Un nouvel amour naît toujours de l’incertitude. Un regard, et le cœur s’emballe : une petite musique s’enroule autour des mots. Le désir surgit à l’improviste et l’éclat du jour prend toute sa dimension. Les tilleuls gonflés de désirs ploient sous la brise. Les rosiers s’inclinent devant l’évidence et, timidement l’amour s’infiltre dans nos veines.
Les doigts de l’amant. Interdits. Et pourtant une main qui piège mon regard. Une main furtive pour des envies inavouables. Un regard troublant qui se noie dans des eaux solitaires. Dans la main de l’homme naissent des attentes ravageuses, insoumises qui vont se perdre dans le feuillage des tilleuls.
Elle attend un regard — même furtif — un brin d’audace, l’innocence d’un amour, l’effeuillaison des sens. Amour qui n’en est pas un.
Seul le tilleul peut s’abandonner sans pudeur.
Avec le tilleul, elle partage des heurs de rêves, des heures d’amour, des heures.