Alors, comme chaque jour, Frederica s’installa à son bureau pour travailler et rédiger les nombreux articles qui l’attendaient sagement sur la pile juste à côté de l’ordinateur. Mais la brune ressentait au fond d’elle ce creux, ce fossé entre sa réalité et la vie qu’elle vivait. Sa réalité. Un soupir franchit les lèvres de la belle et sa main se porta à son front avant de descendre sur ses yeux joliment maquillés. Elle n’avait qu’une envie : hurler. Elle, qui avait toujours eu la joie de vivre, de partager toutes ses connaissances avec les gens qu’elle appréciait, n’était aujourd’hui que le reflet de sa propre mère : une femme aigrie par les prototypes qu’imposait la société.