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Critiques de Dan Slott (216)
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Siege Mighty Avengers

Ce tome fait suite à Mighty Avengers: The Unspoken (épisodes 27 à 31) qu'il faut avoir lu avant. Il s'agit du dernier tome de cette saison de l'équipe. Il comprend les épisodes 32 à 37, initialement parus en 2010, écrits par Dan Slott. Les épisodes 32, 33, 35 et 36 ont été dessinés par Khoi Pham, encrés par Craig Yeung et mis en couleurs par John Rauch. L'épisode 34 a été dessiné par Neil Edwards, encré par Andrew Currie & Andrew Hennessy, avec une mise en couleurs de John Rauch.



À Attilan, Crystal décore son ex-mari Pietro Maximoff (Quicksilver) pour ses actions héroïques lors de des événements de Realm of Kings. Ce dernier remercie, tout en sachant qu'il n'est en l'occurrence qu'un imposteur et que sa fille Luna le sait très bien. Il indique qu'il est temps pour lui de regagner la terre, avec les autres Avengers (Wasp, Hercules, Vision, Stature, USAgent). Juste avant qu'ils ne partent, Karnak indique à Hank Pym qu'il détecte beaucoup moins de failles en lui qu'auparavant. De retour au manoir infini, les Avengers retrouvent Jarvis, Jocasta et Amadeus Cho. Ces 2 derniers indiquent qu'ils ont détecté de nombreuses crises requérant l'intervention de l'équipe. C'est ainsi que les Mighty Avengers interviennent pour capturer Zzzax, puis Dansen Macabre, Terminus. Cette notoriété déplaît fortement à Norman Osborn (alors à la tête de HAMMER, l'organisation remplaçant le SHIELD). Dans les coulisses, Loki décide de tendre encore plus la situation en aidant à Absorbing Man (Carl Creel) à se libérer de ses entraves dans le laboratoire de recherche du Projet Pégase.



Quelques temps plus tard, Hank Pym a réussi à détecter derrière qui se cache Loki et à mettre au point un dispositif permettant de le neutraliser et de le détenir captif dans sa propre demeure sur l'Île du Silence à Asgard. Loki a réussi à envoyer un message à son demi-frère Thor pour qu'il vienne à son aide. Alors que le combat dénommé Siege bat son plein, Ace et One-Eyed Jacquie (2 agents de l'organisation GRAMPA) viennent trouver Hank Pym dans le manoir infini pour lui signifier que ladite organisation révoque les privilèges qu'elle avait accordés aux Mighty Avengers. Pym leur apprend que l'équipe s'est dissoute d'elle-même, ses membres l'ayant quittée. Soudainement Captain America apparaît sur un écran réclamant l'aide d'Hank Pym et de ses Avengers. Mais Pym a plus urgent : il doit réactiver Jocasta dont les différents corps robotiques sont tous abandonnés dans le manoir. Il y parvient dans un nouveau corps doté de bras en chair : ayant repris conscience, elle lui annonce que Ultron est de retour et que c'est lui qui s'est approprié les 10 milliards de corps robotiques de Jocasata présents dans le manoir.



Alors que Dan Slott avait commencé à reconstruire l'équipe des Mighty Avengers, après le départ de Brian Michael Bendis suite à Secret Invasion (2008, avec Leinil Francis Yu), la série s'arrête déjà à l'occasion de Siege (2010, dessiné par Olivier Coipel), pour être relancée par la suite. Le scénariste met à profit ces épisodes comme il le peut, en commençant par confronter Hank Pym à Norman Osborn. Comme d'autres auteurs, ce scénariste s'attèle à la tâche de redorer le blason de ce personnage, tombé en disgrâce à de nombreuses reprises : déjà en ayant créé Ultron (dans Avengers 54 paru en 1968), un des ennemis récurrents des Avengers, puis en ayant frappé sa femme (dans Avengers 213 en 1981). Cela commence avec la remarque de Karnak en passant, puis Pym prend l'ascendant psychologique sur Osborn, et enfin il réussit à neutraliser Loki grâce à une de ses inventions. Le lecteur apprécie ce retour en grâce de ce personnage souvent malmené, même si Slott joue avec ses nerfs en remettant (peut-être) en cause la position de mage qu'il lui accordé dans le tome précédent. Malheureusement, la dernière histoire constitue une douche froide car Pym semble retomber dans ses travers habituels avec la manière dont il traite Jocasta, à nouveau pour la bonne cause. D'un autre côté, le scénariste réussit à susciter de l'empathie pour ce personnage, à lui redonner de la crédibilité, et à lui rendre une dimension tragique plutôt que seulement pathétique, voire pitoyable.



Le lecteur éprouve des difficultés à s'attacher à un autre personnage. Pietro Maximoff est repassé en mode cachotier et auto-dépréciateur, recommençant à souffrir du syndrome de l'imposteur sans essayer pour autant d'adopter une stratégie différente pour éviter de s'enfermer dans ce rôle. Malgré quelques apparitions de Scarlet Witch, Stature (Cassie Lang) et Vision (Jonas) restent eux aussi dans un mode très basique souhaitant juste l'attraper pour lever leurs doutes. Mais le lecteur comprend bien vite que Dan Slott n'a pas les coudées franches dans cette direction, et qu'il fait durer les choses, sans espoir de résolution. De même, Hercules, USAgent et Edwin Jarvis restent unidimensionnels dans un seul registre. Il n'y a qu'Amadeus Cho qui a droit à des répliques un peu plus variées. Le lecteur conserve encore quelque espoir que Jocasta ait droit à un rôle plus étoffé, car le scénariste jouait habilement sur les sous-entendus incestueux de la relation entre elle et Hank Pym. Mais il abandonne ce registre préférant revenir au drame, trop appuyé pour être pris au premier degré.



En 5 épisodes, Dan Slott met donc en scène 3 intrigues successives. La première découle directement du Dark Reign, période pendant laquelle Norman Osborn est vu comme un héros suite à ses hauts faits pendant l'Invasion Secrète. Cet affrontement entre les Mighty Avengers et les Dark Avengers avec Absorbing Man est l'occasion de voir les Mighty Avengers à l'œuvre, Wasp coordonnant les interventions de chacun avec une réelle stratégie de groupe. Mais le lecteur sait dès la première page que la défaite des Dark Avengers ne viendra pas dans cette série, et que chacun repartira de son côté. Dans l'épisode 34, Loki réussit à duper son frère pour qu'il attaque les Mighty Avengers, alors que ceux-ci utilisent des moyens moralement discutables. Le lecteur se croit revenu au bon vieux temps des années 1960 où chaque rencontre entre 2 superhéros ou équipes de superhéros devait forcément commencer par un affrontement physique, avant que toute question ne soit posée, avant que les 2 parties ne fassent l'effort de se comprendre. Finalement, Dan Slott se montre moins grossier que ça, sauf pour la proposition finale d'Hank Pym qui dessert le personnage. Enfin dans la dernière histoire, le lecteur retrouve une intrigue plus enthousiasmante. Il sait bien que le scénariste n'a pas le temps et surtout le nombre de pages suffisant pour se lancer dans une grande guerre entre les Avengers et Ultron, mais le jeu du chat et de la souris entre Ultron et les 4 superhéros s'annonce savoureux, d'autant plus que Slott a retrouvé son inspiration en termes d'environnement original. S'il avait pu se tenir à l'écart des cachoteries et des crises de nerf, le lecteur aurait pu pleinement apprécier l'aventure.



Avec la page d'ouverture de l'épisode 32, le lecteur a l'impression que Khoi Pham s'inspire d'Olivier Coipel pour la finesse des traits de contour et la manière de faire ressortir l'élégance de la robe de Crystal. Tout du long des 4 épisodes qu'il dessine, cette impression demeure grâce au fin encrage de Craig Yeung, et est rendue plus manifeste en comparaison avec l'encrage plus gras de Currie & Hennessy pour les dessins de Neil Edwards. Néanmoins, Pham n'arrive pas à reproduire la majesté que Coipel sait conférer à ses personnages. Néanmoins, il réussit de belles expressions de visage qui donnent du caractère à certains personnages : Hercules en train de sourire très confiant en lui-même, Loki en train de sourire malicieusement, Osborn avec son sourire illuminé, le visage tordu de Jocasta en train d'être envahie par Ultron, One-Eyed Jackie excédée par les réponses de Pym, la colère de Jocasta en comprenant ce qu'a fait Pym. Au fil des aventures, l'artiste réussit à rendre visuellement mémorables de nombreuses scènes : la cérémonie de décoration de Quicksilver par Crystal, les couloirs un peu sombres du Projet Pégase, Loki s'inclinant hypocritement devant Osborn, le corps cristallin d'Absorbing Man, Wasp en géant en train de réparer le corps de Jocasta comme s'il s'agissait d'une poupée, Ultron entouré de ses épouses, la révélation de la forme du manoir infini vu de l'extérieur. Par comparaison les pages de Neil Edwards semblent plus encombrées et moins fluides, un peu trop classiques.



Ces derniers épisodes écrits par Dan Slott bénéficient des illustrations sympathiques de Khoi Pham, même si elles souffrent de la comparaison avec Olivier Coipel dont il s'inspire. Il sait donner un peu de personnalités aux protagonistes et retranscrit le caractère spectaculaire de plusieurs éléments comme Absorbing Man et le corps dans le sur-univers. Le scénariste se retrouve un peu gêné aux entournures du fait de l'arrêt rapide de la série. Il parvient quand même à mettre à profit la situation particulière du Dark Reign, et à mener à bien 2 de ses intrigues secondaires : l'implication de Loki avec les Mighty Avengers, et l'objectif secret d'Hank Pym. Par contre, il n'arrive pas à résister à la tentation de faire rechuter Hank Pym, malgré les hauteurs auxquelles il l'avait élevé dans le tome précédent.
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All-new Amazing Spider-Man, tome 6

Après la conspiration des clones qui a laissé Peter très affaibli moralement, Spider-man tente de trouver une façon de passer à autre chose. Rien de tel que d'aller taper sur ce bon vieux Norman Osborn pour se passer les nerfs. Ce sont deux grands ennemis emblématiques que Peter va devoir affronter dans ce tome alors que le monde fait face au terrible bouleversement de Secret Empire.

