Le mari n’a pas bougé, il est toujours bien sagement assis, plus embêté qu’autre chose. C’est Manya qui le fait sortir de ses pensées en parlant très près de ses prothèses auditives. Car il n’a pas d’oreilles, juste deux pièces de métal rondes percées de douzaines de trous et greffées à même le crâne. Quand elle s’adresse à lui, il est plusieurs fois obligé de régler la sensibilité de son appareillage en tournant une petite molette.