Chiara Bottici

Chère Chiara,



Parfois ce sont les textes le plus courts qui exigent le plus de temps pour etre lus…Surtout si, comme dans le cas présent, ils ouvrent un cheminement de pensées que l’on n’a pas encore exploré.



Le féminisme, on en a toutes et tous une définition qui nous est propre. Il n’y a pas de pensée féministe unique. Un peu comme pour la vérité. Il n’existe pas de vérité universelle car l’on voit que chacun, chacune a sa propre vérité. Et ce n’en est que mieux. Cela nous donne à réfléchir, incite à nous poser des questions, remet en cause quelques-unes de nos certitudes.



En parcourant avec intérêt ton manifeste, je me suis interrogée sur mes idées, sur ce que je percevais, et même si le féminisme est un engagement qui m’accompagne au quotidien, je me suis dit qu’il était nécessaire de concevoir d’autres possibles, d’accepter d’autres pistes de réflexion, d’envisager une approche différente, plus globale, plus large qui toucherait presque à l’universel….



Oui, tu le vois, beaucoup de questionnements, un peu de perplexité. Ce que je retiens c’est qu’il reste encore tant à faire, que peut-être une nouvelle direction est à concevoir, que le monde que je connais est plus complexe que ce que j’entrevois et qu’il ne me faut surtout pas etre impérative dans mes choix. C’est en cela que te lire s’est révélé pertinent. Me faire prendre conscience qu’il me reste encore beaucoup à comprendre avant peut-être de pouvoir entreprendre….
Lien : https://www.instagram.com/p/..

La subordination des femmes étant, selon elle, l’une des conditions d’existence du système capitaliste mais aussi des Etats, la philosophe soutient la nécessité de penser le féminisme dans un cadre anarchiste – défini non comme une « absence d’ordre » mais comme « la recherche d’un ordre social sans ordonnateur »
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..