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Critiques de Claudine Manrique (17)
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Skell, tome 1 : Les chasses de Ravenous

" des meurtres sanglants, une affaire d'héritage, des corps sans tête qui sèment la panique "



Skell veut tout plaquer après six années à tenter d'être maître Ezelkian. Mais elle se retrouve coincée dans le bureau de lae Directeur·ice avec un Maître Ezelkian de 50 ans banni de leur communauté. Il va y retrouver son poste d'enseignant. L'univers nous est décrit au fur et à mesure.



Baltimore Faillaise était des leurs. Le chaos l'accompagnait dans chacune de ses actions. Il est bien connu d'ailleurs, qu'il faut éviter d'être en désaccord avec lui. L'apprentie Skell va finalement rester et le suivre suite à la décision de lae directeur.ice.



Un tueur en série sévi, Maître Baltimore Faillaise ne laissera pas souffler Skell tant que l'affaire ne sera pas élucidée. Leur premier arrêt : la foire d'Omniville. Ce personnage est au début spécial, mais j'ai appris à l'apprécier un peu plus au fil du récit.



C'est un roman mettant l'accent sur la tolérance quant aux différences entre les personnages, mais aussi sur la façon dont on cherche sa voie dans la vie.



On découvre différents êtres comme des gueules-en-deux, partageant le génome humain et animal. Ils peuplent la ville de Ravenous, ville d'origine de Baltimore Faillaise.



Ce roman avait tout pour me plaire : un univers intéressant, des points de vue que l'on retrouve peu, les gueules-en-deux, de la magie... Mais, je n'ai pas toujours tout compris, je n'ai pas totalement accroché à cette lecture (j'ai lu une bonne partie en diagonale).
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Code d'un soir

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[SERVICE PRESSE]





Code d’un soir de Claudine Manrique



Je remercie les editions Laska de m’avoir sollicitée pour ce service presse.





Mon résumé :



Dap est un jeune homme d’une vingtaine d’années. Afin de fêter son nouveau job, il retrouve des amis dans un bar de Paris. Émêché, il embarque un mec dans les toilettes pour un coup vite fait. Qu’elle n’est pas sa surprise, le lendemain matin, quand il découvre que ce gars n’est autre que son futur boss.





Dap est informaticien. A la recherche d’un travail depuis plusieurs semaines, il vient enfin d’en décrocher un. Pour fêter cela, il décide de sortir avec ses amis. Immature et un peu gauche, il est très proche de sa mère et de son beau père, un youtubeur exorciste.



Linus est responsable informatique dans une grande entreprise. Soumis à la pression de sa hiérarchie, il se serait bien passé de retrouver son coup d’un soir à deux bureaux du sien. Ronchon, peu avenant, il résiste aux approches de son collègue.





Mon ressenti final :



Je suis complètement passé à côté de ce roman.



L’analyse que je fais de ce roman n’engage que moi et ma compréhension de cette histoire. Elle ne reflète absolument pas le contenu de ce livre puisque chaque lecteur le ressentira différemment.



Les points positifs :



L’auteure a une écriture très agréable, très fluide. Il est facile de la lire et de situer les personnages et les actions. Le vocabulaire est varié et ce n’est jamais vulgaire. Quelques grogs mots pour appuyer une situation ou un autre mais vraiment, une lecture agréable et facile.



J’ai beaucoup aimé les personnages secondaires, notamment Jerry. Un vrai connard, celui-là ! Et vous savez que j’adore les connards dans les romans ! Je trouve qu’à son contact, Dap s’éveille et se révèle. Il est impertinent, a du répondant, de l’humour. J’ai aussi aimé Blaise, l’agent d’accueil un peu introverti mais qui se dévoile grâce à la fédération que s’emploie à mettre en place Dap. Il s’intègre rapidement au groupe et insiste pour que Blaise en fasse partie. Lydia, la directrice technique, c’est le soleil, la tornade, la nana qui a du punch. Elle est agréable avec tout le monde, elle est solaire.





