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EAN : 9782361954888
238 pages
Editions Jonglez (22/04/2021)
4.75/5   4 notes
Résumé :
Apprenez pourquoi un saint breton est au coeur du mystère sacré de la dynastie mérovingienne, découvrez comment les Templiers ont hérité des traditions celtes les plus secrètes et comment les menhirs peuvent être vus comme une véritable acupuncture de la planète, assistez à la seule véridique réunion de druides accessible au public, découvrez l'existence du grimoire magique de Mérode à Rennes, passez les chaînes de saint Léonard à votre enfant pour lui apprendre à m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Bretagne insolite et secrète dévoile dans ce guide une partie de ses charmes.
Ille-et-Vilaine, Côtes d'Armor, Finistère nord, chacun de ces départements abrite ses légendes, rudes de préférence, ses cabanes en couleurs, ses menhirs gravés par le temps ou l'histoire, ses croix de pierre, ses clochers… comme des coques de bateaux, accordés aux teintes des volets ou de l'océan, dans une anse méconnue du promeneur trop pressé.
On y trouve une mine de conseils, de petits coins à découvrir, colorés ou bien sombres, mais toujours surprenants. Des conseils pour éviter, par exemple, de prendre des risques inutiles… concernant l'Ankou. Il est utile, en effet, de s'informer, voire de prendre des notes, avant de s'aventurer en terres bretonnes.
Ce guide est bien organisé, il est facile de s'y retrouver. Cartes, photographies, renseignements précis, étayés d'histoire, de culture celte, c'est passionnant, comme un voyage.
J'ai tout noté et je l'emporte dans ma valise pour cet été.

Un petit poème pour conter mon Finistère préféré, le nord bien sûr.

SI T'AVENTURES EN CE PAYS

Dans ce pays au goût étrange
Le ciel se moque des saisons
La mer invente ses couleurs
Elle dit glaz à marée vague

Ça ressemble à un brouillon
La côte déchire le paysage
Si sauvage, qu'un vent d'enfer
T'égare à bout de souffle

Si la lune se lève orange
Dans un ciel piqué d'étoiles
Le va-et-vient obscur des vagues
T'emmènera sur l'île fantôme
Où chuchotent les naufragés

Il suffirait d'un fil d'oubli
T'y balancerais ton âme fragile

Si tu te perds à bout de Terre
Là où la mer prend l'horizon
Un clair matin tout solitaire
La plage dessinera tes pas

Allonge-toi et tends l'oreille
Là où la dune en cheveux d'herbe
Échappe un vol en ombre sable
Sur l'aile d'un goéland
T'envoleras l'océan~ciel

Dans ce pays au goût de sel
Les funambules de granit
Dans un chaos d'équilibre
Guettent l'océan sans un frisson

Il suffirait d'un grain de sable
Tu sculpterais tous les possibles


Glaz : nuancier de la mer en Bretagne ~ Bleu, vert et gris.


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Terre de légendes et de mystères, la Bretagne Nord nous est dévoilée dans ce guide.
Elle est insolite, elle est secrète, si vous voulez la découvrir il faudra sortir des sentiers battus. En feuilletant ce guide vous trouverez des pistes pour partir à l'aventure, carte à l'appui. Avant cela vous saurez tout, ou presque, en lisant les morceaux de légendes qui font frémir et sourire à la fois, et les morceaux d'histoire au goût celte, au parfum païen.
J'ai beaucoup aimé la légende de la fin du monde à propos des menhirs, et celles liées à l'Ankou.

Je remercie la masse critique de Babelio et les éditions Jonglez pour ce guide riche de secrets. Un guide clair et illustré à feuilleter pour découvrir le visage inconnu de la Bretagne Nord.
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J'ai découvert ce livre grâce à la Masse Critique.
Je suis ravie de cet ouvrage touristique. C'est un petit guide fort sympathique qui nous emmène découvrir des petits coins perdus et insolites de la Bretagne (partie Nord de la Bretagne). Chaque site est illustré par de belles photographies qui mettent en valeur l'endroit àdécouvrir. Les indications pour s'y rendre sont, je trouve, très bien détaillées et complètes. Outre les indications classiques qu'on retrouve dans n'importe quel guide de voyage, certains sites bénéficient d'un petit encart « historique » ou « anecdotique ».
Le petit plus intéressant outre les églises, villas ou curiosités régionales, le guide nous proposent aussi de découvrir quelques hébergements insolites : gîte sur une île, cabanes dans les arbres.
Un beau livre qui donne envie d'aller sillonner les routes bretonnes !
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C'est un guide intéressant en même temps qu'amusant et bien documenté, pour visiter la Bretagne du Nord et ses trois départements : Côtes d'Armor, Ille-et-Vilaine et Finistère nord. Il contient tout le nécessaire pour faire une visite marquante : histoire, traditions, culture celte, pierres, littoral, bâtisses, lieux-dits, légendes, le tout qui accompagne le climat changeant et revigorant de la Bretagne.

