Christian Voltz

Un brin de poésie, une petite pincée de nostalgie bien sentie ne font jamais de mal à personne. Avec la touche qui lui est propre, Christian Voltz évoque la pensée d'un être cher disparu.



Bien sûr, c'est assez spécial cette façon d'utiliser des objets détournés pour constituer ses images, mais c'est toujours bourré d'inventivité et d'un zeste d'humour.



Deux rondelles, un vieux bout de fil de fer tordu, une poignée de rabot en bois vermoulu, une feuille d'acacia, trois petits cailloux, un bouchon de liège et ça y est, le tour est joué, vous avez à peu près tous les ingrédients d'une illustration à la Christian Voltz. Rajoutez à cela cinq ou six autres éléments du fourbi de votre atelier et vous obtiendrez presque les composants d'une épopée homérique !



Ici, nous avons un vieux papi qui ne dédaigne pas son petit coup de rouge avant de se mettre en train. Non loin derrière, vous avez la petite frimousse guillerette de son petit-fils. Grand-père lui explique l'art de planter un cerisier.



Soudain, le petit bonhomme demande naïvement au Papapa, presque en passant, où est la Mamama ? Ah ! Un ange passe, deux ou trois même, s'ensuit une explication embrouillée de là où elle pourrait se situer, selon qu'on est croyant ou pas, puis, par une pirouette dont l'auteur a le secret, on suit le grand-père dérouler le fil de ses interprétations...



Je ne vous en dis pas davantage (j'en ai déjà sûrement trop dis) et vous laisse profiter des clins d'œil des illustrations et du charme des répliques, pleines de tendresse et de subtilité.



Bref, selon moi un bon album, loin des rendus et des effets spéciaux d'Hollywood, mais ça fait du bien, je crois, d'exercer son œil et son esprit à autre chose qu'au cliquant, aux happy-ends systématiques et aux rythmes effrénés. Ici, on prend son temps, on réfléchit sur une question (pas évidente à aborder avec les enfants) et on ne nous impose pas une fin, c'est à chacun de se la construire. Mais bien entendu, ceci n'est que mon avis, un parmi beaucoup d'autres, léger comme une caresse de papillon, c'est-à-dire, pas grand-chose.

Sur un banc un petit vieux attend gentiment l'autocar.

Il lorgne l’œil en coin un jeune impatient qui l'ignore

le genre hyperconnnecté, les yeux rivés sur facebook ,

le casque collé aux esgourdes.

ça l'amuse le pépé, le distrait le papy...un peu plus que les fourmis.

Tiens voilà le buz ou plutôt le bus qui s' pointe...

Le jeune s'agite, le vioque s'anime en douceur l’œil pétillant et l'air goguenard...

La petite histoire bien tournée est marrante comme tout et un peu vache,

la mise en page originale, les traits expressifs ou non des personnages en disent long sur les voix insondables de la communication..

Ce Christian Voltz là, faut surtout pas le louper !

Un joli abécédaire signé Christian Voltz. Le livre est coloré, facile à manipuler pour les petits à partir de 4 ans. Les lettres sont bien identiables et imprimées dans les trois écritures. A gauche, la lettre en question, à droite l'illustration de plusieurs dessins portant l'initiale de cette lettre. Chaque dessin forment une mini-histoire pour les petits.

Album très pédagogique pour apprendre les 26 lettres de l'alphabet.

« Qu'est-ce c'est qu'ce titre ? » se demande, dès la couverture, un petit bonhomme grincheux au chapeau démesuré, accompagné de son chat. Il faut dire que cette histoire de fille pirate, habile au pistolet laser, qui adore le rhum et le saucisson à la queue de chat (!) a de quoi l'énerver. Et le voilà qui commente chaque page, se moque et apostrophe l'auteur, jusqu'à ce que le livre finisse par lui plaire énormément. Je vous laisse découvrir pourquoi...



