FORMES ET SILHOUETTES : Les jeunes animaux ressemblent à leurs parents. Mais les arbres sont façonnés autant par leur environnement que par les gènes dont ils héritent. Ainsi, dans les forêts, ils présentent souvent une silhouette fine et élancée, tandis qu'ils se déploient en largeur lorsqu'ils ont davantage de place. Ils changent aussi de forme en vieillissant, parfois sculptés par les animaux qui s'en nourrissent. Les arbres épineux des savanes africaines doivent leur cime plate aux girafes qui broutent leurs feuilles.
Plusieurs des espèces végétales les plus menacées de la planète sont maintenant si rares qu'on en connait qu'un seul spécimen vivant dans la nature. Parmi ces derniers survivants, on peut citer l'olivier de Sainte-Hélène, dans l'île perdue au milieu de l'Atlantique Sud, et la variété de café de l'île de Rodrigues, dans l'océan Indien.
Dans l’Origine des espèces, Darwin compare les organes atrophiés au cours des âges aux lettres qui subsistent dans l’orthographe d’un mot et ne sont plus prononcées : bien qu’ils ne servent plus à rien, ils fournissent d’utiles indications sur l’évolution du monde.
Peut-être pensez-vous que l'écologie se limite aux forêts tropicales, à la pollution, au papier recyclé, aux hippies qui embrassent les arbres, à la couche d'ozone, à des choses de ce genre.
En réalité cette science recouvre de nombreux domaines, plus riches et plus captivants que cette simple liste de mots à la mode, une science dont dépend aujourd'hui la survie même de la planète.
Les acariens sont si petits que l’on peut en trouver jusqu’à 5 000 par gramme de poussière (et jusqu’à 2 millions dans un matelas deux places). Comme la plupart des autres acariens, l’acarien des poussières a un corps globuleux, recouvert de poils sensoriels, et huit pattes courtes. Leurs pièces buccales sont terminées par une paire de pinces pour attraper la nourriture.
Les bactéries du corps humain
Le nombre de bactéries contenues dans le corps humain dépasse largement celui des cellules.
La plupart vivent à la surface et contribuent à écarter les bactéries nocives. Si toutefois elles parviennent à infiltrer les tissus corporels, ces mêmes bactéries peuvent provoquer des maladies.