Venons-en aux points que j’ai le moins apprécié :



J’ai eu beaucoup beaucoup beaucoup de mal avec les personnages principaux. Dap est immature, insistant et gauche. C’est extrêmement agaçant de le lire tant on a envie de le secouer. Il est l’employé moyen. Plus cancre que premier de la classe à l’école, il préférait faire la fête qu’aller en cours. Une fois diplômé, il se laisse vivre plutôt que de se mettre à trouver un boulot stable. Il va vivoter grâce à de petits jobs et va se décider à chercher un ‘’vrai’’ boulot après sa séparation d’avec sa copine.



Son comportement avec Linus est aussi très agaçant. Linus le repousse sans équivoque mais Dap insiste, sous couvert de rigolade et d’humour. Si je n’ai pas trouvé Linus déterminé à repousser Dap, je ne l’ai pas non plus trouvé très réceptif aux signaux envoyés par le jeune homme. Linus est quelqu’un de taciturne, relativement grognon et plutôt planplan. Plus âgé que Drap, il accepte les petits jeux coquins que lui propose son subalterne mais on ne le sens pas plus motivé que ça. Ça m’a semblé peu convaincant.



Après une centaine de pages de lecture, j’ai fait un constat que je n’ai encore jamais fait lors d’une lecture, depuis cinq ans que je suis chroniqueuse. L’auteure a construit ses personnages et son univers dans notre propre réalité. Je me souviens d’une lectrice qui m’avait dit qu’elle en avait marre des mâles alpha, des personnages masculins milliardaires et beaux comme des Dieux. Ici, rien de tout cela ! Dap ne fichait rien à l’école, n’a cherché du boulot que sur le tard, Linus a le visage rongé par des traces d’acné, il est bedonnant et pas particulièrement attirant. Tout cela ne fait pas franchement rêver mais c’est notre réalité. Et je trouve que l’auteure a tenté un pari fou d’écrire un roman sur des gens lambda, à notre image et ancré dans notre vie de tous les jours. Malheureusement, cela n’aura pas fonctionné avec moi. Impossible pour moi de m’évader du quotidien en lisant un roman qui y ressemble trait pour trait.



Encore une fois, ce roman n’est absolument pas mauvais. L’auteure écrit bien, les faits et gestes, les actions des protagonistes sont cohérents et réalistes, pour le coup. Le roman traite aussi du stress au travail, de la pression de la hiérarchie et du burn-out, mais je dois dire que le couple m’a tellement agacé que j’ai occulté cette partie et l’importance d’en parler.





Si tu veux découvrir le couple Dap-Linus, c’est ici : https://amzn.to/3MW7qnc
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Code d'un soir

Retour mitigé car il y a des choses que j’ai beaucoup aimées et d’autres beaucoup moins. Parlons d’abord de ce qui m’a gênée dans toute ma lecture, à savoir l’absence d’indications générales. J’ai besoin de pouvoir me figurer un cadre spacio-temporel et une histoire derrière les attitudes de chacun. Ce manque de repères m’a conduite à être plutôt détachée des personnages. L’auteur a choisi de créer une histoire dans le monde du travail criante de vérité dans les attitudes, situations et ressentis. Un peu trop d’ailleurs et pour le coup, beaucoup trop présent dans l’histoire. Cela a créé chez moi un vrai sentiment de malaise (mais comme j’ai lu l’histoire à un moment d’extrême fatigue professionnelle, ceci explique peut-être cela...) Je pense que c’est la première fois que je lis un récit si ancré dans la cruauté du monde professionnel et pour tout vous dire, je n’aime définitivement pas ça. Cependant, ce que je n’ai pas aimé fait aussi la richesse de ce livre et de cette histoire qui, ne vous y trompez pas, sort de l’ordinaire.