"Le livre le plus génial que j'ai jamais lu" est un petit album déjanté et joyeux ! L'auteur, Christian Voltz, donne libre court à sa fantaisie créatrice, avec humour et auto-dérision. L'histoire de "pirate" est illustrée par des montages à partir de matériaux de récupération comme de la ficelle, des bouts de tissu, des morceaux d'outils, du fil de fer... Cela contraste avec le petit bonhomme râleur qui est seulement esquissé en noir et blanc, comme s'il entrait dans le livre par effraction. Les personnages sont très expressifs et les commentaires valent leur pesant de boulons.



De ce conte loufoque, on retiendra qu'un bon moyen de neutraliser les mécontents est de les impliquer dans l'action : en passant de spectateur à acteur, le projet qui leur semblait nul devient palpitant.



À découvrir ! Si j'en crois ma fille de 8 ans, le succès est garanti auprès des enfants.

Je ne connaissais pas Christian Voltz avant de lire les critiques de Jamik qui m'ont donné envie de découvrir cet auteur-illustrateur. J'ai donc emprunté à la bibliothèque cet album au titre très surprenant.



Et surprenant, cet album ne l'est pas que par le titre. La construction narrative est très audacieuse pour un album jeunesse. Ce n'est pas souvent qu'on voit une mise en abyme dans ce genre de livres. Et c'est ici fait avec beaucoup d'humour. Le petit bonhomme grognon qui commente l'histoire de pirates ravira les enfants.



Quant aux images, faites de bric et de broc, elles sont très réussies. Je craignais de ne pas adhérer à ces illustrations étranges. Au contraire, j'ai été totalement charmée. Voltz parvient à rendre expressifs des personnages faits de matériaux de récupération. Les images sont pleines d'énergie, rigolotes tout en n'oubliant pas un soupçon de mignonnité (oui, j'invente des mots, et alors ?!).



Bref, une histoire astucieuse et pleine d'humour, des illustrations originales et bien fichues, cet album est vraiment une réussite. Christian Voltz est pour moi une véritable découverte.



Challenge Albums jeunesse

Ce matin, Monsieur Louis a décidé de semer une graine dans la terre. Il creuse alors un Énorme trou, il lui envoie tout l'amour possible d'un bon jardinier: de la terre, de l'eau, des mots doux pour qu'elle grandisse vite.

Les jours, les nuits passent, toujours rien!

Grâce aux illustrations, nous savons que la graine pousse, mais elle a beaucoup de chemin a parcourir avant d'arriver au-dessus de la terre. La patience de Monsieur Louis est mise à rude épreuve. Aura-t-il le courage de patienter plus?



Fan inconditionnelle des illustrations de Christian Voltz, j'apprécie la poésie et l'humour qui se dégage de ces histoires. Subtilement, l'auteur fait passer des messages dans chacun de ces livres. Ici,les enfants pourront faire le lien avec certaines situations du quotidien où leur impatience peut parfois leur faire défaut.

Sur le site de l'auteur, je vous laisse découvrir le film d'animation de cette histoire.

http://www.christianvoltz.com/film-fr.php?film=louis

Un album de Christian Voltz, c'est l'assurance de passer un bon moment. Mais si en plus l'album en question a de quoi donner de l'urticaire à la manif pour tous, cela devient un véritable bonheur.



Le roi Grobull, un énorme taureau, veut marier son fils Jean-Georges. Pour que son fiston trouve celle qui le rendra heu-reux ! il organise un défilé des plus belles vaches du royaume. Mais les mamelles de ces belles n'émeuvent pas le moins du monde le jeune prince, aucune ne trouve grâce à ses yeux. Grobull, qui veut simplement que son fils soit heu-reux ! organise alors un défilé des plus belles truies. Sans résultat. Pour que Jean-Georges soit heu-reux Grobull est prêt à tout accepter, même qu'il épouse une brebis, une chèvre ou même une poule... Mais aucune femelle ne semble séduire le prince. Il faut dire que Jean-Georges est secrètement amoureux de...



