Christine Beigel

L'ours blanc ne trouve pas ça marrant

Que sa banquise fonde dans le vent

Ni le pingouin, ni le goéland...



Ah non, il n'y a pas de goéland ? Il était donc une fois, un ours blanc qui n'arrivait pas à dormir sans son doudou.



Un ours mal léché qui hurle à tout vent (pas étonnant que la banquise fonde alors...)

"J'ai beau hurler, mais y a personne pour m'aider"



"Je me traîne une drôle d'allure

Je fais de la peine à voir, dans ma fourrure

C'est plus le grand froid, chez moi, y'a plus d'hiver

Et elle s'enlève pas moi, ma polaire."



C'est un ours mal léché, mais chacun pour pouvoir dormir lui amène un doudou.

"Laisse moi seul, de toute façon

Y a plus la place sur mon glaçon"



Le doudou du canard, une bouée jaune, éclate et l'ours propulse le canard dans le ciel, d'un grand coup de pied... Un ours noir de colère !



Vous avez déjà vu un enfant à vélo passer devant la lune, mais un canard, une vache, une baleine... Et un petit lion?

Chat va, un lion c'est presque un chat, chat retombe sur ses pattes.



On lui apporte même un... oursin à l'ours! C'est finalement une tortue qui sort de sa coquille, le bon doudou.



Quel doudou? Demandèrent les poussins et Mamie Poule leur explique alors que...

"Un jour, les seuls ours blancs

Ce seront les peluches de vos enfants." Christophe Maé.

"La vache a rendez vous avec la lune

Mais, la lune est loin et la vache attend

La lune est là, la lune est là

Mais la vache ne peut pas..."

Ah pardon, c'est Charles Trenet qui m'a entraîné...





La lune brille trop fort et empêche les animaux de s'endormir. Les yeux levés vers les ciel, hippopotame marche sur la queue de tigre.

-Pardon!

Un loup hurle à la lune!





La vache veut éteindre la lune, mais c'est trop haut. Elle rumine quelque action...

"Mmm, J'ai demandé à la lune

Mais la lune s'est moqué de moi...

Elle m'a dit: j'ai pas l'habitude

De m'occuper des cas comme ça"





On va faire la courte échelle, avec tous les animaux.

-Attention avec tes sabots, tu marches sur mon bec, gaffe avec ta queue...





On hisse la baleine bleue, oh hisse H2O, puis un crocodile pour verser des larmes, afin d'éteindre la lune.

Sans succès !





Alors la vache monte sur l'échelle brinquebalente, se retourne, n'hésite pas montrer sa lune et ... éteint l'astre nocturne!

Et ça, c'est...vache!





"Il fait clair, bergère

Comme tout, partout.

Et le blanc croissant de la lune, prend son bain, dans le café noir de la nuit." Jacques Prévert.

-"Bonsoir, merci d'être fidèle à mon, euh, notre finale de The Voice! C'est le grand soir" pour notre concours de berceuses, hurlait Nikkos...





Mais d'abord, une page de pub avec "Le Paresseux déjanté qui danse" pour NRJ mobile et notre sponsor "Novanuit" avec son paresseux, sur la branche!





Tapez 1 pour notre 1er candidat: le Paresseux. Il a endormi le guépard en pétard, le crapaud baveux, le requin pas malin..."





Tapez 2 pour la "Marmotte qui rote" qui chante:

C'est Rototote, Colas mon petit frère. La marmotte rote, re rote, et rotote, en chantant...

"Ce qui ne plaît pas aux poulets..."





Tapez 3 pour la "Tortue qui tue". Non, ce n'est pas Christophe Wilhelm...

Cette tortue sort de sa carapace un requin scie électrique et un requin marteau:

"Une chanson douce que me criait ma maman, Hi Han!"...





Tapez 4 pour "La cigale qui scie debout"

La cigale, fatiguée d'avoir chanté tout l'été, fredonne d'une voix monotone, les sanglots longs des violons ne de l'automne, bercent...

Devant une foule atone...





Tapez 5 pour "L'escargot qui rend dingo"

Il prend, prend, prend son...temps pour baisser le micro, et va baver:

" Soeurs poules, soeurs poules

Sonnez les sardines, sonnez les sardines. Ding ding Dong...

On est obligé d'évacuer de force, l'escargot collé au micro."

Il a.. "cassé la voix". C'est un cas, cas, cas, ca-quête Karine Ferri.





Enfin, voici le Paresseux qui...

