Christian Voltz

Complément de critique, participation au prix des incorruptibles :

Un petit garçon nous confie son affection pour les gros mots.

Oh ! il ne les prononce pas, tout le monde lui dit qu'il est trop petit pour ça ! Alors, il les collectionne quelque part dans un coin de sa tête. Il écoute son papa bricoler et se dit qu'il est à bonne école ; son pépé, c'est une mine d'or, un rien le fait jurer. Il y a aussi la vie de la rue et celle de l'école qui sont de très bon terrains d'exploration. La perle de sa collection serait un gros mot de sa mémé, mais là c'est pas gagné, même quand il la rend chèvre. Elle préfère les noms d'oiseaux du style "pouillot véloce" ou "pipit farlouse". Quand à ceux de sa maman, ceux qu'elle ne dit qu'en duo avec son papa, ils sont vite trop gros, il ne les aime pas. Jusqu'au jour où il en lâchera un et que personne ne relèvera, alors ce sera moins excitant et il trouvera une occupation qui lui donnera autant de frissons... les mots doux !!!

Informations supplémentaires : Cet album a été sélectionné lors de la 17ème édition du prix des incorruptibles qui se déroulait lors de l'année scolaire 2005-2006.

Pour être Incorruptibles, les jeunes lecteurs s'engagent à :

* lire les ouvrages qui ont été sélectionnés

* se forger une opinion personnelle sur chacun des livres

* voter pour leur livre préféré.

Ils participent au sein de leur classe ou de leur club de lecture, dans leur établissement, leur bibliothèque ou leur centre de loisirs et sont répartis en 7 niveaux de lecture : Maternelle, CP, CE1, CE2/CM1, CM2/6ème, 5ème/4ème et 3ème/2nde.

" Les gros mots " est un album qui faisait partie des ouvrages destinés aux classes de cours préparatoire, aux côtés de:

* " Un Papa sur mesure" de Davide Cali et d’Anna Laura Cantone

* " Mademoiselle Parapluie" d’Edmée Cannard

* " La Boîte à cauchemars " de Michel Piquemal et Fréderic Pillot

* " Alex et Zoé " de Fabienne Séguy et Yann Fastier

Le lauréat : " La Boîte à cauchemars " de Michel Piquemal et Fréderic Pillot aux éditions Milan

Public : à partir de six - sept ans mais utilisable en lecture accompagnée à partir de quatre -cinq ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustrateur, Christian Voltz, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.christianvoltz.com/menu1.html

Un petit garçon nous confie son affection pour les gros mots.

Oh ! il ne les prononce pas, tout le monde lui dit qu'il est trop petit pour ça ! Alors, il les collectionne quelque part dans un coin de sa tête. Il écoute son papa bricoler et se dit qu'il est à bonne école ; son pépé, c'est une mine d'or, un rien le fait jurer. Il y a aussi la vie de la rue et celle de l'école qui sont de très bon terrains d'exploration. La perle de sa collection serait un gros mot de sa mémé, mais là c'est pas gagné, même quand il la rend chèvre. Elle préfère les noms d'oiseaux du style "pouillot véloce" ou "pipit farlouse". Quand à ceux de sa maman, ceux qu'elle ne dit qu'en duo avec son papa, ils sont vite trop gros, il ne les aime pas. Jusqu'au jour où il en lâchera un et que personne ne relèvera, alors ce sera moins excitant et il trouvera une occupation qui lui donnera autant de frissons... les mots doux !!!

Mon avis : Ah ! ces F... oups, ! pardon... ces fameux gros mots... quel problème ! Ils exercent une attraction considérable sur nos chères petites têtes blondes... les brunes et les rousses n'y échappant d'ailleurs pas plus ! Il faut dire que l'interdiction qui leur est faite d'en prononcer en rajoute pour eux, d'autant que leur utilisation est loin d'être éradiquée dans la bouche des adultes... L'album que je vous présente aujourd'hui parle de ce sujet sensible, par le biais d'une voix enfantine, avec beaucoup d'humour et de lucidité. A la fin de l'ouvrage, les gros mots sont désacralisés par l'enfant lui-même qui leur préférera les mots doux échangés avec son amoureuse. Les illustrations, de la main de Christian Voltz, ne sont pas de celles qui me charment en temps normal, mais force est de reconnaître qu'elles s'accordent très bien au thème abordé. Les gros mots sont matérialisés par une sorte de boule de laine angora noire, ceux qui sont mémorisés dans un coin de sa tête par le petit garçon sont cloutés sur la page. Les mots doux sont représentés de façon similaire mais dans une matière beaucoup plus fine et aérienne, de couleurs bleutées, adjointes à un papillon ou à un oiseau. Moralité, un petit ouvrage à avoir en médiathèque, qui se révèle précieux pour les parents, enseignants et éducateurs car il fera naître pas mal de sourires sur le visage des petits réfractaires... sourires partagés sans nul doute par l'adulte...

