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3.08/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 02/11/1929
Biographie :

Claude Joste, nom de plume de Claude-Hubert Goldstein, est un écrivain français, auteur de roman policier, de roman d'espionnage et de roman de guerre.

Il a écrit avec Stephan Jouravieff (Stéphane Jourat) de nombreux romans d'espionnage sous le pseudonyme collectif de Marc Revest.

Il utilise également le pseudonyme de Claude Roland en collaboration avec Maurice Roland (1920).

Il est tout d'abord officier d’active et prend part aux guerres d’Indochine et d’Algérie : lieutenant chef de Groupement de Commandos durant la guerre d’Indochine, puis Capitaine à la Légion Étrangère durant la guerre d’Algérie et Officier des Affaires Sahariennes. Il sera titulaire de 12 Citations et sera fait officier de la Légion d’honneur.

Il quitte l'armée en 1965 pour se consacrer à l'écriture.

Auteur prolifique, il fait paraître en 1967 son premier roman policier, "Le Chandelier de Noël", aux éditions Fleuve noir. Il fait dès lors partie des piliers de cet éditeur, publiant dans ses principales collections : "Spécial Police", "Espionnage" et "Feu".

Il est auteur, entre autre, d’une soixantaine de romans dans la collection "Spécial Police" entre 1967 et 1987 ("Les Clarines de Neuilly", n°2038).

son site : https://claude-joste.iggybook.com/fr/

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Les commandements, les cris, les jurons et les plaintes étaient lancés dans les deux camps dans la même langue...Les uns comme les autres avaient un espagnol dans leur ligne de mire...
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- Tu veux parler du repli ?
- Tout juste, papa ! Tu peux en donner l'ordre. Tu ne seras pas le premier !
A Barcelone, on a gagné, c'est vrai ! A Majorque, nous avons ramassé une branlée ! A Tolède, on a filé, la paille au cul ! Et ici, veux tu me dire ce qu'on fout ?
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Joshua finngan a soif de mer, de vagues, de sable blanc et de filles Dorées. Mais il dit que si son chef la convoqué ses vacances ⛱️ sont à l,eau. il patiente , dans la salle d, attende de son chef, avec pour horizon le strict chignon de followay. Pour finngan contempler followay au labeur c, est entré de Plain pied dans la vertu.
- followay ?
- mister fînngan?
-. quand allez vous enfin être saisie par la débauche.
- le jour où vous cesserez de vous croire plein d, humour,ce qui peut malgré tout se produire, mister fînngan, et lorsque vous aurez acquis un minimum d, éducation.
- j, avais simplement le désir de prendre un pot chez vous, de connaître votre intérieur, de voir vos livres 💷,vos disques 📀 de me faire ainsi une idée de vos goûts, c'est tout.
- pas question. Me soyez pas stupide en essayant d, être drôle.je me suis pas un kiosque de gare,ou une discothèque.
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Dans le bureau de l'octroi transformé en P.C., le colonel Tiengo s'interrompit, fit claquer sa cravache sur la table et darda l'éclat métallique du seul œil qui lui restait sur les visages des officiers de la 3e bandera.
De petite taille, il faisait songer à un coq de combat dressé sur ses ergots. Sanglé dans son uniforme, la courroie de son baudrier de cuir barrant sa poitrine en oblique, le ceinturon bouclé au dernier cran, la taille fine, il était toujours très net. A chacun de ses mouvements, la manche gauche de sa vareuse, vide de bras, volait en tous sens.
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Des coups ébranlent ma porte.

Ça résonne dans ma tête. J’ouvre un œil. Le jour filtre au travers des lamelles des volets roulants.

Nouveaux heurts.

- Oui…

- Il est sept heures, monsieur Burns.

Ça flotte un peu, à dire vrai je ne sais plus très bien où je suis.

- Ces messieurs sont déjà dans la salle à menger.

Cette fois j’y suis !...

- Merci.

Pénible que de se redresser. J’ai la « barre » : bouche, voix pâteuses et front douloureux.