Ah, ça y est, nos coachs somnolent sur leurs fauteuils, aucun ne va se retourner ce soir! On va pouvoir éteindre la télé et aller au lit, de bonne heure, avec un livre...

L'amour n'a pas d'âge et quand une vielle personne tombe amoureuse tous les moyens pour attirer l'élu de son coeur sont à exploiter.



Ah l'effet de l'héroïsme et de l'uniforme sont très attirants pour les femmes. Rose sera comblée. Quelle chance car combien de fois ai-je entendu de femme se plaindre de l'absence de leur mari pompier et de l'attrait qu'ils provoquent chez la gente féminine. Mais je m'égare.

En tout cas j'ai beaucoup apprécié les illustrations de Elise Mansot avec son style fauvisme et les couleurs vives qui animent le texte.



Gageons que cette jolie histoire d'amour entre personnes âgées dure toujours.

L’intérêt de ce livre réside principalement dans son iconographie enviable (une page entière de crédits photo en fin d’ouvrage). Je précise que la couverture est reprise (p. 69) avec la légende suivante : « Sleepless, de Jiri Kylian (2004). Les corps se glissent dans les fentes d’une tenture blanche (un autre mode). Rêve, disparition et renaissance. »

Comme annoncé en quatrième de couverture, l’objectif semble être de « faire découvrir le monde [ici l’univers de la danse] aux enfants, à travers l’œil des plus grands photographes ». C’est une grande réussite ! Tout y est : des pointes, des costumes (du tutu au tout nu), une grande diversité de danses, des ballets célèbres (Giselle, Casse-Noisettes, le Boléro, Le Lac des cygnes, Le Sacre du printemps), les coulisses de l’Opéra Garnier.

Je suis très sensible aux dédicaces des livres ; je trouve qu’aussi brèves qu’elles soient, elles en disent long sur les intentions de l’auteur. Aussi, je tiens à signaler celle de Christine Beigel : « Ce livre est dédié à Pina Bausch, Merce Cunningham et Odile Duboc, qui ont écrit trois pages majeures de la danse. À Nathalie Quoniam, pour son aide précieuse. »

Une lecture que je conseille vivement !

C’est l’hiver et il fait un froid de canard! Heureusement, il y a Cocotte et ses pelotes pour habiller tous ses amis. Alors, hop! “Et tric tric, cot cot, Cocotte tricote…”, une écharpe par ci, des chaussettes par là, un bonnet, une culotte… jusqu’à ce que la laine vienne à manquer! Qu’à cela ne tienne, notre reine des aiguilles a plus d’un tour dans son sac…



Voici un petit tout carton qui plaira beaucoup aux enfants, d’une part grâce à son bestiaire varié (girafe et baleine se côtoient avec le plus grand naturel dans ce paysage de montagnes enneigées!) et d’autre part grâce à des illustrations colorées et attrayantes. Par ailleurs, la petite ritournelle qui s’installe à chaque page a enchanté Choubidou qui, après quelques lectures, accompagne sa maman en chantonnant! Un moment de lecture à la fois tendre, mignon et ludique, qui se conclut par un joli message! Parfait dès 2 ans.



Album sélectionné pour le prix Babilire en 2021.

Dans une ambiance cauchemardesque cet album pour la jeunesse aborde la peinture de Bosch.

Tout comme le tableau du peintre nous entrons dans un monde délirant celui d'Antoine qui traverse des aventures dangereuses parmi des créatures monstrueuses.

Des objets contemporains se sont glissés dans les images symbolisant notre époque comme le souligne l'auteure à la fin de l'ouvrage.



Je me suis sentie mal à l'aise en lisant et regardant cet album. Même si le tableau de Bosch m'a toujours intrigué ici le gore m'a gêné surtout pour un livre s'adressant aux enfants.

De l'imagination certes mais trop d'angoisse ressorte de cet album.

Je ne le recommanderai pas en cadeau.

Marilou est en colère. Alors qu'enfin, à 14 ans, elle allait rencontrer son père, voilà que l'impensable se produit : il décède soudainement, ne laissant à la jeune fille que sa tristesse...



Mais l'enterrement sera l'occasion de grands bouleversements pour Marilou...



Un court roman qui évoque avec justesse la douleur de ne pas pouvoir connaître son père. L'impuissance de Marilou se traduit par une grande agressivité notamment envers sa mère et ses choix de vie.



La vie réussira-t-elle à les réconcilier ?



L'écriture coupante, les phrases courtes, moulent la fureur et le dépit de l'adolescente. A la difficulté de communication fille mère, se superpose l'empêchement de se construire autour de l'absence irrémédiable du père.



