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Critiques de Charlie Donlea (7)
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L'été des disparues











J'aime des personnages en marge et ici je suis servie

Imaginez une spécialiste en reconstitution de scènes de crime avec une formation d'avocate, un gros QI, en plus d'être une artisane reconnue en restauration de poupées de porcelaine qui ont eu la vie dure. Ha j'oubliais, cette même spécialiste, Rory Moore, souffre de troubles compulsifs /obsessionnels et sa personnalité se retrouve dans le spectre de l'autisme. Ça vous dit de la rencontrer ?

Elle cache son regard sous de grosses lunettes, porte une tuque beau temps mauvais temps et ne sors jamais sans ses bottes de combat au pied et son manteau noir boutonné jusqu’au cou.. Et elle ne déteste pas la bière. Voilà pour le personnage. Juste ça, ça fait mon bonheur.

Dans L'été des disparues, elle est approchée pour réparer la poupée de porcelaine d'une jeune victime retrouvée gelée dans le parc Grant à Chicago. Elle accepte donc de collaborer avec la police et on met de côté cette affaire car le décès de son père change tout.

Elle doit liquider les affaires en cours de son avocat de père et en triant ceux-ci, tombe sur un drôle de dossier qu'elle doit régler elle même. La libération conditionnelle, après quarante ans de réclusion, d'un homme, Thomas, accusé du meurtre de sa femme, Angela, dont on n'a jamais retrouvé le corps.

Et voilà que l'auteur nous ramène en 1979, à l'été 1979 particulièrement, où des femmes disparaissent sans que l'on ne retrouve ni le ravisseur, ni les femmes ou encore, ni les corps. Angela, malgré son anxiété niveau mille, ses peurs et ses obsessions de toutes sortes, s'intéresse drôlement à ces disparitions. Ses trouvailles finiront même par aider les policiers. Puis, Angela disparaît.

Voilà que Rory est totalement prise par ce dossier et décide d'aller au bout des choses.

Je ne connaissais pas Charlie Donlea mais j'aime bien son style. C'est clair, c'est précis, c'est simple et surtout c'est captivant. Et ce personnage de Rory Moore nous donne envie d'y revenir et de la suivre dans ses enquêtes. Une bonne pioche que ce titre de Charlie Donlea.

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L'été des disparues

Chicago, 1979. Un tueur en série sévit. Surnommé « le Voleur », on le soupçonne d’être responsable de la disparition de nombreuses jeunes femmes dont les corps n’ont jamais été retrouvés. Chicago toujours, 2019. « Le Voleur » va bientôt recevoir sa libération conditionnelle. Rory Moore, à titre d’avocate et en remplacement de son père, doit s’en occuper. Elle est spécialiste de la reconstitution de scènes de crime. N’appréciant pas le contact avec les autres et souffrant d’un trouble obsessionnel-compulsif depuis son plus jeune âge, elle a le don de percevoir ce que les autres ne remarquent pas nécessairement. Pour se préserver, elle prend des pauses de son travail, et s’adonne à sa passion, la restauration de poupées de porcelaine. C’est ainsi – avec une poupée Kestner brisée - qu’elle est appâtée sur une affaire par son patron, le chef des homicides du Service de police de Chicago Ron Davidson : l’assassinat de Camille Byrd retrouvée morte dans le parc Grant. Mais les événements vont se bousculer, avec la mort de son père… Les pièces du puzzle de cette intrigue se mettent en place assez facilement, ce qui n’enlève rien cependant à ce roman policier prenant, aux héroïnes attachantes et fortes, en particulier Angela. Le trouble obsessionnel-compulsif, avec ses pensées envahissantes, est décrit avec profondeur et sensibilité. Une enquêtrice à suivre… ce que je compte bientôt faire avec La maison des suicides.
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Vingt ans plus tard

Une couverture qui tape l’œil.

Deux tours qu’on ne peut pas oublier.

Un résumé accrocheur et hop, voilà un nouveau roman dans ma PAL.



La mise en place du roman est, pour moi, un peu trop longue mais c’est dû à la complexité des histoires et des personnages. L’auteur prend le temps pour présenter tout le monde.

Le meurtre d’un auteur à succès tué, à priori, par sa maîtresse, Victoria Ford.

Cette dernière se trouvait dans la tour nord du World Trade Center pour y rencontrer son avocat lorsqu’un avion est venu percuter la tour. Elle a laissé un message à sa sœur lui disant qu’elle est innocente de ce que l’on accuse et elle lui demande de prouver son innocence.

Vingt ans plus tard, grâce à de nouvelles technologies, on retrouve des traces de son ADN dans les restes des décombres qui ont été gardés.