Deux suites d'épisodes très intenses avec de gros enjeux pour le Tisseur. Ce tome annonce un changement drastique dans l'approche des aventures de Spider-man. Un plaisir de retrouver Norman Osborn, toujours aussi repoussant.
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The Mighty Avengers: The Unspoken

Ce tome fait suite à Mighty Avengers: Earth's Mightiest (épisodes 21 à 26) qu'il vaut mieux avoir lu avant pour comprendre ce qui a réuni ces personnages. Il comprend les épisodes 27 à 31, initialement parus en 2009, écrits par Dan Slott avec l'assistance de Christos Gage, dessinés par Khoi Pham et encrés par Allen Martinez, avec une mise en couleurs de John Rauch pour les épisodes 27 à 29, dessinés par Sean Chen, encrés par Mark Morales, avec une mise en couleurs de John Rauch pour les épisodes 30 & 31. Les couvertures ont été réalisées par Marko Djurdjevic.



Il y a des années de cela, quand Attilan (la cité des Inhumains) était encore sur Terre, un roi puissant régnait sur le peuple. Depuis son nom a été effacé des annales et il n'est plus connu sous l'appellation de Non-dit. Encore adolescents, Black Bolt, Karnak, Medusa et Gorgon avaient exigé un entretien avec Non-dit dans la salle du trône dont ils avaient forcé l'accès. C'est par ce coup d'éclat que Black Bolt a accédé au trône et que Non-dit a été éjecté avec perte et fracas. Des décennies plus tard, Non-dit est à la tête d'une lamaserie au Tibet. Ses actions sont observées par USAgent (John Walker) et Quicksilver (Pietro Maxioff) qui ont répondu à l'appel de Ban-Luck de l'organisation GRAMPA, pour une intervention clandestine contre cet individu qui présente tous les symptômes d'un terroriste en puissance prêt à passer à l'acte. Pendant ce temps-là, Hank Pym (Wasp) reçoit Stature (Cassie Lang), Vision, Hercules et Amadeus Cho, ainsi qu'Edwin Jarvis dans son laboratoire. Il ouvre une porte et ils accèdent ainsi au manoir infini des Avengers. Ils y sont accueillis par Jocasta qui leur explique qu'elle est partout dans ce manoir infini et qu'elle dispose de plusieurs corps pouvant recevoir son esprit.



Hank Pym explique qu'il a des millions de portes dans ce manoir et qu'elles mènent où les Avengers le souhaitent, par exemple à Athènes pour Hercule. Jocasta précise à Jarvis que ce manoir est auto-nettoyant. Stature augmente sa taille pour jeter un regard aux étages supérieurs et elle aperçoit la silhouette de Scarlet Witch qui la regarde bizarrement. Au Tibet, la Force de Défense du Peuple vient d'apparaître devant Non-dit. Elle est composée de Radioactive Man (Chen Lu), Collective Man, Princess of Clouds, The Ninth Immortal, Scientific Beast, Most Pefect Hero et Lady of Ten Suns. De loin dans les montagnes, USAgent, Quicksilver et Ban-Luck observent la situation. Non-dit déchaîne ses pouvoirs et tous les membres de la Force de Défense du Peuple restent au sol, inconscients. Les différentes factions des Mighty Avengers vont devoir gérer la situation au Tibet, les apparitions de Scarlet Witch, et Hank Pym en profite pour poursuivre ses recherches en plongeant au cœur du macrovers.



Dans le tome précédent, Dan Slott avait pris la succession de Brian Michael Bendis pour reformer une équipe après Secret Invasion (2008) de Bendis & Leinil Francis Yu. Il avait fait montre d'une solide connaissance de l'histoire de l'équipe en impliquant Loki dans la formation de cette nouvelle itération, et il disposait déjà de nombreux personnages. Suite au drame personnel d'Hank Pym, le scénariste s'attache à reconstruire une place légitime pour ce personnage parmi les Avengers. Dans la trame principale, le lecteur reconnait bien la capacité de Dan Slott à trouver des espaces de liberté dans la continuité Marvel et à donner un minimum de sens aux affrontements. Il arrive ainsi à rendre plausibles les motivations d'un nouveau dictateur créé par l'occasion, et à l'assortir d'une fibre dramatique. Le Non-dit a été brutalement déposé par la nouvelle génération d'inhumains, et il essaye de se racheter vis-à-vis de son peuple. Il se rend compte en cours de route que ses actions sont vaines car ledit peuple a changé d'adresse pour s'exiler sur la Lune, se mettant ainsi à l'abri des agissements des êtres humains. Le lecteur ressent une réelle empathie pour Non-dit, à la fois pour sa situation de paria, à la fois pour sa situation d'échec où même en ayant trouvé comment revenir en grâce, ses actions ne servent à rien.



En plus de cet ennemi tout beau tout neuf mais pas superficiel ou jetable, Dan Slott continue de développer des sous-intrigues : les agissements de Loki en coulisse, l'espoir de Wiccan (Billy Kaplan) et de Speed (Willy Shepherd) essayant de contacter leur mère (Slott réussissant à retrouver une partie de l'entrain de la série initiale des Young Avengers par Allan Heinberg & Jim Cheung). Il n'oublie pas d'intégrer les événements de l'univers partagé Marvel : les Dark Avengers de Norman Osborn, les New Avengers avec Ronin (et Miss Marvel, Spider-Woman, Captain America), et les Avengers Resistance (Tigra, Justice, Gauntlet et Rage). Il en découle un récit bien pourvu en superhéros (pas moins de 4 équipes d'Avengers) et la sensation qu'effectivement la réapparition de Non-dit prend l'ampleur d'une crise internationale. Enfin, le scénariste montre que la République Populaire de Chine dispose de sa propre équipe de superhéros, c’est-à-dire qu'il évite une vision du monde trop centrée sur les États-Unis, seuls pourvoyeurs de superhéros. Bien sûr, l'intervention d'Avengers en Chine constitue un acte politique, et Norman Osborn (Iron Patriot) alors directeur de l'organisation HAMMER (remplaçant le SHIELD) intervient le temps de quelques cases pour établir la position officielle des États-Unis quant à cette intervention sans autorisation gouvernementale. À plusieurs reprises, le lecteur éprouve la sensation que la narration se focalise sur l'intrigue et que les personnages perdent en épaisseur. Il constate que Dan Slott ne s'est pas chargé de l'écriture des dialogues, et en déduit que Christos Gage ne sait pas exprimer la même sensibilité que lui.



Après les 2 épisodes (25 & 26) aux exagérations superhéroïques visuelles assumées de Stephen Segovia, Khoi Pham réalise des planches plus classiques, avec une approche descriptive dépourvue des exagérations de musculatures et de poitrines. Ce dessinateur a fort à faire en ce qui concerne la représentation des personnages au vu de leur nombre. Il sait reproduire leurs costumes, conformément à leurs caractéristiques à ce moment de la continuité Marvel. Le lecteur observe qu'il utilise les trucs et astuces habituels pour pouvoir dessiner ses 20 planches dans le temps imparti : passer en mode gros plan sur les visages pendant les dialogues, et ne dessiner les décors que dans la page d'ouverture d'une scène, en laissant le soin au metteur en couleurs de nourrir les arrière-plans par la suite. Sa tâche est encore un peu facilitée par l'environnement désertique de la région du Tibet où se trouve Non-dit. Pour autant, il réalise plusieurs moments mémorables tels que la découverte de l'intérieur du manoir infini, la présence de Scarlet Witch au balcon, puis dans la salle de communication, l'irruption de Ronin, ou encore le baiser fougueux entre lui et Scarlet Witch.



Sean Chen réalise des dessins avec un degré de précision supérieur à celui de Khoi Pham, avec une utilisation des gros plans moins importante, donnant ainsi plus de choses à voir au lecteur. Il gère tout aussi bien que Pham les nombreux personnages et leur costume. Il utilise des angles de vue plus obliques pendant les affrontements physiques pour rendre compte de la taille d'Hank Pym en géant. Lui aussi réussit plusieurs moments visuellement mémorables : les New Avengers découvrant les Young Avengers dans le manoir infini, Jarvis servant les rafraîchissements aux Young Avengers, New Avengers et Avengers Resistance rassemblés dans la même pièce, Wasp et Stature en géants se battant contre Non-dit. Le lecteur admire également les séquences dans lesquelles Hank Pym se retrouve face à une entité cosmique lors de son exploration du Macrovers. L'enjeu est alors de continuer à rétablir Hank Pym comme un véritable héros.



Comme d'autres avant lui, Dan Slott s'est fixé pour mission de réinstituer Hank Pym dans un rôle de héros légitime. Tout a commencé en 1968 quand Hank Pym a créé Ultron qui est devenu un ennemi récurrent et acharné des Avengers. En 1981, ayant perdu sa confiance en lui, il frappe sa femme Janet puis met en œuvre un plan minable et mesquin pour regagner la confiance des Avengers. Par la suite, même sa participation aux Avengers West Coast ne suffit pas à redorer son blason. Lors de Secret Invasion, il est découvert qu'il avait été remplacé par un skrull depuis un certain temps. Dan Slott en profite pour révéler dans l'épisode 30 que ce membre originel des Avengers possède une qualité qui en fait un des personnages les plus signifiants de l'univers Marvel. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut trouver que Dan Slott y va un peu fort, ou alors qu'il a su trouver un axe de développement très original pour le personnage, tout en croisant les doigts pour cette idée soit pérennisée (ce qui ne fut malheureusement pas le cas). Il sourit aussi en voyant que Slott (aidé par Gage) réussit à continuer à jouer sur l'ambiguïté de la relation entre Pym et Jocasta, avec des sous-entendus grivois très bien maîtrisés.



