Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 16/05/1933
Mort(e) à : Paris , le 25/07/2019
Né(e) à : Paris , le 16/05/1933
Mort(e) à : Paris , le 25/07/2019
Biographie :
Danièle Heymann est une critique de cinéma française officiant notamment au "Masque et la Plume" sur France Inter. Elle a été membre du jury du festival de Cannes à plusieurs reprises.
Son premier travail salarié est à la Cinémathèque française. Elle commence sa carrière à France-Soir et fut critique à L'Express, au Monde, et à l'hebdomadaire Marianne.
De 1977 à 2006 elle dirige "L'Année du cinéma", une collection qu'elle écrit seule ou en compagnie de Pierre Murat ou Alain Lacombe.
En 2014, Danièle Heymann a reçu le prix Bernard Chardère remis par l’Institut Lumière, prix remis à une personnalité « pour sa contribution au métier de journaliste et critique de cinéma, et pour sa cinéphilie, son style, sa curiosité et son humour ». Elle est décédée à l’âge de 86 ans.
+ Voir plusDanièle Heymann est une critique de cinéma française officiant notamment au "Masque et la Plume" sur France Inter. Elle a été membre du jury du festival de Cannes à plusieurs reprises.
Son premier travail salarié est à la Cinémathèque française. Elle commence sa carrière à France-Soir et fut critique à L'Express, au Monde, et à l'hebdomadaire Marianne.
De 1977 à 2006 elle dirige "L'Année du cinéma", une collection qu'elle écrit seule ou en compagnie de Pierre Murat ou Alain Lacombe.
En 2014, Danièle Heymann a reçu le prix Bernard Chardère remis par l’Institut Lumière, prix remis à une personnalité « pour sa contribution au métier de journaliste et critique de cinéma, et pour sa cinéphilie, son style, sa curiosité et son humour ». Elle est décédée à l’âge de 86 ans.
Source : Le Monde
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Citations et extraits (5)
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L'hiver ne paraît long qu'aux bêtes éveillées. Aux ours emportés dans un rêve aussi grand que le froid, il est un ami sûr.
Les catastrophes de ma vie semblent toujours avoir tourné à mon avantage …
Si mon nom n’avait pas figuré sur la liste noire, j’aurais possédé trois Cadillac, deux piscines, des millions de dollars et j’en serais mort.
JOSEPH LOSEY
Si mon nom n’avait pas figuré sur la liste noire, j’aurais possédé trois Cadillac, deux piscines, des millions de dollars et j’en serais mort.
JOSEPH LOSEY
Donc les comédiens en savent plus sur leurs personnages que ce que nous voyons ?
Ah ! oui. J’ai toujours procédé ainsi, compléter les biographies des personnages pour nourrir les acteurs, les aider. Il y a des scénaristes qui se prêtent volontiers au jeu, d’autres non. Dans ce cas, nous le faisons nous-mêmes. Marguerite Duras, en revanche, a tout de suite été partante, elle a même publié dans l’édition de «Hiroshima, mon amour» chez Gallimard, ces petits textes, qu’elle a appelés des «continuités souterraines». Jean Gruault est particulièrement amateur de ce procédé.
(Entretien avec Alain Resnais)
Ah ! oui. J’ai toujours procédé ainsi, compléter les biographies des personnages pour nourrir les acteurs, les aider. Il y a des scénaristes qui se prêtent volontiers au jeu, d’autres non. Dans ce cas, nous le faisons nous-mêmes. Marguerite Duras, en revanche, a tout de suite été partante, elle a même publié dans l’édition de «Hiroshima, mon amour» chez Gallimard, ces petits textes, qu’elle a appelés des «continuités souterraines». Jean Gruault est particulièrement amateur de ce procédé.
(Entretien avec Alain Resnais)
DAN : Sophia… il faut que je vous avoue quelque chose, je m’appelle pas Martin, je vous ai fait un petit mensonge.
GAËLLE : C’est quoi votre vrai nom ?
DAN : Daniel. Mais on m’appelle Dan.
GAËLLE : C’est beaucoup mieux Dan. J’adore Dan.
DAN : Ah ouais ?
GAËLLE : On y va, Dan ?
DAN : Après vous, Sophia.
GAËLLE : Merci
(Se dirigeant vers la porte)
Je m’appelle pas Sophia non plus.
Ils s’éloignent tandis que Dan murmure.
DAN : Dieu soit loué !
Fondu enchaîné.
GAËLLE : C’est quoi votre vrai nom ?
DAN : Daniel. Mais on m’appelle Dan.
GAËLLE : C’est beaucoup mieux Dan. J’adore Dan.
DAN : Ah ouais ?
GAËLLE : On y va, Dan ?
DAN : Après vous, Sophia.
GAËLLE : Merci
(Se dirigeant vers la porte)
Je m’appelle pas Sophia non plus.
Ils s’éloignent tandis que Dan murmure.
DAN : Dieu soit loué !
Fondu enchaîné.
Le malheur et l’étrange se mêlent sans arrêt à la cocasserie du non-sens. J’avoue que je me sens très proche de ce mélange de genre où règnent l’ambiguïté et les ruptures de sens. Quand Alain Resnais m’a dit qu’il s’agissait d’Ayckbourn, j’ai tout de suite été ravi, pensant comme lui que tout ce qui est drôle est profond et que le tragique est souvent très drôle.
(Entretien avec Jean-Michel Ribes)
(Entretien avec Jean-Michel Ribes)
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