Nationalité : France
Né(e) à : Toulon , 1941
Né(e) à : Toulon , 1941
Biographie :
Charles Bottarelli est né en 1941 à Toulon, de parents ouvriers horticoles. La légende veut que le jeune Charles ait appris à lire tout seul, en déchiffrant le journal local. Les années de collège sont un peu difficiles, l'adolescent s'en sort avec une profonde aversion pour la langue de Shakespeare (la faute au prof !), et des objectifs qui fluctuent selon ses humeurs, devenir chauffeur de bus ou... pilote de Formule 1.
Les années lycée se déroulent de la même manière, élève peu intéressé mais pas inintéressant pour les profs de maths, il a déjà l'occasion de dévoiler sa verve satirique, au travers d'un supplément jeune du journal local. Ses lectures ont un peu évolué depuis l'école primaire, de "Tintin", il est passé au "Canard Enchaîné", auquel il reste définitivement fidèle (pour ne pas dire... enchaîné !). Après le bac, il tente des études de Droit mais la première année n'est pas des plus concluantes et le jeune homme se dit qu'après tout, il pourrait peut-être travailler...
L'opportunité d'un concours dans l'Administration, voilà Charles Bottarelli embarqué pour quarante années dans la Fonction Publique, et au gré des concours internes, il arrive à un échelon tout à fait honorable; il va alors suivre la destinée de tout fonctionnaire "zélé", nommé pendant un temps à Lyon, puis Paris, Marseille et retour à... Toulon. Pendant cette période active de sa vie, il se met au service de diverses associations et joue un petit rôle dans l'action syndicale et...politique. Entre 1996 et 2001, il s'investit dans le mensuel toulonnais "Cuverville", journal satirique qui se donne pour objectif de "bouter" l'extrême-droite hors des murs de la mairie.
Charles Bottarelli est alors à la retraite, il se laisse embarquer dans un poste de conseiller technique à mi-temps pour une collectivité locale et ayant un peu de temps libre à occuper, il entreprend l'écriture d'un ouvrage, un travail plus important que les chroniques journalistiques qu'il a l'habitude d'écrire. En 2004, ce premier livre est publié aux Éditions de la Nerthe, "Toulon 40, chronique d'une ville sous l'occupation", un ouvrage à caractère historique, dans lequel il s'attache à retracer l'existence du citoyen ordinaire aux prises avec les difficultés de la guerre...
+ Voir plusCharles Bottarelli est né en 1941 à Toulon, de parents ouvriers horticoles. La légende veut que le jeune Charles ait appris à lire tout seul, en déchiffrant le journal local. Les années de collège sont un peu difficiles, l'adolescent s'en sort avec une profonde aversion pour la langue de Shakespeare (la faute au prof !), et des objectifs qui fluctuent selon ses humeurs, devenir chauffeur de bus ou... pilote de Formule 1.
Les années lycée se déroulent de la même manière, élève peu intéressé mais pas inintéressant pour les profs de maths, il a déjà l'occasion de dévoiler sa verve satirique, au travers d'un supplément jeune du journal local. Ses lectures ont un peu évolué depuis l'école primaire, de "Tintin", il est passé au "Canard Enchaîné", auquel il reste définitivement fidèle (pour ne pas dire... enchaîné !). Après le bac, il tente des études de Droit mais la première année n'est pas des plus concluantes et le jeune homme se dit qu'après tout, il pourrait peut-être travailler...
L'opportunité d'un concours dans l'Administration, voilà Charles Bottarelli embarqué pour quarante années dans la Fonction Publique, et au gré des concours internes, il arrive à un échelon tout à fait honorable; il va alors suivre la destinée de tout fonctionnaire "zélé", nommé pendant un temps à Lyon, puis Paris, Marseille et retour à... Toulon. Pendant cette période active de sa vie, il se met au service de diverses associations et joue un petit rôle dans l'action syndicale et...politique. Entre 1996 et 2001, il s'investit dans le mensuel toulonnais "Cuverville", journal satirique qui se donne pour objectif de "bouter" l'extrême-droite hors des murs de la mairie.