Cette deuxième aventure de la deuxième mouture des Mighty Avengers met en évidence que l'univers partagé Marvel regorge toujours autant de possibilités, et que Dan Slott sait transformer ce potentiel en des histoires originales, avec des personnages complexes se conduisant de manière héroïque. Khoi Pham met en scène ces fils narratifs de manière parfois un peu appliquée, tout en réussissant à gérer un nombre de personnages impressionnant. Sean Chen réalise des planches plus agréables à l'œil, même s'il utilise les astuces habituelles pour livrer ses planches à temps. Le lecteur regrette seulement que Dan Slott n'ait pas pu écrire les textes des dialogues car il aurait su leur donner plus de saveur et plus d'épaisseur.
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Fantastic Four, tome 1 : Fourever

Voilà le retour de Sue et Reed Richards (et de leurs enfants) après une "longue" absence. Ce 1er tome de la série voit les retrouvailles des 4 fantastiques, prêts à faire face à de nouvelles menaces d'ampleur cosmique.

Efficace, drôle et servi par des dessins très dynamiques, cette nouvelle mouture de la famille de super héros tient ses promesses.
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Fantastic Four, tome 1 : Fourever

"Fantastic Four Tome 1" de @DanSlott et Sarah Pichelli chez @paninicomicsfra



Synopsis Tome 1 :



"C'est avec eux qu'à commencer l'Univers Marvel tel que nous le connaissons. Ils sont plus que la première équipe de l'Age des Merveilles, ils sont la première famille. Les Quatre Fantastiques sont enfin de retour dans de nouvelles aventures inédites !



Lorsqu’un adversaire presque invincible se met en travers de la route de Reed Richards, le leader des Quatre Fantastiques fait appel aux autres membres de l’équipe pour réussir l’impossible. Mais bien des choses ont changé durant leur absence, et une nouvelle équipe s’est installée au Baxter Building !



Rejoignez les plus grands aventuriers de l'univers Marvel dans cette nouvelle série signée Dan Slott et Sara Pichelli."



Scénario : Dan Slott ;

Dessins : Sarah Pichelli;

Editeur : Panini Comics ;

Prix : 10.00 € ;

Commandez-le sur Excalibur Comics.



Ouvrant pour la première fois (oui, je sais) un comics sur le carré d'As le plus connu de l'univers Marvel, j'ai nommé les 4 Fantastiques ou Fantastic Four, je n'ai pas pu résisté à celui-ci, vu qu'il était au prix très attractif de 10.00 € et qu'il est de @DanSlott. N'étant pas un grand spécialiste, voire même pas du tout, des Fanstastic Four et n'arrivant pas à savoir par où commencer avec les autres runs, je me suis dit que c'était une bonne idée de commencer avec celui-ci. Et j'ai eu raison.



Ce comics s'ouvre sur un fait établi et irréfutable : Reed Richards, sa femme et leurs enfants ont disparu corps et biens. Et personne ne sait où. Ce qui nuit gravement au moral aux deux seuls membres du groupe étant restés sur Terre: la Chose et la Torche Humaine. Ces deux-là sont perdus et essayent de trouver un sens à leur vie sans leur "famille". Ils essayent toujours d'être là pour la population lorsqu'un danger surgit, mais ils se rendent vite compte, que de nouveaux "super-héros" sont dans la place et comble de l'ironie, ces nouveaux héros se sont installés dans le "Baxter Bulding", place forte originelle des 4F [...]



La suite de la chronique ici...
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The Mighty Avengers: Earth's Mightiest

Ce tome fait suite à Mighty Avengers vol.4: Secret Invasion Book 2 (épisodes 16 à 20), mais surtout à Secret Invasion (2008) de Brian Michael Bendis & Leinil Francis Yu. Il comprend les épisodes 21 à 26, ainsi que les 10 pages contenues dans Secret Invasion Requiem, initialement parus en 2009, tous écrits par Dan Slott. Les épisodes 21 à 23 et les 8 pages de Requiem ont été dessinés par Khoi Pham, le 24 par Rafa Sandoval, et les épisodes 25 & 26 par Stephen Segovia. Ces épisodes ont été réédités dans Mighty Avengers by Dan Slott: The Complete Collection (épisodes 21 à 36).



Après Secret Invasion, plusieurs superhéros qui avaient été remplacés par des imposteurs Skrulls sont de retour sur Terre, et la communauté des superhéros déplorent la mort au combat de 3 des leurs dont Janet van Dyne. De retour avec les autres kidnappés, Hank Pym commence par réécrire son ADN pour être sûr de ne plus jamais succomber à une attaque d'antiparticules Pym, puis il décide de changer de costume et de prendre le nom de Wasp, en l'honneur de sa défunte épouse, avec Jocasta comme témoin de sa déclaration. Vision (Jonas) et Stature (Cassie Lang) des Young Avengers se promènent dans le statuaire du parc de la propriété des Avengers. Ils constatent que les autres membres ont été transformés en statue de pierre. Ils observent que ce virus se propage dans le jardin, puis dans la ville. Ils assistent à une apparition de Scarlet Witch (Wanda Maximoff). À Manhattan, la journaliste Trish Tilby fait un reportage en direct sur les vagues de sang géantes qui déferlent. Les puissants Avengers arrivent sur place : Iron Patriot (Norman Osborn), Miss Marvel (Karla Sofen), Spider-Man (Mac Gargan et Sentry (Bob Reynolds). Au Texas, Edwin Jarvis constate en conduisant que l'état de l'Oklahoma a disparu. Il est rejoint par Hercules & Amadeus Cho à bord d'un Quinjet des Avengers.



À Philadelphie, les nouveaux Avengers (Captain America, Miss Marvel, Wolverine, Ronin, Spider-Man) sont neutralisés par un autre phénomène surnaturel : une forêt de ronces agressives. À Toronto, Omega Flight est neutralisé par des nuées d'insectes. Scarlet Witch apparaît et réussit à sauver USAgent (John Walker). Au Sud de Cape Canaveral, Iron Man (Tony Stark) réussit à sauver plusieurs centaines de civils. Au canyon de Chelly, Hulk se bat contre la glace qui recouvre tout, y compris son corps. Scarlet Witch vient le récupérer. À Chicago, Edwin Jarvis, Hercules et Amadeus Cho frappent à la porte du laboratoire secret d'Hank Pym. Jocasta leur ouvre la porte. C'est le début d'une nouvelle équipe de puissants Avengers qui doivent enrayer la venue de Chthon, conjuré par Mordred depuis le mont Wundagore. Après cette première crise, ils acceptent d'aider Hank Pym à récupérer l'inducteur de vague dimensionnelle qu'il avait mis au point avec Bill Foster. Ils doivent aller le dérober au Baxter Building, contre l'avis de Reed Richards. Entretemps, ils ont accepté d'être intégré au sein d'une organisation internationale appelée Global Reaction Agency for Mysterious Paranormal Activity (GRAMPA).



Des années après la parution de ces épisodes, le lecteur est surtout attiré par l'identité du scénariste : Dan Slott. Ce dernier n'a cessé de se bonifier au cours des 10 ans passé à écrire Spider-Man ou sur des séries atypiques comme Silver Surfer avec Mike Allred. Il est possible aussi que le lecteur soit curieux de découvrir cette phase particulière de la vie d'Hank Pym. Il plonge dans une période qualifiée de Dark Reign : les superhéros ont perdu la confiance du grand public, Norman Osborn est devenu conseiller du président, et directeur de HAMMER, l'organisation qui remplace le SHIELD. Il est également à la tête d'une équipe d'Avengers constituée de criminels notoires, se faisant passer pour des héros aux yeux du public. Au cours de ces 6 épisodes, le scénariste raconte deux aventures successives : le retour d'une entité surnaturelle animée de mauvaise intention (Chthon) qui provoque des catastrophes mortelles sur toute la surface du globe, et une mission impossible pour récupérer un outil technologique contre la volonté de Mister Fantastic. Dan Slott connaît bien sa mythologie des Avengers : la création de cette itération est générée par Loki, comme ce fut le cas pour l'itération originelle en 1963. Il sait utiliser à bon escient l'histoire personnelle de chaque personnage, et les émotions associées. Il commence doucement avec le duo formé par Hank Pym et Jocasta, la personnalité de cette dernière étant créée à partir de l'empreinte de celle de Janet van Dyne, l'épouse défunte d'Hank Pym.



Le lecteur se rend rapidement compte que la compétence de Dan Slott en matière de connaissance de l'univers partagé Marvel, et il prend d'autant plus de plaisir à la lecture que lui-même est au fait de ces références qui s'avèrent nombreuses dans ces épisodes. Le scénariste met à profit la richesse de cet univers partagé et ses ressources pour nourrir ses intrigues. De fait les 2 histoires reposent pour beaucoup sur cette matière. L'intrigue de la première reprend le principe d'une invasion démoniaque généralisée et destructrice, et la seconde prend la forme d'une mission impossible pour réaliser un casse dans le quartier général d'une autre équipe de superhéros. Pour illustrer ces 2 aventures à la trame convenue, les responsables éditoriaux ont constitué 2 équipes artistiques. Khoi Pham dessine dans un registre superhéros traditionnel : des cases avant tout descriptive, avec un degré de simplification pour les personnages et les décors, et un art consommé de l'économie pour s'affranchir de représenter les décors (par exemple avec des gros plans sur la tête des personnages) et une confiance totale dans le metteur en couleurs pour remplir les cases avec des camaïeux de couleurs. Le lecteur constate que cet artiste s'implique pour reproduire l'apparence des costumes de tous les superhéros dans le détail afin que le lecteur les identifie du premier coup d'œil. Les différentes plaies surnaturelles (vague de sang, ronces) sentent bon le carton-pâte, ce qui n'aide pas à accroître la plausibilité d'attaques de telles ampleurs à l'échelle de la Terre. La mise en scène des affrontements finit par être assez plate, plus une succession de superhéros en train de poser, qu'une prise de vue qui permettait de se rendre compte de la succession des coups ou des affrontements et par la progression sur le champ de bataille. Il s'avère plus convaincant dans l'expression des visages, et dans les moments de dialogue. Le lecteur sourit franchement quand Edwin Jarvis entre sans frapper et découvre Hank Pym en train de farfouiller dans les entrailles robotiques de Jocasta, comme si elle était dévêtue. Rafa Sandoval se coule dans le moule des dessins de Khoi Pham, perdant toute personnalité graphique, phénomène encore accentué par l'encrage peu adapté de Roger Martinez.