Un livre beau et positif qui contourne l'impasse en proposant une autre voie : la reconstruction à partir des traces. La couverture représente bien le contenu du livre.



L'évocation sur la quatrième de couverture de la résonance du récit avec "Vendeur de rêves" n'empêche en rien une lecture indépendante du livre.

un livre tendre, empreint de nostalgie, un livre d'amour, émotif et bouleversant. Sans doute un des plus beaux livres que j'ai lu à mon fils. Impossible de ne pas être touché par la poésie et l'infinie tendresse qui se dégagent de la lettre de l'enfant à sa mamie.

Quel talent pour l'auteur de cette histoire qui parle aussi bien à l'enfant qu'à l'adulte qui n'a rien oublié et rend les souvenirs si riches !

Merci et bravo !

Alex n'aime pas lire, alors une visite de la bibliothèque ne l'intéresse pas en dépit de la présence de la jolie et savante Mina.



Mais lorsqu'une voix lui donne des instructions, il se trouve obligé de les suivre même si cela l'oblige à pénétrer au plus profond des rayonnages et plonger dans les livres...



Un court roman qui tend à démontrer qu'il faut moins chercher à apprivoiser la lecture qu'à s'immerger.



L'enfant, porté par l'histoire ne pourra ainsi plus s'arrêter de lire alors même qu'il est persuadé d'être allergique aux livres !



J'ai bien aimé le personnage du professeur qui exprime toutes ses directives en anglais mais un peu moins le passage avec le "directeur" qui m'a semblé un peu trop exubérant.



Un récit intéressant qui contient en son coeur un conte enchâssé.


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Le loup qui aimait trop les bonbons, voilà une histoire qui devrait intéresser plus d'un enfant.

Mais l'auteur va plus loin comme souvent dans les album jeunesse; joindre l'utile à l'agréable, le plaisir à la pédagogie où comment amener les enfants à se brosser . Qui pourrait resister à l'appel du brossage quand le loup, héros d'un jour et toujours adepte des sucrerie ne peut plus manger car a perdu toutes ses dents.

Parfois, un enfant décide de relire, jour après jour, le même livre. Il est rare que cette répétition réjouisse les parents, surtout quand l'album leur déplaît.



Justement, les parents de Charlie sont excédés par l'histoire du grand monstre qui affirme toujours à la fin : "Je vais te manger le bout du nez !'



Ils vont alors tout tenter pour le faire disparaître mais sans grand succès. L'ouvrage semble magique et il finit toujours par arriver dans les mains de l'enfant au moment de l'histoire du soir.



Mais peut-être qu'à travers cette lecture répétée l'enfant construit son identité et de nouveaux savoirs ?



Un album qui joue sur la déclinaison de situations proches pour mieux surprendre au final son lecteur.



Le temps de la lecture du soir est un rituel sacralisé pour beaucoup d'enfants qui ainsi jouent avec les peurs et consolident leur force.



Ceux sont des passerelles vers des aventures imaginaires qui impactent en parallèle le réel.

Soyez des parents patients et faites confiance à votre enfant semblent nous murmurer les auteurs !



A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Connaissant d'autres livre de Christine Beigel, j'avais bien envie de découvrir celui-ci et chouette, il est présent dans la masse critique!



La maison en construction est en lien avec les oeuvres de Piet Mondrian.



La couverture annonce déjà bien la couleur (c'est le cas de le dire ;-) avec une illustration inspirée des codes du peintre.



Au fil des pages, on découvre l'univers des couleurs utilisées par l'artiste. L'auteure place des habitants dans la maison en lien avec les émotions, sentiments ou visions amenées par les couleurs.

Par moment, j'avais plus l'impression d'être dans un livre sur les couleurs que l'artiste, mais ce sentiment disparaît vite à la fin de l'album avec les explications documentaires sur le peintre Mondrian.



Christine Beigel explique également son idée de départ pour la création de son album, sa vision de la maison.



Un album intéresant pour aborder l'univers si particulier de ce peintre.

J'avoue que nous sommes assez fans dans la famille de cette collection "mamie poule raconte", qui aborde avec beaucoup d'humour et de jeux de mots les petits tracas de la vie des enfants.

Cette fois, c'est ce pauvre panda qui a attrapé des poux...allez, si on les comptait ?