Un jeune homme qui, après un coup d’un soir, découvre que celui-ci est son futur boss semble pourtant être du réchauffé. Cependant, ici, le boss est seulement son supérieur direct et ce n’est pas un apollon. Et la vie que nous décrit l’auteur est celui de l’open space d’une boîte informatique, avec les bugs, les dead lines, le stress et toutes ces petites choses qui rythment une journée de travail. L’auteur connaît visiblement son sujet et m’a plus d’une fois perdue. Je pense que moins de détails techniques ou explications auraient pu éviter certaines longueurs (mais bon, j’avoue que le sujet du codage et de l’informatique ne m’intéresse absolument pas !) Par contre, la plume est agréable et fluide et je ne regrette pas d’avoir persévéré, ayant beaucoup aimé les interactions entre les deux hommes. De plus, les sujets douloureux qui apparaissent progressivement, et de manière surprenante, et en font un récit profond et fort. Cependant, plus de romantisme ou de passion aurait, à mon sens, permis de casser le caractère froid et rude du thème principal et contribué à rendre ce récit plus chaleureux.
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Code d'un soir

Dap, tout content d'avoir enfin décroché son premier job, sort avec des potes pour fêter ça... et finit par un coup rapide dans les toilettes avec un inconnu.



Le lendemain, premier jour de boulot, faut déjà assumer le costard-cravate alors qu'on est plus habitué au jean t-shirt, faut supporter les bisons dans la tête de lendemain de fête, et faut en plus, gérer de faire connaissance de son nouveau patron et s’apercevoir qu'on l'a en fait connu la veille au soir, dans les toilettes, quand celui-ci avait le pantalon autour des chevilles.



Après un premier contact un peu embarrassant, les deux hommes en viennent à un consensus : faire comme si cette soirée n'avait jamais existé.



Sauf que c'est pas si simple...



Une romance basée sur un employé qui s'aperçoit que son nouveau boss est son coup d'un soir de la veille, c'est un thème assez récurrent. L'originalité de ce roman, c'est déjà le fait que les deux hommes ne sont pas des apollons/playboys/musclé de partout/transpirant la sensualité et la testostérone/que tout le monde reluque/toussa toussa, ce sont des hommes "normaux", comme on peut en croiser tous les jours, au physique moyen, qu'on croise dans le métro, ou autour de la machine à café. Et si le roman commence avec cette rencontre dans les toilettes, ce n'est pas non plus un coup de foudre avec les paillettes dans les yeux et le cœur qui s'emballe. Le rapport en lui même d'ailleurs n'est pas des plus transcendant...



Mais c'est ce qui fait l'originalité et la force de l'histoire, c'est ce rapport au quotidien, à la vie de tous les jours, au traintrain des journées au boulot, de la vie dans un open space, de la bataille autour du réglage de la température de la clim, cette ambiance parfois très conviviale d'une boîte d'informatique, avec les déjeuners d'équipe, les longues réunions, les pots le soir, et les moments de stress et de tension, quand les échéances tombent et qu'il faut cravacher pour tenir les délais.



Comme nous sommes dans le milieu des développeurs, de l'informatique, l'auteur connaissant visiblement bien son domaine, parfois, j'ai été un peu perdue par les détails du quotidien, je trouvais ça un peu longuet. Mais je ne regrette pas d'avoir persisté, parce que ce roman aborde aussi des thèmes douloureux très intéressants.



La plume de l'auteur est agréable, le récit étant parfois un peu alourdi par trop de détails techniques qui concernent le boulot des deux hommes. Mais j'ai passé un moment agréable avec Dap et Linus et j'ai apprécié de partager un moment de leur vie privée et professionnelle.



Je remercie la maison d'édition et l'auteur pour m'avoir fait confiance en me proposant Code d'un soir en service presse.
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Code d'un soir

Dap fête son nouveau travail qui commence le lendemain avec ses amis, il va aussi profiter d'un coup rapide dans les toilettes avec un inconnu. Il ne connait toujours pas son prénom quand ils finissent leur petite affaire. Enfin c'était avant de s'installer à son nouveau bureau et découvrir que son chez de département n'est autre que l'homme qu'il s'est fait dans les toilettes : Linus…



Bon bon bon… Pas facile de donner un avis. Je ne dirais pas que je n'ai pas aimé mais j'avoue que ça a été un peu laborieux de lire ce livre. La plume est fluide ça par contre pas de souci, l'histoire pourrait couler toute seule sauf que non, Il faut être à la fin pour commencer a trouver ça plaisant et je pense que ca dessert l'histoire.

