AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Christine Renard (14)


Elle refusait la lutte pour ne pas avoir à supporter la défaite.
Commenter  J’apprécie          90
Ainsi vivaient les femmes de Margaretta. Elles apprenaient à tenir une maison, à élever des enfants, elles allaient parader au marché pour montrer combien elles étaient jolies et bien habillées et capables, tout cela pour qu’un garçon vienne les demander en mariage.
Commenter  J’apprécie          70
Jamais jeunes filles n'ont attendu le prince charmant avec plus de ferveur. Deux regards anxieux fixés sur la rue, des petites mains crispées sur la poitrine, et ce sourire sans joie, sourire de commande, sourire courageux, car on n'attrape pas les hommes avec des larmes.
Commenter  J’apprécie          30
Les anges n'étaient qu'une bande d'artistes inadaptés, qui oubliaient trop facilement que le génie est aussi une longue patience.
Commenter  J’apprécie          21
Comme j'essayais timidement de suggérer que les femmes, à tout prendre, n'avaient guère moyen de s'exprimer dans aucun domaine, il me traita de "suffragette à la noix" et me dit que je ne ferais pas mal d'aller apprendre à faire le ménage auprès des Margarettiennes qui, au moins, savaient se tenir à leur place, elles.
Commenter  J’apprécie          20
Pour le moment, je me contente de constater ceci : Florence est l’incarnation de la beauté idéale. Et je donne à cet adjectif toute sa valeur. C’est une beauté asexuée, éthérée ; elle ne semble pas humaine parce qu’elle est la perfection rêvée par les hommes, elle n’est pas un être de chair et de sang comme en force la nature, elle est la Nymphe, la déesse, la Sylphide, elle est la Sainte Vierge, l’Ange Gardien*, la Fée, la Belle au bois dormant. Elle est cet être léger, transparent, lumineux créé par l’imagination des hommes, elle est l’incarnation d’un mythe.

*corrigé par mes soins
Commenter  J’apprécie          10
Quand fut ouverte pour la moi la lourde porte du hall, le soleil entra à flots. Je me mis à rire de bonheur, j'étais vivante et semblable à celle que j'étais en arrivant. Les jeunes n'auraient plus jamais peur, ils penseraient à cette journée sans honte, et même avec fierté. Le monastère saurait qu'il fallait compter avec eux, et les jeunes ne l'oublieraient jamais.
Dès qu'ils me virent, ils mirent toutes les voitures en marche à la fois. Solveig me fit un signe en me désignant la place libre à côté d'elle. Je m'y installai incapable de dire un mot, tant la joie me serrait la gorge. Tout en conduisant les cheveux au vent, Solveig répétait : "C'est merveilleux, c'est merveilleux!"
Commenter  J’apprécie          10
Les êtres infernaux qui ne venaient pas du tréfonds du subconscient, mais d’un sombre monde parallèle, étaient moins dangereux que les anges de lumière car les hommes ne savent pas se défendre de l’amour.
Commenter  J’apprécie          00
Elle se versa un verre d’eau, le but lentement. Le soleil illuminait la pièce, elle sourit de se sentir bien vivante et solide, et, de toute sa santé retrouvée, pensa sans peur aux démons, car ils avaient le cœur gonflé de haine, et, dans la haine les hommes savent lutter.
Commenter  J’apprécie          00
Hélas, vous nous aimiez, et vous ne nous avez fait que du mal !
Commenter  J’apprécie          00
Les anges n’étaient qu’une bande d’artistes inadaptés, qui oubliaient trop facilement que le génie est aussi une longue patience.
Commenter  J’apprécie          00
Ce sont des anges. Rien à voir naturellement avec l’acception religieuse du terme, je veux dire qu’ils sont l’incarnation de l’image qui vient à l’esprit lorsqu’on prononce le mot « ange ». »
Commenter  J’apprécie          00
Quand Françoise réalisa qu'Anne Vargelonne était morte, elle s'enferma dans sa chambre et se mit à pleurer, non pas de peine et de désespoir, mais de douceur, mais de tendresse. Elle était morte, Anne la blonde, Anne la très douce, qui jouait du piano dans une villa blanche au bord de la mer. Elle était morte. Cette fois, c'était vrai. (5)
Commenter  J’apprécie          00
Je la regardai aller et venir, changer de chaussures, accrocher sa cape dans une armoire, avec des gestes précis et naturels.
"Ça ne me dit pas pourquoi vous vous êtes levée si tôt, reprit-elle, sans l'ombre d'une gêne.
- Je vais vous le dire, mais vous pourriez peut-être me donner un peu de café." Elle eut un rire léger.
"C'est vrai, vous êtes comme ça le matin. Venez, je vais vous en faire."
Je dis, sans la quitter des yeux.
"Comment, vous n'en avez pas encore pris ?"
- Moi ? Non. Vous savez, je ne suis pas comme vous."
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christine Renard (52)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Pierre Bottero ?

Les frontières des ... (La Quête d’Ewilan) ?

Banquises
Esquimaux
Iceberg
Glaces

10 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Pierre BotteroCréer un quiz sur cet auteur

{* *}