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Bibliographie de Cecile Blachez   (1)Voir plus

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
La légende de la fin du monde : une confirmation du menhir comme acupuncture de la Terre ?

Selon une légende locale, chaque fois qu'une personne meurt, le menhir du Champ-Dolent s'enfonce sous terre (environ un pouce par siècle) et 5 mètres seraient désormais enfoncés dans le sol. Le jour où la pierre sera totalement ensevelie, la fin du monde arrivera.
Cette légende ne serait-elle pas à mettre en relation avec la théorie des menhirs comme acupuncture de la Terre : si en effet les menhirs finissent par disparaître de la surface terrestre, cela ne provoquera-t-il pas un déséquilibre majeur des énergies terrestres que le génie humain avait rééquilibrées à l'aide des menhirs ?

***
Une tradition ancienne assure que les mégalithes poussaient autrefois comme des plantes dans les champs jusqu'au jour où les prières avaient arrêté net leur croissance.

p.38
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Selon une légende, la baie du Kernic était autrefois couverte par une forêt, le bois de Coat an Noz, avant qu'il ne soit englouti par la mer en une seule nuit...

p.205
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L'ancienne croix du menhir du Champ-Dolent
la pierre de la fin du monde ,

Si le menhir du Champ-Dolent est célèbre pour sa taille (10 mètres de granit rose, pour une circonférence de 8,7 mètres à sa base et un poids estimé à 100 tonnes), beaucoup ignorent qu'il fut pendant longtemps surmonté d'une croix chrétienne et d'un Christ entourés des outils de la Passion.
Afin de favoriser l'implantation de la nouvelle religion en terre celte, il fut en effet souvent décidé de christianiser des monuments et lieux celtes plutôt de les détruire : de cette façon, on n'allait pas frontalement à l'encontre des croyances celtes fortement établies.
Une autre raison de cette assimilation de monuments celtes fut la compréhension, selon certains, des raisons qui poussèrent les Celtes à implanter des lieux de culte à des endroits précis : ceux-ci semblaient choisir en effet très soigneusement les emplacements en fonction de "l'énergie" qui y régnait. Les premiers chrétiens n'ont alors fait que réutiliser ces emplacements géographiques privilégiés, qui facilitaient la communication avec le divin de par leur localisation.
Dans le cas des menhirs, certaines traditions considèrent qu'ils seraient placés à des points énergétiques particuliers de la Terre et serviraient donc comme une sorte d'acupuncture de la planète.
Les radiesthésistes notent ainsi de fortes vibrations énergétiques autour de la plupart des menhirs. Curieusement, comme le note René Marlière dans une petite étude de la revue 'Atlantis' (été 1996), un menhir dans la Creuse, entre La Nouaille et Villesauveix, perd toute sa vibration quand on lui adjoint une croix de pierre, qui, curieusement, est facilement amovible.
Est-ce la raison pour laquelle la croix du menhir de Champ-Dolent a finalement été enlevée ?
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L'ANKOU DE PLOUMILLIAU

Il existait auparavant deux statues de l'Ankou dans l'église de Ploumilliau. Pendant les enterrements, elles étaient disposées de part et d'autre du cercueil jusqu'à ce que l'usage en soit supprimé par un recteur, cette vision ayant causé à un enfant de chœur une telle angoisse qu'il s'était évanoui.

Depuis lors, l'une des représentations de l'Ankou a disparu, mais l'autre est longtemps restée exposée dans le sanctuaire où les gens venaient lui témoigner leur ferveur et lui adresser des prières d'un genre un peu spécial. Selon la tradition, celui qui voulait obtenir la mort d'un ennemi n'avait ainsi qu'à venir trouver l'Ankou de Ploumilliau et réciter devant lui les formules rituelles propres à condamner le malheureux. De telles pratiques sont loin d'avoir été exceptionnelles en Bretagne, notamment dans la chapelle aujourd'hui disparue de Notre-Dame-de-la-Haine, également appelée l'oratoire de Saint-Yves-de-Vérité, située près de Tréguier.

Pour enrayer cette coutume, qui n'a probablement jamais cessé (et peut-être pour conjurer le sort ?), la statuette a été placée face à la statue de Jésus-Christ portant la croix, dans la sacristie.

Elle a toujours l'apparence d'un squelette tenant une faux dans la main droite et une pelle dans la gauche. On lui a donné le nom d'Erwanig Ploullio (le surnom traditionnel du diable Pol), c'est à dire "Petit Yves de Ploumilliau", selon l'usage des Bretons qui désignent volontiers d'un prénom familier les êtres surnaturels qu'ils redoutent.

