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4.02/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lucenay-lès-Aix (Nièvre) , le 10/02/1929
Mort(e) à : Paris , le 07/11/1979
Biographie :

Christine Renard est une écrivaine française de science-fiction et fantastique. Elle a publié une dizaine de livres ainsi qu'une soixantaine de nouvelles.

En 1963, paraît son premier roman, À contre-temps. Elle travaille alors au CNRS tout en préparant sa thèse de psychologie.

Elle se lie avec un autre écrivain de science-fiction, médecin et spécialiste des poisons, Claude-François Cheinisse, connu sous le pseudonyme de Christian Libos, avec qui elle rédige une longue nouvelle, Delta. Tous deux feront paraitre des nouvelles dans la meme revue, Fiction. Ils se marient en 1965 et un premier enfant naît en 1966, Françoise. Occupée par celui-ci et par sa thèse (portant sur les fantasmes en science-fiction), Christine ne publie plus de fiction avant 1967, année où Delta paraît enfin. Après quelques déboires éditoriaux et la naissance d'une deuxième fille, Danielle, elle publie un deuxième roman dont l'éditeur fait aussitôt faillite.

Quelques adaptations radiophoniques de ses œuvres lui permettent de faire son retour en 1975, notamment avec une trilogie de romans pour adolescents influencée par l'œuvre de son ami, le poète André Hardellet. S'ensuit une période faste qu'un cancer interrompra brutalement en emportant Christine Renard le 7 novembre 1979.

Après sa mort, Claude-François Cheinisse, son mari, fit paraître un certain nombre d'inédits, en particulier le recueil À la croisée des parallèles, conçu comme un recueil à quatre mains, une sorte de dialogue post mortem. Celui-ci en effet met en regard dix de ses propres nouvelles (dont certaines écrites pour l'occasion) avec dix nouvelles de Christine Renard. L'une d'elles, La Nuit des albiens, reçut le prix Rosny aîné en 1982.

De plus en plus dépressif, Claude-François Cheinisse se suicida en septembre 1982, entraînant dans la mort leurs deux filles, alors âgées de treize et seize ans, ainsi que sa propre mère.
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Elle refusait la lutte pour ne pas avoir à supporter la défaite.
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Ainsi vivaient les femmes de Margaretta. Elles apprenaient à tenir une maison, à élever des enfants, elles allaient parader au marché pour montrer combien elles étaient jolies et bien habillées et capables, tout cela pour qu’un garçon vienne les demander en mariage.
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Jamais jeunes filles n'ont attendu le prince charmant avec plus de ferveur. Deux regards anxieux fixés sur la rue, des petites mains crispées sur la poitrine, et ce sourire sans joie, sourire de commande, sourire courageux, car on n'attrape pas les hommes avec des larmes.
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Comme j'essayais timidement de suggérer que les femmes, à tout prendre, n'avaient guère moyen de s'exprimer dans aucun domaine, il me traita de "suffragette à la noix" et me dit que je ne ferais pas mal d'aller apprendre à faire le ménage auprès des Margarettiennes qui, au moins, savaient se tenir à leur place, elles.
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Quand fut ouverte pour la moi la lourde porte du hall, le soleil entra à flots. Je me mis à rire de bonheur, j'étais vivante et semblable à celle que j'étais en arrivant. Les jeunes n'auraient plus jamais peur, ils penseraient à cette journée sans honte, et même avec fierté. Le monastère saurait qu'il fallait compter avec eux, et les jeunes ne l'oublieraient jamais.
Dès qu'ils me virent, ils mirent toutes les voitures en marche à la fois. Solveig me fit un signe en me désignant la place libre à côté d'elle. Je m'y installai incapable de dire un mot, tant la joie me serrait la gorge. Tout en conduisant les cheveux au vent, Solveig répétait : "C'est merveilleux, c'est merveilleux!"
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Les anges n'étaient qu'une bande d'artistes inadaptés, qui oubliaient trop facilement que le génie est aussi une longue patience.
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Je la regardai aller et venir, changer de chaussures, accrocher sa cape dans une armoire, avec des gestes précis et naturels.
"Ça ne me dit pas pourquoi vous vous êtes levée si tôt, reprit-elle, sans l'ombre d'une gêne.
- Je vais vous le dire, mais vous pourriez peut-être me donner un peu de café." Elle eut un rire léger.
"C'est vrai, vous êtes comme ça le matin. Venez, je vais vous en faire."
Je dis, sans la quitter des yeux.
"Comment, vous n'en avez pas encore pris ?"
- Moi ? Non. Vous savez, je ne suis pas comme vous."
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Quand Françoise réalisa qu'Anne Vargelonne était morte, elle s'enferma dans sa chambre et se mit à pleurer, non pas de peine et de désespoir, mais de douceur, mais de tendresse. Elle était morte, Anne la blonde, Anne la très douce, qui jouait du piano dans une villa blanche au bord de la mer. Elle était morte. Cette fois, c'était vrai. (5)
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