Charles Dutertre

Encore un merveilleux album de la collection "A l'intérieur" avec ses multiples volets superposés qui ravissent les jeunes lecteurs.



Celui-ci est encore plus "grand public" que ceux consacrés au chantier ou aux transports, et plait à tous, filles et garçons, petits ou grands.



Outre le plaisir d'ouvrir et soulever les fenêtres, il y a au dos des volets des explications pour chaque métier.

Boulangerie, Police, Banque, Poste ....

Le cabinet médical est très détaillé avec dix fenêtres et presque autant de soignants différents. En face, la pharmacie !

Le supermarché est très coloré et ludique, mais le texte parle aussi de l'alternative petits commerçants.

Un album très coloré pour dédramatiser l'école et pointer du doigt les choses qui blessent, qui ne font pas plaisir. On suit une classe avec une institutrice caricaturée. L'autrice joue avec les stéréotypes et met beaucoup d'humour dans les mots pris au pied de la lettre, elle fait des rimes pour créer comme une chanson qui exorcise l'angoisse et le mal être à l'école.

Charles Dutertre apporte la gaité avec des couleurs très vives et contrastées ( je suis fan de tous ses bonnets bariolés et du petit escargot qui se balade entre les pages). L'illustrateur grossit les objets du quotidien de l'école, crayons, appointe-crayon. On a l'impression de se retrouver devant la poésie Liberté, j'écris ton nom. Petit clin d’œil au passage à Pef et son célébrissime Prince de Motordu avec l'expression "toutes mes ficelles de caleçon". Ce clin est très nostalgique pour moi, il me fait revenir 35 ans en arrière avec mon instituteur qui disait toujours lorsqu'un élève se trompait ou avait du mal à résoudre un problème : "C'est dix ficelles, mais tu peux y arriver". L'autrice veut remettre un peu de spontanéité, de créativité, d'imaginaire dans l'école, des éléments essentiels au développement de l'enfant.

Un petit album très joyeux pour un sujet d'importance : l'école doit être un lieu d'accueil et de bienveillance pour un éveil et un apprentissage plus serein des bambins. Un plaisir de lecture à voix haute en classe ou à la maison pour rire et sourire ensemble.

Le cycle de la vie évoqué par le prisme de "la première fois que ...". C'est un exercice qui n'a a priori rien d'original, mais la seule évocation de ces "premières fois", tout à la fois universelles et très intimes, tire agréablement sur ma fibre nostalgique. Alors oui, cinq étoiles pour toutes les premières fois passées et celles encore à venir...

Attention aux jeunes parents, risque de réaction lacrymale : haute.

J'adore ce livre. C'est une merveilleuse pépite que je ne me lasse pas d'ouvrir, de picorer, de feuilleter, de regarder, de parcourir...

L'introduction se lit au calme, attentivement, sans se forcer tellement l'écriture est fluide et sais rendre sympathique et curieuse la découverte de l'Encyclopédie de Diderot. La reproduction d'une planche originale à la fin de l'intro permet d'appréhender l'origine de ce livre exceptionnel.

Ensuite, une sélection de 11 illustrateurs s'approprie chacun un domaine exploré par Diderot, et le met en lumière à sa manière. Chacun nous permet de découvrir son univers visuel, sa propre interprétation d'un domaine de l'encyclopédie. Après les planches pleine page de nos illustrateurs d'aujourd'hui, sont toujours présentes les planches originales. Il est très curieux de comparer les deux!

Le texte n'est pas en reste. Franck Prévot a su mettre les textes d'origine au goût du jour, avec humour et pertinence. Un régal!

Au cas où vous n'auriez pas compris : procurez-vous ce livre! Achetez-le, empruntez-le, volez-le mais feuilletez le au moins une fois.

Ce petit garçon est en plein Oedipe, son papa l'agace, il veut l'évincer et épouser sa maman... situation classique à cet âge ! Ses parents jouent le jeu de manière subtile pour l'amener à s'interroger sur la pertinence et la possibilité d'un tel projet... Le petit a beau avoir de la repartie, il va bientôt être à court d'arguments face aux répliques patientes et justes de sa mère.

