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Critiques de Chris Wildgoose (46)
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Alienated

Le pitch me faisait penser à un excellent film que j'avais vu et qui mettait en scène trois adolescents qui ont mal tourné suite à un contact avec une entité extra-terrestre. Il s'agissait de Chronicle. Pour l'originalité, il faudra repasser !



En l’occurrence, nos trois adolescents n'ont pas de super-pouvoirs mais ils se laissent progressivement dévorer de l'intérieur par cette entité extra-terrestres en sombrant dans la jalousie et autres sentiments négatifs. On sait d'ores et déjà que tout cela va assez mal se terminer pour certains de ces protagonistes.



Je n'ai pas trop aimé en raison d'une mise en scène assez brouillonne qui foisonnait pourtant d'idées intéressantes mais dont l'exploitation s'est révélée assez catastrophique à mon sens. Il y a tout d'abord une quantité impressionnante de dialogues et on s'y perd vraiment au point de rupture.



Le thème principal de ce comics one-shot est le mal-être adolescent avec toutes ses souffrances. Comme dit, la mise en scène n'a guère été convaincante.



Au final, je n'ai pas accroché du tout. Mais bon, je pense qu'il faut être assez déterminé pour entamer cette lecture d'Alienated malgré un graphisme assez avenant et une mise en couleur assez prononcée. Un certain Gandalf aurait clamé : « fuyez, pauvres fous ! ».
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Alienated

Je sors de mes habitudes avec cette bd que j’ai adoré.

Me voilà donc avec ces tres beaux graphismes auprès de trois adolescents qui se sentent mal dans leur peau. Ceux-ci vont faire une rencontre exceptionnelle qui va changer leur vie et les rapprocher.

Je comprends ensuite pourquoi chacun s’est isolé des autres jeunes et leur passé est triste, sombre.

Les messages de ce comics sont forts et m’ont touchée. Je ne pensais pas ressentir de telles émotions ici. Les rebondissements s’enchaînent sans me laisser de répit et cette fin est totalement surprenante! Je ne m’y attendais pas du tout et c’est avec un mélange de tristesse et d’émerveillement que je quitte cet univers.

J’ai trouvé dans ce livre une phrase qui m’a beaucoup marquée: on répare le monde avec des graines, pas des épées.

Je conseille vraiment ce comic a tous, je ne m’attendais pas à ce petit coup de cœur.
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Alienated

Ne vous arrêtez pas au pitch de ce magnifique album (des histoires sur les problèmes d’ado mal dans leur peau et d’artefact alien qui donne des pouvoirs on a effectivement déjà vu ça mille fois). Le premier choc (qui demande un peu de concentration) c’est le type d’écriture qui nous balance sans prévenir dans une voix off, celle de Samuel, youtuber sans grande audience qui rêve d’être sélectionné par la star des réseaux, Waxy. Très rapidement (puisque c’est l’idée centrale) les trois protagonistes vont se retrouvés liés par l’Alien et nous livrent leurs pensées avec une couleur différente par personnage. A ce stade la structure des planches se retrouve de plus en plus destructurées à mesure que l’emprise de l’entité sur les esprits tourmentés des ado augmente. Capables de tout, voir ailleurs, créer des objets ou faire disparaître des gens, cet extra-terrestre est encore un bébé avide de connaissance et d’émotions. C’est là toute la subtilité de l’album que de nous présenter l’utilisation de ces facultés toutes puissantes par des ado dans l’âge de la recherche, du doute et de la toute puissance justement, sans que l’on ne sache jamais si ce à quoi nous assistons n’est qu’issu de leur psyché ou influencée par l’alien. Dans un rythme ternaire, les trois personnages se retrouvent l’un après l’autre capable d’assouvir ses envies et ses pulsions, jusqu’au drame. Ne voyant qu’un bébé alien passif et semblant subir la violence des pensées des humains, le lecteur est placé dans une incertitude permanente de la cause…[...]