La statue de l'Ankou de Ploumilliau est la seule de ce type présente dans une église. Une autre est exposée au musée des Jacobins à Morlaix et d'autres représentations sculptées dans la pierre existent à Bulat-Pestivien, La Roche-Maurice, Lannédern, Ploudiry et Landivisiau.

***
On ne vient jamais à Ploumilliau sans rendre visite à l'Ankou...

Anatole Le Braz, qui a passé ses premières années à Ploumilliau, ajoute dans ses récits, notamment dans "La légende de la mort", que la statue de l'Ankou fut la terreur de son enfance. On dit enfin qu'on ne vient jamais à Ploumilliau sans rendre visite à l'Ankou.

p.119
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L'iode : un élément essentiel pour la santé

L'iode a été découvert en 1811 par le chimiste et fabricant de salpêtre Bernard Courtois. Son nom lui a été donné par Gay Lussac en raison de sa couleur violette, le mot grec '"iodes"' signifiant violet. En 1804, en pleines guerres napoléoniennes, Bernard Courtois reprend à Paris avec son père une fabrique de salpêtre : le salpêtre (du latin médiéval "salpetrae", littéralement "sel de pierre"), mélangé à du souffre et à des cendres ou du charbon de bois, permettait en effet de fabriquer de la poudre à canon. En raison du blocus commercial organisé contre la France à cette époque, il était difficile de s'approvisionner en cendres potassiques dont la Suède était le principal fournisseur, et Bernard Courtois eut l'idée d'utiliser les cendres du varech dont la Bretagne regorgeait. C'est au cours de ses expériences qu'il fit la découverte involontaire de l'iode. Rapidement, on se rend compte que son absence chez l'être humain provoque une turgescence de la glande, qui se manifeste par un goitre, la carence en iode entraînant un retard de croissance et divers troubles mentaux, ce qui fut à l'origine de la création de l'expression "crétin des Alpes" : dans les montagnes et dans les Alpes en particulier, l'iode marin était difficile à obtenir. L'iode servit également au développement de la photographie : avec l'argent, il servit à fabriquer le sel d'argent, un composé chimique très sensible à la lumière qui fut utilisé en photographie. Aujourd'hui, les principales productions d'iode dans le monde se font à travers le nitrate de sodium, l'exploitation à partir d'algues étant devenue marginale Il sert de nos jours notamment en médecine et dans les lampes à halogène.
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Classé au patrimoine maritime européen, le port de Gwin Zegal possède un système de mouillage devenu extrêmement rare.
Niché au creux des falaises de Plouha dans une petite anse protégée par une pointe rocheuse, le port se découvre par la route et par le GR34 qui emprunte le sentier des douaniers, les deux itinéraires permettant de découvrir le panorama des plus hautes falaises de Bretagne. Il a été aménagé en 1854 par la commune de Plouha, aidée par des marins pêcheurs qui construisirent un brise-lames de pierres sèches long de 31 mètres.
Le port a été préservé en grande partie grâce au travail de conservation fourni depuis un peu plus d'une dizaine d'années par les membres de l'Amicale des plaisanciers.
Le port de Gwin Zegal est l'un des derniers ports, avec celui de Mazou en Porspoder (Finistère), où l'on peut encore enchaîner son bateau à des pieux qui se tiennent droit dans la mer.
Remontant au Ve siècle, le mouillage se fait sur simple pieux de bois : un puits est creusé à une profondeur d'environ 1,50 mètres, puis un tronc d'arbre haut d'une quinzaine de mètres encore muni de ses racines y est placé et maintenu verticalement par des pierres. Les canots sont amarrés entre deux rangées de pieux, distantes de 14 mètres environ, avec une grosse chaîne amarrée par l'avant et l'arrière. La pression exercée par le sable fait le reste. Une petite trentaine de troncs d'arbres de 8 à 10 mètres de hauteur sont ainsi plantés dans la vase et il devient impossible pour les courants d'espérer arracher l'un de ces pieux en chêne ou en châtaignier.
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Port de maison blanche
Un port multicolore

