Chiew-Siah TEI nous immerge au cœur de la Chine rurale entre 1875 et 1900.
Nous suivons l’enfance, l’adolescence et le passage à l’âge adulte de Mingzhi.
L’enfant grandit dans la maison familiale entre ses parents et ses sœurs.
Il partage sa vie avec la concubine de son père et son fils avec lesquels l’enfant apprend rapidement à composer, tant son caractère est doux et empli de bonté.
Mingzhi ne se révolte jamais, tout au plus, s’étonne-t-il lorsque les décisions des adultes lui semblent opaques.
Lorsque le patriarche, qui dirige la maison d’une main de fer, décide de remplacer les plants de riz par des champs de pavots, l’enfant ne comprend pas.
Malgré son jeune âge, il assiste à la déchéance de son père qui devient rapidement accro à l’opium.
En grandissant l’enfant découvre la culture occidentale grâce à ces « diables d’étrangers ».
Il est rapidement fasciné par leur langue qu’il apprend en secret.
« La petite cabane aux poissons sauteurs » est un joli roman d’apprentissage.
Il y a beaucoup de poésie et de douceur dans ces lignes.
J’ai cependant été gênée par le style sans recherche, rendant parfois la lecture « plate » et monotone.
L’abus d’onomatopées m’a également agacée, les « plouf plouf », « toc-toc », « pan-pan » et autres « poc-poc-poc » m’ont semblés bien naïfs pour ne pas dire « cul-cul ».
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C'est le titre qui a éveillé ma curiosité en premier lieu ainsi que l'histoire chinoise qui en découle dont l'écriture depuis Shan Sa me passionne tant par la légèreté des mots choisis et du pouvoir mystérieux exercé par la culture spirituelle chinoise. Ce livre me conforte encore plus dans l'idée de rechercher des lectures associées à ce genre littéraire.
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Un très joli titre pour ce roman, une de mes mes meilleures lectures de cette année.
Cultivateurs d'opium, mandarins, chanteurs d'opéra, missionnaires et marchands anglais gravitent autour du jeune Mingzhi. Porté par une écriture légère et poétique, on suit ce héro, droit, un peu candide, dans une Chine impériale en pleine mutation mais toujours sous le lourd contrôle des traditions confucianistes.
Loin d'être une fresque héroïque avec aventures et trompettes, ce sont des tranches de vie fraîches et délicates que nous propose Chiew-Siah Tei. A déguster -comme le souligne la 4ème de couverture - comme on boit un un thé vert :)
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une plongée dans la chine traditionnelle pleine d'humanité et de sensibilité
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Mingzhi , né en 1875, doit devenir mandarin. C'est le vœu de son grand père Maître Chai dont la prospérité est fondée sur la culture du pavot. Il accomplira ce vœu et se plongera avec délice dans l'art de la calligraphie et la pensée de Confucius.Mais confronté à l'ouverture , forcée, de la Chine au monde occidental , il va devoir choisir entre la fidélité à ses origines , l'amour qu'il porte à sa mère et son oncle, et l'ouverture sur le monde.
J'ai parcouru avec grand plaisir ce livre et découvert la vie quotidienne d'une grande propriété paysanne chinoise à la fin du 19° siècle, les relations maître/serviteurs, la place des lettrés dans la Chine impériale.
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