Lire la suite sur le blog:


Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Alienated

Malgré ce final décevant, tout n’est pas à jeter dans Alienated, surtout pas le dessin éclatant de Chris Wildgoose (Porcelaine), dont le trait affuté et anguleux fait merveille au sein de compositions de pages dynamiques, parfaitement illuminé par le beau et subtil travail de mise en couleurs d’André May.
Lien : http://www.bodoi.info/aliena..
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Alienated

Samantha, Samuel et Samir, trois adolescents marginaux mais complètement différents se retrouvent liés par la découverte d'un extraterrestre.

Ce dernier a des pouvoirs qui ne sont pas sans danger, tant pour eux que pour leur entourage.

Sauront-ils résister à la spirale de haine, de jalousie et de vengeance ?



Un oneshot rapide à lire mais pas dénué d'intéret et de réflexion sur l'adolescence, la révolte et la colère.

Mais également sur les limites de nous même et celles des autres. Sur les attententes que nous avons des autres et notre perception de nous même et de notre vie.



Ça aurait gagné à être plus développé mais je préfère voir ma lecture comme étant un début de réflexion.

Peut être qu une réflexion sur plusieurs volumes aurait été moins percutante.



À côté de ça, visuellement c'était agréable, assez classique dans le genre comics mais pas révolutionaire et je me suis attaché aux personnages.



Intéressant !
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Alienated

Quelle fraîcheur ! Alienated est un comics de science-fiction mais avant tout un appel à l’aide des adolescents de la génération z.



Le trio qui a travaillé sur cet ouvrage n’est pas composé de débutants. Simon Spurrier est dans le monde du comics depuis plus d’une dizaine d’années avec récemment Coda. Chris Wildgoose nous a livré récemment Batman : Nightwalhers et la saga Porcelaine où il a déjà travaillé avec André May.



C’est l’histoire du trio SamSamSam, Samuel, Samantha et Samir ; qui sur le chemin du bahut vont découvrir un œuf extraterrestre. Hey non pas un facehugger ! Mais plutôt un bébé extraterrestre tout mignon qui a soif de connaissance (bon ok il est quand même légèrement dangereux, il va rapidement tuer un autre lycéen mais il n’a pas fait exprès !), et qui va créer un lien télépathique entre nos héros. Mais très rapidement ils vont se rendre compte que ses capacités sont plus grandes que ça : il est immatériel, il peut accéder à ce qu’ils veulent, aux gens qu’ils souhaitent et même accéder à leur esprit et les influencer. Notre ami alien qui sera nommé Chip, cherche à se créer, à apprendre qui il pourrait être et pour cela il se servira de nos trois adolescents comme modèle, de par leurs pensées, leurs expériences et leurs actions. Mais nos jeunes héros sont un peu tous, à leurs façon brisés, perdus et eux-mêmes cherchent à savoir qui ils veulent être et trouver leur place.



J’ai beaucoup aimé, c’est un récit dur mais réaliste, une immersion dans cette génération de plus en plus déconnecté des autres. On va voir comment chaque personnage va utiliser les pouvoirs de Chip à son avantage et se laisser emporter par leur puissance nouvellement acquise, quitte à en perdre le contrôle. L’histoire est très bien, elle monte crescendo en intensité, devient de plus en plus dramatique et la fin est géniale. Les dessins et la colorisation sont aussi très bien et savent exprimer de belle façon les pouvoirs psychiques de Chip.



Je recommande vivement !
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Alienated

Avec "Alienated", pendant moderne et plus tragique de "E.T"., Simon Spurrier aborde avec authenticité les tourments de l'adolescence dans un récit qui ne laisse pas le lecteur indemne.
Lien : https://www.actuabd.com/Alie..
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Alienated

Toujours à la recherche d’œuvres graphiques originales et détonantes, les éditions HiComics traduisent cette fois en langue française le comics Alienated de Simon Spurrier (Hellblazer, Judge Dredd…) au scénario et Chris Wildgoose (Porcelaine, Gotham Academy…) au dessin sans oublier André May (Porcelaine) à la colorisation.