Le pitch m'a tout de suite plus donc pas de souci sur ça mais le côté professionnel est mal dosé par rapport à la romance pour commencer. Moi qui suis nulle en informatique je dois dire que ca apportait de la lourdeur à ma lecture ( chose qui n'arrivera peut être pas à ceux intéressés par les codes et tout ce qu'il y a autour). Côté personnages, on est sûr de la grosse gênance, que ca soit leur première fois ou même le reste c'est souvent un gros malaise autour d'eux.

On a un Drap débutant dans la programmation, maladroit et curieux et un Linus plutôt du genre renfermé et impassible.



Le jeux de séduction est sympa mais vraiment trop court à mon goût j'aurais préféré plus sur le sujet que de l'effet Caméra Café autour d'une table.



Maiiiiis vers la fin, on s'attache enfin aux personnages principaux qui s'ouvrent plus, ils nous racontent vraiment quelque chose et ça nous tient jusqu'au dernier mot et c'est ca qui est important !

Alors non j'ai pas été emporté mais si je mets tous les petits points positifs bout à bout, on est sur une lecture pas si mal surtout que ça cache pas mal de sujets forts qui sont dévoilés tout doucement.
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Code d'un soir

Alors alors !



Pour ma part c'est un retour mitigé..



Tout d'abord, la plume est fluide et l'idée de l'employé qui apprend qu'il s'est tapé son bosse est bien travaillé, le pitch m'avait emballé.



Mais je suis resté mitigé.. déjà je suis nul en informatique et du coup parfois j'ai trouvé certains passage lourd pour moi.

J'ai eu beaucoup de mal avec Linus quasiment tout le long de ma lecture, une espèce de malaise que dégage le personnage ( pour ma part, je le rappel ). Même si sur la fin ça allait mieux dès le début je l'ai prit en grippe.

Dap lui c'est un petit foufou, un peu gauche mais attachants quasiment tout de suite de mon côté.

J'aurais aimé plus de jeux de séduction, même si Linus n'est pas THE homme pour jouer à ça, ça m'a manqué dans ma lecture.

D'ailleurs le fait qu'il ne soit pas une bombe sexuelle j'ai trouvé ça super, ça innove !



J'ai quand même passé un moment sympa ça n'était pas une lecture désagréable du tout.
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Code d'un soir

Code d'un Soir nous raconte l'histoire d'une romance entre deux hommes, qui se rencontrent dans un bar et s'avèrent découvrir très rapidement qu'ils vont devenir collègues. On entre alors dans leur vie, dans leur relation qui évolue, se construit.



On entre aussi dans le monde du travail avec Dap. Et, pour travailler dans ce type d'entreprise de la "tech", je peux vous dire que ça m'a beaucoup fait penser à mon quotidien. C'est aussi la force de ce roman : il parle des difficultés du monde du travail, du burnout, et il le raconte fort bien. Plus d'une fois, j'en ai voulu à un personnage, j'ai senti leurs angoisses comme si elles allaient me tomber dessus et que je devais moi aussi coder dans cette équipe, j'ai collé la tête d'un ou une collègue sur un personnage du roman. Et si vous avez un peu peur parce que ça parle d'informatique... et bien certes, il y a des mots parfois peu utilisés en dehors de ce milieu, mais on comprend quand même très bien les enjeux et les actions des personnages.



Je vais être honnête, mon seul point négatif de cette lecture, c'est Linus. Je n'aime pas ce type de personnage froid, parfois cassant et distant. On pourra me donner toutes les raisons du monde pour expliquer son comportement, je n'aime pas lire ça et si j'avais pu contacter Dap, je lui aurais dit que son crush n'était pas fait pour lui. Mais si cela n'entache pas ma note, c'est parce que c'est une histoire de goût. Si j'étais critique culinaire, je n'irais pas mal noter un restaurant parce qu'il met un ingrédient que je n'apprécie pas. Et c'est tout ce qu'est Linus : un ingrédient que je n'aime pas mais je peux comprendre que d'autres apprécient.