Charles Bottarelli est alors à la retraite, il se laisse embarquer dans un poste de conseiller technique à mi-temps pour une collectivité locale et ayant un peu de temps libre à occuper, il entreprend l'écriture d'un ouvrage, un travail plus important que les chroniques journalistiques qu'il a l'habitude d'écrire. En 2004, ce premier livre est publié aux Éditions de la Nerthe, "Toulon 40, chronique d'une ville sous l'occupation", un ouvrage à caractère historique, dans lequel il s'attache à retracer l'existence du citoyen ordinaire aux prises avec les difficultés de la guerre...
Source : http://fichesauteurs.canalblog.com/
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Charles Bottarelli, L'Héritier de la Bartavelle ? Pierre Rétier, Une Douce Soirée en août? Bruno Sych, Un secret caché au grand jour ? Alysa Morgon, La Comne noire
Citations et extraits (5)
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Maintenant que le jury de la cour d’assises s’est retiré pour délibérer, elle a le temps de méditer Gabrielle Frétay, et de s’en vouloir. Elle qui est si avisée, si prudente, pourquoi n’a telle pas cherché une meilleure cachette pour les fla- cons de tue-mouches ? Elle aurait pu faire un trou au fond du jardin, mettre les fioles dans une mallette pour les protéger de l’humidité, et personne n’y serait allé voir. On manque parfois des occasions bêtement, ou on se crée des complications pour ne pas avoir imaginé la suite de ses actes. Maintenant, que va-t- elle devenir ? Il paraît qu’on ne condamne plus les femmes à la peine de mort, ou, si on le fait, on commue la peine en travaux forcés. Mais quelle idiote de n’avoir pas su cacher ces maudites fioles ! Ce samedi soir de mars 1948, ils sont encore tous les quatre lancés dans la partie de belote qui se terminera, pour le perdant, par l’obligation de payer sa
tournée. Il y a là Gustave Cabasson, un riche propriétaire terrien qui va allè- grement vers ses quatre-vingts ans, Benjamin Roubaud, ancien fonctionnaire des Contributions indirectes, Romain et Benoît Galleau, agriculteurs en semi- retraite. Au fond du café de Sylvain Lantelme, tout est calme à leur table, et le silence est seulement troublé par quelques claironnants « Je coupe ! » ou « Je passe ! ». Mais voilà que Romain Galleau se soulève brusquement de sa chaise en s’écriant : « Ho ! Gustave, qu’est-ce que tu nous fais ? Ça va pas ? » Les voisins se retournent. Gustave Cabasson a lâché ses cartes, répandues sur la table, et il est courbé comme s’il ne supportait plus le poids de sa tête. Son visage est d’une pâleur inquiétante, il ne peut articuler une parole, même s’il semble faire des efforts pour cela.
tournée. Il y a là Gustave Cabasson, un riche propriétaire terrien qui va allè- grement vers ses quatre-vingts ans, Benjamin Roubaud, ancien fonctionnaire des Contributions indirectes, Romain et Benoît Galleau, agriculteurs en semi- retraite. Au fond du café de Sylvain Lantelme, tout est calme à leur table, et le silence est seulement troublé par quelques claironnants « Je coupe ! » ou « Je passe ! ». Mais voilà que Romain Galleau se soulève brusquement de sa chaise en s’écriant : « Ho ! Gustave, qu’est-ce que tu nous fais ? Ça va pas ? » Les voisins se retournent. Gustave Cabasson a lâché ses cartes, répandues sur la table, et il est courbé comme s’il ne supportait plus le poids de sa tête. Son visage est d’une pâleur inquiétante, il ne peut articuler une parole, même s’il semble faire des efforts pour cela.
Les jeunes présents, y compris Benjamin, avaient parfois entendu vaguement parler du maquis Vallier. Mais c'était la guerre, eux n'étaient pas nés. C'était l'Histoire, et l'Histoire s'était faite sans eux.Tout cela n'était que préoccupation de vieux, eux préféraient s'intéresser au présent et, à la rigueur, à leur avenir.
Durant toutes ces années, Benjamin n'avait pu se résigner à pousser le portail du cimetière. La vieille grille à la peinture délavée, même ornée des deux élégants cyprès qui l'encadraient, lui paraissait s'ouvrir sur un monde hostile. Puis, un jour, il avait fait violence sur lui-même en pensant très fort à Mélanie. Il avait alors déposé sur sa tombe un bouquet dérisoire, composé avec les fleurs sauvages qu'il avait cueillies en chemin, et s'était juré de revenir chaque semaine.
Ce qui leur manque, c'est un travail et un toit.
Elle rit de son rire clair.
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