Encensé par un certain Brian K. Vaughan, Alienated se penche sur l’étrange découverte de trois jeunes de la petite ville de Tangleterre : Samuel, Samantha et Samir. Une œuvre forte et particulièrement intelligente.



Tout commence par la rencontre imprévue de trois adolescents dans les bois qui bordent Tangleterre. Samir, Samantha et Samuel ont, à première vue, rien en commun si ce n’est que les trois se tiennent à la marge de leur lycée, tous parias à leur façon.

Samuel est le « p’tit nouveau » qui ne fait que changer d’école car le travail de sa mère l’oblige à déménager régulièrement.

Samir, c’est le « Pakistanais » de service qui semble toujours optimiste malgré le mépris alentour.

Samantha, c’est celle que l’on ne regarde pas et que l’on traite de « salope » dans son dos sur la foi d’une simple rumeur.

Ces trois élèves atypiques ont un autre point commun : ils détestent Léon, le misogyne raciste et facho de service qui insulte les autres à tour de bras.

Mais cet équilibre précaire entre haine et préoccupations adolescentes est sur le point de se rompre quand les trois « Sam » tombent sur un mystérieux artefact dans les bois qui s’avère non seulement être une forme de vie extra-terrestre mais qui leur donne également un pouvoir d’empathie les reliant les uns aux autres de façon unique, capables ainsi de leur faire découvrir les plus profondes blessures qui se terrent en eux.

De ce postulat, Simon Spurrier va développer une histoire sur l’adolescence, avec des adolescents et par des adolescents. Non seulement l’auteur découvre petit à petit avec le lecteur les failles de chacun de ses personnages, mais il dresse également le portrait d’une société moderne malade et obsédée par « le fait d’être aimé, d’être vu ».

Alienated n’est pas un simple récit de premier contact (avec une forme de vie au demeurant attachante et diablement bien pensée), c’est aussi l’analyse d’une vie adolescente à l’ère du numérique, du vlogs et des réseaux sociaux.



Derrière ses allures de teenage-movie, Alienated (d’où son titre d’ailleurs) explique comment le jeune adulte se prend les pieds dans une société où l’image, les likes et la popularité sont devenus un tout écrasant.

Sauf que voilà, au-delà des vlogs militants et des combats sociaux radicaux, les extrêmes se forment et l’on en oublie que chacun porte en lui des blessures qui expliquent tout ou au moins une partie de sa personnalité.

Samantha, abandonnée par son copain alors qu’elle doit recourir à l’IVG.

Samuel, sans attache et qui veut absolument exister à travers ses vidéos.

Samir, musulman homosexuel qui porte la culpabilité du départ de son père.

Avec les possibilité offertes par Chip (surnom de l’entité extra-terrestre trouvée par les adolescents), chacun va pouvoir changer son monde. Le problème là-dedans, c’est que la peur, la haine et la colère sont bien mauvaises conseillères et que l’on devient rapidement ce que l’on pense combattre.

Samuel en sera le parfait exemple. Simon Spurrier parvient à saisir de façon magistrale les tortures adolescentes et les maux qui rongent des esprits incapables de saisir que la popularité n’est pas tout et que le monde du militantisme clinquant est loin d’être aussi idyllique qu’il n’y paraît.

Le parallèle entre Léon, gamin paumé sur la route de Columbine, et Samuel, autre paumé qui se rêve en défenseur des minorités, des opprimés et d’une morale selon lui bafouée, devient passionnante quand on se rend compte que les deux extrêmes se rejoignent et se trompent tous les deux de solution… pour les mêmes motivations profondes.

Ce qui fait aussi la force d’Alienated, c’est le trait incroyable de Chris Wildgoose qui offre une dynamique et une beauté évidente à cette histoire complexe, encore magnifié par le travail de colorisation d’André May.

