[...] Le chapitre vingt-sept commençait par cette pépite tirée de l’Épître à Tite : « Donnez-leur de bonnes instructions afin d'apprendre aux jeunes femmes à ne pas être asservies aux excès de vin, à aimer leurs maris et leurs enfants, à être sensées, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises chacune à son propre mari. » L'idée générale du texte ressemblait à une espèce de cri de raliement, une main tendue vers les femmes plus âgées.
Il y avait des chapitres consacrés au féminisme et à sa déconstruction insidieuse des valeurs judéo-chrétiennes (ainsi que de la virilité), des recommandations destinées aux hommes à propos de leur rôle de mari et de père, des conseils pour les jeunes concernant le respect de leurs aînés. Chaque page exsudait le fondamentalisme d’extrême droite.