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Critiques de Catriona Seth (15)
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Marie-Antoinette

Il est fascinant de constater combien l'homme est attaché aux mystères !

Il nourrit véritablement son existence et son histoire de mythes, de mysticismes, de légendes et de mythologies et il est toujours volontaire pour répéter, déformer, amplifier voire créer de toute pièce les contes qui l'inspirent le plus.



Au Panthéon des muses nées de l'Histoire et qui ont ainsi titillé l'imagination et nourri les fantasmes de l'homme, la reine Marie-Antoinette occupe une place d'honneur. A quelle souveraine a-t-on en effet prêté plus de secrets et de trahisons ? Aucune. Or paradoxalement, toute son existence, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, a été minutieusement rapportée par elle-même ou le plus souvent par les autres : correspondances abondantes, chroniques de la Cour, journaux et mémoires, portraits, rôles et annales d'Etat, minutes de son procès, rapports des espions et des courtisans... Pas une seule minute de la vie et du règne de celle qui fut la femme la plus violemment aimée et honnie du XVIIIème siècle ne peut échapper à l'historien.



C'est donc avec une grande émotion et un non moins grand sentiment de justice que j'ai compulsé les documents historiques réunis dans cette magnifique anthologie dédiée à la reine Marie-Antoinette. Un ouvrage de référence absolument incontournable pour toute personne s'intéressant de près au règne de Louis XVI et plus particulièrement à la personne de la reine.



Ici, point de biographie romancée, chaque mot porte au coeur avec la cruauté de la vérité. A chaque page se dévoile le tempérament complexe d'une femme qui brilla à la fois par sa grâce et son impertinence, montrant tout au long de sa vie qui fut une succession d'épreuves un courage que n'affaiblirent que de rares moments de doute, d'impuissance, de découragement et de désespoir. Née pour régner, Marie-Antoinette demeura souveraine jusqu'à sa fin, digne des plus grandes tragédies raciniennes.



Comme toutes les anthologies, cet ouvrage se picore et sait se rappeler à votre bon souvenir au détour d'une circonstance. Ainsi, après avoir récemment découvert aux Archives Nationales, dans les vitrines du superbe hôtel de Rohan-Soubise, la dernière lettre manuscrite de la reine avant son exécution ainsi que le testament poignant du roi, ai-je éprouvé une irrésistible envie de m'y replonger. J'y ai retrouvé intacte l'émotion qui m'a saisie quand, découvrant également le journal intime de Louis XVI, précautionneusement ouvert à la page de juillet 1789 par le conservateur, j'ai pu lire, placés en face de la date du 14 juillet, ces mots griffonnés à la hâte par le roi : "rien de particulier".

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Lettres à Sade

L'idée de cet ouvrage est excellente, étrange voire fantastique :A l'occasion des 200 ans de la mort de Sade (+18.12.1814), 17 écrivains (mais aussi philosophes, universitaires, peintre, scénographe ou cinéastes) ont été conviés à lui adresser une lettre à leur convenance,à la première personne ou non.

Si presque tous ouvrent leurs missives par de respectueux ou de polis Cher Marquis, Cher Marquis de Sade, Cher Sade, Cher Monsieur de Sade, Comte, Cher Donatien-Alphonse-Francois, un ose un Votre Énormité et une autre un Mon cher amour.

Classées en trois thèmes (Libertés, Modernités et Éternités), ces lettres d'amour, de reproche, d'adieu ou de remerciement saluent toutefois presque unanimement l'homme acharné à vivre libre malgré l'emprisonnement, l'embastillement, l'internement.

Un de nos contemporains tient à le remercier pour nous avoir appris le caractère obsessionnel du désir, un autre salue le véritable écrivain, le provocateur ultime, un autre encore relate le choc ressenti à la découverte de son oeuvre et son emprise sur sa vie personnelle et ses rencontres. Une cinéaste, femme d'images, l'imagine sur un plateau télé interviewé par un journaliste avide de scoops bien scabreux.....

La grande intelligence de cet ouvrage est de n'être pas tombé dans l'écueil qui aurait été d'empiler des louanges et rien que des louanges afin de lui tresser une couronne mortuaire faite de lauriers alors que l'épine sied mieux à ce cher Sade !

Ainsi, reçoit-il une lettre d'adieu de celle qui, fatiguée du chaos et des cahots de l'existence, lui annonce qu'elle ne le lira plus, qu'il sera désormais le fantôme de sa bibliothèque mais qui, ultime fidélité, le remercie de l'avoir peut-être aidée à se libérer de ses chaînes.Une autre lettre d'adieu lui parvient d'une autre lectrice qui avoue vouloir jeter l'éponge afin de sauvegarder son âme et son esprit.

Ainsi Sade reçoit-il aussi une missive s'interrogeant sur la récupération faite de son personnage et sur la reconnaissance qui en dit long sur la misère des temps que nous traversons....