Alienated offre finalement une réflexion passionnante et brillante sur cette période si difficile qu’est l’adolescence tout en captant l’un des plus gros problèmes posés par notre société numérique : la quête de popularité (qui rejoint forcément l’envie des jeunes de 2021 à l’heure de TikTok et YouTube).



Sublime et brillamment mis en scène, Alienated permet non seulement à Simon Spurier d’explorer les méandres de l’adolescence avec une sensibilité rare mais également de parler de l’influence de notre société numérique sur la jeunesse. Rajoutez-y une entité extra-terrestre poignante et originale et vous voilà devant l’une des (très) bonnes surprises comics de ce début d’année !
Lien : https://justaword.fr/alienat..
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Batman Nightwalker

: L'époque est à la profusion de romans graphiques chez les éditeurs Marvel et DC Comics pour séduire une catégorie cible ado et peu fan de Comics books.

Ces aventures offriront pour la plupart des univers revus ( reboots) et réécrits avec une sensibilité différente, plus attentive aux sentiments, aux émois ados.

D'ailleurs la plupart de ces héros, Supergirl, Raven, Beast Boy et ici Batman seront abordés à l'âge ado. Nul besoin donc de connaitre ou d'avoir lu les inombrables sagas de ces héroïques Titans ou super-héros de la Ligue de Justice, ces collections offriront des passerelles accessibles, qui nous l'espérerons donneront envie d'en voir plus du personnage sur ses séries par la suite ou tout simplement d'accrocher plus humblement sur les différents titres de la collection Urban Link DC Comics par exemple.



Cette aventure de Batman s'intéressera surtout au personnage de Bruce Wayne. C'est son 18ème anniversaire, le pupille du majordome Alfred est enfin majeur et presque diplomé.

Que va t-il faire de sa vie?

Les débuts de la BD graphique commencera sur les chapeaux de roue, le jeune adulte s'échappera de sa propre soirée d'anniversaire pour courser un criminel en voiture de course, damnant le pion et compliquant la tâche de la police qui aura bien du mal à distinguer les suspects.

Traquer les criminels, c'est le travail des forces de l'ordre, jeune homme!

Bruce sera bon pour une bonne leçon de civisme et il sera condamné pour des TIG dans le pire endroit que l'on connaisse dans l'univers d'origine de Gotham: L'asile d'Arkham.

Pour ceux qui l'ignorent, Arkham est surtout une prison sécurisée et médicalisée pour protéger la cité de la menace folle et dangereuse que représente des individus déviants tels que le Joker ou l'Homme Mystère ( appelé aussi le Sphynx).

Le lieu sera t-il aussi impressionnant dans cette version ado?

Il est à supposé que non, c'est tout de même une action pédagogique de réinsertion pour les jeunes "délinquants", conseillée par la justice.



Entre temps, nous ferons la connaissance du fameux groupe de terroristes qui était pourchassé par les forces de l'ordre, ils sont moins originaux et tordus que Poison Ivy et Harley Quinn. Nous ne savons qu'elle est l'action défendue par cette force dite anarchique.



Au fur et à mesure de l'aventure, les auteurs nous feront entrer dans une psychologie qui jusqu'alors nous était assez impénétrable, les émotions et les pensées de Bruce.

Le reprendre à cet âge permettra d'y découvrir plus de souplesse, de faiblesse et la société comptera d'ailleurs sur les TIG pour lui apprendre les responsabilités, la valeur de la vie à ce petit fils de riche, on le comprend.

Bruce n'est pas encore habité par la vengeance, comme dans le Comic, suite au double meurtre de ses parents non élucidé, il n'est pas encore hanté par le moyen de résoudre l'enquête par lui-même. Dans la mythologie Batman, Bruce fut à cet âge suivi, entrainé à devenir un bon enquêteur et son énergie fut canalisé grâce à un détective de la police. Ainsi nacquit le premier Robin, ado détective masqué.



Dans ce roman graphique, Bruce sera en deça de cette idée extravagante de vengeur masqué en collant. Ado ordinaire, il devra passer une autre épreuve de feu et aller pointer à sa pénitence civique, barricadée la trouille au ventre.