Un petit roman très mignon à découvrir dès 5 ans. Cerise sur le gâteau : les illustrations sont signées Charles Dutertre.

Voici un album jeunesse pour lequel j'ai un véritable coup de cœur.



Tout m'a plu dans ce livre. Déjà je trouve le héros ultra attachant et adorable. C'est un petit garçon avec des rêves plein la tête qui nous énonce tout ce qu'il ferait s'il devenait président He bien si un jour quelqu'un se présente avec des idées aussi géniales, je vote de suite pour. :)



Ce que j'ai surtout aimé dans cette histoire, c'est qu'elle dépeint parfaitement le monde des rêves, de l'imagination et de l'idéalisme des enfants. C'est vraiment super. C'est une histoire toute douce qui fait sourire et qui met du baume au cœur. Que ce serait chouette si les rêves de Blaise se réalisaient.



Un autre point positif ce sont les illustrations très colorées et pleines de peps. Elles sont drôles et attirantes. Tout pour plaire à un jeune public.



En résumé, c'est une lecture que je conseille mais alors à 1000 %.



Merci aux éditions Casterman pour cette pépite.
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Très beau livre, poétique, philosophique sur la naissance, la vie... Belle découverte !

Un petit bijou de finesse et d'intelligence qui se décline en noir et blanc, mais pas seulement...
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"La première fois que je suis née" de Vincent CUVELLIER et illustré par Charles DUTERTRE nous parle de ce bébé, cette petite fille au grain de beauté.

Page après page, elle nous raconte ses premières fois. Celles de la petite enfance: le premier câlin parental, le premier bain, le premier pas. Ce sont les étapes de vie qui apparaissent. Nous découvrons Charlotte espiègle, joueuse, princesse, rêveuse.

Mais au fil de l'album elle grandit et offre ses premiers pas dans la vie, seule. Ses émois, ses déceptions, ses deuils et son avenir.



Le texte de Vincent CUVELLIER pourrait sembler simple mais il n'en est rien. Pas à pas, il raisonne, joue la poésie. Les impressions sont belles et offrent une atmosphère. Le choix des premières fois décrit l'enfance mais aussi des détails permettant l'identification.

Les illustrations de Charles DUTERTRE sont simples, très claires mais jouent bien sur l'humour.
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Âge : À partir de 8 ans



De beaux tons ocres aux touches orientales, un format tout en longueur pour une histoire qui se déroule au fil des pages, au fil du temps et des siècles. Attentifs, intrigués, les enfants y ont vu des tapisseries, se sont questionnés. Le récit universel des Frères Moustaches a ainsi ouvert des discussions sur les combats contre la tyrannie, les dictatures et les modes de résistance.

Résumé : Brelin n’est pas un enfant tout à fait comme les autres, car il est autiste. Sa passion, c’est la lune qu’il aime bien contempler. Alors, un jour, il va partir en direction de la lune. Comment sa famille va-t-elle pouvoir le retrouver ?



Mon avis : Un magnifique album qui met en scène Brelin, un petit garçon né un peu plus tôt que prévu, et qui est marqué du sceau de la lune dès sa naissance.

Mais rapidement, ses parents se rendent compte qu’il ne grandit pas tout à fait comme les autres enfants. Il est autiste. Il y a des moments où il s’amuse à se cacher et à rêver, et d’autres où il fait beaucoup de bruit et de musique. C’est donc difficile à suivre pour son grand frère, mais il l’aime malgré tout énormément. Et le jour où Brelin disparaît, happé par son projet de se rendre sur la lune, son grand frère va devoir se mettre à sa place et réfléchir comme lui pour retrouver ses traces.



Un bel album aux couleurs jaune comme la lune et bleu foncé comme la nuit, qui permet de parler de la différence, et de comprendre ce qu’est l’autisme, à hauteur d’enfant.

Brelin n’est pas comme les autres, son trouble autistique peut parfois rendre son comportement pénible en famille, mais il a une fascination pour la lune qui le transporte et lui fait écrire des poèmes. Ce qui est considéré comme une maladie en Europe, est transformé en don de sorcier pour sa grand-mère africaine, permettant de montrer que chacun possède plusieurs facettes, et détient aussi une magie personnelle.