Il ne m'a absolument pas empêchée d'être dans l'histoire, de trembler, d'avoir peur pour les personnages, d'être en colère, triste, ou amusée par eux. J'ai ressenti beaucoup de choses durant cette lecture. Bravo à l'auteurice.
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Code d'un soir

Cela fait quelques jours que ma lecture est terminée, mais avec la semaine au boulot, je n'ai pas eu une minute pour me poser calmement assez longue pour venir sur le blog vous partager mon retour de lecture !



Si, de prime abord, nous pourrions pensez à une romance sous le signe du bien connu employeur/employé, finalement, nous avons à moitié raison. Je suis d'accord que ce sera quand même sur cette trame, mais pas entièrement. Et c'est cela qui me fait aimer ce livre.



Tout commence par une rencontre d'un soir qui se termine dans les toilettes d'un bar. Jusque là tout va bien et rien d'anormal à l'horizon. Mais, si le lendemain de cette fameuse rencontre rapide, vous vous rendez compte que la personne avec qui vous allez devoir travailler chaque jour est la même personne avec qui vous avez passez un moment charnel la veille au soir, cela change quelque peu la donne !



Mais, là ou l'auteure va y aller différemment que dans les autres romances avec ce genre de trame, c'est qu'iel va un peu plus loin dans le raisonnement. La trame est un peu pareille, je ne le nierai pas, mais l'exploration des émotions des protagonistes est, elle, bien différente malgré tout. Iel va explorer le côté homophobie, peur, sentiments, rejet, et d'autres sujets que l'homosexualité peut entraîner dans son sillage.



Mais attention, iel ne se limite pas aux sujets découlant de l'homosexualité, nous abordons également la dépression, le mensonge, le burnout.



Le monde cruel de la vie en entreprise est également de la partie, mais le tout est saupoudré d'une bonne dose d'humour malgré tout, ainsi que de situations parfois très cocasses. Personnellement, j'ai franchement passé un excellent moment en compagnie de Dap et Linus et je serais même plus que ravie de pouvoir les retrouver quelques moi ou années après la fin de ce livre.
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Code d'un soir

Une romance sur le burn-out au travail.

Ce livre m’a accompagné tout au long du mois de février, il m’a accompagné dans mes moments de lecture à la maison, il m’a accompagné dans ma voiture sur mes pauses déjeuner et il m’a accompagné dans les moments où plus rien n’allait au travail.



Petite information à mon sujet (comme quoi on en apprend plus sur moi dans mes articles), si je me présente à vous comme auto-entrepreneure, je suis aussi salariée à plein temps dans le monde (cruel) du social. Et je pense qu’une bonne majorité des salariés qui liront cet article seront d’accord avec moi pour dire qu’il arrive toujours un moment (ou plusieurs parfois) où l’on remet toute notre vie professionnelle en question. Vous savez, ce moment où on ne rêve que d’une chose, jeter une tasse de café (brûlante évidemment) au visage de la direction puis se saisir de ses affaires et partir en claquant la porte. C’est bon vous visualisez bien l’image? On se rapproche pas mal de mon mood du moment.



Je vous rassure, je ne compte pas m’épancher ici sur mes problèmes personnels, mais simplement faire le lien avec la thématique de ce roman et vous expliquer en quoi ce livre est tombé au bon moment dans les bonnes mains. Alors merci à l’auteur.ice pour cette forme de thérapie!



En tout cas, même si je ne suis pas totalement objective puisque ce livre a résonné en moi et en ma situation actuelle, ce livre est une petite pépite criante de vérité sur le monde du travail (sont concernées les plus grandes entreprises aux plus petites associations). Et autant dire que presque l’intégralité de ce roman se passe au sein du milieu professionnel. Mais je ne vous en dirai plus, au risque de vous gâcher le plaisir de découvrir cette histoire!