Mais qu'on ne s'y trompe pas, il y a de la rage aussi au ventre, il ne faudra pas lui parler de ses parents, la limite à ne pas franchir.

Nous verrons Bruce comme jamais auparavant, passant la serpillère dans une prison mais recuueillant aussi les propos d'une dangereuse délinquante accusée de meurtres de gens nantis comme lui: Madeleine.

Madeleine nous rappellera évidemment Selina Kyle( la Catwoman de la mythologie Batman) avec qui Batman entretenait une relation ambigüe et déontologiquement répréhensible.

Nous attendrons évidemment que de ces confessions émergent la vérité (et peut être aussi un peu de flirt interdit à travers les barreaux, bandes de petits romantiques).



" Nightwalker" est un thriller policier bien fait, presque adaptable au petit écran si l'envie des auteurs leur en prenait. C'est aussi l'adaptation du roman ado chez Bayard Jeunesse de Marie Lu elle-même. Un autre moyen de le découvrir, si vous n'aimez pas la BD.

Nous pourrions croire que cet épisode aurait commencé à mettre rapidement le jeune Bruce sur la voie du Dark Justicier que nous connaissons bien.

Il faudra laisser le temps au temps.



Le travail à trois fonctionnera, Marie Lu, auteure de romans ados, Stuart Moore, scénariste de Comics books et Chris Wildgoose, illustrateur de Comics. La narration ici collera un peu plus au personnage et ses déplacements, comme sur un roman, ne multipliant donc pas généreusement les allez-retours dans l'espace et le temps comme sur un Comic.

Le graphisme est net, agréable et l'illustrateur Chris Wildgoose réussira, avec ces quelques touches de jaune parcimonieuses, à nous faire passer ses camaïeu de gris pour de la couleur.

Une bonne surprise.
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Batman Nightwalker

J’ai toujours adoré l’univers qui entoure Batman. C’est un univers si riche, si détaillé et tellement fascinant! Cet univers est toujours rempli de surprises et on finit toujours par découvrir tout un tas de choses sur Gotham et ses secrets. En voyant que ce comics adaptait le roman de Marie Lu, roman que je n’ai pas lu par contre, j’avais envie de le découvrir. J’ai beaucoup aimé la trilogie Legend de Marie Lu justement et j’aime beaucoup ce qu’elle fait. C’était l’occasion parfaite.



On va suivre retrouvé notre très cher Bruce Wayne, ayant 18 ans. On le sait bien, il est loin d’être un jeune homme comme les autres. L’oprhelin essaye tant bien que mal de se venger et d’obtenir justice, parfois même dans l’illégalité. Un jour, il se fait arrêté et condamné à des travaux d’interêts généraux à Arkam, l’asile de Gotham. Il essayait d’arrêter le groupe de noctambules qui sévit en ville. A Arkam, il va faire la connaissance de Madeleine, une noctambule ayant été arrêté. Malheureusement, elle refuse de dire quoi que ce soit et même de parler. Etrangement sauf à Bruce. Elle va lui révéler certaines choses d’ailleurs comme le fait qu’elle est en contact avec le gang.. Et elle lui fait une étrange confession, ils ciblent les personnes les plus riches de Gotham et Bruce fait parti de cette fameuse liste où il est d’ailleurs le suivant..



J’ai vraiment beaucoup aimé ce comics. Se plonger dans l’univers de Gotham est toujours un vrai plaisir et ce peu importe l’histoire. C’était très fascinant et passionnant à lire j’ai vraiment beaucoup beaucoup aimé. Les noctambules sont un gang assez intriguant, ils se vengent des riches pour soit disant leur prendre leur argent pour le reverser au pauvres. Une sorte de Robin des bois morderne sauf que finalement ils finissent par tuer ces fameux riches.. Un mystère panne autour du chef des noctambules et on découvre à la fin pourquoi son identité était si mystérieuse. Je n’aurais pas parié sur lui pour tout avouer. Sinon l’intrigue est vraiment interessante et bien mené, ça ne va pas trop vite et je trouve ça vraiment génial.



