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Citations de Daniel Gélin (15)


LA VRAIE NOBLESSE
Les princes ne méritent pas
Qu'un astre annonce leur trépas
Plutôt que la mort d'un autre homme :
Leur corps ne vaut pas une pomme
De plus qu'un corps de charretier ,
Qu ' un corps de clerc ou d'écuyer ,
Je les fais pareillement nus
Forts ou faibles , gros ou menus ,
Tous égaux sans éxeption
Par leur humaine condition ....... ( Jean De Meung )
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Le départ pour la pêche avait lieu en mars. Il était précédé, fin février, de l'impressionnant "pardon des terre-neuvas" et de la bénédiction des bateaux. Une foule immense venait assister aux préparatifs de la campagne. On empilait à l'avant des goélettes, coque en l'air, les doris, ces petites embarcations à fond plat et extrémités élancées que les pêcheurs emploient sur les bancs de Terre-neuve pour mouiller leurs lignes de fond.
Car, en ce temps-là, les gars des goélettes pêchaient la morue à la ligne.
On les lâchait à deux dans les doris, avec leurs lignes amorcées d'encornets ou du fameux capelan de Terre-Neuve, qui est une espèce de petite morue. Ils posaient les lignes le soir, ils allaient les relever le lendemain matin.
C'était un métier de chien, une existence de galérien. Une fois les morues pêchées, il faut leur couper la tête, les vider, les saler et les mettre en cale. Tout ça, bien sûr, par tous les temps : dans les coups de mer plombés et les coups de chiens qui acculent le navire, dans les ouragans noirs et les tempêtes grêlées.
Les plus malheureux étaient peut-être les gars des chalutiers.
Car les voiliers ne font qu'une campagne, de mars à septembre. Mais les chalutiers ont le temps d'aller deux fois sur le banc.
Imaginez un peu, pendant ces deux campagnes, ce que pouvait être la vie d'un soutier à fond de cale, chargé d'enfourner continuellement du charbon dans les chaudières en surveillant la pression d'huile du coin de l'oeil. La tempête, à chaque instant, le brinqueballe contre les tôles brûlantes. Il regarde ses pauvres mains, crevées de cicatrices de furoncles. Quand il monte sur le pont pour fumer une cigarette, ce qui l'accueille, c'est l'eau grise, les brouillards glacés et les planchers gluants couverts d'écailles et de tripes de poisson. Le soir, écrasé de fatigue, il n'a pour havre à sa misère qu'un poste d'équipage puant où quarante hommes se jettent tout bottés sur la paille des couchettes.
L'hiver, quand les bateaux étaient mouillés au port, les marins ne dessoûlaient pas.
On les voyait passer, le bonnet affalé, la vareuse en pantenne, louvoyant bord sur bord et jetant leur solde à tous les vents du quai.

Chapitre VII, p63 à 65.
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Mais l'Anjou, pour moi, c'était surtout la Loire.
La Loire me fascinait par son mélange de douceur et de force, et, rien qu'à la regarder, quelque chose m'appelait.
Le vent de la mer était sur la Loire à chaque instant.
C'était lui qui installait au-dessus du fleuve ces ciels d'une limpidité admirable que j'ai retrouvés, plus tard, en Toscane, et surtout en Ombrie.
Les ciels de Loire restent bleus, même la nuit. Les orages fréquents les laissaient extraordinairement purs, lavés de rose et de blanc comme la corolle des volubilis.
Une douceur emplissait le monde comme si elle avait été le suc même du pays, comme si elle fluait de chaque atome du paysage, des coteaux où le raisin mûrit sur les escaliers crayeux, des grèves de sable rose, des touffes de saules, des prairies, des maisons blanches à toit d'ardoise qui ont toutes leur cave dans la falaise contre quoi elles s'accotent.
Je regardais la Loire.
Elle coulait tranquillement dans sa vallée blonde, charriant du sable, roulant des feuilles de saule et de peuplier, et s'égarant parfois pour dormir dans les « boires », les lagunes installées le long de ses berges par les inondations.
Elle reflétait les vignobles penchés, les caravanes de nuages et le vol indolent des oiseaux.
Le monde autour du fleuve avait un goût tranquille de potagers et de vergers, d'espaliers, de treilles et de roses trémières.
Un pêcheur dans un petit canot goudronné allait relever ses verveux près d'un ponton de bois pourri.
Il y avait un champ de citrouilles dans une île enveloppée de saules.
Au fond d'un pré tout dénivelé sur lequel la Loire, chaque hiver, promène ses tourbillons, on avait installé de minuscules chénevières.
Je regardais la Loire.
Je me disais : elle va vers l'océan ; elle y va, sans perdre une minute. Rien qu'à recevoir l'éblouissement de ses eaux, je me sentais dépaysé, parti aux cinq cents diables. Elle me happait, elle m'emmenait sur sa route océanique.