Bon, on ne va pas se le cacher, pour un adulte qui lit "Heu-reux !" la chute est attendue et on n'est guère surpris d'apprendre que Jean-Georges est amoureux d'Hubert. Mais l'histoire est bien menée, le texte est rigolo, les images sont super (normal, c'est du Voltz) et surtout c'est plaisant de voir ce sujet abordé dans la bonne humeur dans un album jeunesse. J'ai beaucoup aimé le fait que Grobull accepte le choix de son fils puisqu'il ne veut que son bonheur. Cet album est idéal pour aborder le thème de l'homosexualité avec un petit enfant. Je trouve ça bien que l'album ne traite pas de l'homophobie, évoquer la souffrance liée au rejet pourrait être dur pour un jeune enfant. Ici, il n'est question que d'amour et de bonheur, ce qui est selon moi une bonne façon d'inviter les enfants à la tolérance et à l'ouverture d'esprit.

Quant à la dernière phrase, en forme de parodie de contes de fées, elle est géniale :

"Ils se marièrent, vécurent heureux et .... et voilà !"



Bref, encore un album de Voltz qui rend heu-reux !

Depuis que j'ai découvert Christian Voltz, c'est imple, j'ai envie de lire tout ce que je trouverai de ce talentueux auteur-illustrateur.



Bien sûr, je me suis, une nouvelle fois, régalée des images proposées par Voltz. Il parvient, à partir de bouts de trucs divers, à donner vie à des personnages très expressifs et donc très attachants. Comment ne pas craquer devant cet adorable chien à la truffe allongée ?! De plus, les images sont d'un dynamisme saisissant.



L'originalité et la réussite visuelle ne doivent pas faire oublier que Voltz est aussi auteur, pas seulement illustrateur. Il propose ici une histoire qui n'occulte pas la difficulté de la vie quotidienne : métro bondé, travail aliénant, la violence qui peut parfois vous tomber dessus... Voilà des thèmes très audacieux pour un album jeunesse.



De plus, l'auteur s'amuse à n'utiliser pour son texte que des expressions dans lesquelles on trouve des noms d'animaux. Un exercice de style réjouissant.



Voltz m'a encore séduite avec cet album très réussi. Vite un autre Voltz !



Challenge Albums jeunesse

C'est l'histoire de A. Stico, il se sent inutile, minable. Il se plaint de sa pauvre existence. Mamz'elle Elise ne s'intéresse même pas à lui. Bref sa vie est nulle. Il préférerait avoir des ailes.

Mais vous voulez rire? Vous croyez que c'est drôle d'avoir des ailes et de vivre au milieu des ordures et des cadavres répond une mouche.

La mouche, elle aurait préféré être un aigle royal. Oui, mais apparemment pas si facile que ça la vie d'un aigle.

Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'arrive "la mort ". Est-ce que les personnages changeront d'avis lorsque la mort leur aura donner la vision de sa propre existence?



Est-ce que finalement, notre vie ne vaut pas le coup d'être vécue tout simplement sans se plaindre? C'est là le message que veut nous faire passer l'auteur Christian Voltz: prendre la vie comme elle vient et en profiter.



Des illustrations toujours aussi recherchées avec fils de fer et objets en tout genre. Des jeux de mots, une typographie qui permet de visualiser les mots sur lesquels l'auteur souhaite insister. Ce qui est pour moi le petit plus car on peut s'amuser à mettre le ton et faire participer les enfants (même s'ils ne sont lecteurs) en leur faisant reprendre quelques courts dialogues entre A. Stico et Mamz'elle Elise. L'effet comique est garanti.

Pour des enfants à partir de 6-7 ans.

Que dire si ce n'est que "toujours rien" est encore un bijou signé Voltz ?!

Les images de Voltz sont toujours aussi dynamiques et expressives. Et cette histoire très simple est une jolie ode à la patience et à la persévérance.



Comme quoi il suffit de presque rien pour créer des petits chefs d’œuvre, juste quelques bouts de ficelles, quelques boutons colorés et surtout beaucoup de talent.

Les illustrations de Christian Voltz sont réalisés à partir d'objets, fil de fer, pièces métalliques, carton, tissus, vieux machins rouillés et usés... On démarre avec une histoire de pirate, et tout de suite, un petit bonhomme apparaît, dessiné au crayon, mais dans le même style que les bricolages. Et ce petit personnage rigolo commente l'histoire de la pirate. Une histoire dans l'histoire, ça peut paraître compliqué pour des enfants de 5 ans, mais ça fonctionne à merveille, c'est traité avec humour, les dialogues, le ton, l'expressivité des personnages, le graphisme, le jeu avec ce titre racoleur... tout en fait est une réussite "géniale". Avec un final à la hauteur. "Le livre le plus génial que j'ai jamais lu", c'est le petit bonhomme grognon qui le dit, mais je serais assez de son avis.