.. pauvre Monsieur de Sade ! Finalement reçoit-il une longue lettre d'amour enflammée !

Merci à Babelio (via la Masse Critique) et à la maison d'édition Thierry Marchaisse pour m'avoir fait découvrir cet ouvrage fin, intelligent (belle couverture ) que je recommande vivement!
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La fabrique de l'intime

Si les femmes du XVII étaient sensées ne pas faire parler d'elles, rester dans l'ombre et privilégier l'intime, ce livre les remets enfin à l’honneur. Cette anthologie de textes autobiographiques parcourt le siècle des Lumières et raconte des récits de voyage, la vie de la cour à Versailles, la religion, les douleurs morales ou familiales. C'est juste passionnant



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Lettres à Sade

Dans cet ouvrage, des hommes et femmes qui sont universitaires, écrivains, juristes ou philosophes écrivent une lettre à Sade. Le fond diffère à chaque missive et l'orientation choisie varie selon le rédacteur. Il n'est pas question pour les écrivains de lui dire de but en blanc s'ils l'aiment ou le détestent mais plutôt de choisir un aspect de Sade (sa personnalité, ses écrits, sa fin de vie, ses pensées) et de s'en servir comme trame pour s'adresser au marquis.



J'ai beaucoup aimé ces lettres qui traitent d'un point de vue différent la pensée, les écrits de Sade, son enfermement, sa mort. Tandis qu'une lettre me fait réfléchir pour savoir si je suis d'accord ou non avec son rédacteur, d'autres se projètent contemporains de Sade et me re-situent à ses côtés à la Bastille. Certains font des parallèles avec la façon dont est traité le corps de nos jours : piercings, corps morcelés (dons d'organes), mères porteuses, l'enfant à tout prix. Un des auteurs a un parti pris plus poétique tandis qu'une autre me semble invectiver l'écrivain lequel n'a pas voix au chapitre bien évidemment puisqu'il ne s'agit pas d'un dialogue.

Il est souvent question de la nature de l'homme (homme naturellement bon ou a contrario meurtrier, incestueux, violent) ?



J'ai un avis très positif sur ce livre pour plusieurs raisons :



- ceux qui ont rédigé les lettres m'étaient complètement inconnus à l'exception de Noëlle CHâtelet et Catherine Cusset. Je n'ai donc pas été parasitée par ce que j'aurais pu avoir lu de l'auteur ni même "parasitée" par le physique de la personne. Je n'avais pas la vision du visage de l'écrivain mais uniquement son écrit.

-Les lettres sont de qualité, bien écrites voire dfficiles pour deux d'entre elles : j'ai dû les relire lentement pour m'en imprégner et les comprendre.

-J'ai bien aimé le procédé, les points de vue différents.

-Je me suis demandé ce que j'aurais pu lui écrire.



-La couverture est très jolie et j'aime le toucher différent entre le bandeau glacé, lisse et brillant et le reste de la couverture (et j'attache une grande importance aux titres et couvertures des livres).

- J'ai même laissé passer du temps entre la lecture des premières lettres et la lecture de la dernière lettre. Je n'avais pas envie de la lire parce que je n'avais pas envie de n'avoir plus de lettres à lire.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Thierry Marchaisse pour cette opération Masse Critique.



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Correspondances amoureuses

Il fut un temps où l'amour et le désir se disaient autrement . On ne se contentait pas d'un "t'es bonne" , on développait! Et nos grands écrivains révérés se lâchaient lestement , allant sans barguigner de l'érotique au graveleux . Ce volume très joliment troussé propose quelques unes de ces lettres "roses" qui jamais n'eurent l'honneur du prude Lagarde et Michard. Beaumarchais, Stendhal, Hugo, Flaubert, Sand , Apollinaire et d'autres sont là et bien là .
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Germaine de Staël et Benjamin Constant : L'es..

« C’est une jouissance enivrante […] que de remplir l’univers de son nom, d’exister tellement au-delà de soi qu’il soit possible de se faire illusion sur l’espace et la durée de la vie… » De l’influence des passions sur le bonheur de l’individu et des nations, Germaine de Staël, 1796.



Voilà bientôt deux siècles que Madame de Staël est décédée. De nombreuses publications lui sont consacrées cette année pour nous aider à mieux cerner cette femme haute en couleur. Parmi celles-ci, je me suis concentrée sur trois : Madame de Staël ou l’intelligence politique, recueil précieux de correspondances présenté par Michel Aubouin, historien, et publié chez Omnibus ; Madame de Staël, biographie signée Ghislain de Diesbach, publiée chez Perrin et Germaine de Staël et Benjamin Constant – L’esprit de liberté (Perrin), sous la direction de Léonard Burnand, Stéphanie Genand et Catriona Seth, beau-livre publié à l’occasion de l’exposition du même nom, présentée à la Fondation Martin Bodmer (Suisse) du 20 mai au 1er octobre 2017.