Chapitre III, p.25 à 27.
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Claude ROY

UN SEUL POEME



Jamais jamais je ne pourrai dormir tranquille aussi longtemps que d'autres n'auront pas le sommeil et l'abri
Ni jamais vivre de bon cœur tant qu'il faudra que d'autres meurent qui ne savent pas pourquoi
J'ai mal au cœur mal à la terre mal au présent
Le poète n'est pas celui qui dit Je n'y suis pour personne
Le poète dit J'y suis pour tout le monde
Ne frappez pas avant d'entrer
Vous êtes déjà là
Qui vous frappe me frappe
J'en vois de toutes les couleurs
J'y suis pour tout le monde


Pour ceux qui meurent parce que les juifs il faut les tuer
Pour ceux qui meurent parce que les jaunes cette race-là c'est fait pour être exterminé
Pour ceux qui saignent parce que ces gens-là ça ne comprend que la trique
Pour ceux qui triment parce que les pauvres c'est fait pour travailler
Pour ceux qui pleurent parce que s'ils ont des yeux eh bien c'est pour pleurer
Pour ceux qui meurent parce que les rouges ne sont pas de bons français
Pour ceux qui paient les pots cassés du Profit et du mépris des hommes

Dépêche AFP de Saïgon De notre correspondant particulier sur le front de Corée L'Agence Reuter mande de Malaisie Le Quartier Général des Forces Armées communique Le Tribunal Militaire siégeant à huis-clos De notre envoyé spécial à Athènes Les milieux bien informés de Madrid

Mon amour ma clarté ma mouette mon long cours
Depuis dix ans je t'aime et par toi recommence
Me change et me défais m'accrois et me libère
Mon amour mon pensif et mon rieur ombrage
En t'aimant j'ouvre grand les portes de la vie
Et parce que je t'aime je dis

Il ne s'agit plus de comprendre le monde
Il faut le transformer

Je te tiens par la main
Par la main de tous les hommes
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" LOCUTION DES PIERROTS "
Je ne suis qu'un viveur lunaire
Qui fait des ronds dans les bassins ,
Et cela , sans autre dessein
Que devenir un légendaire

Retroussant d'un air de défi
Mes manches de mandarin pâle ,
J'arrondis ma bouche et j'exhale
Des conseils doux de Crucifix .

Ah ! oui , devenir légendaire
Au seuil des siècles charlatans !
Mais où sont les Lunes d'antan
Et que Dieu n'est-il à refaire ? ( Jules Laforgue )
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Je crois en l'homme simplement
pour sa résistance à la nuit
pour la chaleur âcre du sang
qu'il répand autour de lui

Je suis conscient de sa détresse
mais j'entrevois derrière les pleurs
le calme plat de son bonheur
Il faut bien que le jour patiente
où nous tutoierons rochers
grains passionnés germés en nous
feux follets criant famine
il faut bien que le jour patiente
ou dites-moi pourquoi je chante.

Marc ALYN Liberté de voir

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Daniel Gélin
O souvent je voudrais que la vie éternelle
Fût simplement cela: Quelques- uns réunis
Dans un jardin qu'embaume encor la citronnelle,
Réunis par amour dans l'été qui finit

In Poèmes à dire
ALIETTE AUDRA
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Le régime de l'internat était d'une sévérité inouïe. Chaque jour, nous nous levions à cinq heures et demie pour communier. Comme forte tête, j'étais l'objet d'une attention toute particulière. L'abbé Dorne - surnommé "Marcel" -, ancien professeur de philosophie doux et affable, dès qu'il fut nommé maître de discipline, se mua en tyran à la physionomie de paranoïaque. Plein de mépris et de haine, le regard flou derrière d'épaisses lunettes que l'on disait truquées - pour voir derrière ! -, il fut la terreur de plusieurs générations d'élèves. On en parle encore maintenant à Saint-Malo et alentour.
Je réagissais à la situation avec toute la rage de la jeunesse. "Puisque c'est comme ça, je vais être le dernier de la classe." Et je m'évertuais pour tenir parole, bien que je sache pertinemment que mes mauvaises notes navraient mon père. J'avais beau faire, je n'arrivais pas à être dernier. Un garçon de Pontivy, Armand Fondain, me damait le pion, et les doigts dans le nez, obtenait la place convoitée. Le prof nous appelait "les intellectuels du fond". J'avais beau écrire mal, augmenter volontairement les erreurs, maculer mes pages de pâtés et de ratures, Armand Fondain était indétrônable. (Il a fini sa carrière comme gendarme.)

