Il n’empêche que nous ne serons pas plus proches de la maturité si le délire de la masculinité est remplacé par le délire de la féminité et si les acquis de la pensée rationnelle, pour la seule raison qu’ils sont d’origine masculine, sont jetés aux orties par les femmes au profit d’une idéalisation des étapes prérationnelles de l’histoire humaine. La tribu, le clan, le sang et le sol : ce ne sont pas avec ces valeurs-là que peuvent renouer l’homme et la femme d’aujourd’hui ; nous sommes bien placés pour savoir qu’au contraire ces slogans peuvent servir de prétextes à d’abominables régressions.