sensation qu’il était transpercé jusqu’au fond de l’âme.
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Mary Grace ne se sentait nullement offensée. Pas plus qu’elle ne sentait les flammes de l’enfer la lécher pour avoir mortellement péché contre le ciel. Elle trouvait d’ailleurs curieux que quelques heures dans les bras de Richard Bartlow aient suffi à lui faire abandonner si joyeusement ses grands principes moraux. C’était peut-être la véritable Mary Grace qui se découvrait. Peut-être, au fond, avait-elle toujours jugé une partie des préceptes des bonnes sœurs stupides et impraticables. En vérité, que pouvaient bien savoir de la sexualité ces gens condamnés au célibat ?
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Elle apprit qu’il avait consacré l’argent gagné sur le Queen Elizabeth à financer leur mariage et acheter son alliance. Son ticket d’autocar payé, il lui restait cinq cents dollars pour régler le premier mois de loyer, la caution et vivre en attendant. Il n’était pas question de se meubler autrement qu’en occasion, souligna-t-il, et encore devraient-ils se contenter du strict nécessaire au quotidien.Mary Grace comprenait maintenant pourquoi ses parents prétendaient qu’on ne pouvait vivre d’amour et d’eau fraîche, et elle détestait leur donner raison.
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