La meilleure mesure de la vitalité d’une langue réside dans son degré d’utilisation. Il en va tout particulièrement ainsi de la langue d’usage au foyer, où la langue parlée le plus souvent par les parents est normalement transmise comme langue maternelle à leurs enfants. Ostler (2010) a en effet montré que le principal déterminant de la viabilité à long terme d’une langue est, précisément, sa population de locuteurs natifs.