C'est riche et explicatif en même temps et cela concerne autant de lieux géographiques à voir que de vestiges du passé. Les explications sont succinctes mais suffisantes pour le visiteur et lorsque un thème s'y prête particulièrement, il y a davantage d'explications; on peut se promener aisément avec ce guide sous le bras car il est nullement lourd ni encombrant. Cependant j'aurais préféré que la reliure soit plus souple pour le consulter plus facilement.

Des photographies accompagnent toujours les textes, et les précisions pour trouver les endroits sont parfaites, en incluant parfois les numéros de portables qui peuvent s'avérer utiles.

J'ai experimenté un lieu avec mes petits enfants : il s'agit du port miniature à Bazouges-la-Pérouse (35560) qui abrite de petites embarcations électriques très amusantes, faites à l'identique des modèles grandeur nature et que l'on fait naviguer sur un étang de 10 hectares; un étang de toute beauté entouré d'arbres séculaires qui forment la plus jolie canopée qu'il m'a été donné de contempler, se découpant avec majesté dans un ciel clair. Cet étang fait partie de la forêt de Villecartier qui est une autre merveille. le centre aéré de ce lieu, appelé Récrénature, comprend une base nautique et des jeux en forêt pour tous les âges mais nous ne l'avons pas fréquenté.

D'ores et déjà, j'ai sélectionné quelques endroits à visiter et quelques expériences amusantes à découvrir. Ce guide est une vraie mine de renseignements qui nous permet de mieux approcher et de mieux connaître le monde breton.
Merci à Babelio et aux Éditions Jonglez pour cette instructive et revigorante lecture.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'ANKOU DE PLOUMILLIAU

Il existait auparavant deux statues de l'Ankou dans l'église de Ploumilliau. Pendant les enterrements, elles étaient disposées de part et d'autre du cercueil jusqu'à ce que l'usage en soit supprimé par un recteur, cette vision ayant causé à un enfant de chœur une telle angoisse qu'il s'était évanoui.

Depuis lors, l'une des représentations de l'Ankou a disparu, mais l'autre est longtemps restée exposée dans le sanctuaire où les gens venaient lui témoigner leur ferveur et lui adresser des prières d'un genre un peu spécial. Selon la tradition, celui qui voulait obtenir la mort d'un ennemi n'avait ainsi qu'à venir trouver l'Ankou de Ploumilliau et réciter devant lui les formules rituelles propres à condamner le malheureux. De telles pratiques sont loin d'avoir été exceptionnelles en Bretagne, notamment dans la chapelle aujourd'hui disparue de Notre-Dame-de-la-Haine, également appelée l'oratoire de Saint-Yves-de-Vérité, située près de Tréguier.

Pour enrayer cette coutume, qui n'a probablement jamais cessé (et peut-être pour conjurer le sort ?), la statuette a été placée face à la statue de Jésus-Christ portant la croix, dans la sacristie.

Elle a toujours l'apparence d'un squelette tenant une faux dans la main droite et une pelle dans la gauche. On lui a donné le nom d'Erwanig Ploullio (le surnom traditionnel du diable Pol), c'est à dire "Petit Yves de Ploumilliau", selon l'usage des Bretons qui désignent volontiers d'un prénom familier les êtres surnaturels qu'ils redoutent.

La statue de l'Ankou de Ploumilliau est la seule de ce type présente dans une église. Une autre est exposée au musée des Jacobins à Morlaix et d'autres représentations sculptées dans la pierre existent à Bulat-Pestivien, La Roche-Maurice, Lannédern, Ploudiry et Landivisiau.

***
On ne vient jamais à Ploumilliau sans rendre visite à l'Ankou...

Anatole Le Braz, qui a passé ses premières années à Ploumilliau, ajoute dans ses récits, notamment dans "La légende de la mort", que la statue de l'Ankou fut la terreur de son enfance. On dit enfin qu'on ne vient jamais à Ploumilliau sans rendre visite à l'Ankou.

p.119
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L'ancienne croix du menhir du Champ-Dolent
la pierre de la fin du monde ,

Si le menhir du Champ-Dolent est célèbre pour sa taille (10 mètres de granit rose, pour une circonférence de 8,7 mètres à sa base et un poids estimé à 100 tonnes), beaucoup ignorent qu'il fut pendant longtemps surmonté d'une croix chrétienne et d'un Christ entourés des outils de la Passion.
Afin de favoriser l'implantation de la nouvelle religion en terre celte, il fut en effet souvent décidé de christianiser des monuments et lieux celtes plutôt de les détruire : de cette façon, on n'allait pas frontalement à l'encontre des croyances celtes fortement établies.
Une autre raison de cette assimilation de monuments celtes fut la compréhension, selon certains, des raisons qui poussèrent les Celtes à implanter des lieux de culte à des endroits précis : ceux-ci semblaient choisir en effet très soigneusement les emplacements en fonction de "l'énergie" qui y régnait. Les premiers chrétiens n'ont alors fait que réutiliser ces emplacements géographiques privilégiés, qui facilitaient la communication avec le divin de par leur localisation.
Dans le cas des menhirs, certaines traditions considèrent qu'ils seraient placés à des points énergétiques particuliers de la Terre et serviraient donc comme une sorte d'acupuncture de la planète.
Les radiesthésistes notent ainsi de fortes vibrations énergétiques autour de la plupart des menhirs. Curieusement, comme le note René Marlière dans une petite étude de la revue 'Atlantis' (été 1996), un menhir dans la Creuse, entre La Nouaille et Villesauveix, perd toute sa vibration quand on lui adjoint une croix de pierre, qui, curieusement, est facilement amovible.
Est-ce la raison pour laquelle la croix du menhir de Champ-Dolent a finalement été enlevée ?
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La légende de la fin du monde : une confirmation du menhir comme acupuncture de la Terre ?

