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Un jour tu paieras de Pétronille Rostagnat
" Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au-dessous de ceux que nous haïssons. " François de La Rochefoucauld (page 9). |
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Un jour tu paieras de Pétronille Rostagnat
" Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au-dessous de ceux que nous haïssons. " François de La Rochefoucauld (page 9). |
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La fée noire de Pétronille Rostagnat
Deuxième coup de couteau près de sa poitrine cette fois-ci. C’était la fin. Il sut qu’il allait mourir, là, par terre, sur le sol sale et froid. Il ne comprit pas comment il en était arrivé là ? Qu’avait-il bien pu commettre comme erreur pour finir ainsi ? Il était comme paralysé. Il abandonna son corps à son meurtrier. Elle ne partirait pas. Elle était là pour en finir. Il l’avait compris dans son regard. Un dernier souffle… |
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J'aurais aimé te tuer de Pétronille Rostagnat
Sous le choc, elle aurait dû paniquer, commettre des erreurs, laisser derrière elle des traces de son forfait. Mais non, elle avait nettoyé la scène de crime mieux qu'une professionnelle dans son esprit : ce n'était pas son premier meurtre !
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La fée noire de Pétronille Rostagnat
– Pas content de me revoir ? Elle s’avança telle une féline qui s’approche de sa proie, tout en sensualité. Elle était là devant lui. Il ne réagit pas. Il était sur la défensive. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là ? Il s’attendait à recevoir un interrogatoire en bonne et due forme. – Détends-toi mon lapin. Je ne dirai rien. Cela sera notre petit secret. Elle glissa une main dans ses cheveux et approcha ses lèvres. Il la laissa faire. Elle, elle n’avait pas bu ce soir. Son haleine était douce et chaude. – Je te sais plus entreprenant, lui susurra-t-elle à l’oreille. Soudain, une douleur immense dans son ventre le submergea. Nathan ne put retenir un cri de douleur. Il se cambra. Vit le couteau plein de sang. Une main le saisit par les cheveux. Elle sourit et le jeta en arrière en s’aidant de sa jambe droite. Sa tête cogna violemment le mur. Il tomba de tout son long sur le sol. Il était à moitié assommé mais la douleur était telle qu’il retrouva vite ses esprits. Il ne soupçonnait pas qu’elle puisse avoir une telle force. Il voulut se relever. Vite, réagir. Lui prendre le couteau. Se défendre. Mais elle était rapide et souple. Elle leva la jambe et enfonça son talon dans sa plaie. Il hurla. + Lire la suite |
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La fée noire de Pétronille Rostagnat
– Tu jouis mon lapin ? C’est bon, hein. Elle enfonça encore un peu plus son talon dans ses entrailles. – Allez, crie. Je veux t’entendre hurler. Ça m’excite. Il porta ses mains autour du talon par instinct. Il voulait l’enlever, ne plus souffrir. Mais il n’avait plus de force, il allait s’évanouir. Elle retira sa chaussure. La douleur était encore plus intense. Il eut la sensation de se vider littéralement de son sang. Il porta ses mains sur son ventre. Il voulait naïvement stopper son hémorragie. Il fallait se concentrer, vivre, respirer. Il pria pour qu’elle parte, là, maintenant. Il pouvait encore s’en sortir. L’estomac n’était pas touché. En tout cas, il l’espérait. Il voulut la supplier de le laisser mais aucun son ne sortit de sa bouche, juste un cri plaintif. Elle éclata de rire. Elle lui parla mais il n’entendit rien. Tout était flou, confus. Avec son pied, elle revint à la charge et lui écrasa l’épaule droite l’obligeant à lui faire face. – Regarde-moi, hurla-t-elle. + Lire la suite |
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Je pensais t'épargner de Pétronille Rostagnat
Cela faisait une semaine qu'elle était à cran...Depuis le dernier coup de poing...Le bleu sur la joue s'estompait de jour en jour.
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Je pensais t'épargner de Pétronille Rostagnat
Défendre un homme innocent qui se dit coupable est-il plus compliqué que de défendre un homme coupable qui se dit innocent ? Telle est la question !
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Un jour tu paieras de Pétronille Rostagnat
Quelle attitude adopter ? devait-il demander une recherche d'empreintes ? Il ne portait pas de gants à cet instant : on y retrouverait les siennes. En parlerait-il à son avocate ? Il rangea l'objet dans une petite boîte en carton qui traînait sur son bureau. Il savait qui était l'expéditeur de ce message et les raisons de cet envoi. Cela ne l'ébranla pas. Il connaissait maintenant les nouvelles règles du jeu. Il n'allait pas se priver de les transgresser.
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La fée noire de Pétronille Rostagnat
Elle errait dans son appartement comme un loup dans une cage. Elle était heureuse et terrifiée à la fois. Marc n’était plus, Marc était mort… Finis les coups, fini la peur, finis les humiliations, finis les larmes, fini l’emprise de ce monstre sur sa vie, finis les mensonges… Elle allait pouvoir revivre, voir grandir ses filles sans la crainte qu’elles soient frappées à leur tour. Elle ne savait pas si elle devait pleurer ou rire. Elle avait tant espéré ce jour tout en le craignant à la fois. Elle était débarrassée de son bourreau, elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Elle avait dû jouer la comédie toute la journée devant cette meute de policiers. Elle ne voulait pas parler de sa situation de femme battue. A quoi cela aurait-il servi, à part à leur donner un mobile sur un plateau d’argent. Et puis, autant éviter un scandale, maintenant que sa vie allait être exposée aux yeux de tous dans les journaux du lendema
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Un jour tu paieras de Pétronille Rostagnat
L'énigme à résoudre était : comment un jeune homme au parcours sans faute pouvait-il se retrouver dans une situation aussi tragique ?
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Quel livre a écrit Alain-Fournier ?