Le lecteur note tout de suite la différence avec l'arrivée de Stephen Segovia et la mise en couleurs plus sophistiquée de Jean-François Beaulieu. Le dessinateur se lâche et exagère les morphologies, que ce soient les courbes avantageuses des femmes ou les muscles sculptés des hommes. En ce sens, il embrasse pleinement les exagérations les plus caricaturales des conventions graphiques des comics de superhéros. Quand la discussion s'échauffe entre Reed Richards et Hank Pym, il accentue les expressions des visages pour montrer la colère aiguillonnée par la testostérone pour savoir qui a la plus grande. Il n'hésite pas non plus à changer le format des cases, à les bousculer de manière à ce qu'elles ne soient pas sagement alignées en bande. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut estimer que cette narration visuelle rentre-dedans repose sur le mauvais goût, ou au contraire y voir un choix assumé pour ces personnages plus grands que nature.



Dès la scène introductive, le lecteur retrouve la sensibilité de Dan Slott. Même si les intrigues peinent à convaincre, les personnages dégagent une forte empathie ressentie par le lecteur. Il ressent que pour Dan Slott il s'agit de véritables individus avec leur histoire personnelle, leur vécu, leurs aspirations, leur caractère. Hank Pym a tout à prouver après ses faux pas à répétition, Pietro Maximoff également. Dans le même temps, Dan Slott se permet de se montrer un peu moqueur, que ce soit vis-à-vis d'Hank Pym considéré comme un raté par Tony Stark, ou comme un individu instable par Reed Richards. Il joue aussi sur la tension sexuelle entre Pym et Jocasta (pourtant avec un corps métallique de robot), jusqu'à ce que cette dernière cloue admirablement le bec d'Edwin Jarvis qui trouve sa relation avec Hank Pym inconvenante. Il s'amuse à glisser des jeux de mots discrets comme l'acronyme de cette organisation de superhéros ne dépendant pas des États-Unis. Sous réserve que le lecteur soit consentant, la narration lui permet de s'immerger dans l'univers partagé Marvel, de ressentir la bizarrerie d'une situation où Norman Osborn est un citoyen de valeur, et côtoyer des personnages attachants.



Cette première partie de la reprise du titre par Dan Slott s'apprécie d'autant mieux si le lecteur aime le genre superhéros. Dans le cas contraire, il risque de s'ennuyer en découvrant des intrigues cousues de fil, des références à des situations antérieures non explicitées, et des personnages semblant avoir un vécu important mais rarement rappelé, avec une narration visuelle très marquée par les tics de comics de superhéros industriels, 3 étoiles. S'il est sensible aux avantages d'un univers partagé avec un long historique, il est content de retrouver ces personnages de second plan, de suivre le mystère entourant la réapparition de Scarlet Witch, et de partager ces moments avec des individus qui ne sont pas parfaits, et que le scénariste apprécie visiblement et respecte comme de vrais amis, 5 étoiles.
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Fantastic Four, tome 1 : Fourever

D’après la préface, la chose et la torche sont orphelins de leurs deux autres partenaires. Ils formaient avec Susan Storm et Reed Richards les 4 Fantastiques.



Complètement novice, j’ai pris ce comics (attractif par son prix de 10€) comme une porte d’entrée pour découvrir les aventures de la plus veille famille de la maison des idées, et je peux dire que je ne suis pas déçu.



Pendant que la chose essaye de faire le deuil de ses acolytes, la torche refuse de croire à leur mort. Dans l’attente d’un signe de leur part, il patiente.



Partis dans d’autres mondes parallèles avec la fondation du futur, par le biais de leur fils Franck, Susan et Reed créent des univers différents pendant qu’une force ennemie tente des les détruire. La rencontre est inévitable !



Pour vaincre cette tyran, Reed et Susan réussiront-ils à regrouper les QF ? Sont-ils vraiment de retour ?



Ma note : 3 / 5

C’est pas fou, mais à la fois pleins de promesses ! Je ne suis pas un puriste des QF mais je vais continuer pour parfaire mon opinion !
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Fantastic Four, tome 1 : Fourever

Un très bon début pour la nouvelle ère des Fantastic Four. Un volume à découvrir pour un prix d'ailleurs très intéressant !
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Fantastic Four, tome 1 : Fourever

Une trame narrative efficace, bien que peu surprenante, où Dan Slott s’emploie beaucoup à rappeler le passé glorieux des Quatre Fantastiques et des personnages qui les entourent.
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Fantastic Four / Conan Le Barbare

Ce Free Comic Book Day est une très bonne chose : il permet d'avoir en main les débuts de deux nouveaux titres Marvel fort prometteurs.
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Fantastic Four, tome 1 : Fourever

Ce tome est le premier d'une nouvelle série consacrée aux Fantastic Four, après la disparition de Sue & Reed Richars, ainsi que de la Fondation du Futur, lors de Secret Wars (2015/2016) de Jonathan Hickman & Esad Ribic. Il comprend les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2018, écrits par Dan Slott. Les épisodes 1 à 3 ont été dessinés par Sara Pichelli, avec un encrage réalisé par Pichelli pour les 3 épisodes, aidée par Elisabetta d'Amico pour les épisodes 1 à 3 et Nico Leon pour l'épisode 3. La mise en couleurs a été réalisée par Marte Gracia. L'épisode 1 comprend également 9 pages dessinées et encrées par Simone Bianchi qui assure également la mise en couleurs avec l'aide de Marco Russo, ainsi qu'un gag en 1 page réalisé par Skottie Young. L'épisode 4 a été dessiné et encré par Stefano Caselli et Nico Leon, avec une mise en couleurs d'Erick Arciniega. Les couvertures ont été réalisées par Esad Ribic.



Épisodes 1 à 3 - Alicia Masters & Ben Grimm reviennent de faire leurs courses et ils passent devant le stand d'une dame qui vend des chatons trop mignons. De son côté, Johnny Storm assiste à un match de baseball en compagnie de Wyatt Wingfoot. Ils passent sur l'écran des célébrités dans le stade. Une personne tire un pistolet d'alarme et les mots de Fantastic Four s'écrivent en lettres de feu dans le ciel. Storm s'enflamme tout de suite pour aller voir. Grimm rentre chez lui avec les courses. Alicia Masters a compris qu'il avait vu un signal dans le ciel et elle lui demande de s'assoir avec elle sur un banc. Grimm lui indique qu'il sait que Sue, Reed et les autres sont morts. Storm arrive sur le toit d'où la fusée est partie et il trouve 2 enfants de Yancy Street. Le soir même, une journaliste revient sur la carrière des Fantastic Four, suivi par les déclarations de Lady Medusa, Crystal, Luke Cage et Jennifer Walters. Le lendemain, Johnny Storm découvre que quelqu'un a payé un avocat aux 2 enfants, et que c'est Jennifer Walters qui s'en charge. Puis il apprend que c'est Ben Grimm lui-même qui paye les frais d'avocat. Le soir, chez lui, Ben Grimm ouvre une boîte contenant le souvenir d'une aventure des Fantastic Four, avec Valeria et Franklin, où il fallait que le meilleur chanteur d'entre eux donne de la voix pour rentrer chez eux. Cela l'incite à aller voir Alicia Masters séance tenante.



Le soir même, le signal des Fantastic Four apparaît sous la forme d'un 4 géant dans l'espace. En Latvérie, Zura Vukovic a pris sur elle de s'introduire dans le château de Doom, malgré les dispositifs automatisés de protection du siège du pouvoir. Elle se retrouve devant une silhouette en haillon, encapuchonnée. Doom désactive les robots et révèle son vrai visage. Enfin, Impossible Man (de la planète Pop-up) se tient dans une page pour râler que l'équipe n'est pas réunie dans le premier épisode. Épisode 4 - l'équipe des Fantastic Four est de retour à New York. En route, Johnny Storm apprend à Reed et Sue, ainsi qu'à leurs enfants qu'ils ne sont plus propriétaires du Baxter Building. Arrivés sur place, ils découvrent qu'une autre équipe de 4 superhéros est en train de s'occuper du Wrecking Crew (Bulldozer, Wreck, Thunderball, Piledriver) qui vient de braquer une banque : 2-D (Jarell), Iceberg (Jack), Ms. Fantastix et Hope.



Lorsque plusieurs relances d'une même série n'arrivent pas à atteindre des chiffres de vente suffisants, l'éditeur Marvel décide de mettre les personnages correspondants de côté, pour que cela suscite une attente chez les lecteurs, et que les responsables éditoriaux arrivent à trouver une équipe artistique avec un projet satisfaisant. Ainsi à l'issue de Secret Wars, Johnny Storm et Ben Grimm ont été conservés sur la Terre principale de l'univers partagé Marvel, pendant que Sue & Reed Richards partaient explorer l'espace en compagnie de leurs enfants et de la fondation du futur. Afin de préparer leur retour, Chip Zadrsky avait écrit une douzaine d'épisodes du duo de Human Torch & Thing, à commencer par Marvel 2-In-One Vol. 1: Fate of the Four. En 2018, Dan Slott décide d'arrêter d'écrire la série Spider-Man après une dizaine d'années de bons et loyaux services. Il reprend alors 2 séries : Tony Stark: Iron Man avec Valerio Schiti, et celle-ci. L'attente du lecteur est élevée car il souhaite effectivement retrouver cette équipe en forme de famille, ainsi que découvrir une intrigue originale. Dan Slott met les petits plats dans les grands : le premier épisode sert de prologue en réinstallant cet esprit de famille, et l'intégralité de tous les superhéros ayant un jour fait partie des Fantastic Four apparaît dans les épisodes 2 & 3. Pour faire bonne mesure, il ajoute une nouvelle entité conceptuelle : Griever at the end of all things (l'Endeuillée de la fin de toutes choses). Enfin le dernier épisode permet d'assister au retour de l'équipe au complet sur Terre à New York.