Concernant les personnages j’ai, bien évidemment, adoré le personnage de Bruce. Je l’ai trouvé particulièrement touchant dans ce comics. J’ai toujours aimé Bruce Wayne mais surtout quand il est plus jeune. Mais j’ai particulièrement aimé le personnage de Madeleine. Je l’ai trouvé très mystérieuse mais très attachante. Derrière son apparence froide et cruelle se cache en vérité une jeune fille vraiment très touchante. J’ai beaucoup aimé voir le lien qui se forme entre elle et Bruce tout au long du récit. J’ai beaucoup aimé les voir ensemble. J’ai été un peu triste à la fin mais au final on nous offre un rebondissement qui finit par tout changer.



Ce fut une lecture plus qu’agréable. Visuellement parlant j’ai beaucoup aimé ces points de jaunes par ci par là. Ca a apporté ce petit truc en plus qui est absolument génial. C’était très fluide et surtout ça a pris le temps qu’il fallait. Tout ne s’est pas précipité et ça c’était agréable. Une intrigue au top avec des personnages géniaux.
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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Batman Nightwalker

Habitué des comics Batman, je me suis laisse tenter par le comics adapté du livre de Marie Lu.



On suit les débuts d'un Bruce Wayne qui cherche à élucider l'enquête qui tourne sur Gotham, et cela avant qu'il devienne le chevalier noir. On y retrouve Harvey, Alfred ou encore Gordon lorsque l'on tourne les pages.



L'histoire, je ne vais pas mentir, je me suis ennuyé, ce comics est plus adapté à de jeunes lecteurs ou des adolescents. Habitué des comics plus noir je ne m'y suis pas retrouvé au fil des pages.



Je le conseille néanmoins pour une première lecture, la fin donne envie de revoir cette fameuse "Madeleine" qui trotte dans le coeur de Bruce.
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Batman Nightwalker

Dans ce troisième tome de saga, on retrouve Bruce Wayne avant l’apparition de Batman. Qui dit Batman, dit Madeleine. On retrouve dans ce livre tous les éléments qu’on adore dans l’histoire de Batman (meurtres, trahison, espionnage…)

L’histoire est très intéressante et j’ai bien aimé lire la plume de Marie Lu que je ne connaissais pas avant ce roman.

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Batman Nightwalker

Nous découvrons dans ce comics un Bruce Wayne avant la naissance de Batman, un jeune homme milliardaire intrépide mais naïf, intelligent mais amoureux, presque un adolescent en soit. Cette histoire se présente donc comme un récit initiatique de Batman et comme tout comics de Batman, la némésis : Madeleine, y prend une part importante.

On retrouve ici tous les éléments que l’on peut apprécier d’une enquête de Batman avec meurtres, trahison, infiltration et espionnage.

Le choix de la colorisation jouant avec un bleu/gris ponctué de jaune aide à la mise en ambiance sombre et violente de Gotham.

J’ai apprécié ce récit bien que moins épique que s’il s’agissait d’une histoire de Batman car plus terre à terre, l’intrigue n’en ai pas moins intéressante, une bonne préquelle mais peut être plus destiné à un public un peu néophyte ou adolescent.

Il s’agit ici d’un roman adapté, écrit par LU Marie, romancière américaine de roman adolescent.

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Batman Nightwalker

Spoilers.



Un très bon comics divertissant et prenant qui sait parfaitement doser différents ingrédients, avec un résultat équilibré et maîtrisé :



- les personnages : un héros charismatique et attachant, quelques amis comme soutien apportant aussi fraîcheur et humour, des adultes graves et sérieux du côté de la police, et une méchante, Madeleine, au visage mesquin et sûr d'elle, qui aime manipuler et faire douter Bruce Wayne. Une grande variété de relations entre eux, l'amitié, la collaboration, l'amour naissant (la romance entre Bruce et Wayne est un bon point ici), l'affrontement, les mondanités... Tout est très cohérent, crédible, tant dans le dessin, le scénario que dans les dialogues.