Un album plein de douceur et d’émotion toute en retenue, à mettre entre les mains des plus jeunes.



Merci à Babelio et son opération Masse critique jeunesse et aux éditions Oskar pour cette belle découverte !




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Un petit air rétro souffle sur cet album où la campagne verdoyante se décline en noir et blanc avec quelques touches d'orange
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Mon avis : Quiconque aura fait de la philo au moins une fois dans sa vie aura entendu parler de Diderot, et à fortiori de sa très chère Encyclopédie. Projet titanesque ayant suscité bien des controverses, il fut le symbole de tout une période, remettant en cause l’hégémonie intellectuelle de l’Église. Trois cents ans ont passé depuis la publication de ce chef d’œuvre, et c’est une toute nouvelle Encyclopédie que je tiens entre mes mains : Lumières, un album magnifique rendant hommage à ce farouche combattant de l’obscurantisme et des vérités toutes faites.

Quand j’ai vu que Babelio le proposait dans son dernier Masse Critique, je n’ai pas hésité un instant : les encyclopédies et moi, c’est une grande histoire d’amour. Et par encyclopédies, j’entends bien évidemment encyclopédies papier (quoique, entre nous, j’ai passé des heures et des heures sur Encarta)( je recommencerais bien, tiens). Or, il ne s’en publie plus. Internet est passé maitre dans l’art de la recherche d’informations, et ces gros pavés qui font battre mon cœur ont été relégués au fin fond des bibliothèques, prenant la poussière en attendant misérablement qu’un lecteur charitable vienne effleurer leurs pages. L’entreprise était donc déjà, en soi, suffisamment inhabituelle -insolite, rarissime- pour que je veuille aller y voir de plus près. Si l’on ajoute à cela les discours enflammés qu’ont eu mes divers professeurs de philo/littérature à propos de l’œuvre originelle, vous comprenez bien que je n’ai pas pu passer à côté : zou, à moi cette nouvelle Encyclopédie ! Imaginez les étoiles dans mes yeux quand je l’ai enfin eu entre les mains (et les éclairs, quand j’ai vu que La Poste n’avait pas été fichue de traiter le colis correctement) : cet album est tout simplement magnifique. D’un format peu commun (24*34 cm), tout est fait pour que l’on en prenne plein les yeux. Et ça marche ! Les planches sont… Exceptionnelles. Vraiment. Elles attirent l’œil immédiatement, invitent le lecteur à se perdre dans leur contemplation, à savourer le moindre petit détail. Chaque illustrateur (au nombre de onze, tout comme le nombre de sujets traités) a son propre coup de crayon, donnant ainsi à l’ouvrage une diversité des plus appréciables : les planches sont tantôt réalistes, tantôt oniriques, mais toujours captivantes. C’est en remarquant les miniatures des planches originales que l’on prend la mesure du travail qui a été fait pour remettre au goût du jour l’Encyclopédie : chaque illustrateur s’est réapproprié son sujet, l’interprétant à sa manière pour nous offrir ensuite le fruit de sa réflexion. Que l’on interprétera à notre tour ! Je me suis amusée à montrer l’album à ma nièce et mon neveu, âgés respectivement de 6 et 4 ans. S’ils sont bien trop petits pour lire l’ouvrage, ils n’en ont pas moins été fascinés par les dessins, les couleurs qu’ils avaient sous les yeux. Alors que nous étions tous les trois confortablement installés sur le canapé, chacun y est allé de son petit commentaire : "Oh, un géant !" "Et ben moi, c’est ce papillon là que je préfère." "Pourquoi il a des ailes, le chien ?". J’ai mis fin à la séance quand ils ont voulu savoir où était situé tel ou tel os(1), et que cela a dégénéré en bataille de guili.

Quand j’ai ouvert pour la première fois Lumières, je ne me suis que très peu intéressée aux textes. Négligence que j’ai rattrapé plus tard, une fois seule. Et, comme les illustrateurs, Franck Prévot (seul à la barre, cette fois) allie humour et légèreté pour faire passer l’information. Ce qui nous donne un corpus à la fois intelligent et agréable à lire, que l’on se plaira à picorer de-ci de-là au gré nos envies. Je ne pense effectivement pas que cette version revisitée de l’Encyclopédie ait été conçue pour être lue linéairement. J’ai, pour ma part, préféré la savourer, prendre une page au hasard et la lire, en prendre une autre, et ainsi de suite.