Les premiers adjectifs qui viennent en tête, après la lecture de ces livres, pour qualifier Germaine de Staël sont : ambitieuse, capricieuse, orgueilleuse, tyrannique, précieuse (ridicule ?), bavarde, fatigante, mais aussi charismatique, brillante, passionnée, attachante, volontaire et, contre toute attente, fidèle. Fidèle à elle-même, fidèle en amitié, et même fidèle en amour. Bien qu’ils furent multiples ses amants, elle les a tous aimés, parfois même plusieurs en même temps.



La suite sur : www.actualitte.com
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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La fabrique de l'intime

Ce recueil réunit des écrits personnels de femmes qu’elles soient très connus, comme Germaine de Staël ou bien inconnu du grand public. Peu importe les classes sociales dont ces femmes sont issues ou leur rôle dans l’histoire , elles ont su faire parvenir jusqu’à nous leurs témoignages à propos de leur temps. Dans une première partie d’une cinquantaine de pages, Catriona Seth nous explique qui écrit, dans quel contexte et pourquoi. Ces questions sont bien souvent liées à la condition sociale ou à la place de la femme dans la société. Qu’elles soient laïques ou religieuses, aristocratiques ou du peuple, elles nous donnent à voir leur époque.



« En grande partie, l’écriture au féminin est un phénomène parisien, aristocrate ou bourgeois. »



La seconde partie du livre est consacrée aux textes. Un par femme, ils sont plus ou moins longs. Chacun d’entre eux est introduit par l’auteure. Je n’ai pas lu ce livre de bout en bout. J’ai préféré faire une sélection de textes qui m’intéressaient et qui m’apporteraient différents point de vue sur l’époque. Je vais vous en présenter deux :



- Victoire Monnard est une jeune fille, assez impertinente et effrontée, du peuple née dans une famille de fermier. A l’âge de six ans, elle est tout de même envoyé à l’école puis en pension. Elle nous expose la vie dure que mène ses parents, les nombreux accidents domestiques, la mortalité infantile très élevée, la religion, les travaux agricoles, les moments de loisirs (la fête du village avec notamment une loterie), la description très détaillée des us et coutumes de cette catégorie sociale, la révolution française. Elle couche également sur le papier ses sentiments et son souhait de partir pour la capitale où elle travaille et devient une femme très indépendante. Elle nous raconte son enfance, son établissement à Paris puis son mariage et la naissance des ses enfants. Elle aura vécu sous Louis XVI, la révolution française et Napoléon Ier.



- Germaine de Staël fait parti de l’aristocratie. Elle est fille d’un banquier. En 1786, elle devient baronne de Staël en épousant un ambassadeur de Suède. Mais en parallèle de sa vie maritale, elle possède une vie sentimentale agitée. Elle se séparera de son époux en 1800. Favorable à la révolution française, elle doit régulièrement se réfugier chez son père en Suisse. Napoléon Ier va d’ailleurs l’interdire de séjour en France. Elle a énormément écrit au long de vie. Le texte sélectionné est rédigé en 1785. Nous sommes juste avant son mariage et son principal prétendant lui est présenté pour organiser un mariage arrangé. Elle le rencontre une première fois à Paris. Puis, c’est lui que se déplace pour passer du temps avec sa future belle-famille. L’écriture est recherchée. Nous avons clairement affaire à une femme de lettres. Les sentiments sont exposés avec beaucoup de pudeur.



Un livre très enrichissant et innovant. Ici la parole est donnée aux femmes avant tout. Celle qu’elles n’ont pas pu exprimer à leur époque. Ce recueil est un trésor pour celles et ceux qui souhaite en apprendre sur le siècle des Lumières du point de vue des femmes de différentes catégories sociales. Quel regard portent-elles sur leur société? Quels sont leurs préoccupations?Mais attention il s’agit d’un pavé de plus de 1200 pages et d’une lecture exigeante. Les tournures de phrases sont bien différentes de ce que nous avons l’habitude de lire.



« Décidées à écrire sans se faire éditer, de nombreuses femmes ont concilié ambitions littéraires et respect des conventions sociales, une résolution de la tension entre les élans vers l’écriture et le refus de s’exhiber sur la scène littéraire. »
Lien : https://netherfieldpark.word..
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Correspondances amoureuses

Je suis plutôt déçue par ces lettres d'auteurs français, dont la quatrième de couverture nous informe qu'il s'agit de grands écrivains. C'est sans doute vrai ; mais leurs façons de célébrer le plaisir et les sens sont assez exécrables. A part, peut-être les lettres de Victor Hugo qui fête avec lyrisme l'amour.

