AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Cristina Morales (3)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Lecture facile

Malheureusement je n'arrive pas à aller au bout de ce livre... le résumé avait tout pour me plaire, mais le langage utilisé, l'absence de structure bien définie ne me plaisent pas et je ne parviens pas à m'attacher aux filles. Je reconnais que ce livre est très singulier, l'écrivaine est talentueuse, je suis juste passée à côté. C'est certain qu'il plaira à d'autres ! Merci aux éditions Denoël et à Babelio.
Commenter  J’apprécie          50
Lecture facile

Livre reçu dans le cadre de la dernière opération masse critique. Tout d'abord, un grand merci à Babelio d'une part et aux éditions Denoël d'autre part pour cette opportunité.



Comme à chaque fois que je dois chroniquer dans le cadre d'une masse critique, j'aime décortiquer mes impressions au fur et à mesure pour ne rien oublier.



L'ayant démarré ce matin en chemin vers le travail, je me suis retrouvée ce midi à avoir déjà dévoré 100 pages, je ne vais donc pas vous surprendre en vous avouant que ça me plait.



Concrètement nous sommes dans un roman à 4 voix, soeurs et cousines ayant des "déficiences" et vivant, dans le cadre de ces handicaps, avec un carcan très important de la société. Les unes après les autres, elles nous parlent de leur quotidien, de leur ressenti, de leur perception. C'est un peu déconcertant de prime abord, les personnalités diffèrent énormément et les styles d'écriture aussi (chapeau à l'autrice). Pour l'instant ma voix préférée est celle de Nati, très agressive, très éclairée sur leur situation, la maternisation subit par l'administration et l'Etat de façon générale.



Et en tant que lecteur le malaise est perceptible, à trop vouloir les "aider", à trop vouloir les "insérer", personne ne les écoute vraiment, l'infantilisation est même révoltante.



Malgré tout, on garde un sourire en coin durant la lecture parce que le style incisif est tout bonnement jouissif sans que je puisse l'expliquer. Elles sont drôles, chacune à leur manière, chacune avec leur trouble.



Bien évidemment, ça pose la question de la "normalité" et je soupçonne que d'autres questions vont se soulever au fur et à mesure. Il me tarde d'y retourner.

_______________________________



Il ne me reste plus que 150 pages, je refais donc un point : je reste sur les mêmes impressions que précédemment, l'accusation de l'idéologie de la démocratie avec tout ce qu'elle renferme s'accentue, l'autrice se sert de Nati pour transformer le livre en un véritable pamphlet contre les institutions établies, le néolibéralisme, le capitalisme et tout ce qui régit notre monde moderner.



C'est puissant, agressif et j'adore. Elle soulève la question de la sexualité normée que nous subissons tous, de la vision du handicap (pourquoi devraient-ils se conformer à notre mode de vie, à se peiner pour nous ressembler à nous, les dominants ?) Les institutions s'échinent à les faire rentrer dans un moule qui ne leur correspond pas sur le précieux principe de la communauté, de l'unicité. Au nom d'une autonomie normée, on leur retire toute liberté, par exemple la cigarette, c'est mauvais pour la santé, on prend la décision pour eux. de quel droit ? L'infantilisation est écoeurante.



L'autrice, par le biais de Nati, reproches aux dominants (politiciens, bureaucrates, flics et n'importe qui ayant un pouvoir de domination sur une tiers personne) de dévoyer des concepts pour mieux asservir. Notamment la précieuse liberté d'expression et, n'est-ce pas, en fin de compte, que quand on nous sert un discours sur la liberté d'expression ça vient souvent de quelqu'un qui (se) défend un discours racistes, homophobes ou sexiste ?

________________________________



Le voilà donc achevé. Cristina Morales a un talent certain, elle met en perspective des questions qu'on se pose peu et elle laisse ouvert les débats, tout le long du livre. On en ressort tout de même avec une révolte profonde, les yeux un peu plus ouvert encore sur la société dans laquelle on vit, et ces questions en nous : n'est-il pas de notre responsabilité de faire s'effondrer tout le système ? Pourquoi est-ce que j'obéis ? Pourquoi est-ce que j'ai autant confiance en l'autorité, aux informations véhiculées ? Jusqu'où je suis prêt.e à aller (et perdre) pour ces convictions ?



Attention, spoiler alerte : l'histoire de nos quatre cousines s'achève tout de même assez tragiquement sur une répression violente, inhumaine et même sanglante dans le cas de Marga qu'une juge a décidé de stériliser. Histoire qu'elle ne fasse pas d'enfants "attardés" qui se retrouvaient, eux aussi, hors des rails de notre merveilleuse société sans doute ?
Commenter  J’apprécie          50
Lecture facile

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération masse critique de Babelio.

Le résumé de la quatrième de couverture m'a intrigué et j'avais hâte de découvrir ces 4 femmes que je pressentait hautes en couleurs.



Après 100 pages, n'ayant pas réussi à plonger dans l'univers fantasque que nous propose l'autrice j'ai décidé d'abandonner ce livre.



Je pense que ce livre à des qualités mais que ce n'est tout simplement pas mon genre de lecture
Commenter  J’apprécie          20


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Cristina Morales (15)Voir plus


{* *}