Chapitre XI, p111-112.
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Pour ma part, le drame de la guerre civile espagnole m'accablait. J'avais été frappé par un livre intitulé Les Derniers Jours de l'Alcazar. C'était l'histoire d'un jeune républicain qui s'opposait ouvertement à son général de père. Les prêtres du collège nous distribuaient des journaux satiriques où Blum était représenté avec le couteau entre les dents, mais cette propagande n'arrivait pas à me laver le cerveau. Et je trouvais ridicules les deux bateleurs fous dont les actualités cinématographiques nous montraient la parade. Mussolini était un histrion aux attitudes outrancières. Hitler, plus inquiétant, ressemblait à un petit sergent sans envergure qui aurait volé quelque part un uniforme de général. Sa moustache à la Charlot était déjà démodée.
Mais j'étais, comme beaucoup de Français, complètement inconscient des menaces de guerre.

Chapitre XII, p120.
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A la fin, tout de même, l'internat devenait insupportable. J'étais trop malheureux. Et surtout, je ne comprenais pas quel jeu étrange jouait avec moi l'abbé qu'on surnommait "Panthère", à cause d'une façon féline qu'il avait de se couler dans les couloirs. Il avait inventé une brimade qui me déconcertait. Un dimanche soir, n'y tenant plus, je racontai la chose à mes parents.
"Je ne comprends pas, leur dis-je. Le soir, après qu'on a dit la prière, je suis dans mon lit, déjà à moitié endormi, quand il arrive, Panthère, et il se met à me rouer de coups. Mais le bizarre, c'est que tout de suite après les claques, il me cajole pour me consoler, il me..."
Mon père et ma mère échangèrent un regard, un seul, et, en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, je redevenais externe, heureux de vivre, et studieux, sans exagération.

Chapitre XI, p112-113.
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J'avais renoncé à la drogue, mais pas aux tentations. La vie de patachon que je menais multipliait autour de moi les hameçons où m'accrocher. Avec ceci qu'il n'est rien de si plaisant que de voir un repenti repiquer au péché et que plus d'un prosélyte, en douce, s'employait à me faire oublier mes bonnes résolutions. Un soir, dans l'atelier d'un ami peintre, à Montparnasse, je me laissai convaincre d'essayer une certaine poudre qu'on me vantait de toute première bourre.
Je ne touchais plus à la drogue, certainement, et mon erreur fut de vouloir me prouver à moi-même qu'à présent je dominais complètement le problème, et le produit.
Comme dit Corneille :
Et les occasions tentent les plus remis.
( Polyeucte, III, 5.)
Je m'octroyai donc deux prises, ignorant que cette poudre que j'essayais était quasiment pure, qu'on ne l'avait pas, comme d'habitude, coupée avec du lactose. L'effet du stupéfiant fut sur moi "catalpultueux", comme aurait dit Léon Bloy. Les copains me retrouvèrent un peu plus tard, couché dans un petit lit sous l'escalier, complètement groggy, et j'avais déjà les extrémités des doigts qui viraient au verdâtre. Les pendards qui s'occupaient de moi ne firent ni une ni deux. Ils diagnostiquèrent un état de manque carabiné. "On va lui en refiler une petite prise !" Une petite prise de plus, sur un homme déjà en overdose, vous imaginez le résultat ! C'était éteindre un incendie en tapant dessus à coups de fagots. On me fit renifler ma prise et... Exit Gélin, le rideau tombe.
Le lendemain matin, Danielle se présentait à la clinique où le docteur Schwartz m'avait fait transporter en urgence. "Qu'est-ce que tu as encore fait mon doux chat ?" Je n'étais pas fringant. J'avais bien failli y rester, mais enfin, le coeur avait tenu, j'étais tiré d'affaire, il ne me fallait plus que du repos.
Danielle arrive donc et m'annonce que, la veille, pendant que je faisais mon quatre-cent-unième coup, papa était opéré à la clinique de la rue Mozart, où il avait sollicité son admission peu de temps auparavant.
Les médecins voulaient que je reste au moins trois semaines sous surveillance, mais je quittai les lieux séance tenante, après avoir signé l'obligatoire décharge. Dans le brouillard où je me trouvais, séquelle de mon overdose, une seule idée brillait en moi avec quelque clarté, celle que j'avais fait le c... pendant que mon père était en train de souffrir.
Je me rendis dare-dare à la clinique de la rue Mozart. J'entrai. Je vis mon père. Il avait sur les traits la joliesse de la douleur. Monique était à son chevet, et Lauer aussi, tous deux pleurant. Moi, je ne pouvais pas prononcer une parole, tant ma gorge était contractée.
J'ai pris papa dans mes bras comme s'il était un bébé et je l'ai embrassé partout sur le visage : je lui ai embrassé le nez, le front, les joues, les yeux, la bouche. Je l'ai baisé comme on baise un enfant qu'on vient de mettre au monde. Et je suis parti sans avoir réussi à dire un seul mot.
A midi, étroitement surveillé par le docteur Morand, je me trouvais prêt à tourner sur le plateau de La neige était sale.
J'ai tourné, j'ai travaillé et, parce que la drogue m'avait fait oublier mon père au moment où celui-ci avait besoin de moi, jamais, plus jamais je n'ai repiqué à l'héroïne.