Entre Brest et Saint-Anne du Portzic, il existe une petite anse protégée à peine visible de la route : cet endroit méconnu même des habitants abrite le petit port de Maison Blanche.
Avant-guerre, il existait déjà un petit village de pêcheurs, ainsi qu'un four à chaux qui permettait de blanchir les maisons, d'où l’appellation de Maison Blanche. En 1940, une marée noire détruisit entièrement le village, qui ne sera jamais reconstruit. Mais en 1948, le lieu redevient vivant : les plaisanciers s'y installent et construisent de petites cabanes colorées faites de bric et de broc afin de stocker leur matériel de pêche. En 1975, l'association de plaisanciers est officialisée afin de gérer les cabanes et les 130 postes de mouillage. Afin que le port reste unique et coloré, le règlement intérieur oblige les locataires à repeindre régulièrement leurs cabanes uniquement avec des couleurs vives. Des noms de rues ont également été installés : venez déambuler rue de la Soif, ou encore rue Tu-Dors. L'ambiance y est festive et conviviale, et il n'est pas rare de se voir offrir un verre au fil d'une conversation avec les locataires
La cabane de Patrice Ninon (dit Keltiek) est ainsi aménagée en lieu d'exposition, "la pytite galerie" Nullement gêné par le passage de visiteurs, l'artiste, spécialisé dans les aquarelles de petit format (de la taille d'une enveloppe), accueille courtoisement les visiteurs et répond à toutes les questions À visiter absolument pour les aquarellistes et les amateurs de couleurs

p181
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Le colosse de Plouarzel
[...]
L'origine du mot menhir

C'est Théophile-Malo Corret de la Tour d'Auvergne, né à Carhaix en 1743 et militaire celtisant nommé "premier grenadier de la République" par Napoléon Bonaparte, qui serait à l'origine de la généralisation des mots menhir et dolmen, après la publication, entre 1792 et 1796, de son ouvrage 'Origines gauloises'.
En breton, le mot menhir signifie "pierre longue", bien que le terme couramment utilisé pour désigner le menhir soit 'peulven', qui veut dire "le pieu de pierre", ou encore 'men sao', la "pierre debout".

p.195
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Napoléon serait-il né en Bretagne ?

Alors que pour la plupart des historiens, Napoléon Bonaparte est né à Ajaccio (Corse) le 15 août 1769, à Sainte-Sève, près de Morlaix, certains prétendent que le futur empereur est un enfant de la commune. Pour preuve ce témoignage du curé de l'époque qui, bien des années après la naissance, aurait livré cet étonnant secret : Napoléon 1er serait le fruit d'une liaison entre Letizia Ramolino, le mère de Bonaparte, et le comte de Marbeuf, ancien gouverneur de la Corse, ami de la famille Bonaparte et propriétaire au XVIIIe siècle du manoir de Penarven, situé moins de 3 kilomètres à l'ouest du bourg. Cette demeure, aujourd'hui transformée en ferme, aurait accueilli à de nombreuses reprises la mère de Napoléon 1er... Troublante coïncidence : la page du registre paroissial des naissances, correspondant à celle de Napoléon, aurait mystérieusement disparu. L'auteur Hervé Le Borgne pense même que le prénom Napoléon vient du breton Mabaléon (en français, fils du Léon, le diocèse dont fait partie Sainte-Sève). De retour à Ajaccio, Letizia aurait donné une consonance plus française à ce prénom en le transformant en Napoléon !

p.209
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Pourquoi Gargantua est-il si présent dans la région du Mont-Dol et du Mont-Saint-Michel ?

Si Rabelais a rendu célèbre la vie de Gargantua en 1534, il n'a fait en réalité qu'emprunter le mythe celte du géant du même nom (parfois aussi appelé Gargan), colosse et demi-dieu correspondant au Grec Hercule et au Juif Samson. Selon cette mythologie, la déesse vierge Belisama fut fécondée par l'esprit divin de Belenos, le dieu celte de la lumière qui aurait donné son nom au mont Tombelaine ("Tum" et "Belenos" : le mont de la lumière). Elle engendra un fils qu'elle nomma "celui de la pierre géante". En langue celte, pierre se dit 'gar', géant se dit 'gan' et l'être, l'homme se dit 'tua'.

Rabelais lie à son tour Gargantua et ses deux parents à la région, racontant qu'ils jetèrent chacun un rocher pour traverser la Manche. L'un devint le mont Tombelaine, un second le Mont-Dol, et le troisième le Mont-Saint-Michel. On notera que ce dernier possède par ailleurs des reliques en provenance du premier lieu de culte historique de l'archange, situé en Italie du Sud, et nommé... mont Gargano.

p.47
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