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Critiques de David Bisson (14)
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L'enfant derrière la porte

Un témoignage très intéressant sur le calvaire de l'auteur face à la folie de sa mère. Les propos sont poignants, on ne peut que ressentir de la compassion pour cet enfant qui a vécu de tels traitement. Malgré tout, j'ai été un peu déçue que le livre soit aussi factuel et que l'on y trouve peu d'introspection et de ressenti, alors même que l'auteur a fait tout un travail thérapeutique pour se reconstruire.
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L'enfant derrière la porte

Tout comme "Tim Guenard", "Laurent Gay", "Boris Cyrulnik", "David Bisson" fait parti des enfants ayant fait preuve de résilience.

J'ai pu correspondre un peu avec David, il est très sympathique, et j'aimerai souligner cette erreur que beaucoup de gens pensent :

"Les adultes reproduisent ce qu'ils ont vécu étant jeune"

Bien au contraire c'est faux, et la preuve sont les gens que j'ai susmentionné.

Dire cela est insultant, David vie normalement et échange facilement.

Il ira encore plus loin dans la résilience avec le pardon pour sa mère.

Voici pourquoi :

Pour le punir par exemple, elle le surprendra en train de jouer, ou parce qu'il ne finit pas son écuelle, lui brûle la main au troisième degré... Le jour du procès, à la demande de son frère, il implorera l'indulgence pour sa mère et, quelque temps plus tard, une mesure de grâce auprès du Garde des Sceaux.

David a été aidé par un spécialiste de l'autisme car il a été huit ans de sa vie enfermé : de quatre à neuf ans attaché à un tuyau de la salle de bains, de neuf à onze ans au pied du lit de ses parents, de onze à douze ans, dans un placard.

Un témoignage d'espérance.
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L'enfant derrière la porte

Ce récit fait froid dans le dos, et il me trottera dans la tête longtemps après avoir refermé le livre. C'est une lecture rapide et facile du point de vue de la rédaction, mais qui soulève tellement de questions.

Comment peut-on faire vivre ça à un enfant et pire le sien. Une des choses qui me frappent le plus, c'est que personne n'a rien vu, la grand-mère quand il est venu en vacances chez elle ou la belle-famille, personne n'a semblé voir les brûlures des mains ni les cicatrices.

Ce qui me choque également dans cette histoire c'est que comme d'habitude, c'est la victime qui fait tous les efforts pour se donner un avenir, la mère elle est dans le déni total et refusera de suivre une thérapie, et on lui trouve quand même des circonstances atténuantes, c'est à vomir.

Malgré tout ce qu'il a enduré, il est resté longtemps dans l'espoir de reconstruire sa famille.

C'est un fait-divers qui reste malheureusement d'actualité, combien d'enfants subissent chaque jour des sévices pareils sans que personne n'en sache rien, pourtant des mesures ont été prises, mais c'est un combat difficile à gagner.
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L'enfant derrière la porte

j'adore ce livre il est touchant triste c horrible ce que david a subit et malgrés tout il s'en sort
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L'enfant derrière la porte

Un livre très poignant !

Un livre qui vous tiens en alerte, de la première a la dernière page !

Et qui relate malheureusement bien toute la cruauté dont l'humain (si a ce stade on peut encore nommer une personne pareille d'humain) peut faire preuve !

Le pire pour moi, est de me dire comment on peut infliger une telle horreur a son propre enfant !
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L'enfant derrière la porte

Que dire... David Bisson nous raconte son calvaire de huit années pendant lesquelles il ne connaîtra du monde que les accès de violence de sa mère... Puis son adolescence en foyer, début d'une vie nouvelle, mais aussi des années pleines de questions durant lesquelles, bien qu'essayant de renouer des liens avec sa mère, il ne trouvera guère de réponses...

Le récit est sobre, sans jugement, et ne laisse refléter aucun sentiment de haine ou de rancœur. Une belle leçon d'humanité.
Lien : http://readviewed.skyrock.co..
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L'enfant derrière la porte

Magnifique et tres émouvant

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L'enfant derrière la porte

Echos et résonnances de pas, grincements de marches et obscurité.

Abnégation de l'être dans toute son horreur et sa simplicité.

Des jours et des semaines se faufilent aux yeux d'une société d'hypocrisies.



Découverte d'une solitude et du combat d'une enfance déchirée par la haine d'un seul, d'une seule.



Style simple, fluide et pur offrant des pages d'une vie piétinée dans le plus grand silence qui soit.
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L'enfant derrière la porte

Sans commentaire ... un témoignage qui écoeure ...
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L'enfant derrière la porte

Je vais vous raconter une histoire.

