Le cinéma populaire continue de faire de belles entrées, comme le prouvent récemment les films "Alibi 2" et "Les Trois Mousquetaires", mais un fossé semble de plus en plus se marquer entre les publics de province et parisiens. À qui parle vraiment le cinéma populaire ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit la scénariste, dialoguiste et réalisatrice, Danièle Thompson.
#cinema #louisdefunes #bardot
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- sur la route, il y avait déjà les bandes réfléchissantes. maintenant il y a les voitures intelligentes.
C'était l'égalité des hommes et des femmes devant la justice qu'elle défendait, aujourd'hui comme hier. L'évolution des mœurs et de la famille créait une nouvelle injustice qu'il fallait combattre : limiter la toute-puissance des femmes célibataires sur l'enfant dans la mesure où le père tenait à assumer son rôle
Pas de honte, pas une once de gêne, un petit missile destructeur de couple qui remplit sa mission sans états d'âme : jeune fille, teint rose, fesses dures, tête bien faite, cherche mari grisonnant fatigué de sa vieille colle, pour partager plaisirs sexuels et intellectuels en vue d'une nouvelle vie à deux...
Une nuit entière, ça mérite un prélude! Restaurant, boîte de nuit peut-être, ou promenade au clair de lune, car ce soir c'est la fête. Ils ont droit au bonus des couples légitimes : le temps avant l'amour, le sommeil après l'amour, l'amour sans pendule...
On croit invincible l'être que l'on aime. On lui attribue un pouvoir dévastateur, des conquêtes faciles, on se rassure en imaginant quelle forteresse longtemps impénétrable il a dû être pour celui ou celle qui nous l'a enlevé.
Il faut le rendre jaloux! Il faut le rendre fou! Donne tout : d'accord. Mais laisse entrevoir sans cesse le risque de tout reprendre. Sans cesse! sans trêve! Fais régner la peur, sinon tu es foutue ! Regarde-toi : tu es là, une petite colombe adorable, les jambes écartées, le sourire aux lèvres, la tarte aux pommes dans le four. C'est pas comme ça qu'on pulvérise des années d'amour, de complicité. C'est pas comme ça qu'on arrache un homme à ses racines, à son cocon, à ses odeurs, à ses couleurs, c'est pas comme ça! Il faut être beaucoup plus forte. Il faut être diabolique, perverse...
C'est moche cette expression " coucher ensemble ". " Faire l'amour ", je n'aime pas non plus. On n'a pas trouvé quelque chose de sensuel, sans bestialité, sans vulgarité, dans la langue française...
Tous les couples, même les plus usés ou les plus mal assortis, gardent cette fraîcheur souriante dès qu'il s'agit de raconter leur rencontre.
Les mères croient toujours qu'elles peuvent inlassablement ouvrir leur ventre et y accueillir à nouveau leurs petits...
On dit de lui pourtant que c'est un homme qui aime vraiment les femmes, sous-entendu il les aime toutes : jeunes, vieilles, grandes, moches, rondes, petites, la curiosité suffit à déclencher la machine. Il ne faut pas s'attacher à ces hommes-là, mais il est réconfortant de savoir qu'ils existent.