En petits caractères, il est inscrit : Les grands classiques de la littérature libertine. Effectivement, c'est le cas ici. J'ai apprécié les notions argotiques liées à la sexualité.

J'ai détesté les lettres de Gustave Flaubert qui sont très crues et, à mon avis, déshonorantes pour les femmes. De plus, ses échanges avec son ami Louis Bouillhet lorgnent par le trou de la serrure le colonialisme.

J'ai l'impression d'avoir été trompée.
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La fabrique de l'intime

Elles étaient marquise, femme de chambre, révolutionnaire, religieuse, amoureuse, «penseuse»... et elles écrivaient. Première du genre, une anthologie rassemble les textes des femmes du XVIIIe siècle.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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La fabrique de l'intime

Ces textes, inédits ou parutions posthumes, étaient inaccessibles. On les découvre passionnants.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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La fabrique de l'intime

Catriona Seth a réalisé un puissant travail de recherche historique sur les écrits des femmes au XVIIIème siècle. Femmes connues ou femmes obscures, cet ouvrage est passionnant. Je n'ai lu, pour l'heure, que les 251 premières pages dont les mémoires de Madame de Staal-Delaunay au style incomparable. Je poursuivrai, car j'aime, et sans doute préféré-je la plume des femmes ; mais cela prendra du temps. Très bel ouvrage de presque 1200 pages de la collection Bouquin. Pat
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La fabrique de l'intime

Une vision inattendue du XVIIIème siècle.

J'ai particulièrement apprécié le récit de Victoire, 15 ans en 1792 et vendeuse en lingerie. Sa patronne l'envoie aux nouvelles. Et Victoire trotte dans Paris des exécutions au club des Jacobins. La Révolution vue d'en bas et au féminin, c'est exceptionnel.

Autre récit étonnant : Rose Delaunay est embastillée. 1 an à la Bastille, entre un repos bienvenu et la crainte de la torture, amours malheureuses et soupers avec le gouverneur...
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La fabrique de l'intime

Ce livre permet de manière merveilleuse de nouer un dialogue avec des femmes d'un autre temps, qui avaient toutes pour elles de la vivacité, de l'intelligence et du coeur. Rien n'est mieux écrit, ni plus fin. Rien n'est plus sensé, ni plus juste. On est aux antipodes des stéréotypes commerciaux contemporains. Ici, la féminité est supérieure, et l'intimité n'est jamais vulgaire : elle est souveraine.
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Germaine de Staël et Benjamin Constant : L'es..

Voilà un beau livre qui mérite bien son nom. Il nous offre de redécouvrir les vies et les oeuvres de deux monstres de la littérature et qui contribuèrent à enrichirent les idées de leur époque. 2017 est une année marquée par un double anniversaire : celui du bicentenaire de la mort de Germaine de Staël et les 250 ans de la naissance de Benjamin Constant. Ces deux figures pionnières du romantisme et du libéralisme furent des figures majeures de la modernité et de la diversité culturelle. Constant écrivait : ”J’ai défendu quarante ans le même principe, liberté en tout, en religion, en philosophie, en littérature, en industrie, en politique.” Cette sentence résume formidablement la pensée d’un homme qui consacra passionnément sa vie à la liberté. De son côté Germaine de Staël affirme : “ Une nation n’a de caractère que lorsqu’elle est libre.” La liberté comme une obsession permanente et partagée et c’est ce qui rend cet ouvrage passionnant de bout en bout dans l’analyse qu’il nous propose du parcours de ces deux personnalités hors norme.

L’ouvrage permet de prolonger l’excellente exposition qui se déroula à la fondation Bodmer sur les parcours de Germaine de Staël et Benjamin Constant. Une vingtaine de contributeurs traitent des thématiques qui traversèrent l’existence de ces deux enfants des lumières et qui devint rapidement un couple en Révolution. On se passionne pour leurs engagements politiques qui les entrainèrent parfois jusqu’à l’exil. La dimension littéraire n’est évidemment pas négligée, les deux oeuvres sont passées au crible et force est de reconnaître que certains éclairages mettent en évidence, pour ces deux maitres de l’écriture de soi, des pans ignorées de leur travail littéraire, sur la vieillesse en particulier. On apprend beaucoup et on prend aussi du plaisir à découvrir une magnifique iconographie. On y trouve tableaux, manuscrits, statues, caricatures mais aussi des objets familiers qui ont appartenu aux deux personnalités. Cette promenade à travers le temps nous permet d’approcher au plus près ces deux existences qui éclairèrent leur époque. Oui, un très beau livre.

Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
Lien : http://www.culture-chronique..
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La fabrique de l'intime

On revit l'histoire de la cour à Versailles et celle de religieuses limousines. Chacun peut y lire les douleurs familiales, la rage devant les préjugés sexistes, l'inquiétude maternelle. Passionnante histoire des mentalités.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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