Les couvertures d'Esad Ribic sont sympathiques, malgré leurs couleurs délavées en décalage avec les couleurs pétantes habituelles des superhéros. A priori, Sara Pichelli fait partie des artistes de premier rang de l'éditeur Marvel, et le lecteur se fait un plaisir de retrouver ses dessins détaillés prenant soin des personnages. Il est un peu surpris de ne pas être sûr d'avoir reconnu le visage de Reed Richards dans la photographie de famille qui ouvre l'épisode 1 dans un dessin en pleine page. Il remarque que l'artiste se focalise souvent sur les visages dans le premier épisode, avec des expressions sympathiques, mais pas toujours très nuancées ou très justes (la palme revenant à la tête de Ben agenouillé devant Alicia). Il remarque également qu'elle éprouve des difficultés à gérer l'apparence de chaque superhéros ayant fait parti des FF dans l'épisode 3 (la palme revenant à la tête de Ghost Rider). Dans les épisodes 1 & 2, elle prend le temps de donner corps aux différents décors, avec un degré de simplification fluctuant, donnant parfois l'impression que les personnages évoluent dans un décor de carton-pâte. La densité des décors en arrière-plan diminue dans l'épisode 2, pour être très faible dans l'épisode 3, le metteur en couleurs se chargeant de les nourrir avec des camaïeux et des effets spéciaux tout du long de l'affrontement entre les innombrables FF et l'Endeuillée. Le lecteur ne peut pas s'empêcher de faire la comparaison avec les 9 pages réalisées par Simone Bianchi, autrement ambitieuses et consistantes.



Pour l'épisode 4, les responsables éditoriaux n'ont même pas réussi à trouver un dessinateur pouvant réaliser tout l'épisode, soit par manque de planification, soit du fait d'un scénario livré tardivement. Dans un cas comme dans l'autre, le lecteur se dit que ce redémarrage fait un peu bricolage. Dans la première partie (sur un monde lointain), les personnages ont gagné en consistance et en présence, avec une mise en scène gérant mieux le placement des personnages, et des expressions de visage plus raisonnées. Il voit redéfiler les différents membres de l'équipe qui ressemblent plus à leurs caractéristiques visuelles. La deuxième partie se déroule donc à New York, et les personnages redeviennent plus enfantins, comme lors des 3 épisodes dessinés par Sara Pichelli. Le lecteur éprouve donc des difficultés à prendre le Wrecking Crew au sérieux, car ils ne semblent pas être dangereux. D'un autre côté, le lecteur est plus venu pour retrouver les personnages et la gentillesse narrative de Dan Slott. Ce dernier commence par montrer le lien affectif qui unit Ben et Johnny, pour rétablir la dynamique de la famille. Il fait ensuite de même sur la planète éloignée avec Sue, Reed, les enfants et la Fondation du Futur. Le lecteur trouve ce qu'il est venu chercher. Ensuite, il évoque le Baxter Building, l'intelligence de Valeria Richards, ainsi que la situation de Victor von Doom. Il sait faire ressortir l'attention des parents Richards pour leurs enfants, entre protection et confiance en leurs capacités.



Bon gré, mal gré, le lecteur accepte que l'équipe des Fantastic Four ne se reforme pas dès le premier épisode. Il accepte également l'introduction d'un nouveau personnage concept, en se souvenant de réussite de la Reine des Jamais introduite par Dan Slott dans la série Silver Surfer qu'il a réalisée avec Mike Allred. Mais arrivé à la réunion de Ben et Johnny avec le reste de l'équipe, il ne comprend pas pourquoi Sue et Reed Richards n'ont pas cherché à les rassurer sur leur sort pendant tout ce temps passé. Il constate également que Slott s'est pris à son propre piège avec la quantité de personnages présents dans les épisodes 2 & 3, à la fois tous les membres des FF et ceux de la Fondation du Futur. Du coup, très peu d'entre eux ont droit à une réplique ou plus. Il note les clins d'œil à la situation de Hulk et de Wolverine, qui restent des références très pointues et assez gratuites. La défaite de l'Endeuillée se fait de manière très rapide et peu spectaculaire. L'affrontement entre l'équipe des Fantastix et la Wrecking Crew repose sur une astuce enfantine, difficile à avaler pour un adulte. Le lecteur reste donc sur sa faim avec des intrigues intéressantes, mais menées trop rapidement, ou trop benoîtement.



Après 2 ans d'absence, le lecteur se réjouit à l'idée de retrouver les Fantastic Four, vraisemblablement bien écrit par un auteur à la sensibilité adaptée pour écrire une famille. Dans un premier temps, il apprécie la manière dont Dan Slott sait mettre en scène les relations de cette famille, ainsi que l'élégance avec laquelle il pioche dans la riche histoire de cette équipe. Il est un peu déçu par des dessins fonctionnels, mais manquant de panache et parfois d'épaisseur, surtout en comparaison des 9 pages réalisées par Simone Bianchi. L'intrigue s'avère originale et bien adaptée aux FF, mais Dan Slott donne l'impression de ne pas avoir le temps d'en tirer toute la sève. Il ressort de ce tome avec une impression mitigée, à la fois content de retrouver les personnages, et de la générosité de Dan Slott, à la fois déçu par une exécution maladroite.
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All-New Amazing Spider-Man, tome 5

Spiderman et les clones… toute une histoire, symbolisée par l’interminable mais finalement sympathique (mais si !) et très feuilletonnesque SAGA DU CLONE dans les années ’90. Depuis, régulièrement, le Chacal revient tourmenter notre bon vieux Spidey.

Dans cette nouvelle série étalée sur de nombreux épisodes (Amazing Spider-Man 19-24; The Clone Conspiracy 1-5; The Clone Conspiracy: Omega; Silk 14-17; Prowler 1-5 pour la version originale et uniquement Spider-Man : The Clone Conspiracy #1-5, Spider-Man : Omega #1, Amazing Spider-Man #20-24 en version française), Peter Parker enquête sur une nouvelle entreprise, New U, qui propose des traitements miraculeux pour les maladies incurables et offre même de ramener les morts à la vie. Lorsque le compagnon de May (et père de Jonah) s’apprête à succomber la question est donc de de savoir si il faut (ou non) lui permettre de bénéficier de ce nouveau traitement révolutionnaire…lequel titille les super-sens arachnéens de Parker. Evidemment, ce ne semble pas un très bon signe concernant les intentions de celui qui se dissimule sous le masque du Chacal.

Et voilà que nous retrouvons Ben Reilly, alias Scarlet Spider, apparu pour la première fois voici une éternité (dans ASM 149…en 1975) puis figure centrale de la SAGA DU CLONE. Ben ramène à la vie de nombreux amis, alliés ou ennemis de Spider-man et le récit se transforme rapidement en véritable fête du slip…euh du clone ! Le Lézard, le professeur Warren, Electro, Octopus, Gwen Stacy, Ned, la femme de Jonah, etc. Tout le monde et sa petite sœur revient à la vie.

LA CONSPIRATION DES CLONES se révèle un comic-book ambitieux et globalement sympathique, à découvrir dans sa version « gros volume » afin de ne pas se perdre dans les méandres de ses (trop) nombreuses intrigues, mais qui manque d’épaisseur pour atteindre à l’excellence. Ramener autant de personnages à la vie ne permet aucun développement et se limite souvent à titiller la fibre nostalgique sans jamais s’interroger sur les conséquences de ces résurrections. D’où une impression de trop plein accentuée par un final apocalyptique avec une épidémie zombie rapidement jugulée. Et, même si l’intrigue globale s’avère compréhensible par tous, un sentiment de confusion rend tout cela brouillon (au bout de la lecture on ne comprend toujours pas le comment et le pourquoi de la plupart des actions des protagonistes), sans oublier une solide dose d’invraisemblances et la nécessité d’enclencher la suspension d’incrédulité à puissance maximale.

Toutefois, en dépit de ses défauts, LA CONSPIRATION DES CLONES reste un honnête « event » avec son lot de rebondissement, ses scènes d’action énergiques et ses passages intimistes typiques de Spider-man. On ne s’ennuie pas et on est même globalement diverti mais sans pouvoir se défaire d’une impression de foutoir un brin bâclé. Les dessins sont, pour leur part, d’un bon niveau mais trahissent cependant des différences de niveau entre les différents intervenants. Décidément nous sommes loin de la réussite de SPIDER VERSE ou SPIDER ISLAND. Les histoires annexes, pour leur part, s’avèrent justement accessoires et nous invitent à relire l’intrigue sous différents points de vue ou, pour être plus complet, à interrompre la lecture de la saga principale entre chaque épisode pour se plonger dans les « tie-in ». En bref, plaisant mais pas indispensable, CLONE CONSPIRACY saura divertir les inconditionnels des histoires de spider-man mettant en scène des clones. Sans plus ni moins.


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Amazing Spider-Man, tome 3 : Spider-Verse

 Spider-verse est sortie en France sous l'excellente collection MARVEL NOW! (où vous trouvez déjà le génial Massacreur de dieux d'Esad Ribic), avec le numéro Amazing Spider-man volume 3. Il réunit des épisodes qui se suivent dans le périodique américain, ce qui permet une continuité de l'histoire et évite l'éternelle impression d'avoir raté quelque chose. L'histoire n'en comporte pas moins plusieurs ramifications dans d'autres publications liées au Spider-verse. Il est entièrement dessiné par Olivier Coipel (rhââ!) et Giuseppe Camuncoli. L'ouvrage comporte l'intro habituelle de l'éditeur (qui n'apporte pas grand chose), les couvertures originales (magnifiques!) entre les parties et les couvertures alternatives. Rien d'exceptionnel.



La famille Morlun est composée de vampires multidimensionnels qui se nourrissent de l'énergie de toutes les incarnations Spider-man du multivers. Lorsque le patriarche déclare l'extinction des Spider-men, ces derniers se réunissent pour préserver leurs semblables dans une guerre entre époques et dimensions où la victoire n'a jamais été aussi improbable...