- le scénario : pas d'une franche originalité mais fonctionne très bien, nous permet de découvrir Gotham, ses différentes institutions (l'asile d'Arkham, les,sociétés Wayne, le manoir...). On est maintenu en haleine, c'est classique mais maîtrisé.



- le dessin : agréable à regarder, j'ai bien aimé les visages des personnages, le découpage est propre, des petits détails sont cachés (les chauves-souris, l'ombre de Bruce Wayne en futur Batman avec ses oreilles). Des nuances de gris, avec parfois la couleur jaune qui vient relever le tout (projecteurs, origamis de Madeleine). Les compositions sont très réussies, épousent parfaitement l'action qui se déroule, accentuent les moments forts.



Un comics qui propose de découvrir Bruce Wayne à ses 18 ans, avec Batman en germe mais pas encore révélé à lui-même. Je conseille !
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Porcelaine, tome 1 : Gamine

Mais cette bande dessinée est […] une fable à part entière, avec son univers propre et ses originaux secrets... Une fable qui aurait très bien pu se suffire à elle-même mais qui finalement est à suivre, ce qui ravira les lectrices et les lecteurs qui ont jubilé puis frémi avec Gamine !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Porcelaine, tome 1 : Gamine

Benjamin Read compose un conte gothique qui n’est pas sans évoquer les univers de Charles Dickens, Lewis Carrol ou encore Tim Burton. Autour de la rencontre de deux êtres marqués par l’abandon et la solitude, il bâtit un monde cohérent, mystérieux et, à mesure que les informations sont délivrées, plutôt glaçant.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Porcelaine, tome 1 : Gamine

Porcelaine nous est présenté comme un conte gothique à la croisée de Lewis Carroll et Charles Dickens. Histoire signée Benjamin Read (scénario) et Chris Wildgoose (dessin), cette bd est la première à être éditée par Improper Books, studio monté par les auteurs.



Une gamine des rues, d'une ville qui semble être Londres, poussée par Belle, tyrannique meneuse d'une bande de voleurs à la petite semaine (tous des enfants), s'introduit dans un luxueux manoir où vit un homme reclus, que tous pensent être un sorcier. En réalité, bien que doté d'un physique imposant, l'homme en question s'avère être plutôt doux, souffrant de la solitude depuis la mort de sa femme. Plutôt que sorcier, il se définit comme un alchimiste et crée des automates à partir de porcelaine. Il propose à notre héroïne de partager sa vie. Celle-ci accepte bien volontiers de troquer ce cadre confortable contre sa liberté qui rimait avec une vie miséreuse et dangereuse. Mais bien vite l'enfermement lui pèse et une question la taraude : que cache donc la salle interdite dans le laboratoire, le seul endroit de la maison où elle n'a pas l'autorisation de se rendre ?



Pour être direct j'ai été un peu déçu par cette bd. Certes, le dessin est plutôt agréable et bien fait (à tous les niveaux) mais son style n'est pas, pour moi, en adéquation avec l'ambiance gothique souhaitée par les auteurs (trop classique, trop réaliste, trop lumineux). La relation entre un riche excentrique, seul et mélancolique, avec une gamine pauvre et en mal d'affection c'est quand même du vu et revu. Quant aux mystères cachés, ils sont relativement simples à deviner. Si l'on perçoit le lointain voisinage avec Dickens, je ne vois, en revanche, que peu de parenté avec Lewis Carroll, mais plutôt avec...non je ne dirai rien car je risquerais de déflorer l'histoire, de toute façon ce n'est pas très difficile à trouver. Enfin, la narration est assez maladroite, l'histoire s'étalant sur une année, mais la perception du temps qui passe est mal rendue, on a presque le sentiment, à la fin, qu'il ne s'est écoulée que quelques semaines.