Au bout du monde, près du pôle Nord, se trouve une toute petite maison blanche. Dans cette maison habite un écureuil. Il a fait ses provisions pour l’hiver et s’il est maintenant tranquille, au chaud, loin du bruit, des ennuis et des ennemis, il est aussi très seul. Quand on frappe à la porte une première fois, il ouvre et laisse entrer une souris paniquée. Lorsqu’il entend toquer à nouveau, c’est un éléphant effrayé qui se précipite à l’intérieur. Quand un chat effaré franchit à son tour le seuil de la porte en courant, l’écureuil se dit que le prochain invité sera sans doute cette chose monstrueuse qui terrorise ces nouveaux amis…



Un album tout simple à réserver aux plus petits. L’intrigue est construite selon une structure par accumulation (chaque page voit l’entrée en scène d’un nouveau personnage). La tension monte jusqu’au dénouement, forcément inattendu et rigolo. Le trait dynamique de Rémi Saillard rend parfaitement les mouvements des protagonistes : on court, on crie, on lève les bras ou on se cache… l’ambiance est survitaminée !



Une construction efficace, un texte drôle et des illustrations pleines de charme. Voila donc une belle lecture complice à partager avec un petit bout.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..

Un bel album jeunesse qui nous emmène au Moyen-Âge à la poursuite d'un tueur en série. L'album prend son inspiration dans les livres d'heures, magnifiques ouvrages richement illustrés et reliés, à la mode à cette époque.

Un calendrier de douze mois, des vers associés aux illustrations où des indices annoncent les meurtres.A la fin de l'album figure un petit récapitulatif concernant les livres d'heures et des explications sur l'écriture et l'illustration du récit.

Je suis agréablement surprise par le travail effectué par l'auteur et l'illustratrice, c'est un petit "ovni" dans la sélection jeunesse : à ne pas manquer !

Marilou a 14 ans, entretient des relations plus que tendues avec sa mère et n'a jamais connu son père. La mort de ce dernier pousse la mère et la fille à se parler, à évoquer l'histoire familiale et à chercher à se comprendre.



Ce très court roman aborde les questions sensibles du deuil et du secret. Les relations entre les personnages sont abordées avec tendresse et délicatesse, sans mélodrame. C'est une lecture touchante, sans être inoubliable.

Le sujet est peut-être un peu galvaudé maintenant. Encore un roman qui voudrait convaincre les jeunes qui n'aiment pas lire de s'y mettre... mais pourquoi pas ? Christine Beigel fait preuve d'une belle imagination pour mettre en scène son jeune héros atteint de "bleuite" dés qu'il est question de lire. le roman est court, laissant parfois la place à une narration sous forme de bande-dessinée et il est surtout très loufoque. J'ai beaucoup aimé la mise en scène de l'expression "être happé par l'histoire" car c'est exactement ce qu'il va se produire pour Alex. ça part un peu dans tous les sens, c'est parfois sans queue ni tête, mais c'est plutôt amusant à lire et assez efficace dans son genre. J'ignore si cela motivera vraiment les réfractaires des livres à s'y mettre mais la lecture est entraînante et on passe un bon moment.
Lien : http://www.lirado.fr/alex-pa..

Une petite fille nous annonce que son papa est parti, mais le lecteur ignore où et pourquoi ?

En utilisant les bonbons, l'auteur joue avec les lettres, elles disparaissent tout comme son père.

L'auteur utilise des mots forts, un texte poétique et arrive à transmettre une certaine mélancolie.

Les illustrations sont elles aussi mélancolique, mais elles sont belles.

Belle découverte sur le thème de la séparation, mais aussi du rapport de l'enfant et le parent qui reste.

Évalué 3-4 étoiles (petite enfance)



Une maman poule raconte à ses poussins, qui s’essaient sans succès à voler, comment une autruche a aussi essayé sans y parvenir…



Une narration très amusante avec des onomatopées et des jeux de mots…

Des illustrations très colorées, dynamiques.

Des situations particulièrement cocasses, des chutes spectaculaires…

Un travail d’équipe car tous les animaux encouragent et conseillent l’autruche : un toucan, un flamand, une chauve-souris, un papillon, une taupe, un loup, un éléphant, un zèbre…

Un sauvetage final plein de surprises !



Une belle évolution du personnage : l’autruche pleureuse et geignarde a bien repris confiance en elle à la fin.



Une manière ludique d’aborder les injustices de la vie et la manière de les surmonter, une mise en avant des qualités de chacun car même si l’autruche est incapable de voler, c’est elle qui court le plus vite…



Un album de la collection « Mamie poule raconte », découvert avec ma petite-fille de 3 ans et demi.



#lesglosesdelapiratedespal


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