Charles Duchaussois

Bon, passé de mode, mais c'est une époque à connaître qui explique les 68ards de parents...

Magnifique histoire vraie, très prenant, parfois incroyable.

Un livre à redécouvrir absolument ! un témoignage qui se lit comme un roman .La construction du livre est moderne , le livre est accessible à tous et terriblement prenant .

biographie d'une plongée lente mais certaine du mauvais coté des années hippies

un petit coté cizia szykie, le coté flamboyant en moins

Excellent

En souvenirs de mon adolescence, 17 ans, attiré, intrigué par "les paradis artificiels" (mais qui donc déjà, mit Baudelaire entre mes mains?). Lu "Flash", lors de mon premier emploi en Suisse et ai assisté à la conférence que donna Duchausois au théâtre de la Chaux-de-Fonds!

C'est un témoignage très poignant et pas toujours facile à lire. Mais je vous recommande vivement d'être assez curieux pour le lire. Il vaut vraiment le détour.
Lien : http://celystine.blogspot.fr..

René Barjavel a conté cette incroyable époque, les 60’s et son incontournable Mecque, le Népal, avec « Les chemins de Katmandou », œuvre portée à l’écran en 69. Jane Birkin y sombrait dans la drogue, et Renaud Verley s’échinait à la sortir de l’abîme. Quelques années plus tard, mon regard s’attarde sur une autobiographie, la véritable histoire d’un jeune français en quête du Saint Graal, Katmandou, le monde de la drogue dure. Fin des années 60, Charles Duchaussois, petite racaille française sans envergue commence sa carrière de bandit à Marseille, il vit de petits larcins puis voit plus haut. Il rejoint les plaines du pavot, le Liban, en passant par l’Afghanistan, mais c’est au Népal que sa quête s’accomplira. Là-bas, tous les clichés des années 60 se retrouvent, la « flower power », la mouvance hippie, la quête d’un quotidien sans soucis, mais sans lendemain aussi. Puis, in fine, l’inévitable décadence, la plongée dans les drogues très dures, les conflits administratifs, les faux semblants avec la police etc….



Charles Duchaussois raconte son destin singulier avec franchise et honnêteté. Loin de lui l’idée de susciter la compassion ou la pitié, il récite objectivement son aventure. Entre ses coup d’éclats et ses grandes faiblesses, il n’arbitre pas et ne cache rien, il tient l’inventaire de tous ses actes, les plus répréhensibles aussi. Mais au-delà de ce récit autobiographique, il faut preuve de talent pour décrire l’atmosphère ambiante, pour dresser le portrait du Katmandou de l’époque, aussi bien architectural que spirituel. Qu’il s’agisse de moments de trips nébuleux ou de courses poursuites haletantes, il négocie le rythme du récit avec maestria.



Au-delà de cette incroyable récit de vie, on reconnait là le don d’écriture. Dommage que ses vices l’aient empêché d’épouser une carrière littéraire qui l’aurait vu couronné de succès. Un livre incontournable pour découvrir un homme et une époque !

Le livre du voyage, que j'ai lu à une époque ou je ne voyageais pas.

Charles Duchaussois emmenais le jeune lecteur épris d'aventure dans un trip oriental rempli de captivantes péripéties et de rencontres parfois tragiques ou émouvantes...

Un livre, je l'appris bien plus tard, devenu presque "culte".

Ce Grand voyage n'a apparemment jamais libéré de ses griffes serrées, Charles Duchausssois.

Le Livre qui, début des années 80, m'a définitivement dissuadé à quitter mon droit chemin, m'a dissuadé à jamais de franchir les frontières du Népal ou de l'Inde pour être confronté à la misère des Utopiques en tous genres ....DUCHAUSSOIS par la narration de son périple plus ou moins romancée, défit quiconque à marcher sur les traces de son aventure et à enjamber les couches crasseuses de la société dite hippie !!! Si vous avez du mal à vous "intégrer" à notre chère société Occidentale, sautez le pas et rejoignez les junkies de l'Orient... Désintégration Garantie !