Comme beaucoup d'amoureux du dessin j'ai été touché par l'exceptionnel buzz autour du Spider-man: into the spider-verse (Spider-man: New generation chez nous... allez savoir pourquoi!) sorti en fin d'année dernière. Découvrant à l'occasion de ce film dingue le concept de Spider-verse et adorant le principe de variantes (comme le Red Son pour Spider-man ou le crossover Looney toons/Batman), j'ai déniché le run de Dan Slott et Olivier Coipel en me demandant quelles étaient les inspi du film. Alors soyons directe, la couverture à elle seule justifie la lecture de cette histoire qui arrive largement au niveau des seules séries Marvel que je trouve accessibles aux non fanatiques, à savoir X-men.



Ceci pour deux raisons. D'abord l'homogénéité du boulot et l'univers cohérent fermé: Spider-verse a un début, un milieu et une fin, avec une explication très simple de qui sont les méchants et de la problématique. Le Big Two oublie trop souvent que les lecteurs ne lisent pas QUE leurs publi et se noient littéralement dans leurs univers. Pourtant l'amoncellement des Spider-men et women avait tout pour me paumer, à l'instar du Secret Wars, puissant, ambitieux mais trop pointu et perturbant pour être lu paisiblement. La bonne idée (comme souvent) est l'humour. Le fait d'intégrer Spider-cochon (juste génial et bien plus présent que dans le film) permet plein d'interventions totalement décalées, mais il n'est pas le seul à ironiser sur le côté WTF de cette histoire. En effet, sans que l'on sache lequel à une origine dans une vrais BD (et on s'en fout royalement!!) les auteurs nous proposent aux côté des Spider-Gwen, Superior Spider-man, Spider-woman ou encore Miles Morales un spider-cheval, un loup-garou ou encore une araignée mutante, un robot (dont doit être issu celui du film) etc. La plupart ne sont que du décors ou de la chair à canon pour les Morlun qui vont en dévorer un bon paquet avant la fin du run. Le multivers étant infini en intégrant en outre le passé et le présent, les possibilités donnent le vertige...



Mais tout ceci garde pourtant bien une structure, simple et relativement linéaire sous la forme d'une chasse à base de sauts entre différents univers (processus qui peut rappeler le Black Science de Remender). Assez vite on apprend que le groupe de base formé par Peter Parker et Superior Spider-man (originellement Dr Octopus) a la possibilité de se téléporter à volonté comme les Morlun et plusieurs Spider-team se réfugient en différents endroits de l'espace-temps. Dan Slott à la bonne idée de ne pas se perdre dans des analyses physico-philosophiques sur la trame du multivers pour rester dans le cœur: des spider-men partout, sous toutes les formes qui se frittent avec des méchants vraiment très très réussis!



C'est ma deuxième raison, j'y reviens toujours, pas de bonne histoire sans bon méchant. Ici il y a toute une famille totalement réussie tant visuellement que dans leur écriture. Du patriarche au scaphandrier (qui aura un rôle particulier) on se régale de les voir intervenir tout en puissance devant laquelle les héros ne font pas le poids. D'ailleurs seule une pirouette finale un peu facile permet de résoudre cette intrigue mal barrée tout le long. A côté des Morlun, les séquences Spider-men sont structurées autour de la guerre de quequettes entre Peter Parker (l'original) et Superior qui revendiquent tous deux le leadership de la contre-attaque... mais bien d'autres spider sont vraiment cool, notamment le Spider-punk, Spider-UK et bien sur Spider-Gwen.



Visuellement si Coipel dessine moins de planches que le très correcte Giuseppe Camuncoli, elles sont toutes absolument renversantes, peut-être plus encore que ce que fait Esad Ribic, mon chouchou de l'écurie Marvel, avec notamment un surprenant aspect subtilement sexy, tout en élégance et qui change des archétypes musculeux et gonflés...



J'ai pris un grand plaisir à parcourir les dimensions en compagnie du Spider-verse et sachez qu'en lisant ce volume vous prenez le risque d'avoir très envie de revoir le film et de rechercher d'autres variantes (notamment le Spider-man noir). En raisons des problèmes du genre (éditeur, ficelles scénaristiques, changements de dessinateurs,...) il est compliqué de mettre 5 Calvin mais on en est très proche!
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All-New Amazing Spider-Man, tome 5

Le Chacal tourne autour de Spider-man depuis un bon moment, mettant en mouvement une véritable machination. Peter Parker va devoir faire face au retour de visages bien connus, aussi bien amis qu'ennemis et redéfinir la limite du bien et du mal.



Cette Conspiration des clones, événement touchant principalement 2 séries, est un véritable nid de rebondissements et de "mauvaises" surprises (pour notre cher Spidey entendons-nous bien). Une saga qui ressemble presque à une fresque cinématographique a la mécanique bien huilée.
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Tony Stark - Iron Man, tome 1 : Self-made man

Ce tome est le premier d'une nouvelle série qui fait suite aux épisodes écrits par Brian Michael Bendis s'étant achevée dans Invincible Iron Man: The Search for Tony Stark (épisodes 593 à 600). Il contient les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2018, écrits par Dan Slott, dessinés et encrés par Valerio Schiti avec un mise en couleurs d'Edgar Delgado (aidé par Rachelle Rosenberg pour le 3) pour les épisodes 1 à 4, dessinés et encrés par Max Dunbar & Gang Hyuk Lim et mis en couleurs par Dono Sánchez-Almara pour l'épisode 5. Les couvertures ont été réalisées par Alexandro Lozano. Il contient également les couvertures variantes réalisées par David Aja, Adi Granov, Alex Ross, Kaare Andrews, Mark Brooks, Moebius (réédition), Jerome Opeña, David Nakayama, Skottie Young, Greg Horn, ainsi que 20 armures variantes dessinées par Valerio Schiti.



Il y a 25 ans, Andy Bhang et ses 2 collaborateurs présentaient leur robot à un match de football international. Ils se faisaient battre à plate couture (0-24) par un jeune morveux à l'assurance insolente : Tony Stark. Au temps présent, Andy Bhang reçoit la visite de Tony Stark ayant conduit lui-même sa Ferrari. Stark lui explique qu'il est venu le recruter et il le fait monter à bord de sa voiture qui se transforme en petit véhicule volant. Ils atterrissent sur le toit du gratte-ciel qui abrite Stark Unlimited, au bord du parc de Washington Square. Ils sont accueillis par Bethany Cabe qui fait passer un scanner complet à Bhang, et qui lui conseille de faire vérifier sa prostate, une fois le contrôle terminé. Stark emmène Bhang jusqu'à la salle qu'il appelle la Fonderie où Bhang rencontre le vrai Stark car il était jusqu'alors accompagné par un hologramme. Il le présente à Jocasta, le robot doté d'intelligence artificielle qui agit comme cheffe éthicienne en robotique. Stark demande à Andy Bhang de se mettre tout de suite au travail en faisant réaliser un travail coopératif entre plusieurs robots, pour organiser une fête d'anniversaire.



Tony Stark, Jocasta et Andy Bhang sont interrompus par une alarme : le dragon Fin Fang Foom vient d'apparaître dans le port de New York, et il s'apprête à attaquer la ville. Stark se rend immédiatement sur place, dans un petit engin volant rouge, accompagné par plusieurs drones aux mêmes couleurs. Par le système de communication, Jim Rhodes lui fait observer que son intervention n'a pas encore été autorisée par le gouvernement. Stark lui demande de se charger de l'obtenir au plus vite. Stark rassemble les différents drones pour une version inédite de son armure, afin d'attaquer Fin Fang Foom. Andy Bhang compare sa tactique à celle de l'attaque contre Smaug le Doré, Jocasta téléchargeant et lisant instantanément Le seigneur des Anneaux pour comprendre la référence. Après avoir réglé ce problème, Tony Stark et Jim Rhodes s'invitent à la démonstration du Manticore, un engin de combat, animé par Sunset Bain (la PDG de Baintronics), en présence du sergent Joseph Green (Gauntlet). Enfin, Tony Stark essaye de découvrir qui a saboté eScape, son monde de réalité virtuelle. Dans le dernier épisode, Arno Stark essaye de trouver des solutions à des problèmes qui sortent de l'ordinaire.



Quand un scénariste s'en va d'une série, certains lecteurs regrettent son départ ; d'autres y voient l'occasion de revenir à un personnage qu'ils ont aimé. Certains suivent le personnage indépendamment des créateurs. Dan Slott prend en main les rênes de la série, après avoir écrit Spider-Man pendant 10 ans, en même temps qu'il prend en main la série Fantastic Four avec Fantastic Four by Dan Slott Vol. 1: Fourever (épisodes 1 à 4). Il est de coutume pour un scénariste qui arrive, d'orienter la série dans une nouvelle direction, voire d'évacuer des éléments intégrés par le scénariste précédent. Dan Slott ne fait rien de tout ça : il conserve la révélation sur la mère biologique de Tony Stark (Amanda Armstrong), ainsi que le fait que Stark dispose d'un corps assez récent. Néanmoins, il s'assure que le récit soit intelligible pour des lecteurs n'ayant pas lu la saison précédente écrite par Bendis. Bien sûr, en se lançant dans un comics d'Iron Man, l'horizon d'attente du lecteur comprend des éléments technologiques. Dan Slott répond à cette attente, en évoquant à la fois le concept de robots travaillant en essaim, et avec la réalité virtuelle eScape. Il va plus loin avec Jocasta, un robot doté d'une intelligence artificielle qui remplit les fonctions d'éthicienne, vérifiant que les inventions de Stark et leurs utilisations ne constituent pas une forme de racisme ou d'exploitation des intelligences artificielles. Un autre robot de l'univers partagé Marvel intervient également en estimant qu'il ne peut pas y avoir d'entraide entre les humains et les intelligences artificielles, du fait que les premiers ont créé les secondes pour les servir. Sous des dehors d'aventures gentilles, l'histoire montre que le scénariste a intégré des éléments d'anticipation pertinents avec un regard perspicace.