J’ai donc passé un excellent moment avec cet album, et je suis certaine que je n’ai pas tout vu. Encore heureux ! J’adore l’idée d’être surprise, de grappiller ici et là une idée, de découvrir et redécouvrir, tomber sur un détail qui m’avait échappé… Je suis un peu retombée en enfance durant ma lecture, et j’ai aimé ça. Un grand merci pour ce beau cadeau !



En bref, un très bel hommage à un grand homme, que je me suis plu à parcourir à de multiples reprises. Les illustrations sont superbes, les textes bien ficelés : c’est une réussite.
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La première fois, je l'ai lu avec ma fille, elle avait 5 ans et demi. J'ai dû ralentir ma lecture, un peu submergée par ce texte qui m'a beaucoup touchée.

La deuxième fois, ce sera quand ma fille me le lira...

Pour célébrer le tricentenaire de la naissance de Diderot, les éditions de l’édune et le CRDP de Champagne Ardennes ont invité un auteur et onze illustrateurs à revisiter 11 thèmes de l’Encyclopédie en s’inspirant des planches originales, en les actualisant et en les personnalisant.

Un petit bijou graphique concocté par la fine fleur de l’illustration jeunesse, des textes aux petits oignons signés Franck Prévot et au final un livre atypique, original, audacieux et décalé, pour partir à la découverte de ce projet titanesque et de Diderot, son maître d’œuvre.



« Le premier pas vers la philosophie, c’est l’incrédulité »



Denis Diderot (1713/1784)



Noëmie
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Franck Prévot revisite l’encyclopédie universelle de Diderot pour les 300 ans de la naissance de l’écrivain philosophe.



Avec quelques 60 articles illustrés, Franck Prévot aborde les thèmes de l’édition originale: les Sciences, les Beaux-Arts, l’Agriculture,… Les articles sont passionnants, entre textes scientifiques, lettres ou encore courts récits. Plein d’humour ou très sérieux, chaque texte éclaire à sa manière un sujet. Bien sûr ils mériteraient des pages et des pages ! Mais l’essentiel y est pour piquer votre curiosité. En passant par Le Nôtre, jardinier du roi, ou Pokémon les références sont nombreuses et pour toutes les générations. Si vous connaissez l’original, méfiez-vous ! Les super-héros se sont invités dans le thème « armées et soldats », la fusée dans les « transports » et les émoticônes dans les « écritures et imprimerie ».



Chaque article est accompagné d’une planche illustrée… Que dire… Elles sont superbes ! 11 illustrateurs se partagent les thèmes. Chaque lecteur y trouvera son compte : charmé par les chiens ailés de Régis Lejonc, par les planches grouillantes de détails de Tom Schamp ou au contraire par celles de Jean-François Martin superbes par leur sobriété (la planche IV sur l’astronomie une de mes préférée !). Pour les plus conservateurs, à la fin de chaque thème nous avons un aperçu des planches originales.



Trop souvent ignoré je tiens à parler de la maquette qui participe aussi au charme de cette encyclopédie. J’aime tout! Le texte sur deux colonnes, les filets, les arabesques, les couleurs différentes pour les thèmes, etc… Tout cela donne un album graphique et moderne en conservant un esprit XVIIIe siècle. Alors en plus de saluer Franck Prévot pour ses textes, tous les illustrateurs pour leurs planches, je salue Yassine pour le graphisme!



Je ne peux que vous inciter à le lire et apprécier ce superbe travail !

Comme vous pouvez le voir, ce livre est constitué de plein de petits volets faisant découvrir aux enfants l’intérieur des lieux constituant une ville. Il y a une page sur le commissariat, le supermarché, la banque, etc. Il est très très bien fait et mon fils l’adore. Dans la même collection, le livre sur le chantier est un must have pour les petits garçons (bah oui, j’ai beau essayé de lui faire lire d’autres choses que les chantiers et les chevaliers, on reste dans les classiques masculins).