Une plongée brutale dans un milieu dont on connait tous l'existence... mais dont on ne connait finalement pas grand chose.



A travers cette autobiographie, le monde de la drogue perd tout le côté vaguement paradisiaque qu'on lui accorde et prend des allures de véritable enfer.

J'ai beaucoup aimé le côté très réaliste du livre, la façon dont l'auteur retranscrit son histoire et son périple en Orient avec la sincérité la plus totale.



D'un côté on suit sa descente vers la déchéance, mais de l'autre, il y a une partie très explicative sur les drogues, leurs effets et leurs conséquences.



C'est frappant et riche en enseignements.

une claque ......j'ai trop kiffé .... mon livre de chvet pendant des années ...... réalité , exagéré , on ne le saura jamais ......

Drôle de coïncidence... Alors que je termine tout juste la lecture de ce roman dont le récit de déroule principalement à Katmandou, un tremblement de terre dévaste le Népal !!!

Ce récit autobiographique raconte le voyage de Charles durant les années 1968-1970. Il a traversé le Liban, le Koweït, l'Inde, la Turquie, le Népal .... où il a vécu avec la communauté hippie avant d'être rapatrié sanitaire en urgence, tombé dans la drogue et la déchéance ... Une descente aux enfers ponctuée de moments hauts en couleur.... Le style est mauvais car retranscrit par un "nègre" à partir de cassettes audios enregistrées par l'auteur. Mais on oublie vite cet inconvénient tant le récit tient en haleine ! J'ai vraiment adoré cette immersion, notamment bien sûr au moment où il traverse l'Inde (Bénarès, Bombay ..... aaaaahhhhh là làààààà !!!!!)

1969. Une éternité, une autre époque. Le pouvoir des fleurs sur tous les sourires, le temps des hippies et de l’amour libre, le sac-à-dos à l’aventure et la découverte d’un nouveau voyage, intérieur celui-là. Les pages jaunies par le temps, le soleil et la fumée du haschich. Charles Duchaussois et son autobiographie, après son retour en enfer. FLASH !



D’enfer, à posteriori ; Katmandou c’est avant tout le paradis, un lieu de rencontres et d’échanges où la drogue se prend en toute légalité. Petit loubard de pacotille, quelques chèques en bois et arnaques en tout genre, voilà notre Charles qui s’en va en vadrouille pour le Liban. Le soleil brunit sa peau et il découvre le haschisch, sa culture et ses effets. Il s’en fait expert même et tente de monter sa petite affaire. Et puis, la traversée de la Turquie, de l’Iran, du Pakistan, il veut faire son tour du monde en découvrant en plus toutes les espèces de haschichs. Et plus il s’enfonce vers l’Orient, plus il découvre la qualité. Si au début, il vouait les mérites de la libanaise, il changera vite d’idée avec la pakistanaise. Et puis, une fille, et le voilà en route vers le Népal et sa capitale où fleurissent autant les hippies que les nombreuses variétés de cannabis. Loin d’être hippie, il s’accommode pourtant si bien de cet esprit libertaire, de cette envie de partage, de ces shiloms qui tournent dans une pièce noire, sale et enfumée. Il a trouvé son lieu de repos. Il s’allonge au milieu de la crasse et des rats et découvre les premiers junkies, des êtres qui ont perdus jusqu’à leur âme dans le regard.



Il est si bien là-bas, roi du monde, maître de son destin. Il fume, il fume et l’atmosphère est si enchanteresse au pied de la grandeur de ces montagnes, apologie du haschich, les éléphants sont roses et il est temps de goûter à l’opium, ce parfum si délicat de l’Orient. L’envie de ne rien faire, ni l’amour ni la sieste, juste respirer cet air, à plein poumon. Il n’entre même pas en communion avec les âmes des ancêtres, non, il est juste là, dans cette arrière-boutique ; allongé, il fume…