Les challengers Album jeunesse 2017-2018 ont souvent parlé de Christian Voltz avec passion (je pense tout particulièrement à jamiK). J'ai sauté le pas après une sorte de défi personnel lancé sur le fil du Challenge Multi-défis, à cause d'un petit mot taquin que j'avais écrit au sujet des hommes.



Cet album illustre à merveille mon propos initial puisqu'il y est question des relations hommes-femmes et surtout des stéréotypes de genre : les hommes forts devant le foot, les femmes au ménage !



Christian Voltz dépeint dans cet album des personnages très touchants et très réalistes. On ne peut qu'être touchés en plein coeur par le macho de l'album qui se révèle un mari et un papa très tendre. Se rend-il compte lui-même qu'il n'est pas si macho qu'il en a l'air ?



Sur la forme c'est exceptionnel ! On prend beaucoup de plaisir à regarder comment l'illustrateur a créé ses personnages et son décor avec des matériaux de récupération : des bouts de ferrailles rouillés pour une maison, des fermetures Éclair pour faire les bouches, des capsules de canettes font office d'assiettes etc...

La mise en page est également réfléchie, avec notamment la mise à contribution de chacune des pages de l'album, couverture comprise. Tout se regarde et se lit !



Bref, c'est dynamique, c'est très drôle, c'est émouvant et surtout, c'est très intelligent ! Un sans faute !

« Ouaah ! Une ENORME araignée ! »



Moi aussi, je suis arachnophobe. Mais jamais, au grand jamais, je ne tue aucun de ces fascinants arthropodes. Et notre petite fermière venue traire sa vache aurait mieux fait de suspendre son geste fatal car celui-ci va provoquer une réaction en chaîne dont le résultat sera… de bien nous faire rire. Et réfléchir aussi.



Un tout grand merci aux participants au Challenge Albums jeunesse 2017-2018 pour nous avoir fait découvrir Christian Voltz et son univers original, tout de bric et de broc ou, pour le dire plus joliment, de matériaux recyclés :

- Je me demande avec quoi il a fait le nez de la fermière?

- Une saucisse, me répond mon fils.

- Il me semble qu’il s’agit plutôt d’un bout de bois.

- Non, une saucisse !

- Si tu préfères. Et ses cheveux ?

…

Un petit garçon aide son papy au jardin après le décès de mamie. Et là l'inévitable question : "elle est où, mamama?". Et comme papy et mamy se sont aimé bien longtemps et qu'ils se connaissent très bien, papy a la réponse. Sous terre ? impossible, mamy n'aime pas les bestioles. Dans le ciel ? Impossible avec ses 85 kg ! Non, elle est près de lui, dans son jardin qu'elle aimait tant. Et il a raison. La preuve ? Elle est bien là pour veiller que papy ne force pas trop sur le rouge !

C'est tendre et rigolo à la fois, ça donne envie d'avoir ou d'avoir eu un papy et une mamy comme ces deux là.

En faisant le ménage chez elle, une souris découvre un sou et décide de se faire plaisir en s’offrant un beau morceau de viande chez le boucher. Raisonnable, le petit rongeur en garde la moitié pour son repas du lendemain, salivant déjà sur le festin qui l’attend. Mais, dans la nuit, un voleur pénètre chez elle et dévore la viande restante. Furieuse, la souris se précipite chez le juge pour porter plainte et, suivant ses drôles de conseils, place tout un tas de pièges dans sa maison. Rira bien qui rira le dernier…



Encore une fois, la collection “A petits petons” de chez Didier Jeunesse a fait un carton à la maison! Choubi et moi nous sommes régalés avec ce conte savoureux et très drôle, d’origine libanaise, merveilleusement mis en texte par Jihad Darwiche. Si l’histoire du “tel est pris qui croyait prendre” est vieille comme le monde, c’est bien qu’elle a fait ses preuves! Elle se décline ici sous une forme pleine de fantaisie et d’humour, tant grâce à la narration, que grâce aux illustrations fantaisistes de Christian Voltz. Comme toujours dans cette super collection, point de dessins classiques et linéaires, mais des collages et des assemblages de différentes formes et matières qui donnent un rendu unique extrêmement moderne et vivant, idéal pour éveiller la créativité et l’imagination!