Public : à partir de six - sept ans mais utilisable en lecture accompagnée à partir de quatre -cinq ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustrateur, Christian Voltz, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.christianvoltz.com/menu1.html

j'adore le dessinateur Voltz, que j'ai eu la chance de rencontrer il y a quelques années. Ici, sur le ton de l'humour et de la sensibilité, Didier Mounié nous plonge au coeur de l'histoire d'un petit garçon qui entend plein de gros mots autour de lui, mais qui n'a pas le droit d'en dire ! Et finalement, le jour où enfin il en dit un, ça ne l'intéresse plus... car il n'a envie de dire que des mots doux ! C'est mignon, inventif et plein de douceur !
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..

Des illustrations que je n'ai pas vraiment apprécié mais une jolie plume agréables.

L'intrigue, si on peut dire cela pour un livre jeunesse, n'a aucun intérêt et l'intemporalité (l'histoire se déroule sur 3 ou 4 ans je crois) peut être déroutante.

J'ai remarqué que tous les objets qui sont dans la barbe sont des objets piquants, comme la barbe.

Une bien jolie histoire. Un petit garçon grandit sous les yeux et l'amour de son papy. Petit à petit, à chaque anniversaire, le vieil homme dévoile un petit secret à son petit-fils : la maison qu'il a construite, sa rencontre avec mamie,... Une histoire de transmission, une histoire de conteurs, une histoire de filiation.

Encore une histoire de passation avec un grand-père et son petit-fils. A chaque double-page, Sachou grandit et Papic vieillit, c'est dans l'ordre des choses. Sachou pose des questions et Papic répond à sa façon énigmatique et constructive. Papic a une barbe qui pique et qui renferme des trésors, ces trésors se sont des histoires (des souvenirs ?) qu'il racontent à son petit-fils d'année en année. Tout l'art du conteur est ainsi transmis au petit garçon. Ils partagent ensemble de bons moments de pêche, promenade et jardinage.

Christian nous régale encore et toujours avec son bric à brac de tissu et bout de ficelle, de rondelle de fer et de boulons pour créer des personnages attachants et expressifs. Les sourires se cachent toujours dans les détails, donc ayez l’œil observateur pour ne rien manquer de cette histoire.



Trotti, trotta, passe le temps... Une petite fable pleine de sagesse et de tendresse.

Relecture en octobre 2017
Lien : http://chrisbookine.blogspot..

Cet album raconte la relation entre un grand père et son petit fils. Le grand père, à l'imagination débordante, lui raconte des histoires tendres et poétiques. Les illustrations de Christian Voltz, faites à partir d'objets de récupérations, plairont autant aux enfants qu'aux adultes.

Qu'est-ce que l'attente ? Le temps ne passe pas de la même façon selon qu'on est adolescent ou personne âgée...



Un jeune homme arrive voûté, en écoutant dans ses écouteurs du métal. Il vient attendre le bus et tente de passer le temps en utilisant son portable.



Au même moment, un grand-père avec sa canne attend le même bus, tranquillement assis sur son banc. Il ne fait qu'observer la nature autour de lui.



Pourtant, alors que le bus ne passe qu'une fois par heure, l'un d'eux va bel et bien le louper comme l'indique le titre...



Une leçon de sagesse qui offre en plus une jolie et tendre caricature de l'adolescence.



Le lecteur aura le sourire aux lèvres devant cette farce. La page divise le monde en deux en fonction de son âge et montre la séparation entre une existence ancrée dans le réel et une autre qui se noie dans le monde vituel qui enferme.



A méditer !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Toute l'histoire se passe à un arrêt de bus, il va falloir prendre son mal en patience, il est 12h47, et le prochain bus est à 13h10. Christian Voltz se moque un peu des jeunes et de leur addiction au portables. On retrouve son graphisme fait de brics et de brocs, la vision du téléphone portable est franchement drôle, on retrouve son humour habituel et son amour pour les petits riens qui font du bien, les petits détails passionnants, qui provoquent l'émerveillement de ceux qui savent regarder et Christian Voltz avec son personnage du vieux donne une leçon pleine d'ironie à ceux qui ne savent pas. Prenez le temps de vous perdre dans vos pensées et de savourer les moments d'observation minutieuse de la vie. C'est la leçon à retenir de cette lecture. Chistian Voltz, toujours merveilleux…

Sur un banc un petit vieux attend gentiment l'autocar.

Il lorgne l’œil en coin un jeune impatient qui l'ignore

le genre hyperconnnecté, les yeux rivés sur facebook ,

le casque collé aux esgourdes.

ça l'amuse le pépé, le distrait le papy...un peu plus que les fourmis.

Tiens voilà le buz ou plutôt le bus qui s' pointe...

Le jeune s'agite, le vioque s'anime en douceur l’œil pétillant et l'air goguenard...

La petite histoire bien tournée est marrante comme tout et un peu vache,

la mise en page originale, les traits expressifs ou non des personnages en disent long sur les voix insondables de la communication..

Ce Christian Voltz là, faut surtout pas le louper !

Un très bel album de Christian Voltz qui aborde la patiente, un certain rapport au monde et un thème très actuel sur notre rapport à l'écran et au "toujours connecté" à travers une simple situation du quotidien. L'histoire parle aussi bien à l'enfant qu'à l'adulte qui lit et propose plusieurs niveaux de lecture. Tout tient aux petits détails qui nous invitent à prendre le temps de regarder !