Il y a quelque temps, j'ai emmené ma puce au parc. Un parc magnifique, très boisé, plein de jeux pour enfants, toboggans et tout le toutim.

Dans un coin du parc, un manège égrenait sa musique. Des mômes couraient de tous côtés. Vélos, ballons, trottinettes se croisaient allègrement.

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À chaque entrée, se trouvait une boîte à livres. Dans ce genre de cas, mes pieds ne m'obéissent plus et foncent sur "mes précieux".

J'adorais ces boîtes, il y avait toujours des livres d'horreur, thrillers, etc. Même si je lis en ebook, je ne boude jamais mon plaisir.

Parmi toutes sortes d'ouvrages, ma main se tend vers un tout petit bouquin noyé dans les plus grands. Je m'en empare et vais m'asseoir sur un banc pendant que la petite s'amuse... et je l'ouvre.

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J'arrive en plein procès. Un enfant de 12 ans doit témoigner contre sa mère et son beau-père, mais il ne dit rien. Il réclame la clémence. Il le fait pour son petit frère.

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Voyez-vous, David n'est jamais allé dans un parc pour s'amuser comme tous les autres enfants (ou presque). Il ne sait pas ce qu'est un manège.

Sa mère ne voulait pas de lui. Elle le savait depuis la grossesse.

Alors quand il est né, elle l'a envoyé de nourrice en nourrice, Il y était heureux et choyé.

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Mais quand il a eu 4 ans, sa mère avait un nouveau compagnon. Le couple a eu un bébé, alors David a été repris à ses nounous, pour occuper une place de choix... dans la salle de bains, ou de temps en temps attaché aux barreaux du lit des parents.

Le pauvre gosse a été maltraité, torturé, rejeté de toutes les manières possibles, sans la moindre raison,alors que son petit frère avait une vie "normale".

Inutile que je vous décrive tout en détails.

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À 12 ans, il a réussi à s'échapper, des professionnels se sont occupés de lui et ont réussi à le faire sortir de son mutisme.

C'est son histoire qu'il a fini par raconter, écrite et publiée par David Bisson et Évangéline de Schonen.

Un récit bouleversant, que j'ai parcouru très vite parce qu'il est court.

.

Curieuse expérience, une telle lecture alors que vous êtes assis bien tranquillement au milieu de rires d'enfants.

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Vous regardez le vôtre et vous avez subitement envie de le serrer très fort.

Je pense que tout parent ou grand-parent (ou autre) comprendra ce genre d'impulsion...

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Une fois rentrée chez moi, j'ai posé le livre et oublié d'écrire un retour. Voilà qui est fait.

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L'enfant derrière la porte

L'affaire avait fait la Une de tous les journaux. Août 1982, la France découvre avec horreur l'histoire de ce petit garçon enfermé dans un placard, maltraité par sa mère (peut-on encore dire "mère" d'ailleurs ?) A l'âge de 12 ans, il parvient à s'enfuir de chez lui, profitant que celle-ci ait oublié de retirer les clés. Bien évidemment, ne sachant pas quel jour il est, quel mois, quel temps il fait, David se précipite sur le bonnet et l'anorak de son frère et, c'est ainsi vêtu, sous le regard de tous les passants, qu'il découvre la rue, la liberté. Emmené dans un commissariat, il raconte alors son histoire, terrifiante. Il subit les sévices de sa marâtre depuis qu'il a 4 ans. Il a les mains brûlées. Mais bien plus que le corps, c'est le mental qui est abîmé. On le serait à moins n'est-ce pas ?



Ce livre lui sert d'exutoire. Ce qui est choquant, c'est qu'au procès, David demandera une grâce, sous la pression de son frère, pour sa génitrice, qui ressortira, de ce fait, au bout d'un an de prison. Il ne semble pas lui en vouloir. Je ne suis pas psychologue mais il me semble que nous avons affaire ici au fameux syndrome de Stockholm. A moins que l'auteur ne veuille tout simplement en finir avec toute cette histoire afin de se reconstruire...



Ce qui est intéressant ici, c'est que ce livre, écrit avec simplicité, est une autobiographie. Ainsi, on ne peut pas dire qu'il s'agit d'une fiction... ce qui fait que le lecteur en a des frissons. Malheureusement, depuis cette affaire, les maltraitances envers les enfants ont gagné du terrain.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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L'enfant derrière la porte

Je pense que tout le monde ressent la même chose face à ce genre de témoignage. De l'écoeurement, de l'incompréhension & de la haine.