Ces livres ont des clins d’oeil à l’adresse des adultes (si ils sont attentifs) et font de leur lecture des moments agréables à partager avec son enfant.
Lien : http://patacaisse.wordpress...

La première fois que je suis née est le récit intimiste et complice d'une petite fille qui évoque avec des mots simples et doux sa venue au monde. De sa naissance à la maternité, en passant par toutes les "premières fois" marquantes, le bébé grandit, la fille devient femme. Avec humour, poésie, justesse, sensibilité, le cycle de la vie se boucle en une quarantaine d'évocations courtes où tendresse rime avec émotion. Cet album plaira donc à coup sûr, à toutes les futures mères, les mamans et les femmes qui ont ce désir de donner la vie. En abordant le thème des "premières fois", La première fois que je suis née saisit l'importance des petits moments de bonheur, des gestes simples d'amour, des joies mais aussi des peines. La vie déroule son fil à travers les souvenirs de cette enfant : des souvenirs anodins comme écouter la musique, faire du vélo, manger des petits pois, se chamailler avec une camarade ; ou des souvenirs plus importants comme consoler sa maman, tomber amoureuse...autant de moments de pure sobriété qui font la richesse d'une vie. Puis la femme devient mère et la boucle est bouclée : "La première fois que tu es née, c'est la deuxième fois que je suis née."





On ne cesse jamais d'apprendre du monde dans cet album qui attendrit et fait sourire. Les illustrations sont en parfaite harmonie avec le récit et proposent des tons froids, des teintes de bleus, des lignes épurées, des images qui parlent bien aux enfants. La musique est apaisante et les intonations de voix de Donatienne Michel-Dansac captent l'humour et parfois l'espièglerie des propos de cette enfant qui se veut malicieuse, tour à tour attachante et précieuse. Elle rappelle à chacun d'entre nous, un souvenir. C'est un album qui pourra être lu avec les parents et qui saura transmettre un vécu familial et émotionnel. Une occasion magnifique de se ressourcer, d'échanger et de partager en famille.
Lien : http://souslefeuillage.blogs..

Deuxième tome lu dans cette série d'album autour du personnage de Louison Mignon. Celui-ci se déroule en hiver et met en scène la recherche du cochon des voisins par un temps froid et rude.

L'identité de la série tient à la fois au graphisme reconnaissable et au vocabulaire familier et humoristique employé par Cousseau. Louison est un personnage sympathique dont on a envie de découvrir les autres aventures.
Lien : http://boumabib.fr

«Le potager moderne», voilà un éditeur que vous ne risquez pas de trouver au Carrefour, même au rayon fruits et légumes. Un petit passage par la librairie spécialisée sera donc indispensable afin d’acquérir cet excellent one-shot scénarisé par Jean-Marc Mathis (Vincent, mon frère mort vivant, Le roman de Renart, Henri : Fils de ses parents) et illustré par Charles Dutertre.



Les premières pages de « L’indifférence des cailloux » sont cependant assez étranges et pourront donc rebuter le lecteur non averti. Néanmoins, une fois passée cette introduction psychédélique, le lecteur se retrouve au sein d’un thriller social, bien noir et aucunement abstrait. Le lecteur se retrouve plongé dans un petit village campagnard bordé par une forêt bien sombre, qui vient nourrir l’ambiance oppressante et la noirceur du récit. Le personnage principal est un jeune garçon de dix-huit ans qui essaye d’échapper à son quotidien à travers le sport et pourtant, son destin semble inéluctable. Surtout que son entourage n’est pas beaucoup plus réjouissant que le décor rural : un père au chômage et porté sur la bouteille et un frère qui a choisi la drogue et les coups foireux comme échappatoire à son environnement social.



La couverture fait penser à celle d’un roman classique du genre polar, tandis que le dessin de Charles Dutertre vient renforcer l’atmosphère sombre du récit à coups de nombreuses hachures. La trame est finalement assez banale, mais le contexte social, l’ambiance sombre et l’efficacité de cette narration très terre-à-terre constituent la force de ce récit très humain.



Cet excellent récit qui raconte la destinée d’un jeune homme handicapé par son environnement social se lit finalement beaucoup plus vite qu’il ne se trouve !
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