Dans cet album quasi muet, Christian Voltz épingle sans concession (mais toujours avec énormément d'humour) notre manie de dégainer notre smartphone à tout bout de champs.



Deux personnages attendent le bus. Un jeune qui commente chaque instant via son téléphone, et un âgé qui observe les petites bêtes (toujours très présentes dans l'œuvre de l'auteur).

Qui profite le mieux de cette parenthèse imposée ?



Question rhétorique s'il en est, mais aussi vrai éloge de la lenteur et invitation à faire plus attention aux petites choses qui nous entourent.

Un joli message à offrir aux enfants et à leurs parents !

J'adore le travail de Christian Voltz ! J'ai eu l'occasion de lire cet album à la bibliothèque (pendant que mes élèves travaillaient...) et je me suis dit qu'il était vraiment génial !



Le lecteur suit deux personnages, un jeune et un plus vieux, qui attendent le bus à l'arrêt. Le vieux reste sur le banc et observe la vie autour de lui, il a l'air serein. Le plus jeune est énervé parce que le bus n'arrive pas alors il passe son temps avec son téléphone : messages, jeux, selfies... Il est loin d'être patient et ne peut que trouver des solutions pour s'occuper.



Cet album est très drôle et fait réfléchir le lecteur sur notre comportement à la fois vis à vis de nos téléphones, mais aussi par rapport à la patience qui semble de moins en moins facile. Un album qui pourrait tout à fait être travaillé avec les collégiens !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Christian Voltz propose un nouvel album dans une thématique très actuelle à l'heure où nous sommes tous les yeux rivés à nos écrans. L'album n'a presque aucun texte ou seulement quelques mots de conclusion en toute fin. C'est donc une lecture purement imagée que le lecteur est amenée à faire. A chaque nouvelle page, on découvre une nouvelle facette du smartphone : textos, photo, réseaux sociaux… tout y passe pour montrer combien on est accro à cette petite chose et combien le fait d'être tout le temps connecté rend le monde bien impatient...



A la première lecture, je me suis dit que cet album était militant, forcément, mais que finalement il ne s’y passait pas grand chose à part ce téléphone. Et puis, avec cette conclusion, ce « loupé », j’ai été projetée dans la peau du personnage me rendant compte que j’avais zappé une partie de l’histoire, même plusieurs parties si on veut être tout à fait exact.



Je n’en dirais pas plus mais vous invite à faire l’expérience de ce livre pas comme les autres qui nous confrontent, nous adultes, à notre relation aux écrans. Et je suis curieuse de le lire à mes enfants pour voir si eux sauront faire attention aux petites choses.
Lien : http://boumabib.fr/2018/03/2..

L'attente à l'arrêt de bus vue par Christian Voltz vaut le détour !

Un papy qui attend patiemment, et un jeune qui s'agace et qui passe ses nerfs sur son portable.



On retrouve tout l'art de Christian Voltz dans cet album avec ses personnages de bric et de broc tellement expressifs !



Cet album fourmille (c'est le cas de le dire) de petits détails, auxquels je n'avais pas fait attention lors de ma première lecture ! J'ai lu trop vite...moi aussi j'avais loupé quelque chose :)



La thématique est très intéressante, et permet d'entamer un dialogue autour de la "vraie vie" et de la "vie virtuelle" !

Un excellent album qui plaide pour la pleine conscience et dénonce notre société connectée à qui, à quoi, pourquoi ?…
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

D'une petite histoire sur un jeune qui attends le bus à côté d'une personne âgée.

Le jeune toujours sur son portable, très impatient à envoyer des sms pendant que l'autre personnage reste dans une contemplation positive, regarde les insectes et prends la vie comme elle est.

Magnifique par ses illustrations, son humour et sa profondeur.

A la 1ere lecture, faites attention à ne rien louper! L'humour et le souci du détail de Christian Voltz sont toujours des ingrédients qui font plaisir à découvrir dans ses albums. L'écart générationnel et la patience sont mises à l'épreuve mais lequel des personnages en patira le plus ?

J'adore Christian Voltz, mais là l'histoire est décevante. Les personnages sont toujours aussi potentiellement comiques mais sans un récit intéressant la mayonnaise ne prend pas.

Vous connaissez certainement l’illustrateur jeunesse Christian Voltz pour ses albums aux personnages si emblématiques de son travail : fil de fer, matériaux de récup... Mais vous ne le saviez peut-être pas ; il a également signé deux livres de loisirs créatifs autour de la nature. On y retrouve ses personnages qui nous présentent des activités de bricolage, des recettes, des jeux d’esprit, des devinettes, des exercices d’observation pour reconnaître des empreintes, des feuilles, des arbres ou encore des oiseaux visibles en automne/hiver.



De quoi faire le plein d’idées sympas pour les vacances de la Toussaint et s’occuper intelligemment dans le jardin ou lors de promenades en famille.



Un super cahier à la fois drôle, instructif et poétique qui existe aussi dans sa version printemps/été.



À partir de 7 ans.