Dan Slott sait faire ressortir la personnalité de ses protagonistes, et Ton Stark est toujours aussi charmeur avec son assurance épatante, sa capacité à inventer, à imaginer pour aller de l'avant. Il est rendu plus supportable par sa bonne humeur et par le fait qu'il est remis à sa place de temps à autre, prouvant qu'il n'est ni omniscient, ni infaillible. En termes d'intrigue, le scénariste ressort un vieux monstre du placard (Fin Fang Foom) en tournant en dérision le fait que cette fois-ci il ne porte pas son slip vert. Le lecteur comprend bien qu'il s'agit d'un épisode de mise en jambes. Dans le deuxième épisode, Slott ressort un personnage créé par Steve Ditko & Tom DeFalco dans Machine Man 17 (1980), avec encore une fois un Mecha comprenant de la technologie Stark volée. Néanmoins, le scénariste se focalise sur l'état d'esprit de Jim Rhodes, introduisant un centre d'intérêt qui évite un trop fort sentiment de redite. Les épisodes 3 & 4 s'aventurent un peu plus loin que les histoires clichés d'Iron Man, avec cette réalité virtuelle qui accueille des joueurs humains normaux. En outre Slott y intègre d'autres enjeux que de simplement maîtriser les dysfonctionnements survenus dans cet espace virtuel. Le lecteur se rend compte que le scénariste a déjà intégré de nombreux éléments ce qui lui permet de le prendre par surprise avec des rebondissements inventifs et inattendus. Enfin le cinquième épisode a pour personnage principal Arno Stark, et Slott réussit à en faire autre chose qu'un décalque inutile de son frère Tony, en mettant en scène ses motivations, son intelligence de génie, et son inexpérience.



Comme l'écrasante majorité des artistes de comics, Valerio Schiti réalise des planches dans un registre descriptif et réaliste, avec une petite influence maîtrisée de la fougue d'Humberto Ramos. Dès la première séquence, le lecteur est séduit par l'apparence un peu maladroite du robot d'Andy Bhang, et par celle beaucoup plus gracieuse des robots de Tony Stark. Il sourit en voyant les robots de Stark se la péter après avoir marqué un but. Il sourit à nouveau en découvrant la posture décontractée et blasée de Stark lui-même. Tout au long des épisodes 1 à 4, il va ainsi sourire ou apprécier une case ou une autre : l'attitude un peu froide de Jocasta, l'assemblage des drones pour l'armure d'Iron Man, le corps tuméfié de Stark après son affrontement contre Fin Fang, Foom, l'aspect massif du sergent Joseph Green, la forme (pourtant évidente) du casque de réalité virtuelle, les différents looks de Dazzler sur l'écran du stade où elle se produit, la robe blanche toute simple de Janet van Dyne, etc. Les dessins de Valerio Schiti présentent un bon niveau de détails, et sont bien complémentés par la riche mise en couleurs d'Edgar Delgado. Ils présentent une apparence un peu fluide, grâce à de discrets arrondis, des traits de contour à l'épaisseur légèrement variable, et de petits aplats de noir bien formés. La narration visuelle est donc en phase avec la tonalité du scénario : un peu détendue, sans dramatisation excessive, avec une touche de merveilleux.



Valerio Schiti gère avec la même aisance les scènes d'affrontement, n'hésitant pas à utiliser des cases en trapèze ou des personnages qui sortent de la bordure de la case pour accentuer le mouvement, pour accompagner les coups portés et leur donner ainsi plus de force. Ce choix de mise en scène donne parfois une impression un peu fouillis, mais qui peut aussi s'interpréter par le chaos qui règne lorsque la violence se déchaîne. L'artiste intègre également des détails sympathiques, comme les différentes armures d'Iron Man lors du dessin en double page pour l'entrée dans eScape. Il donne une morphologie assez troublante à Jocasta, en particulier au niveau de sa poitrine. Ces petits détails répondent à ceux que Slott intègre lui dans les dialogues, comme une référence bien placée à Alan Turing (1912-1954) ou à Giuseppe Tartini (1692-1770). Dans le dernier épisode, Max Dunbar & Gang Hyuk Lim se calquent sur les caractéristiques de dessins de Schiti, mais avec des traits de contour plus fins, des décors moins consistants, et une mise en couleurs de Dono Sánchez-Almara moins riche. Le lecteur n'en apprécie que plus les pages de Schiti.



Avec ce premier tome d'une nouvelle saison d'Iron Man, Dan Slott trouve rapidement ses marques pour donner une direction prometteuse au titre, en utilisant à la fois des personnages classiques, et en en introduisant de nouveaux, en conservant la personnalité un peu insupportable de Tony Stark toujours aussi charmeur, avec une intrigue qui prend de l'ampleur à partir de l'épisode 3. En scénariste accompli, il construit son histoire avec les éléments des saisons précédentes, sans rien renier. Il bénéficie des dessins propres sur eux, agréables à l'œil et bien fournis de Valerio Schiti pour les épisodes 1 à 4, et ceux plus convenus de Max Dunbar & Gang Hyuk Lim pour l'épisode 5. Le lecteur termine ce tome impatient de découvrir la suite.
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Amazing Spider-Man - Worldwide, tome 9

Ce tome fait suite à Amazing Spider-Man: Worldwide Vol. 8 (épisodes 794 à 796, et annuel 42) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 797 à 801, initialement parus en 2018, tous écrits par Dan Slott. Les épisodes 797 à 799 ont été dessinés par Stuart Immonen, encrés par Wade von Grawbadger, et mis en couleurs par Marte Gracia. L'épisode 800 comprend 5 chapitres réalisés chacun par un équipe artistique différente : (1) Nick Bradshaw (dessins & encrage), (2) Humberto Rais (d) et Victor Olazaba (e), (3) Giuseppe Camuncoli (d) et Cam Smith (e), (4) Stuart Immonen (d) et Wade von Grawbadger (e), (5) Marcos Martin (d +e). La mise en couleurs a été réalisée successivement par Edgar Delgado, Java Tartaglia, Marte Gracia, Muntsa Vicente. L'épisode 801 a été dessiné et encré par Marcos Martin avec une mise en couleurs de Muntsa Vicente. Les couvertures originales ont été réalisées par Alex Ross (797 à 800) et Marcos Martin (801). Ce tome contient également les couvertures alternatives réalisées par Aaron Kuder, Ross Andru (remasterisation), Ed McGuinness (*2), Javier Garrón, Terry Dodson (*2), Mark Bagley, Nick Bradshaw, John Casaday, Frank Cho, Steve Ditko (remasterisation), Humberto Ramos, Ron Frenz, Greg Land, John Romita senior, Russell Dauterman. Le tome se termine par une petite page de texte écrite par Dan Slott remerciant tout le monde pour ces 10 ans passés à écrire Spider-Man. La série continue avec un nouveau scénariste dans Amazing Spider-Man by Nick Spencer Vol. 1: Back to Basics.



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Attention : ce commentaire révèle des éléments du tome précédents.

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Dans un appartement désaffecté, Norman Osborn est en train de parler à un prisonnier attaché sur une chaise. Il lui indique qu'il souhaite parler avec lui de Spider-Man. Une citrouille transformée en lanterne jette une pâle lumière. Quatre heures plutôt, Peter Parker et Mary Jane Watson étaient en train de s'embrasser dans l'appartement de cette dernière. Malgré l'amour les unissant, Mary Jane indiquait à Peter qu'elle ne souhaitait pas recommencer à s'inquiéter chaque fois qu'il revêt son costume de superhéros. Spider-Man s'en va, observé par Norman Osborn en bas de la rue. Au temps présent, la conversation continue entre Obsorn et son prisonnier, avec la question de savoir qui est Spider-Man, comment le trouver. En se rendant au boulot, Spider-Man arrête pour la cinquième fois de la semaine Jimmy, voleur à la tire. Arrivé au Daily Bugle, il entend la conversation entre Robbie Robertson et Ben Urich, ce dernier s'inquiétant de la disparition de son fils Phil (Goblin King). J. Jonah Jameson appelle Peter Parker sur son portable pour savoir pourquoi il ne s'est pas encore lancé à la poursuite de Red Goblin. Au siège social de l'entreprise Alchemax, Liz Allan reçoit Flash Thompson (Anti-Venom) en présence de Mark Raxton, le responsable de la sécurité. Dans un parc, Harry Osborn joue avec ses enfants Normie et Stanley, accompagné par leur nounou Emma.



Quand il commence ce tome, le lecteur sait qu'il s'agit du dernier écrit par Dan Slott, qu'il comprend le numéro 800, et que le récit va culminer dans une confrontation contre Norman Osborn devenu Red Goblin (c'est sur la couverture). Effectivement le numéro 800 affiche une pagination quadruple par rapport à un épisode normal, et il est tout entier consacré à l'affrontement entre Spider-Man et Red Goblin, avec un épilogue. Dans le tome précédent, Norman Osborn a fait tout ce qu'il a pu pour regagner ses souvenirs, ayant la conviction que sa vie est liée à Spider-Man. Il a acquis un allié sous la forme d'un symbiote, il ne lui reste plus qu'à s'en prendre à son ennemi de toujours. Le scénariste a donc fort à faire pour construire son histoire sous la forme d'un crescendo, pour aboutir à un affrontement spectaculaire qui en donne pour son argent au lecteur. Il doit intégrer de nombreux personnages, à commencer par Mary Jane Watson, May Parker et J. Jonah Jameson : l'histoire aurait un goût d'incomplet sans eux. Le récit mettant en scène Norman Osborn, il est normal et attendu que les membres de sa famille soient présents : Harry Lyman (ex Osborn), Liz Allan, Normie Osborn, Stanley Osborn, et ceux qui gravitent autour comme Mark Raxton et Emma (la nounou). Autant dire que la distribution de personnages est déjà copieuse et que la personnalité de chacun n'aura pas la place de s'exprimer.