Avery est une journaliste qui fait grimper les audimats pour son émission télé et elle va décider d’utiliser l’histoire de Victoria pour sa prochaine émission. De son côté aussi, elle a un passé très chargé.

Elle va contacter Walt, l’enquêteur du meurtre de l’auteur pour ré-analyser le crime.



Bref, des histoires très complexes qui se croisent, s’entremêlent pour finalement aboutir aux feux d’artifice d’un 4 juillet aux States, où pas loin.

C’est quand même très tiré par les cheveux. Tout le monde manipule tout le monde.

Il y a beaucoup de répétitions. Au lieu d’utiliser des raccourcis, à chaque fois l’auteur nous retranscrit le passé de l’un ou l’autre, ce qui a été dit, fait... Où comme la scène de la voiture dans la piscine pour l’émission TV et dont tout le monde reparle à chaque fois !

Je ne sais pas si son but était d’atteindre un nombre de pages ?! Mais c’est pénible.

A moins que ça ne soit l’abus de Rhum que l’auteur a descendu aussi vite que son personnage !



On ne parle pas de la relation amoureuse avec trahison qu’on voit venir depuis le départ.



L’auteur n’utilise pas ce drame qui a touché tout le monde sur la planète le 11 septembre 2001 comme je l’aurais cru. Il parle pourtant de l’avocat et du temps qu’ils ont mis à descendre par l’escalier. Des papiers qui volent. Des appels aux familles par les personnes prises au piège. Des 3000 personnes décédées. Du fait que tout le monde se rappelle encore de ce qu’il faisait à ce moment-là. Mais l’émotion ne passe pas. L’auteur ne s’attarde pas sur ça.



On est donc loin du coup de cœur.

Je pense qu’avec plus de simplicité, moins de répétitions, la lecture aurait été plus facile et agréable.
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L'été des disparues

Tuque, lunettes, manteau gris et bottes de combat.

Voici les accessoires de protection de Rory Moore, experte en reconstitution légale.

Charlie Donlea nous relate des événements vécus en 1979 à Chicago alors que des femmes disparaissent sans que les corps soient retrouvés. « Le voleur » sévit et une femme s’inquiète de ces disparitions et fait sa propre enquête avec beaucoup de minutie.

En 2019, le fameux « voleur » s’apprête à sortir de prison. Il a passé 40 ans en prison et son avocat doit s’occuper de sa libération avec des conditions particulières. Il est une vedette et les médias sont sur les dents.

Rory Moore entre en scène et passé et présent se tissent.

Elle trouve des documents dans le bureau de son père avocat et les victimes du voleur émergent lentement pour obtenir justice.

Il est difficile de résumer ce polar sans trop en dire. Mais chose certaine, il est mené de mains de maître car les deux époques s’entremêlent sans jamais nous perdre nous lecteurs.

Rory est une héroïne atypique mais super attachante et j’ai eu un coup de cœur pour le traitement que lui réserve l’auteur.

Tous les personnages de ce polar sont utiles et il suffit de se laisser mené sur les routes de campagne bordées de grands champs de maïs pour arriver à la résolution de l’histoire en même temps que Rory, ou un peu avant selon notre degré d’imagination.

Vous ne verrez plus jamais une poupée Kestner de la même façon…
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La maison des suicides

La maison des suicides de l’éditeur montréalais Guy St-Jean, traduction de Johanne Tremblay, remets en selle un personnage fétiche de l’auteur américain Charlie Donlea, Rory Moore.



Nous retrouvons donc Rory, ses obsessions et ses bottes Maiden Girl Eloisee dans un polar de facture très actuel, avec Balados, YouTube, True crime et…meurtres en séries. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu le précédent roman car chaque volume est complet mais pour bien saisir le personnage de Rory, c’est avantageusement préférable.



L’histoire se passe sur le campus de l’école secondaire Westmont, en Indiana. Des écoliers meurent de façon horrible après ce qui ressemble à un rite d’initiation dans une maison abandonnée du campus, près de la ligne de chemin de fer. Ce triller sème des indices tout du long, il suffit de rester à l’affût, comme notre attachante Rory.



Elle est bien sûr aidé de son amoureux Lane Phillips, psychocriminologue et profileur. Ensemble, ils tentent de découvrir qui a pu tuer deux étudiants et quel est le lien avec ceux qui se suicident par la suite. Car les décès se succèdent et le lien semble être le solstice du 21 juin. Même si un enseignant a déjà été reconnu coupable, le doute demeure car les morts mystérieuses continuent.



Le suspense de ce roman à sensation se déroule sur deux ans mais permet malgré tout de s’insinuer dans la psyché d’un meurtrier sur plusieurs années.