Bref, ce premier tome de porcelaine ne me laissera pas un souvenir impérissable, peut-être la suite sera-t-elle d'un autre niveau, car tout ceci manque singulièrement de mystère et de tension dramatique.
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Porcelaine, tome 1 : Gamine

Ce premier tome de « Porcelaine » est une bonne surprise. Vivement la suite !
Lien : http://www.bdselection.com/p..
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Porcelaine, tome 1 : Gamine

Devant le portail d'un manoir qu'on dit habité par un sorcier se regroupe une dizaine de crève-la-faim. Leur meneuse, qui se fait appeler Belle, dicte aux pauvres orphelins la marche à suivre : la gamine devra grimper par-dessus le mur d'enceinte et aller voler de l'argenterie à l'intérieur.



[...]



Dehors les ruelles sont noires et les nuits froides. Le couvre-feu tombé c'est la maréchaussée qui veille et sévit face à la maraude...

Dedans, l'épais manteau de neige n'est pas assez dense pour masquer l'intrusion de la fillette. Deux colosses de porcelaine montent la garde et il s'en faut de peu pour que la petite ne se fasse déchiqueter : le sorcier ventripotent n'est pas bien loin et calme d'ardeur de ses fauves. Rapidement pris d'affection pour cette gosse des rues affamée et à la répartie désarçonnante, il l'invite à entrer dans sa demeure aux secrets.





Quant l'appétit va tout va !



Avec sa couverture au style Art déco prononcé (les illustrations de débuts de chapitres, sublimes et épurées, le sont encore plus) et son synopsis ma foi fort alléchant (une sombre histoire d'automates et d'un porcelainier misanthrope), Porcelaine attisait ma curiosité.



L'histoire a ce petit quelque chose qui séduit par l'entremêlement des genres. Le gang de pickpockets place d'emblée le récit dans l'évocation de l'univers d'Oliver Twist. On entre bien vite dans une autre thématique, celle des automates : un mélange de mécanique et de fantastique.



[...]



On apprécie vite, dès son apparition, une certaine bonhomie à l'énigmatique porcelainier reclus dans sa misanthropie. Il fait le pont entre les époques et les genres, il appartient à la fois au passé (le monde extérieur, dans lequel il évolue) et au futur (symbolisé par l'Art déco qui caractérise sa demeure et par les automates qui l'entourent).



« Quand l'appétit va tout va » dit un adage gaulois. Pourtant, passée cette attrayante mise en bouche, la sensation est plus mitigée une fois le livre refermé : intéressant et plaisant certes... mais malheureusement peu surprenant.



On fait souvent au premier tome d'une série le reproche qu'il met en place la suite sans pour autant susciter l'enthousiasme d'une histoire complète. Mais ce n'est pas vraiment le défaut de Porcelaine, qui s'attarde quasi-exclusivement sur deux personnages et qui développe une intrigue complète (sur 80 pages tout de même).

Le grief que je lui porte réside dans sa trop grande rigidité scénaristique : le résumé de l'ouvrage laissait présager un scénario plus exigeant et surtout moins conventionnel. Je regrette surtout l'absence de surprise dans ma lecture (essayez d'interdire un lieu secret à un enfant curieux). Tout est très linéaire... et un peu surfait aussi !



[...]





Chronique complète à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Porcelaine, tome 1 : Gamine

A une époque difficile à déterminer, Gamine, une pauvrette, est forcée de rentrer dans une propriété pour voler l'argenterie. Le propriétaire des lieux est réputé pour être un ogre, ou un monstre mangeur d'enfants ! Pas de chance pour elle, elle se fait prendre. Pleine d'aplomb elle invente une histoire pour s'en sortir, .....et gagne le coeur du bonhomme. Il s'avère qu'il est plutôt un inventeur, un peu particulier. Et il va adopter Gamine.

Un graphisme magnifique, un scénario original, j'ai beaucoup aimé ce premier tome.
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