Bien sûr, Dan Slott a également intégré d'autres personnages, plus pour le récit en lui-même, que pour une parade à des fins de commémoration. Le lecteur retrouve des amis emblématiques de Peter Parker comme Flash Thompson, mais aussi d'autres superhéros dont certains développés par Slott, comme Silk (Cindy Moon), ou Clash (Clayton Cole). D'un autre côté, il n'a pas essayé de faire rentrer de force tous les personnages qu'il a pu écrire tout au long de ces 10 années. Néanmoins, le lecteur regrette à 2 ou 3 reprises qu'un personnage qui apparaît n'ait pas droit à plus de cases, comme l'étonnante Rubylyn Bato travaillant au Daily Bugle. Comme à son habitude, il rend hommage à des épisodes séminaux, sans pour autant tomber dans le plagiat. Ici Red Goblin indique à Spider-Man qu'il est en capacité de tuer plusieurs de ses personnes les plus chères, rappelant l'épisode 12 de la série (juin 1973, par Gerry Conway & Gil Kane) où Norman Osborn avait déjà fait une promesse similaire. Le lecteur retrouve donc les spécificités de l'écriture de Dan Slott, avec également une affection pour Peter Parker. Le scénariste fait mention d'événements passés, mais sans tomber dans le catalogue, car ils s'intègrent de manière organique au récit.



Le lecteur se laisse donc bien volontiers emporter par le récit, d'autant qu'il est venu pour assister à cet affrontement. Il se rend bien compte que Dan Slott éprouve des difficultés à conserver un rythme rapide dans l'épisode 800, passant d'une phase de l'affrontement à la suivante de manière mécanique, ne réussissant pas toujours à conserver la justesse des émotions, demandant au lecteur d'augmenter son degré de suspension consentie d'incrédulité de temps à autre (par exemple pour la blessure à la cuisse de Peter qui guérit en un temps record). Les différents artistes assurent le spectacle avec une conviction et un degré d'investissement épatant. À nouveau, l'inspiration d'Alex Ross pour réaliser ses couvertures aboutit à des compositions mémorables. Les dessins de Stuart Immonen sont toujours aussi plaisants à l'œil, avec une gestion extraordinaire des aplats de noir dans leur forme et leur répartition, très bien mis en valeur par l'encrage de Wade von Grawbadger. Ainsi le lecteur se sent de trop dans l'intimité de l'appartement de Mary Jane. Il ressent la peine de J. Jonah Jameson quand il lâche par mégarde le morceau sur l'identité de Spider-Man. Il est fasciné par la fluidité du costume de Red Goblin.



Le numéro 800 est donc l'occasion de retrouver des artistes ayant travaillé avec Dan Slott. Les pages de Nick Bradshaw sont étonnantes, avec leur niveau de détails élevé, et également l'influence inattendue de John Romita junior dans le détourage. Les dessins d'Humberto Ramos sont toujours autant influencés par le manga, avec une vitalité extraordinaire qui rend les affrontements extrêmement spectaculaires, et qui montre Mary Jane Watson toujours aussi séduisante et dynamique. Giuseppe Camuncoli réalise des planches efficaces, mais avec moins de punch que les précédentes, sauf quand les expressions de visage deviennent prépondérantes. Immonen & Von Grawbadger reviennent en pleine forme pour le dernier round. Marcos Martin réalise des planches rendant hommage à Steve Ditko avec une fausse naïveté, et une mise en scène très étudiée.



L'épisode 801 vient clore le tome, avec une histoire épilogue, mettant en scène le sauvetage par Spider-Man, de Kenneth Kincaid junior (un jeune adulte) dans une supérette en train d'être dévalisée. Quelques années plus tard, le même Kenneth Kincaid emmène son neveu à New York et ils voient Spider-Man intervenir sous leurs yeux. C'est l'occasion de Dan Slott de raconter une histoire mettant en ce qu'il préfère chez Spider-Man, ce qui en fait un personnage unique. Le lecteur retrouve les dessins faussement nostalgiques de Marcos Martin, constituant une narration visuelle impeccable. Il apprécie cette histoire autocontenue en fonction de sa sensibilité, pouvant aussi trouver qu'elle n'apporte rien de nouveau quant à l'amour de l'auteur pour le personnage.



Pour ces derniers épisodes écrits pour la série, Dan Slott reste fidèle à son écriture : aller de l'avant, proposer des nouveautés, faire participer de nombreux personnages, assurer le spectacle. Son histoire bénéficie de la mise en page par d'excellents dessinateurs, à commencer par Stuart Immonen, avec des couvertures impressionnantes d'Alex Ross. Même s'il peut trouver le temps un peu long pendant l'épisode 800, le lecteur apprécie l'aventure, le spectacle, et la bonté de Peter Parker. 5 étoiles. Le lecteur sait déjà qu'il suivra le scénariste dans ses 2 prochaines séries : Fantastic Four by Dan Slott Vol. 1: Fourever et Tony Stark: Iron Man Vol. 1: Self-Made Man.
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Spider-Man : Spider-Island

Cette fois on passe du côté de l’écurie Marvel, une valeur un peu plus sûre pour moi d’autant plus quand il s’agit de l’araignée. Et néanmoins, là encore la lecture a été une déception. Cet event est pourtant très bien noté. C’est pour cela que je m’attendais à du grand Spiderman mais j’ai trouvé que le scénario manquait de moments forts, dramatiques ou effrayants. Peter n’est jamais en réel danger. Le fil narratif le plus intéressant est celui de Venom et Anti-Venom. La trame de l’homme araignée est elle assez plate et j’avais parfois l’impression de lire une sitcom comique un peu tchip. On ne s’attache pas du tout à la nouvelle petite amie de Peter, Carlie, et de ce fait on ne tremble pas pour elle. Cependant, le concept reste original et permet de dévorer de très belles planches où les nombreux Spiderman envahissent les bulles. D’autre part, le fait de voir Jonah Jameson se transformer en ce qu’il déteste le plus au monde est assez jouissif. Un bilan mitigé.
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Marvel Legacy : Spider-Man nº4

Dans le tome 4, #Anti-Venom, la #ChatteNoire et #Venom (Eddie Brock) continuent leur combat contre #Maniac et ses infectés. Ce dernier arrive à prendre le contrôle des 5 familles les plus dangereuses du monde au cours de leur petite fiesta pour le plus grand malheur de nos héros. Bien que désemparés, ils arrivent à trouver le moyen de se défaire de l'infection répandue par #Maniac et arrivent petit à petit à libérer ses serviteurs, dont #Spider-Man rappelons-le. A partir de ce moment-là, le combat contre #Maniac s'intensifie et ce dernier va rapidement comprendre qu'il n'a plus le dessus. Pourtant, lorsqu'il rappelle à lui tous ses "petits morceaux", il devient un symbiote assez impressionnant.



Qu'es-ce j'en pense de ce tome 4 ? :



Le combat final est de toute beauté, l'apparition dans son intégralité de #Maniac fait mal car c'est un gros morceau. L'action s’enchaîne à un rythme soutenu et vous n'avez pas le temps de vous ennuyer. J'ai donc hâte de découvrir la suite des aventures de #Spiddey & Co dans les prochains tomes et hâte de voir si la suite sera aussi bien foutue que ce tome 4.



Note : 17/20.



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Marvel Legacy : Spider-Man nº3

Dans le tome 3, #Spidey et ses alliés sont confrontés à un symbiote qui a une faim dévorante, se faisant appeler : #Maniac. Nous découvrons également que la #ChatteNoire rêve de se faire introniser dans la petite fête organisée par les 5 plus grandes familles du crime organisé du monde. Pour cela, elle va attirer toutes les lumières sur elle et sur sa bande de criminels. Ce qui aura pour conséquences que #Maniac et #Spider-Man vont braquer leurs yeux sur eux. Ce qui ne sera pas de tout repos pour tout le monde. D'autant plus, que #Maniac va réussir, lors d'une descente de la #DreamTeam, à prendre possession petit à petit de de nos différents protagonistes. La situation va vite se compliquer également pour notre #Anti-Venom, qui en l'absence de #Spider-Man, va prendre les rênes et continuer le combat.



Qu'est-ce que j'en pense de ce tome 3 ? :



L'apparition de l'#Anti-Venom et la découverte de notre ami #Maniac rajoutent du pep's à ce run Legacy et nous offre de bons moments d'action, d'humour et des combats bien bourrins. C'est donc un tome survitaminé qui vous attend et qui ravira vos petites mirettes.



Note tome 3 : 16/20.



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Marvel Legacy : Spider-Man nº2

"Spider-man Legacy Tome 2" chez @paninicomicsfra



Ayant déjà parlé du tome 1, je vous retrouve aujourd'hui pour vous conter la suite des aventures de Peter Parker (aka Spider-man) & Co. La chronique de ce jour portera donc sur les tomes 2 à 4 de la série Legacy chez nos amis de Panini Comics. Voilà pour les présentations.



Dans le tome 2 de Spider-man Legacy, nous retrouvons notre héros toujours en mauvaise posture dans sa vie de Peter Parker suite aux événements tragiques développés dans le tome 1. Je vous incite donc à lire ou relire ma chronique sur ce fameux tome 1 ici : "Tome 1". Toujours honni par la populace et trouvant difficilement sa place dans ce nouveau monde, notre araignée sombre dans une légère dépression et dans une auto-introspection de lui-même. Ce qui lui redonne du cœur à l'ouvrage est, que Spider-man est toujours en odeur de sainteté, lui permettant donc de partir à la chasse aux #Venom et de pister également d'autres créatures plus sympathiques les unes que les autres. Nous découvrons également comment est créé l'#Anti-Venom.



Qu'es-ce que j'en pense de ce tome 2 ? : 



Ce tome 2 poursuit les aventures de notre héros d'une bonne manière et c'est avec plaisir que nous retrouvons Spider-Man, ses amis et ses ennemies. Le scénario, les dessins et la colorisation sont toujours au top et justifient le fait que votre serviteur achètera la suite. On verra si mes finances me le permettent. A suivre donc, mais c'et une série intéressante à découvrir.



Note Tome 2 : 15/20.



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