Citations de Courtney Summers (18)
J'aimerais qu'il porte sa malignité comme un vêtement, mais pour la voir, il faut savoir qu'elle existe. Comme tous les monstres, il se cache au su et au vu de tous.
Mais l’amour est compliqué, embrouillé. Il est une source d’altruisme, d’égoïsme, il nous inspire nos plus grandes réalisations et nos pires erreurs. Il peut tout aussi facilement nous séparer que nous réunir.
Il peut nous motiver.
Pour certaines personnes, l’avenir est riche de possibilités. Pour d’autres, il n’est que du temps dont on ne sait rien. Où j’habitais, il n’était que du temps. On ne perd pas sa salive à essayer de le protéger. On essaie juste de lui survivre jusqu’au jour où on y échoue.
Les gens ne changent pas. Ils deviennent plus habiles à cacher ce qu’ils sont.
Elle s’était débarrassée de ses livres, de ses films, de ses vêtements… absolument tout.
Ça me rend malade de penser qu’elle a pu jeter sa vie aux ordures comme ça, parce que c’est ce qu’elle a fait. Tout ce qui la représentait, absolument tout, était dans la benne à ordures, et quand je m’en suis aperçue, j’ai pleuré, parce qu’elle… parce que ça n’avait plus aucune importance à ses yeux.
Ayant épuisé tous les recours possibles, May Beth Foster avait fait appel à moi. Elle s’était dit que je pourrais retrouver Sadie vivante. Parce qu’il fallait que Sadie soit vivante, il le fallait parce que…
MAY BETH FOSTER [AU TÉLÉPHONE]
Une autre fille morte, non, je ne le supporterais pas.
Comme beaucoup d'histoires, celle-ci commence par un mort.
Regarder les étoiles, c'est regarder le passé. J'ai lu ça quelque part. J'ai oublié où, et je n'y connais pas grand-chose, mais c'est curieux de penser que les étoiles dans le ciel appartiennent à une époque si lointaine, si distante de Mattie et de moi, de Mattie morte.
Parce qu'une autre fille morte, non, je ne le supporterai pas.
Il y a tout le temps des filles qui disparaissent
Il est difficile d'imaginer qu'on puisse ici se sentir pris au piège; C'est pourtant le cas de la plupart des gens qui y habitent. (...) Si l'on vit à Cold Creek, c'est parce qu'on y est né, et si on y est né, il est probable qu'on en partira jamais.
Tous les jours, des petites filles disparaissent. Moins on en sait, mieux on se porte. Je ne voulais pas de cette histoire parce que j’avais peur. Peur de ce que je ne trouverais pas et peur de ce que je trouverais.
Je repense parfois à cette Sadie-là, celle qui suppliait sa mère de la sauver de ... de sa mère.
Je vis dans un endroit qui n'est bon qu'à quitter, il n'y a rie d'autre à dire, et je refuse de regarde en arrière.
- Tu pourrais mourir, dis-je pour voir si le poids de ces mots sur ma langue me frappera assez pour que je prenne conscience de leur réalité.
Il y est question de tout ce que l'on est prêt à faire pour protéger ceux que l'on aime... et du prix qu'il faut payer quand on échoue.
La fatigue est pire que l'ivresse. On dit des trucs qu'on n'a jamais voulu dire et quand on s'aperçoit qu'on n'aurait pas dû il est trop tard.
Comme beaucoup d'histoires, celle-ci commence par une mort.