Bon maintenant que j’ai bien plombé l’ambiance, c’est le moment où je vous assure que ce livre est aussi très drôle! Et c’est cet humour, cette fraicheur de tous nos personnages qui créent un véritable équilibre avec l’aspect très sérieux de l’intrigue.



Le titre du paragraphe est une véritable question que je me pose: est-ce que je n’aime pas autant les personnages qu’il ne s’aiment eux-mêmes? On retrouve dans cette histoire deux hommes aux caractères bien (trop?) différents!



Linus est un homme serieux, qui impose le respect auprès des autres. Cela se ressent par sa position de responsable de tout l’open space. S’il a un poste a responsabilité c’est parce qu’il est un acharné du travail, il y passe d’ailleurs clairement tout son temps (hein, quoi? La déconnexion au travail? Connais pas!) Il est plutôt énigmatique, à l’expression indéchiffrable, bref le genre de mec qui peut avoir tendance à t’agacer puisque tu ne saurai dire s’il t’apprécie ou te déteste (même si moi il m’aurait évidemment apprécié si j’avais intégré le roman).



Dap, lui est plutôt le genre de gars qui n’a jamais bossé de sa vie, qui a vu de la lumière et qui a postulé par le plus grand des hasards! Bon, j’exégère peut-être légérement les choses (ou pas!) mais disons que son CV est plus vide que sa vie amoureuse. En effet Dap sort d’une relation avec une femme, assez longue et complexe. Les rapports qu’il entretient d’ailleurs avec son ex dans ce livre sont assez flous et j’admets assez durs à suivre. Dap passe son temps à faire la fête avec ses amis, ces derniers qui sont d’ailleurs tellement heureux de le voir (enfin) trouver un travail, qu’ils lui offre une soirée mémorable et chargée en alcool!



C’est donc dans un bar, pardon dans les toilettes d’un bar, que Linus et Dap se rencontrent. Linus est ouvertement gay, Dap lui est aussi bien attiré par les femmes que par les hommes, et l’alcool aidant nos deux protagonistes vivent une histoire pas ouf dans un lieu pas ouf. Rien de bien incroyable à retenir de cette rencontre, nos deux héros repartent chacun de leur côté. Voilà, fin du roman! Merci d’avoir lu ma chronique avec attention!



Effectivement l’histoire aurait bien pu s’arrêter là (et donc ne durer que quelques pages) si finalement le lendemain, lors du premier jour de travail de Dap, ce dernier n’était pas tombé sur Linus, son nouveau boss. Mais si, rappelez-vous l’homme des toilettes dans le bar! Oups, celle-là d’erreur……



Et à partir de ce moment-là on ne lâche plus d’une semelle le terrible Linus et le petit nouveau Dap, qui tentent tant bien que mal de faire comme s’il ne s’était rien passé entre eux, dans un open space bourré de collègues de travail en tout genre!



Je ne vous décrirai pas les spécimens que vous rencontrerez dans ce livre, mais croyez moi il y a du lourd! Lorsque je m’imagine bosser avec ce genre de personnes, je ne sais penser si cela serait plus drôle ou catastrophique! En tout cas, vous n’allez pas manquer de sourire tout au long du roman.



En conclusion.

Evidemment vous avez du remarquer ce que je viens d’écrire au dessus fait totalement opposition à la première partie de mon article, centrée sur le mal-être au travail. Mais après tout cette opposition entre les personnages, ce déchirement entre les rires et les larmes, entre l’humeur légère des personnages et le management tyrannique (termes employés dans le résumé si vous relisez celui-ci) c’est ce qui fait l’essence même de ce roman! Je ne peux que recommander cette histoire que je trouve incroyable et qui m’a fait un bien fou.




Lien : http://unmondedeconteuses.co..
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Skell, tome 1 : Les chasses de Ravenous

Je me sens chanceux en ce moment ! Sur les trois romans lus en 10 jours, 1 claque et 1 coup de coeur. C'est un très beau score.



J'ai récupéré la moitié du catalogue des éditions Onyx au Dormantastique de juillet et je ne regrette tellement pas. J'adore cette maison d'édition, son sérieux et la chaleur de ses éditrices et de ses auteurices.