Mieux vaut ne pas me souvenir de ce que j’ai ingurgité entre le coucher du soleil et le moment de grâce où j’ai retrouvé mon lit.

Douche. Mélangeur sur eau froide, pression maximale. La trombe se déverse sur mon crâne, m’enveloppe, me noie. Déluge glacial que je m’oblige à supporter, stoïque dans l’espoir de voir s’effacer ma gueule de bois.

Quatre heures de sommeil en l’occurrence, c’est trop ou pas assez. Dans la foulée, avec le vent qui soufflait sur nous, j’aurais très bien vu un appareillage nocturne, cap plein est, à la rencontre du soleil.

Je coupe l’eau, me bouchonne au gant de crin. Réaction de chaleur bienfaisante. Le temps de me raser, d’enfiler un polo et un short et j’empoigne le sac renfermant mon équipement de plongée.

Mes compagnons sont attablés devant une théière, pots de café, galettes croustillantes et chaudes, papanasis dorés (gâteaux fourrés au fromage blanc), petits pains noirs, crème, miel, mamaliga (polenta), gelée de myrtilles, de fraises… Fastueux et alléchant.

Plutôt que compagnons je devrais dire frères de combat ! Dure bataille que nous avons livrée et dont nous sommes sortis vainqueurs à quatre contre quatorze.

Ça crée des liens, on s’appelle désormais par nos prénoms et comme il y a deux Russes, un Roumain et un Anglais nous avons adopté le français que nous parlons tous couramment afin de renforcer encore davantage notre complicité.

- Café ou thé ?

- Exceptionnellement je prendrai un café, Dimitri !

Karoly pousse vers moi le beurrier, tandis que Boris obligeant me passe les toasts.

- Bien dormi, Michael ?

Dimitri a un petit sourire qui donne à son visage carré, aux maxillaires saillants, un aspect juvénile. De taille moyenne, il est du genre râblé, musclé, possède un regard vif, des yeux tirant sur le gris, et ses cheveux châtain foncé taillés en brosse accentuent l’impression de netteté qui émane de lui.
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Il pleut.

Le déluge a commencé vers trois heures du matin. Je me suis levé, ai fermé ma fenêtre. Le gorille de service est intervenu par haut-parleur interposé pour m’inviter à m’en éloigner.

Il entre sans frapper, constate que je suis rasé, douché, habillé.

- Direction salle à manger !

Dimitri m’y accueille comme si de rien n’était, m’invite à m’asseoir et à faire honneur au petit déjeuner.

- La pluie vous a réveillé, m’a-t-on dit !

- On a dit juste.

- J’espère que vous avez pu vous rendormir ?

- Sans problème !

- J’en suis ravi.

- Désolé pour ce cher Boris, qui aurait sans doute préféré me voir arpenter ma chambre en proie à l’insomnie : j’ai dormi !

- Vous n’en serez que plus en forme !

Je déplie ma serviette, trois enveloppes s’échappent de ses plis. Je les ramasse. Elles sont libellées à mon nom.

- On pense quand même à moi, Dimitri, sans doute ma secrétaire qui…

- Examinez les timbres, Michael, que je sache Muriel Osborne n’est pas à Genève… Votre fille en revanche y poursuit ses études mais rassurez-vous, elle se porte bien et ce courrier ne la concerne pas… Vous pouvez l’ouvrir sans crainte !

Il m’a eu.

Mes mains m’ont trahi, quand il a évoqué Maureen, tant je pensais être parvenu à assurer sa sécurité.

Je décachette les enveloppes, intrigué.

- Comme vous pouvez le constater, Michael, il s’agit de relevés bancaires et de quittances d’électricité, de téléphone, que l’on vous adresse sous plis discrets… Dois-je vous faire un dessin ?

Il me nargue, ironique.

- Inutile ! Suite logique du plan Alpha Premier round : curriculum du Sujet suivi du bilan de son activité. Le tout assorti de commentaires élogieux avec cependant en fond de tableau une invitation à la grande valse ! Deuxième round : début du travail au corps, Michael Burns a un compte dans une banque suisse, et un appartement.

- Tsst… tsst… une villa.