Petite différence avec d’autres ouvrages que j’ai pu lire dans cette collection: il n’y a ni rimes, ni ritournelles pour venir rythmer le texte. Néanmoins, on retrouve toujours le procédé de répétition qui crée ce comique de situation qui fonctionne à tous les coups! Par ailleurs, le texte est très stylisé avec des variations de taille dans la police de caractères, des changements de couleurs ainsi que des onomatopées qui rendent le tout particulièrement vivant à lire. Un excellent conte, accessible dès 28 mois!

Petit bijou d'album sur l'attente.....dans lequel Monsieur Louis a semé une unique graine.



L'attente lui est insupportable.

Entre lui, la graine et un coquin d'oiseau, un drôle de dialogue s'installe.



J'adore les illustrations de bric et de broc constituées de collages qui ont du coffre malgré leur minimalisme.



Un événement dramatique surviendra au 6ème jour faisant penser à Monsieur Louis que le jardinage, c'est réellement ingrat.



Un petit livre qui me fait dire qu'on n'a pas besoin de grand chose pour être percutant, juste un peu de talent.
Lien : http://justelire.fr/toujours..

les accidents en effet domino, revu à la manière originale, poétique et drôle de Chistian Voltz. Les yeux des personnages sont faits de rondelles, d'écrous, d'engrenages, les traits du dessin sont réalisé en fil de fer, les fonds avec des papiers artisanaux, kraft... les nez de bout de bois usés, les cheveux en filets d'oignons... C'est un univers particulier et qui fonctionne à merveille.

PS. Je pense que Christian Voltz doit être un bien connu dans les casses et déchèteries de la région de Strasbourg !

Graphiquement, Quoi que fasse Christian Voltz, j'adère totalement ! Ses bricolages tiennent du Tinguely ou du Tapies. C'est expressif et mignon, et en même temps, brut et charpenté. Cela rend ses histoires vivantes, touchantes et drôles, sans mièvreries. Ici, un petit bonhomme va s'acheter un fameux sandwich chez Mac Killian pour le déguster dans le bois. Ce petit bonhomme est un peu trop généreux et va offrir un petit morceau de son délicieux sandwich à tous ceux qui le demanderont, mais attention, le loup rôde dans cette forêt. Je vous laisse découvrir la suite, la fin est astucieuse, espiègle et pleine d'humour.

Dans cet album, sans en avoir l'air, Christian Voltz dévoile ses secrets de fabrication à ses jeunes lecteurs. Il réalise ses personnage faits de brics et de brocs en direct dans l'histoire. Cela parait simple, mais tant d'expressivité à partir d'un caillou, de quelques fils de fer et de boutons, c'est là son formidable talent. Pour ne rien gâcher, l'histoire est drôle, avec une chute sympathique.

Mon aîné à maintenant 21 ans, et je continue à acheter les livres de Christian Voltz, mon épouse enseigne en maternelle, la bonne excuse... J'adore toujours !

Toute l'histoire se passe à un arrêt de bus, il va falloir prendre son mal en patience, il est 12h47, et le prochain bus est à 13h10. Christian Voltz se moque un peu des jeunes et de leur addiction au portables. On retrouve son graphisme fait de brics et de brocs, la vision du téléphone portable est franchement drôle, on retrouve son humour habituel et son amour pour les petits riens qui font du bien, les petits détails passionnants, qui provoquent l'émerveillement de ceux qui savent regarder et Christian Voltz avec son personnage du vieux donne une leçon pleine d'ironie à ceux qui ne savent pas. Prenez le temps de vous perdre dans vos pensées et de savourer les moments d'observation minutieuse de la vie. C'est la leçon à retenir de cette lecture. Chistian Voltz, toujours merveilleux…