Honnêtement, je n'avais pas prévu d'acheter ce livre, mais Claudine Manrique était présent.e, la couverture était sacrément belle et la 4e laissait entrevoir un personnage non-binaire alors pourquoi pas ?



Je n'ai tellement pas été déçu ! J'utilise très rarement ce terme, mais c'est un vrai coup de coeur. Il n'y a rien à jeter, tout est super !



J'ai adoré les personnages de Skell et de Baltimore et la sincérité des relations entre les personnages. L'intrigue est top, glaçante par moment.



Je ne vais pas faire une liste exhaustive, j'ai tout aimé. Bravo à Claudine Manrique !



Foncez acquérir ce premier tome (qui termine l'arc narratif, pas de fausse fin sans résolution de l'intrigue principale) paru aux éditions Onyx !
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Skell, tome 1 : Les chasses de Ravenous

Son intérêt : il est original, l'univers et les personnages ont des caractères bien affirmés et certains sont intéressants.





Son problème : la troisième partie de l'histoire, elle est brouillonne : je ne l'ai pas bien comprise. Alors, j'ai un peu décroché.
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Code d'un soir

Une lecture que j'ai beaucoup aimé. Carrément dévoré.

J'ai aimé chacun des personnages ( sauf le big boss ). Je me suis énormément attaché à Linus et Dap. Ils ont chacuns leurs personnalités, et ils ont reussis à faire fondre mon cœur.

Ils sont aussi catastrophique, que mignon. Drole par moment et chaud bouillant la fois suivante. Une montagne russe leurs relations et ca en devient tendre. L'univers informatique m'a bien plus même si il y a des mots que je n'ai pas compris du tout. Lol

Un super M.M.

Bref j'ai kiffé.

Lecteurs( rices) de M.M go pour cette pépite
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Code d'un soir

Chronique de Moana :



J’ai commencé Code d’un Soir en m’attendant à une romance contemporaine feel-good entre un employé et son boss comme il en existe des milliers. Je ne pouvais pas autant me fourvoyer.



Code d’un Soir est loin de la romance traditionnelle où tout est parfait dans un monde utopique. Ici, nous découvrons la réalité, souvent dure, du travail en entreprise au travers de Dap, le personnage principal de l’histoire. Nous voyons les aspects négatifs du monde du travail et les conséquences que cela peut avoir sur l’être humain (notamment le burn-out). Sur ce point j’ai trouvé que le roman pouvait être dur à lire de par son réalisme.



J’ai trouvé très rafraîchissant que Dap et Linus ne correspondent pas aux critères de beauté de 95% des romances contemporaines en ce qui concerne leur apparence physique. J’ai eu l’impression de lire une histoire d’amour qui pouvait arriver à n’importe qui et ça m’a plu. Par ailleurs, j’ai bien aimé le personnage de Dap. En revanche, j’ai eu un peu plus de mal à m’attacher à Linus car nous n’avons pas son point de vue et ne connaissons donc pas ses pensées sur ce qu’il est en train de vivre.



J’ai été un peu perdu dans ma lecture par moment car je n’arrivais pas à me situer géographiquement et j’ai eu du mal à comprendre en quoi consistait le travail de chaque personnage. Néanmoins, Code d’un Soir est une romance intéressante à découvrir et qui change de ce qu’on a l’habitude de lire.
Lien : https://followthereader2016...
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Code d'un soir

On a ici une romance homosexuelle dans le cadre du travail.

Le schéma de romance n'est pas mon préféré, mais marche bien, c'est une histoire classique, facile à suivre.

Les personnages sont sympathiques, surtout celui de Dap, dont on a le point de vue tout au long du roman.

La plume est facile à lire, bien qu'il m'aie fallu un petit temps d'adaptation pour le choix narratif, on s'y fait très vite.

Le plus de ce roman, c'est les thèmes qui sont abordés derrière la romance, se rapportant au monde du travail et à ses travers. Ils sont bien traités, alors que je ne m'attendais pas à les trouver là, agréable surprise.