Et puis après l’opium vint la seringue. Fatidique, il sait à l’avance la tournure des évènements, mais ne peut pas lutter. Ce n’est pas un manque de volonté mais une évidence. Parce qu’il en connait la dépendance et sait ce qu’adviendra sa vie une fois que la seringue rentre au contact de sa veine gonflée, que le liquide se dilue dans son sang, qu’une petite étincelle jaillit du feu de ses pupilles. Le bonheur éclate au rythme de ses veines. Intensité jouissive mentale. Les éléphants deviennent roses quand flotte une atmosphère légère d’insouciance et de perdition. Une mort à petits feux. Loin de l’apologie de la drogue, au final. Dépendance extrême, image crue de mort et d’absence totale d’espoir. Rester allongé, se piquer, allongé, piqué, allongé. Je deviens loque humaine. Je parce que je suis si pris par le récit que je me substitue à Charles, Charlie ou Charlot. Je sens cette mort survenir. Je sens cette envie de monter vers les neiges éternelles et d’en finir. Une dernière dose, massive dans les veines. Pour la beauté du geste. Pour la beauté du lieu. Mais il s’en sort. Il redescend. Il survit. Il écrit. Il s’en est sorti là où tant en sont morts. Un livre est sorti, carnets de bord sur la route du haschisch, de l’opium et de la cocaïne. Carnets de route vers Katmandou, paradis terrestre de 1969. Le flash d’une vie. Qu’es-tu devenu, Charles Duchaussoy ? Que lire après cette expérience entre douleur et fascination ? Un grand voyage où l’appareil photo sert à refourguer contre une dose, et où il est impossible de ressortir indemne. Flash, le grand voyage vers la déchéance.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..

Lecture édifiante si on part du postulat que l'auteur n'enjolive pas un peu son histoire personnelle.

Une fois le fait admis, on se laisse prendre à suivre Charles, fort de ses errances, de ses amitiés, de ses expériences, de cette vie que l'on pouvait mener à la grande époque de Katmandou, pour peu que l'on ait l'âme "routarde". Et on navigue avec lui, de Bombay à Bénarès, de galère en succès, de drogues en drogues, jusqu'à ce soit elles qui décident de tout sans vie.

Un livre probablement daté (années 70), mais qui m'a fait toucher du doigt, à l'époque, les dangers de la drogue. Se lit très bien.

un peu déçue : le style est plat, comme un mode d'emploi d'appareil ménager ou de meuble à démonter. De ce fait, le but est atteint, on n'a pas vraiment envie de découvrir un Flash.

Un voyage, un grand voyage dans les deux sens.

L'auteur nous raconte son voyage vers l'orient à l'époque hippie. L'autre voyage se passe parallèlement; la plongée dans la drogue.



La force de ce livre est que l'auteur nous livre son récit brut, comme si il était à coté de nous.

J'ai lu ce roman pour la première fois en 1995.

Agée de 15 ans, j'étais une adolescente rebelle, en grand besoin de fuite.

Ce récit m'avait donc conquise grâce à ses descriptions "d'ailleurs". Je rêvais, comme Charles Duchaussois de m'évader physiquement et mentalement en tentant toutes sortes d'expériences...

20 ans après, j'ai dévoré ce livre avec autant de plaisir (horizons lointains, rencontres, mouvement hippie) mais avec beaucoup plus de recul et de maturité.

Ce récit n'est pas seulement l'éloge de la vie de bohème, c'est également un très dur témoignage sur la déchéance où peuvent mener les paradis artificiels.

Intéressant (Alarmant !!) de comparer les situations politiques et économiques de certains pays il y a 50 ans avec leur situation aujourd'hui. En 1969, on rêvait de partir au Koweit ou en Afghanistan !

Pour conclure, ce fut une très bonne expérience de lire ce livre une nouvelle fois et surtout 20 ans après !

un roman autobiographique exceptionnel, captivant, parfois drôle et souvent très noir. A ne rater sous aucun prétexte. Charles duchaussois ne sera jamais reconnu par la profession, ce n'est pas un livre pour ado en quête d'aventure mais au contraire une oeuvre nous rendant lucide sur l'aventure dont chacun rêve au fond de lui. Partir à aussi parfois un prix. Charles duchaussois est enterré à Valenton (94), dans l'anonymat le plus total...