David a vécu 8 ans attaché & enfermé comme un chien. Pire. Il n'a jamais su pourquoi sa mère ne l'aimait pas, puisqu'elle aimait son petit frère. Son beau-père ne disait rien, sûrement impuissant face à cette femme puisque David n'était pas son fils à lui. Il était d'abord attaché dans la salle de bain ou dans les toilettes, à voir les allers & venus de chacun, comme s'il n'était pas là.. À subir ce qu'on lui montrait alors que ce n'était qu'un petit garçon.. Puis il a été attaché au lit familial. Pour finir, il a été enfermé dans un placard. Dans le noir. Pendant tout ce temps il a subi la colère de sa mère. Crises qui n'étaient aucunement justifiées puisque David ne faisait rien de mal. Que pouvait-il faire, attaché ? Jouer ? C'était punissable apparemment.



Des passages m'ont énormément marqués. Sa mère était d'une telle violence. Je me demande comment c'est possible. Il garde des traces, physiques & morales, dans sa vie d'adulte. On n'efface pas le passé. On vit avec. J'ai de la peine pour David. Beaucoup. Aucun enfant au monde, si turbulent soit-il (même si là, ce n'était pas le cas), ne mérite un enfer pareil.



Pourtant, David a toujours su garder courage & espoir. Dix ans à peine, il pensait déjà à la mort mais il a toujours fait face. J'admire beaucoup sa ténacité , sa patience & même son pardon.



Je ne critiquerai pas la façon d'écrire de David, ce n'est pas le but dans ce genre de roman. Il écrit avec son coeur, avec ses souvenirs, avec sa peine. Aucun mot n'est vraiment qualifiable pour exprimer ce qu'il a vécu. Il a voulu en parler, faire partager cet enfer pour se sentir mieux & j'espère juste que ce genre de témoignage fait réfléchir certaines personnes & donne du courage à ceux qui ont été dans le même cas, car beaucoup d'enfants ont subi ce genre de maltraitance. Ce livre est très touchant & très émouvant.
Lien : http://laviedeslivres.cowblo..
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L'enfant derrière la porte

Une lecture que j'ai découverte relativement jeune, donc assez impressionnable. Mais qui ne le serait pas face à de telles horreurs? Un livre difficile encore une fois car il touche à la douleur de l'enfant, physique et psychologique. A ne pas mettre en toutes les mains.
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René Guénon : Une politique de l'esprit

Bien que l’auteur ne l’indique pas, ce livre est sans doute la reprise d’une thèse soutenue en 2009 à l’EPHE sous la direction de Ph. Portier et intitulée : Une politique de la Tradition au XXème siècle. Fondements et usages de la pensée de René Guénon (1910-1980). Sous prétexte de montrer l’influence de cette oeuvre sur ses lecteurs connus, on devine assez rapidement qu’il s’agit de façon perfide d’insinuer, par une série de collages pernicieux, l’existence d’un lien entre Guénon, l’occultisme et l’extrême droite ! Comme nous l’avions montré autrefois (La Règle d’Abraham n° 16) cette pratique éculée vise moins à donner une connaissance exacte de Guénon qu’à produire chez le lecteur ignorant une sorte de répulsion dont on espère qu’elle l’empêchera d’accéder à une vraie compréhension de sa pensée. Alors qu’on attend d’un travail universitaire une rigueur et une précision sans faille, on découvre ici qu’il s’agit de manipuler les sources afin d’imposer une vision tronquée, idéologique d’une œuvre qu’il est inacceptable de défigurer ainsi avec autant de malignité.Car non seulement Guénon a très tôt combattu l’occultisme pour son manque de sérieux, mais sur le terrain politique, il n’y a strictement rien dans ses écrits qui permet de justifier un rapport quelconque avec la droite, extrême ou non, sachant que cette notion n’apparaît que pendant la Révolution et que la position de Guénon concernant la question du pouvoir s’appuie sur des principes et des formes très antérieurs à cette période. Le livre dans lequel ce sujet est abordé : Autorité spirituelle et pouvoir temporel, est du reste à peine analysé par D. Bisson (p. 70) !