Selon une légende locale, chaque fois qu'une personne meurt, le menhir du Champ-Dolent s'enfonce sous terre (environ un pouce par siècle) et 5 mètres seraient désormais enfoncés dans le sol. Le jour où la pierre sera totalement ensevelie, la fin du monde arrivera.
Cette légende ne serait-elle pas à mettre en relation avec la théorie des menhirs comme acupuncture de la Terre : si en effet les menhirs finissent par disparaître de la surface terrestre, cela ne provoquera-t-il pas un déséquilibre majeur des énergies terrestres que le génie humain avait rééquilibrées à l'aide des menhirs ?

***
Une tradition ancienne assure que les mégalithes poussaient autrefois comme des plantes dans les champs jusqu'au jour où les prières avaient arrêté net leur croissance.

p.38
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L'iode : un élément essentiel pour la santé

L'iode a été découvert en 1811 par le chimiste et fabricant de salpêtre Bernard Courtois. Son nom lui a été donné par Gay Lussac en raison de sa couleur violette, le mot grec '"iodes"' signifiant violet. En 1804, en pleines guerres napoléoniennes, Bernard Courtois reprend à Paris avec son père une fabrique de salpêtre : le salpêtre (du latin médiéval "salpetrae", littéralement "sel de pierre"), mélangé à du souffre et à des cendres ou du charbon de bois, permettait en effet de fabriquer de la poudre à canon. En raison du blocus commercial organisé contre la France à cette époque, il était difficile de s'approvisionner en cendres potassiques dont la Suède était le principal fournisseur, et Bernard Courtois eut l'idée d'utiliser les cendres du varech dont la Bretagne regorgeait. C'est au cours de ses expériences qu'il fit la découverte involontaire de l'iode. Rapidement, on se rend compte que son absence chez l'être humain provoque une turgescence de la glande, qui se manifeste par un goitre, la carence en iode entraînant un retard de croissance et divers troubles mentaux, ce qui fut à l'origine de la création de l'expression "crétin des Alpes" : dans les montagnes et dans les Alpes en particulier, l'iode marin était difficile à obtenir. L'iode servit également au développement de la photographie : avec l'argent, il servit à fabriquer le sel d'argent, un composé chimique très sensible à la lumière qui fut utilisé en photographie. Aujourd'hui, les principales productions d'iode dans le monde se font à travers le nitrate de sodium, l'exploitation à partir d'algues étant devenue marginale Il sert de nos jours notamment en médecine et dans les lampes à halogène.
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Classé au patrimoine maritime européen, le port de Gwin Zegal possède un système de mouillage devenu extrêmement rare.
Niché au creux des falaises de Plouha dans une petite anse protégée par une pointe rocheuse, le port se découvre par la route et par le GR34 qui emprunte le sentier des douaniers, les deux itinéraires permettant de découvrir le panorama des plus hautes falaises de Bretagne. Il a été aménagé en 1854 par la commune de Plouha, aidée par des marins pêcheurs qui construisirent un brise-lames de pierres sèches long de 31 mètres.
Le port a été préservé en grande partie grâce au travail de conservation fourni depuis un peu plus d'une dizaine d'années par les membres de l'Amicale des plaisanciers.
Le port de Gwin Zegal est l'un des derniers ports, avec celui de Mazou en Porspoder (Finistère), où l'on peut encore enchaîner son bateau à des pieux qui se tiennent droit dans la mer.
Remontant au Ve siècle, le mouillage se fait sur simple pieux de bois : un puits est creusé à une profondeur d'environ 1,50 mètres, puis un tronc d'arbre haut d'une quinzaine de mètres encore muni de ses racines y est placé et maintenu verticalement par des pierres. Les canots sont amarrés entre deux rangées de pieux, distantes de 14 mètres environ, avec une grosse chaîne amarrée par l'avant et l'arrière. La pression exercée par le sable fait le reste. Une petite trentaine de troncs d'arbres de 8 à 10 mètres de hauteur sont ainsi plantés dans la vase et il devient impossible pour les courants d'espérer arracher l'un de ces pieux en chêne ou en châtaignier.
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