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Citations de Claire Eliza Bartlett (26)


Il est temps de regarder en face une vérité bien déplaisante : selon le Rape; Abuse &Incest National Network, aux Etats-Unis, une femme sur six a été violée ou victime d'une tentative de viol. Une agression sexuelle se produit toutes les soixante-treize secondes dans ce pays. Et toutes les neuf minutes, la victime est mineure.
D'après les statistiques, l'immense majorité des abuseurs n'est pas punie. Dans les affaires très médiatisées, la victime se retrouve sous le feu des projecteurs ; la presse décortique ses faits et gestes, l'accuse d'avoir été trop saoule, pas assez prude, trop provocante ou imprudente. C'est plus facile de ne rien dire que de se faire tailler en pièces et traîner dans la boue, sans aucune garantie d'obtenir justice.

( En fin de livre...)
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J'avais confiance en tout le monde, et où cela m'a-t-il menée ? Je prie pour qu'un bus m'écrase demain matin. Parce qu'à quoi bon vivre si c'est pour subir ça ? J'ai essayé d'être une fille sage, honnête et intégre. Et voilà ce que ça m'a rapporté.
Je voudrais être morte.
Je voudrais être morte.
Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte. Je voudrais être morte.
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Il a posé une main sur mon épaule pour me guider jusqu'à la balance. Les chiffres ont grimpé. Bonjour, je m'appelle Avery Cross. Je ne suis qu'un chiffre, et quand ce chiffre est trop élevé, je n'ai plus le droit de faire des portées en cheerleading. Je suis privée de petit-déjeuner. Je ne suis plus une fille ni une petite amie parfaite. Je ne suis plus rien.
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Elle n'a jamais eu de petit-ami, et elle n'en a jamais voulu. Un petit-ami, ça vous fait de belles promesses, ça vous fout enceinte et ça vous interdit d'avorter, et trois ans plus tard, ça se casse en vous laisant en plan avec votre fille. Du moins, c'est ce qu'elle a toujours entendu sa mère dire.
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Les Cross sont persuadés que leur fille intégrera l'équipe de cheerleading d'Harvard. Ses camarades, eux, pensent qu'elle n'ira même pas à la fac. Kyle Landry lui a dit un jour qu'elle avait un cerveau de mère au foyer. " C'est toujours mieux que de ne pas en avoir du tout", a t--elle songé. Mais elle s'est bien gardée de le dire.
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La police a fait ce que beaucoup de gens font constamment : elle a collé à Lizzie une étiquette bien pratique, une étiquette qui expliquait sa mort en collant à la façon dont ils la voyaient plutôt qu'à ce qu'elle était réellement. Ils l'ont tenue coupable de ce qui lui était arrivé afin de ne pas avoir à chercher le vrai responsable.

[p422]
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Le chasse-neige est passé à 5 heures du matin : il ne s'agirait pas que la météo incommode les Cross et leurs voisins qui boivent du champagne au petit-déjeuner. Parfois, Avery culpabilise de pouvoir si facilement sortir avec sa Prius en hiver, alors que Natalie et Shay arrivent en retard au lycée parce que le chasse-neige a négligé leur quartier ou n'a pas eu le temps de s'en occuper.
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Elle savait bien que ça n'était pas un problème d'être gay, mais il y avait une grosse différence entre tolérer l'homosexualité des autres et accepter la sienne.
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- Tu n'es pas forcée de leur parler sans la présence d'un avocat. Et ils n'ont pas le droit de t'amener sans un mandat d'arrestation.
- Elle foudroie [ l'inspectrice ] du regard. Mais Gwen se dégage avec un sourire sans joie. [ Sa mère ] aurait dû devenir humoriste. Comme s'ils avaient de quoi payer un avocat !
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Claude ne se souvient même pas de la dernière fois où elle a été coincée chez elle un vendredi soir. Elle s'affale sur le canapé. Depuis 16 heures, elle regarde des romances de Noël débiles sur Netflix.
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Plus besoin de répondre aux gens qui me demandent si je ne devrais pas être en cours. Plus personne pour critiquer mes cheveux teints en noir ou mon eye-liner trop épais, ou pour m’insulter à voix basse en croyant que je n’entends pas. Sur la route, je suis libre d’être qui je veux, sans personne pour me juger.
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Claude soulève le couvercle de la boîte de donuts. Elle vient de chez le meilleur fabriquant de beignets au monde, pas très loin de Lorne sur le versant est des montagnes. Un jour, quand les skieurs commenceront à passer l'hiver ici et que les promoteurs immobiliers se seront remplis les poches, Starbucks débarquera pour imposer ses merdes préemballées et trop sucrées.
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C’est l’histoire de toutes les filles. Les premières de la classe et les cheerleaders. Les dociles et les rebelles. Celles qui sont mortes d’une mort tragique mais bien commode. Celles qu’on a réduites au silence.
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C'est toujours les gens qui ont l'air le plus respectable qui cachent le mieux leur jeu (...)
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Je culpabilise de lui avoir menti, mais je suis bien décidée à découvrir la vérité. J’ai besoin de preuves avant d’en parler. Avant d’effacer le sourire chaleureux de Mme Sayer. Elle a perdu sa fille : je dois avoir une bonne raison de lui faire revivre cette horrible nuit.
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Elle n’était pas censée être dehors à une heure pareille. J’ai fixé la place vide, le ventre noué par l’appréhension. Je me suis dit qu’elle avait dû aller à une soirée, se bourrer la gueule et s’endormir sur le canapé d’un de ses potes. Qu’elle rentrerait le lendemain et que mes parents la priveraient de sorties. Que c’était sa vie, et qu’elle avait le droit de la gâcher si ça lui chantait.
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On m’a tout volé. Mon avenir, ma vie – et maintenant, mon corps, englouti par les cauchemars qui bouillonnent dans la Fuite d’Anna. Même mon histoire ne m’appartient plus
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- Je suis sérieux, Aves, insiste Michael. Je t'aurais crue, et j'aurais fait quelque chose. Je te croirai toujours.
- Pas juste moi, Michael. N'importe quelle femme qui te racontera qu'elle a été harcelée ou agressée. Tu me le promets ?
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Je savais qu’Emma adorait les histoires. Elle était toujours en train d’en écrire. Chaque fois que je la voyais, elle avait le nez dans son carnet : avant le début des cours, après une interro… parfois même, pendant que le prof parlait. Elle écrivait comme si elle avait besoin de se sortir quelque chose de la tête. Alors, quand elle a commencé à faire une fixation sur ma sœur, j’ai pensé qu’elle se racontait une nouvelle histoire.
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Elle avait pleuré. Son visage était encore tout rouge, et ses cheveux blonds pendouillaient sur ses épaules. Elle ressemblait à une petite souris, inoffensive et tremblante de peur. Un instant, j’ai culpabilisé. Mais elle avait menti à tout le bahut et versé du sel sur mes plaies. Le moins qu’elle pouvait faire, c’était me répondre.
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