Les procédés malhonnêtes de ce dernier se perçoivent dès l’introduction (p.9), lorsqu’il cite Les Antimodernes d’A. Compagnon pour justifier l’idée que Guénon serait « un moderne malgré lui » comme le dit cet auteur de certains écrivains évoqués dans son livre où, notons le, Guénon n’est pas cité une seule fois ! Même méthode avec L’invention de la tradition, ouvrage dirigé par Eric Hobsbawm, qui sert ici à justifier (p.11) le fait que Guénon aurait inventé sa conception de la tradition alors qu’il ne fait jamais que s’appuyer sur les données spirituelles les plus fiables, sachant que de son coté, l’historien marxiste parle de tout autre chose : des commémorations publiques, telles le 14 juillet ou encore, des Jeux olympiques créés en 1896 ! Faut-il encore répéter que selon Guénon la Tradition primordiale correspond au Sanâtana Dharma comme il le dit lui-même (Études sur l’hindouisme, p.112) et qu’elle « est la source première et le fond commun de toutes les formes traditionnelles particulières ». Guénon n’invente rien, il ne fait que restituer une doctrine sacrée qui n’appartient à personne. C’est pourquoi la notion de système, que Bisson cherche constamment à plaquer sur ses écrits lui est au contraire tout à fait étrangère. On se demande d’ailleurs si ces auteurs mal intentionnés (comme Olender ou van Win) font exprès de ne pas comprendre et de déformer ses propos ou s’ils sont incapables de saisir un sens qui manifestement leur échappe souvent ! Par ailleurs, Guénon n’est pas responsable des compromissions politiques d’Evola, Eliade ou Douguine et vouloir associer son œuvre aux engagements fascistes de ces derniers, du simple fait qu’ils l’ont lu est une faute sinon un scandale.

Cette compilation répétitive d’informations déjà connues qui accumule les notices biographiques et dont on a du mal à saisir le plan anarchique donne même l’impression d’une réplique du Dossier H, de triste mémoire, publié en 1984 par J. de Roux, mère de l’éditeur du présent livre… D’un côté, il s’agit d’empêcher toute influence possible de Guénon sur le christianisme en trahissant sa perception réelle de cette tradition et de l’autre, il s’agit de remplir des pages sur l’itinéraire des uns et des autres : Corbin, Schmitt, Abellio pour finalement aboutir au constat qu’ils sont assez éloignés de son œuvre ! Mais en rappelant inutilement les âneries de Pauwels (p.436) ou les extravagances de Mutti, D. Bisson jette le trouble et c’est tout ce qui lui importe. Il y avait là de quoi séduire les animateurs de Radio courtoisie, qui l’invitèrent et dont il faut en un sens se réjouir de l’antipathie, normale, envers Guénon !





Le dossier G. Durand que Bisson cherche visiblement à réhabiliter de manière très incomplète est abordé sans référence précise à notre livre Hermès trahi qu’il connaît pourtant. L’omission volontaire de certaines sources gênantes, telles le livre de J.-L. Gabin sur Danielou, sans parler des articles de La Règle d’Abraham qu’il n’ignore pas non plus, montre à quel point son but est idéologique et non scientifique. Cette dissimulation lui permet à l’occasion de chaparder une référence sans donner sa source, ainsi qu’il le fait au sujet de Zamiatine (p.114, 180) que nous avions cité au début d’un article sur Taguieff (LRA, N° 22)… Le « silence entendu » que Bisson reconnaît autour des écrits de Guénon (p.379) continue ainsi d’être entretenu de façon concertée ! L’évocation du cercle Eranos, dont G. Durand se demandait s’il était « divin » (p. 416), révèle une complicité à l’égard d’un milieu qui prétendait resacraliser le monde… avec Jung (p.415), mais là, Bisson acquiesce. Alors que Guénon est stupidement qualifié d’utopiste (p. 488), J. Borella est l’auteur (p. 478) d’un « ouvrage essentiel » (Esotérisme guénonien et mystère chrétien) dont nous avions aussi montré à l’époque les grandes faiblesses (La Règle d’Abraham, n° 6).

La méthode de J.-P. Laurant, que Bisson prolonge ici très scolairement, consiste en une apparente sociologie descriptive visant en réalité la dépréciation globale d’une œuvre dont on veut dissimuler la profondeur et la vraie portée intellectuelle. C’est ainsi que la teneur doctrinale des écrits de Guénon est systématiquement occultée au profit de rapprochements incongrus avec des auteurs douteux qui ne l’ont pas compris. Mais qu’importe, le mal est fait, la technique de l’amalgame fonctionne toujours, elle ne trompera que les naïfs et les sots. Notons enfin un point important. Comme souvent, la critique de la modernité est mise ici en avant pour privilégier chez Guénon ce qui pourrait le rapprocher de manière trompeuse des milieux conservateurs en utilisant bien sûr le mot épouvantail : réactionnaire. Or il s’agit en fait d’un aspect secondaire. L’essentiel pour Guénon étant surtout de rétablir la Connaissance spirituelle et les voies qui conduisent à la Vérité. Aussi, ceux qui ont cru pouvoir agir sur le monde sans passer par là se sont trompés, comme le montre en un sens, à son insu, cet ouvrage.



Patrick Geay.


Lien : http://ladivinemorsureducina..
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