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Citations de Chantal Couliou (62)


Chantal Couliou
Le martinet a filé
Sans laisser d'adresse
Et depuis,
Le vieux chêne se lamente
Télėgramme d'amitié,
Lettres de détresse
Ou faire-part de pluie
Sont à envoyer: poste restante.
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Dans les replis de la mémoire,
un front de mer,
une sonate de Mozart,
l'écho d'une voix,
un sourire
qui nous aident à lutter contre
les jours qui s'enchaînent
pour ne pas oublier
les baisers framboise,
les nuits de pleine lune,
l'insolence du soleil
et la caresse du vent
sur nos joues vieillies.
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Au large de Sein
sous la torture du vent
les aveux du phare.
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Extrait 2


Un poème naît,
d’un petit vent insolent
qui vous chatouille les narines,
de la balade d’un escargot
sur les salades après la pluie,
de la chanson de l’océan
les jours de grand vent,
des cabrioles de la pluie,…
Un poème peut naître
de mille petites choses
qui viennent titiller
les mots.
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Chantal Couliou
 
 
Disparaître
dans la confusion
d'un tremblement de terre.
Muet
devant la désolation,
il ne sait plus
d'où il vient,
ni où il va.
Ici, l'épicentre
de son mal être.

L'île,
insaisissable,
cousue
de vents et de mystères
trône au creux du silence.
Vive à son bord
est tout un art.

Au fil des jours,
sa mémoire
s'effiloche,
s'efface.
Les visages,
les photos
ne lui parlent plus.
Les couleurs ont disparu.
Enveloppé de noir,
l'oubli prend toute sa place.

Résister au vent
et effacer ses traces.
Abandonner un chemin obscur
pour tenter de trouver
un espace plus lumineux.

Se créer
un monde éphémère
juste le temps
d'un rêve !
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Extrait 3


À l’heure où le soleil se couche
sur les fils électriques,
les moineaux musiciens
écrivent une nouvelle partition
dans une clé inconnue.
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Ici,
au bout du monde
à buter contre des jours et des jours de pluie
la vie s'égare- trop souvent- sous les jupons du désespoir.
Le vent empoigne les corps.
la pluie serre les coeurs.
Des bateaux de papier se noient
dans la rade.
La ville, au bout du rouleau
s'étourdit de gris.
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Le chant d'un moineau
suffit
pour interrompre
le monologue du vent.
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Extrait 3


L’île insaisissable
cousue
de vents et de mystères
trône
au creux du silence.
Vivre
à son bord
est tout un art.
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Ce matin,
le rouge-gorge du jardin
partage le fil à linge
avec quelques pulls oubliés
et les tourments du vent.
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Quand les croissants sont chauds
la lune s'esquive
le boulanger a sommeil.
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Le silence attentif
de la neige
nous plonge
dans l'effacement.

Sur le bord du toit
la danse des flocons -
à la dérive.
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Pas à pas, prendre toute la mesure de la vie sur l’île. Petites plages abritées, dolmens, menhirs semés au gré du vent. Au loin, un fouillis d’îlots et un morceau du continent.
Cercle de pierres
Et palabres des ancêtres
-les pieds dans l'eau
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Le cri des goélands
saute de toit en toit
à cloche-pied
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Les doigts de l’amant. Interdits. Et pourtant une main qui piège mon regard. Une main furtive pour des envies inavouables. Un regard troublant qui se noie dans des eaux solitaires. Dans la main de l’homme naissent des attentes ravageuses, insoumises qui vont se perdre dans le feuillage des tilleuls.
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Un nouvel amour naît toujours de l’incertitude. Un regard, et le cœur s’emballe : une petite musique s’enroule autour des mots. Le désir surgit à l’improviste et l’éclat du jour prend toute sa dimension. Les tilleuls gonflés de désirs ploient sous la brise. Les rosiers s’inclinent devant l’évidence et, timidement l’amour s’infiltre dans nos veines.
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L’arôme du café se défroisse
dans la frivolité
d’un matin qui s’éveille.
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La neige apprivoise
- très lentement -
les rumeurs de la ville.
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Extrait 3


Le cimetière a des allures fantastiques, illuminé par les
faisceaux de l’orage. Les sépultures blanchies à la chaux.
Même la chouette du clocher n’ose plus hululer. Le laisser-
aller de l’orage l’effraie et l’ossuaire tremble.
Au petit matin, pas d’Angélus. Le clocher est resté muet.

La lumière du jour
joue sur les toits d’ardoise
à cloche-pied
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Extrait 5


Ce matin,
la tempête résonne
et les rhumatismes agacent
le vieux clocher.
L’automne s’ouvre
sur une île recroquevillée,
le vent s’engouffre
sous des jupons affolés.
Au chevet de l’île,
la mauvaise saison.
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