Chapitre XVI, p160 à 162.
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Marc ALYN


JE DOIS MOURIR

Je dois mourir je le sais
Pour que la terre continue
Sa petite marche tranquille
Dans le jour et la nuit

Pour que ma voix s’incruste
Comme un lichen en vos mémoires
Avec les griffes de mes rires
Et les mains liées de mes larmes

Je dois mourir pour renaître
Chaque matin à la rosée
Quand le ciel dans les yeux des bêtes
Semble venir se reposer

Je dois partir
Avant la tentation d’être un autre
Avant d’être châtré par les mains de la gloire
Je dois mourir pour être moi

O les étoiles de ma nuit
Flamboyantes parmi les torches
C’est mon cortège qu’on emmène
Sous les oliviers bleus du ciel
C’est ma jeunesse qu’on emporte
Avec des cordes et des poulies
Vers cet horizon dur sans porte
Où je puisse accrocher mes doigts

Dites quand tout sera terminé
Pensez quelquefois à cet amour qui m’étouffait
Et s’il m’arrivait une lettre
Venez vite me l’apporter
Je l’ai attendue toute ma vie
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Pierre SEGHERS

LA GLOIRE – L’ALGERIE


Mon beau dragon Mon lance-flammes
Mon tueur Mon bel assassin
Ma jolie brute pour ces dames
Mon amour Mon trancheur de seins
Mon pointeur Mon incendiaire
En auras-tu assez brûlé
Des hommes-torches et violé
De jeunes filles impubères

Broyeur de mort lanceur de feu
Rôtisseur de petits villages
Mon bel envoyé du Bon Dieu
Mon archange Mon enfant sage
Bardé de cuir casqué de fer
Fusilleur Honneur de la race
Que rien ne repousse où tu passes
Mon soldat Mon fils de l’enfer

Va dans tes bêtes mécaniques
Ecraser ceux qui sont chez eux
Va de l’Equateur aux Tropiques
Arracher le bonheur des yeux
Va mon fils va tu civilises
Et puis meurs comme à Epinal
Sur une terre jaune et grise
Où nul ne te voulait du mal.
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René Guy CADOU

Je t'attendais

Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps

Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

Tu ne remuais encor que par quelques paupières
Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées
Je ne voyais en toi que cette solitude
Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m'éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau
Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères
Où nous allions tous deux enlacés par les rues

Tu venais de si loin derrière ton visage
Que je ne savais plus à chaque battement
Si mon cœur durerait jusqu'au temps de toi-même
Où tu serais en moi plus forte que mon sang.
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Ouvrez le livre de Gélin. Vous y retrouverez bien des poèmes que vous aviez oubliés ou qui dans votre mémoire, restaient sans nom d’auteur, des poèmes que vous ne connaissiez pas et que sans ce fidèle compagnon des poètes, vous n’auriez jamais lus.
Jean Vilar
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