« L’indifférence de mon père à mon égard a allumé quelque chose qui couvait en moi. Et dans les heures qui ont suivi, lorsque j’ai appris que ma mère, que je chérirai toute ma vie, ne reviendrait jamais, ces flammes se son répandues sans plus jamais s’éteindre. »

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L'été des disparues

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Prenez une grande respiration avant de commencer la lecture de ce thriller, parce que vous risquez de retrouver celle-ci, qu'en refermant le livre.

Ce roman m'a tout simplement captivé, et ce, dès les premières pages.

Le tout se passe sur des années différentes, 1979, 1981 et 2019.

Deux des principaux personnages, Rory (2019) et Angela (1979) souffrent du spectre de l'autisme. Malgré tout Rory, est experte en reconstitution de crimes et arrive à très bien fonctionner, même si elle démontre quelques troubles de la personnalité.

À la demande de son ami inspecteur, elle va se pencher sur des meurtres commis il y a plus de 40 et dont le meurtrier est sur le point d'être relâché après avoir purgé sa peine, mais au début de sa quête Rory n'est pas encore au courant.

Les choses se compliquent un peu pour elle, quand son père, un avocat décède, et qu'en faisant le ménage dans ses papiers, elle réalise que son père était l'avocat de ce dit meurtrier en série qui aura été capturé et condamné grâce à une femme en particulier mais qui elle aussi est porté disparue, c'est sur cette dernière que Rory va s'attarder et tenter de reconstituer ce qui a pu se passer. Le père de Rory, a non seulement été l'avocat de ce tueur, mais il a aussi entretenu un certain lien avec lui.

Le meurtrier que l'on surnomme Le Voleur, a une façon bien à lui de fonctionner, et il n'a de cesse de sortir de prison que pour recommencer à assouvir ces instincts, bien évidemment certaines personnes font tout en leur pouvoir pour le garder enfermé.

Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman, c'est que malgré le fait que Rory et Angela souffrent du spectre de l'autisme, elles sont des personnages pivots dans l'histoire, et pas seulement des figurantes. On s'attache à Rory très fortement, on admire sa force de caractère, malgré des TOCS assez évident, mais elle fait sa place et avec sa détermination elle arrive à ses fins.

Un roman qui vous tient en haleine, des secrets découverts qui changent toute la donne, et une fin qui en fait, pourrait facilement engendrer une suite à cette histoire, du moins, en mon opinion il y a une place pour ça, même si on en arrive à une certaine conclusion pour Le voleur, pour Rory et pour Angela.

Oui un coup de cœur pour cette trame très bien développée, nous offrant des informations brides par brides, ce qui nous attache très fortement à l'histoire.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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La maison des suicides

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

J’avais lu il y a quelque temps, L’Été des disparues de cet auteur, bien qu’il ne soit pas nécessaire d’avoir lu ce titre pour lire celui-ci, c’est un peu la suite et nous retrouvons également certains des personnages comme Rory, je suis contente d’avoir lu le premier titre et surtout d’en savoir plus sur Rory.

Après un horrible massacre qui a tué deux étudiants, il y a 1 an, plusieurs autres sont toujours en état de choc, même si une personne a été reconnue coupable, on n’a vraiment jamais fait toute la lumière sur ces crimes.

Je vous mets en garde sur cette lecture, elle vous donnera des frissons d’horreur, ça, je peux vous le promettre.

Alors que Rory essaie de faire la lumière sur ce qui se passe vraiment, plusieurs étudiants se suicident, pourquoi, qu’est-ce qu’il y a dans cet établissement pour pousser les jeunes vers la mort, et avant tout est-ce que ce sont vraiment des suicides, et si c’étaient des meurtres déguisés en suicide.

Tout comme ceux qui font l’enquête, on ne sait plus, parfois, on pense que oui, ce sont des suicides et parfois, non, ils ont été tués, mais par qui ? Et pourquoi ?

Un roman qui se lit assez rapidement malgré le nombre de pages, tout simplement parce que l’on ne peut pas mettre de côté. Le côté noir et sombre, glace le sang, et on ne peut imaginer un esprit assez malade pour tout mettre en œuvre.

La fin viendra vous souffler et vous jeter en bas de votre chaise. L’auteur m’a amené dans un labyrinthe de possibilités, pour me faire foncer dans des culs-de-sac, à maintes reprises.

C’est ce que j’aime d’un roman, quand on ne peut pas vraiment deviner ce qui va arriver, ou encore ce qui s’est vraiment passé.

Une écriture fluide, assez descriptive, des personnages très forts, une intrigue qui nous tient en haleine du début à la fin, sans jamais nous donner de répit et sans nous donner le temps de reprendre notre souffle.

Un roman choquant, bouleversant par moment, et une fin que l’on ne voit pas venir qui vous surprend à 100 %.

Un coup de cœur pour un excellent roman, et de superbes heures de lecture !
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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