- C’est encore mieux ! Il va sans dire qu’elle doit être luxueuse et mon solde créditeur florissant !

- C’est évident…
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- Comme vous pouvez le constater, Michael, il s’agit de relevés bancaires et de quittances d’électricité, de téléphone, que l’on vous adresse sous plis discrets… Dois-je vous faire un dessin ?
Il me nargue, ironique.
- Inutile ! Suite logique du plan Alpha Premier round : curriculum du Sujet suivi du bilan de son activité. Le tout assorti de commentaires élogieux avec cependant en fond de tableau une invitation à la grande valse ! Deuxième round : début du travail au corps, Michael Burns a un compte dans une banque suisse, et un appartement.
- Tsst… tsst… une villa.
- C’est encore mieux ! Il va sans dire qu’elle doit être luxueuse et mon solde créditeur florissant !
- C’est évident…
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Il dormit mal, d’un sommeil agité.
A un moment, il s’était redressé brusquement dans son lit, alors qu’il discutait avec le juge Delorme… à 5 heures !
Il avait juré, puis, s’étant rallongé et tourné sur le côté, la fatigue l’avait enfin terrassé.
Cette fois, ce ne fut plus un sommeil en surface, mais en profondeur, à telle enseigne qu’il n’entendit pas la sonnerie du réveil et que Maïté dut le secoué à plusieurs reprises avant qu’il ne consente à ouvrir un œil.
Un peu moins d’une heure plus tard, la bouche amère d’avoir trop fumé et pas assez dormi, il répondait au salut de son chauffeur en s’engouffrant dans la 404 du service.
- On va à la boite, monsieur le principal ?
Ce n’était pas une question, mais la reprise d’une habitude quotidienne. Il embraya sans attendre de réponse.
- Négatif !
Thiébaut avait répondu d’instinct, suivant une impulsion du moment qui l’étonna.
- Impasse Tatin, Jules.
Il lui fallait voir au moins les lieux, sentir leur atmosphère, avant de se plonger dans la routine policière.
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Mieux vaut ne pas me souvenir de ce que j’ai ingurgité entre le coucher du soleil et le moment de grâce où j’ai retrouvé mon lit.
Douche. Mélangeur sur eau froide, pression maximale. La trombe se déverse sur mon crâne, m’enveloppe, me noie. Déluge glacial que je m’oblige à supporter, stoïque dans l’espoir de voir s’effacer ma gueule de bois.
Quatre heures de sommeil en l’occurrence, c’est trop ou pas assez. Dans la foulée, avec le vent qui soufflait sur nous, j’aurais très bien vu un appareillage nocturne, cap plein est, à la rencontre du soleil.
Je coupe l’eau, me bouchonne au gant de crin. Réaction de chaleur bienfaisante. Le temps de me raser, d’enfiler un polo et un short et j’empoigne le sac renfermant mon équipement de plongée.
Mes compagnons sont attablés devant une théière, pots de café, galettes croustillantes et chaudes, papanasis dorés (gâteaux fourrés au fromage blanc), petits pains noirs, crème, miel, mamaliga (polenta), gelée de myrtilles, de fraises… Fastueux et alléchant.
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A trois heures, un coup de fil de Jules, donné depuis la poste de Meudon, avait prévenu Jeanne d’avoir à réunir l’équipe à 17 heures.
Interrogé sur le but de cette escapade, le chauffeur n’avait pu rien en dire, la tante n’ayant échangé que les banalités avec le patron durant tout le trajet.
Le commissaire avait dix minutes de retard. Ils étaient là, à l’attendre, intrigués, surtout Lambert le méthodique. Un vicieux du carnet noir à l’ancienne, couverture de moleskine et le large élastique ; il le plaçait toujours en équilibre sur son genou.
Pour cet homme rondouillard, à la mine réjouie, une affaire c’était avant tout un long rapport, nourri de détails, de dates, de chiffres, de renseignements glanés non pas au hasard mais selon une chronologie parfaite.
Quant au balafré, qui s’était fait raconter vieille dame par Jeanne, il avait hâte de la rencontrer.
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