Une fin que j'aurais aimé voir prolongée un peu, parce que j'aime toujours voir un peu d'après dans les romances, mais qui fonctionne et cloture bien l'histoire.



Chronique complète sur le blog :
Lien : http://voyages-sur-un-mot.ek..
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Skell, tome 1 : Les chasses de Ravenous

Nous faisons la connaissance de Skell, une apprentie qui vient de se faire abandonner par son dixième maître d’apprentissage. Les raisons ? Ah il faudra lire ! Heureusement, lae directeur’rice, dont l’apparence est originale la place avec Baltimore Faillaise.



La première enquête et les interrogations surprises arrivent. On en apprend plus sur les gueules-en-deux, ou Révérences, des êtres qui partagent le génome de l’humain et animal. Oui parce que « homme » pour mwa c’est pas humanité, j’ai grimacé… Ou alors parlons de slaï.



Niveau personnage, j’ai apprécié que dès le début, on pose les bases avec Skell, ses parents qui enseignent l’art et l’écriture, qui ne sont donc pas des Ezelkian, enfin qui ne possèdent pas ce talent, cet art de la magie. L’univers autour des Ezelkians est d’ailleurs détaillé au fur et à mesure même si j’ai préféré les informations page 58.



Pour Baltimore, autant j’ai apprécié sa construction, son passé, son entourage, autant j’ai eu du mal à m’attacher à lui. Vers la fin, c'est un poil mieux, surtout par rapport aux mots qu'il échange avec Skell. Pelt par exemple ou Django m’ont plus marquée.

Y a d'excellentes descriptions et niveau action, par exemple Skell / Matisse c’était pas mal du tout. Dans la maison également, pour ne rien spoiler. Après, le rythme a un peu baissé… Tout simplement parce qu’avec la construction on savait ce qui allait se passer. Oui on ne savait pas comment, ni les détails, mais dès que j’ai lu « la morgue de Ravenous » paf le lien est quasi-fait. Puis le muséum. En revanche l’expo, c’était bien joué.



J’ai aimé, les intitulés des chapitres, les petites flammes pour séparer les paragraphes, le personnage de Skell, Django, allez je peux dire Baltimore quand même, et ses ami’e’s. Surtout. L’histoire est très originale, de l’enquête que j’ai aussi cru basique, on repasse à l’incroyable, faut bien rejoindre les deux bouts, on rattrape le passé et j’ai bien aimé la résolution. L’univers aussi est agréable même s’il y a plein d’éléments qu’il faudrait que je reprenne pour mieux comprendre.



J’ai moins aimé, l’abus de mais surtout en enchaînement, souvent. Ainsi que quelques enchaînements similaires qui traînent. Et pitié, pourquoi des mots coupés ? C’est très bien quand ils ne le sont pas !



Un dernier mot ? Par le dernier slaï ! Ou par Osso, à voir.



La suite sur ma page Facebook Maritza !
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Skell, tome 1 : Les chasses de Ravenous

Un univers chouette à explorer par sa personnalité et son originalité : mélange d'éléments contemporains et plus anciens, un système de magie bien conçu, une société crédible, une esthétique qui se démarque d'autres univers de fantasy... On sent que Claudine Manrique a pris beaucoup de plaisir à le développer, et ça s'en ressent sur le plaisir que les lecteurs prennent à le découvrir !

Les personnages sont attachants et intéressants à suivre, loins de tout cliché et de tout manichéisme.

L'intrigue est bien menée, avec son lot de surprises et d'émotions, naviguant à merveille entre drames et humour.

Un très bon roman qui donne envie de continuer à suivre les aventures de Skell !
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Skell, tome 1 : Les chasses de Ravenous

Le premier roman de cette saga nous emporte dans un monde original, que j'ai adoré découvrir. On se laisse guider par Skell, au fil de son enquête passionnante. Ici, la magie se mêle à la politique, des êtres en partie animaux sont malmenés par les humains. Et Skell va défendre ses amis au fur et à mesure des pages.

Bravo pour ce roman que j'ai adoré !
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