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Citations de Daniel M. Klein (15)


Les vieux se déplacent lentement. C'est à l'intérieur de notre corps que le terrain est escarpé : des os fragiles, des muscles hésitants , des coeurs affaiblis.
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Il y a une grâce à se déplacer lentement, qui me correspond assez bien. Je me sens léger quand j'avance au ralenti. Cela a même quelque chose d'esthétique , comme un flottement qui ne serait pas sans rappeler un enchaînement de
tai-chi.
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Il m'arrive de me redresser tout doucement dans mon fauteuil, de prendre le temps de trouver mon équilibre, puis de me lever en faisant très attention et d'avancer prudemment vers la fenêtre. J'ai alors l'impression de danser la valse, naturelle et gracieuse , du vieil homme. Le mouvement est en accord avec le rythme. Oui, je cède aux limites de la vieillesse, mais je ne le vis absolument pas comme une défaite. À vrai dire , dans ces moments-là, je sens plus digne que jamais.
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Bertand Russel :
"Comment devenir vieux ? " : " L'esprit des personnes âgées doit se préserver de deux dangers. D'abord d'être excessivement absorbé par le passé. Cela ne sert à rien de vivre plongé dans ses souvenirs, dans les regrets du bon vieux temps, ou dans la tristesse des amis décédés. Nos pensées doivent être tournées vers l'avenir, et vers des choses sur lesquelles nous avons encore une influence. "
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Oui, je cède aux limites de la vieillesse, mais ne le vis absolument pas comme une défaite. À vrai dire, dans ces moments-là, je me sens plus digne que jamais.
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Mais pour moi, le plus convainquant est le psychologue existentialiste Erik Erikson , persuadé que les souvenirs ne sont pas obligatoirement mêlés de regret et de désespoir. Erikson affirme que, bien au contraire, se souvenir avec sagesse et maturité est exactement ce dont nous avons besoin pour vivre une vieillesse épanouie.
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Bertrand Russel: " L'esprit des personnes âgées doit de préserver de deux dangers. D'abord d'être excessivement absorbé par le passé. Cela ne sert à rien d'être plongé dans ses souvenirs, dans les regrets du bon vieux temps, ou dans la tristesse des amis décédés. Nos pensées doivent être tournées vers l'avenir , et vers des choses sur lesquelles nous avons encore influence, "
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Épicure était convaincu que le grand âge était le zénith de la vie, son meilleur moment.
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Erik Erickson , persuadé que les souvenirs ne sont pas obligatoirement mêlés de regret et de désespoir. Erickson affirme que, bien au contraire, se souvenir avec sagesse et maturité est exactement ce dont nous avons besoin pour vivre une vieillesse épanouie.
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Èpicure considérait d'ailleurs le silence comme la caractéristique principale de la véritable amitié.
Pour un vieille homme qui a mis le monde des " occupations quotidiennes et des affaires publiques "derrière lui, une telle camaraderie c'est le plus beau cadeau qui soit. un cadeau qui n'est rarement , voire jamais , offert aux "jeunes à jamais " qui vivent encore pour leur carrière.
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kierkegaard non plus ne nous ménage pas lorsqu'il nous défie de prendre des risques philosophiques et spirituels: "Oser, c'est perdre l'équilibre un instant. Ne pas oser, c'est se perdre soi-même ".
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La meilleur façon de vivre ces années nous apparaîtra t-elle, non pas parce que nous aurons suivi à la lettre les prescriptions de sages philosophes mais parce que nous aurons pleinement conscients de leur sagesse.
Le simple fait d'être conscient des diverses formes de vieillesse que des hommes comme Planton, Epicure, Sénèque, Montaigne, Sartre et Erikson ont analysées et louées pour nous nous permet d'opérer de vrais choix sur la façon dont nous voulons vivre cette dernière période. C'est peut-être cela, vieillir avec philosophie.
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Toutes les morts sont prématurées à l'échelle de l'immortalité, l'âge exact de la mort n'est qu'un détail.
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Retour à Graceland. Elvis gagna directement sa chambre, se mit à quatre pattes et commença à fouiller parmi les ouvrages dispersés autour de son lit et au-dessous. Carl Miller avait au moins raison sur un point: quand on possédait beaucoup de livres, autant les ranger sur les étagères dans un ordre logique quelconque, afin de pouvoir mettre la main sur celui qu'on cherche, au moment voulu. Celui qu'il souhaitait consulter s'intitulait Dans l'esprit d'un criminel, d'une psychiatre appelée Rebecca Silver. Dix minutes plus tard, il le dénicha au-dessus du panier en osier, dans la salle de bains. Il l'ouvrit au chapitre "Le chat et la souris: narguer le poursuivant" et commença la lecture.
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"Kill me tender, kill me sweet
Never let me live.
You have made my death complete
and I love you so.
Kill me tender, kill me sweet,
All my dreams fulfilled..."

Elvis flanqua un grand coup sur le bras du tourne-disque et la chanson s'arrêta net dans un grincement.
Putain, c'était une contrefaçon parfaite de sa voix!
L'oeuvre d'un maître de l'imitation.
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Les habitants des îles de la mer Égée aiment raconter cette blague sur un riche Gréco-Américain en vacances ici. Lors d'une promenade, le Gréco-Américain croise un vieux Grec assis sur une pierre, qui sirote un verre d'ouzo en regardant paresseusement le soleil disparaître dans la mer. L'Américain remarque les oliviers qui poussent sur les collines derrière le vieil homme. Personne ne semble s'en occuper, et les olives se contentent de tomber et de rester sur le sol. Il demande à qui appartiennent ces arbres.
- Ils sont à moi, répond le Grec.
- Vous ne récoltez pas les olives ? s'enquiert l'Américain.
- J'en ramasse simplement quelques-unes quand j'en ai envie, dit le vieil homme.
- Mais, vous ne comprenez pas ! Si vous élaguiez vos arbres et cueilliez les olives quand elles sont parfaitement mûres, vous pourriez les vendre ! Les gens sont dingues d'huile d'olive aux États-Unis, et ils l'achètent à un excellent prix !
- Qu'est-ce que je ferais de tout cet argent ? réplique le vieux Grec.
- Comment ! Vous pourriez vous faire construire une grande maison et engager des domestiques pour tout faire à votre place.
- Et qu'est-ce que je ferais, moi, alors ?
- Tout ce dont vous avez envie !
- Vous voulez dire, m'asseoir sur une pierre et siroter de l'ouzo en regardant le soleil se coucher ?
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